Nos étoiles contraires : Le livre de John Green

Après avoir vu le film, qui m’avait déjà beaucoup fait pleurer, je m’étais préparée à ressentir les mêmes émotions en lisant le livre… et en effet, il est tout aussi bouleversant. Cette histoire montre avec justesse que la maladie peut toucher n’importe qui, et cela m’a vraiment fait réfléchir. Ce roman rappelle combien il est important de profiter de la vie tant qu’on le peut, car les regrets peuvent arriver trop vite.

Ha quelle déception, quelle déception de constater que ce livre n’a pas eu le même effet sur moi que sur la plupart de ses lecteurs, quelle déception de tourner les pages et de ne pas se retrouver transportée ni attachée à l’histoire ni aux personnages comme je m’y attendais, quelle déception de voir que ce n’était simplement pas fait pour moi surtout Quelle déception d’avoir été déçue ! Nos étoiles contraires (ou plutôt contrariées… si quelqu’un peut m’expliquer pourquoi c’est « contraires » et pas « contrariées » j’en serais ravie ^^) est un beau roman, écrit de façon élaborée et réfléchie qui réussi à émouvoir et à toucher de manière efficace. Je comprends tout à fait pourquoi il plait autant, mais je ne m’attendais pas à ce que j’ai lu, peut être parce que j’en attendais trop, peut être aussi parce que ce type d’histoire, vide de réalisme, n’est pas ce que j’affectionne particulièrement, je me suis retrouvée extérieure au récit, tout sonnait extrêmement faux (et l’auteur met justement un point d’honneur en début et en fin du livre à cet aspect en soulignant que tout n’est que fictif) et personnellement je n’aime pas ce genre d’écrit que j’ai perçu comme prétextant une situation de la vie réelle afin d’accaparer un large publique dans le but de passer ses propres messages (d’adulte) à réflexion assez individuelles et personnelles, souvent de manière assez pompeuse, sans réelle mise en situation réaliste. Nos étoiles contraires pour moi est très simplement l’histoire d’amour d’adolescents intello (malades, mais ca c’était plus de l’ordre du détail) qui réfléchissent sur la vie, la maladie et la mort. Alors le roman est truffé de dialogues (ou de monologues alternés, selon les points de vue) pseudo-intellectuels à chaque pages… (Très peu représentatif des ados de nos jours, malades ou pas…). Mais c’est vrai des passages sont vraiment beau, certaines citations m’ont marquées et j’en ressors quelque chose de cette lecture malgré tout, mais ce n’était pas assez. J’avais lu un peu partout que c’était un livre qui traitait de cancer mais qui était drôle et optimiste… Pourtant, le cynisme des personnages n’était pas si drôle que ça, j’ai trouvé ce bouquin très morbide, vraiment ça m’a miné le moral et Hazel est loin d’être la malade optimiste ou qui accepte sa maladie telle qu’elle est. J’ai été déçue de constater que peu de chose étaient réellement optimistes dans ce livre. L’amour était très surfait alors qu’il aurait pu être tellement plus poignant. Puis la carte qui joue sur la sensibilité du lecteur c’est un peu facile, vraiment, vraiment je m’attendais à beaucoup plus, beaucoup mieux… Bref je pourrais en dire tellement, mais ça ressemblerait à de l’acharnement alors que j’aurai tellement aimé aimer ce livre, surtout qu’il semblerait que tout le monde adore ce roman, et même si je peux le comprendre, moi… je suis passée légèrement à côté….

Olala ce que j’ai aimé ce roman… Parvenue à la fin, je me suis retrouvée perdue. Que lire après un tel récit ? Comment enchaîner ? #129401; Hazel n’a que seize ans mais elle se sait condamnée, ses jours sont comptés et une épée Damoclès plane au-dessus de sa tête… Augustus, quant à lui, possède un quota de chances plus élevé, surtout depuis qu’il s’est fait amputé d’un membre (ça devrait compter dans la balance, non ?!). Ils vont se rencontrer et s’apprivoiser… Se soutenir, se bousculer, vivre et savourer chaque instant, chaque journée gagnée sur la maladie. Ils vont s’aimer et s’accepter comme ils sont, avec leurs failles et leurs forces, avec humour et tendresse et passion mais aussi avec douleur et avec cette perpétuelle mélancolie que leur maladie les contraint à revêtir, pour les autres surtout, par peur de blesser ceux qu’ils aiment... J’ai adoré le style de John Green, ce ton qui oscille entre gravité et humour et dans lequel on plonge sans préambule. C'est incisif, sarcastique et authentique. Les personnages, Hazel, Augustus et même Isaac, sont terriblement attachants. J’ai tellement aimé les côtoyer… Ils sont à la fois pétris d’espoir sans trop y croire, désabusés et investis, ils relativisent tout en sachant pertinemment ce qu’il en est de leur “réalité”. Je les ai trouvés crédibles et terriblement émouvants. J’ai aimé rire et pleurer avec eux sans que ce soit larmoyant à outrance. Il y a des moments durs, des moments où rien ne va et pourtant, au travers de ce récit, il y a l’espoir, il y a la vie dans ce qu’elle a de plus pur. Ce besoin pressant de profiter, d’apprécier chaque petits détails car il se pourrait bien que ce soit les derniers… Pour ma part, j’ai trouvé que les émotions étaient bien dosées, la romance bien amenée et l’attachement entre les personnages s’est fait tout naturellement. Je n’ai pas trouvé de fausses notes à ce roman. Je l’ai aimé du début à la fin, c'est un coup de cœur ! Et j’en aurais bien voulu davantage. Il faut absolument que je vois l’adaptation cinématographique et que je me penche sur les autres ouvrages de cet auteur ! Challenge Multi-Défis 2025

J’ai lu ce livre pour la première fois à 14 ans et il est selon moi, un incontournable de la littérature jeunesse. En le relisant plus tard à 19 ans, j’avais ressenti les choses plus intensemment encore, réalisant des choses sur lesquelles je ne m’étais pas forcément focalisé plus jeune. Un livre plein d’amour, de vie et de poésie malgré le fait que le thème principal soit la mort et la maladie. C’est joliment écrit. C’est un roman bouleversant et rempli d’émotions. C’est une histoire d’amour où se mêlent l’optimisme et le pessimisme. Le roman est rempli d’espoir, on sourit tout le long et on finit en larmes. Il sait nous toucher, avoir les mots justes. Il raconte l’histoire de deux adolescents insouciants comme on peut l’être à cet âge là mais eux, savent qu’ils n’ont pas toute la vie devant eux. Nous sommes face à deux contrastes Hazel une pessimiste qui se sait condamnée et Augustus un optimiste guérit de son cancer. Le roman ne tourne pas dans le mélodrame, il nous fait voyager, nous fait revivre le premier amour d’adolescent. Il a ses tons joyeux, il tire vers le haut mais il finit par nous ramener à la réalité. L’auteur a une très belle plume.