Mamma Maria : Le livre de Serena Giuliano

Embarquement immédiat pour la côte amalfitaine, dans le sud de l’Italie ! Dans un petit village aux allures de carte postale, les habitants aiment se retrouver dans le bistrot de Maria, pour un apéro, une glace, une partie de cartes ou un simple bain de soleil. C’est là que Sofia a grandi, et c’est là qu’elle retourne soigner son chagrin d’amour après des années de vie parisienne. Qu’il fait bon vivre dans ce petit coin de paradis, auprès de tous ceux qu’on aime ! Mais le jour où une femme inconnue et son enfant débarquent, c’est tout l’équilibre du village qui est mis en péril… Si après ce roman vous n’avez pas envie de vacances en Italie, je ne peux plus rien pour vous ! Serena Giuliano nous invite à un vrai moment de détente avec cette histoire pleine de douceur, de musique et de soleil. Dépaysement garanti ! Le ton est parfois drôle et parfois grave, certains thèmes sont légers et d’autres beaucoup moins. J’ai aimé cet équilibre, souvent assez fragile dans ces romans « feel-good ». Ici le dosage était parfaitement à mon gout ! Un peu de légèreté dans ce monde de brute ça ne fait pas de mal, non ? Alors, prêt à voyager en Italie ?

Je continue ma relecture estivale des romans de Serena Giuliano et je vous retrouve aujourd'hui avec Mamma Maria ! Je crois que c'est mon roman préféré et j'avais super hâte de le relire. Nous suivons ici deux femmes : Sofia, une traductrice qui habitait Paris et qui est retournée vivre dans sa région natale, ainsi que Maria, la patronne du bar. Et au final, c'est toute la vie du village et des habitants que nous rencontrons à travers le café de Maria : leur quotidien, leurs liens, leurs convictions… Les générations se mêlent naturellement pour mon plus grand bonheur. Forcément, en lisant un livre de Serena, on sait que l'on va rire et passer un bon moment (#128075; les refs parfois piquantes sur les habitudes italiennes et françaises) mais j’ai adoré la tournure qu'a prise l'intrigue. On traite de sujets importants de société et d’actualité : extrême droite, migration, racisme, entraide, acceptation, découverte de l'autre... Énorme coup de cœur pour la relation qui s'installe entre Souma, son fils Mustafa et Franco, Sofia et Lella. J'ai aussi adoré Sofia qui prend de l'assurance au fil des pages et ose enfin s'exprimer et être qui elle est vraiment ! #129782; Ici, comme pour Ciao Bella, les chapitres sont courts et le rythme est très rapide. Je vous recommande carrément ce roman qui prône l'entraide, la tolérance et le partage.

Comme toujours avec cette auteure, nous voulons prendre un billet sans retour pour l’Italie. Elle nous fait voyager. Ce roman évoque un sujet rarement mis en avant dans les livres. Les personnages sont très bien travaillés, attachants, drôles. On aimerait tous boire un café chez Mamma Maria !

Niché dans un village du sud de l’Italie, ce roman sent bon le café serré, les lasagnes qui mijotent et la vie de quartier. On y suit Maria, mama haute en couleur, pilier du café local depuis 40 ans, et Sofia, traductrice revenue au pays après une rupture. Deux voix, deux générations, deux femmes profondément humaines, pleines de caractère et d’amour, qui alternent les chapitres pour nous raconter leur Italie. Et cette Italie, ce n’est pas seulement celle des chants d’Adriano Celentano ou des parties de scopa entre papis. C’est aussi celle qui se confronte à la réalité du monde : la peur de l’autre, les préjugés, les tensions autour de l’accueil des migrants. L’arrivée de Souma, une réfugiée libyenne, et de son petit garçon bouleverse l’équilibre du village. Et là, sous ses airs de comédie du quotidien, le roman devient profondément politique et humain. On rit beaucoup grâce à Maria, figure maternelle à la voix tonitruante, au cœur immense et à la langue bien pendue. On s’attache aux habitués du café, à Sofia la douce, à Franco le discret, à Raffaella la belle-fille mal-aimée mais résiliente. Les personnages secondaires ne sont pas juste de simples figurants, ils forment une chorale vibrante et sincère. Et puis il y a cette écriture. Simple mais poétique, fluide, pleine de sincérité. Serena Giuliano réussit à nous faire ressentir la chaleur d’un village, les odeurs de la cuisine, la tendresse des liens humains… et à glisser au passage un message d’ouverture, de tolérance et de solidarité sans jamais tomber dans le pathos. Mamma Maria, c’est une lecture à la fois tendre, drôle et profondément touchante. Un roman qui fait du bien, qui donne envie d’aimer fort, de parler plus fort encore, et de croire qu’un monde plus doux est encore possible, quelque part. Suis-je étonnée avec Serena Giuliano ? Bien sûr que non.