Nos faces cachées : Le livre de Amy Harmon

Ce livre n'est pas une romance, c'est une bombe ! Une bombe d'émotions qui quand vous ouvrez le livre vous saute au visage et vous emporte. Je me méfie en général des livres que tout le monde aime, syndrome de Si je reste de gayle Forman oblige ( je n'ai pas aimé ce livre et me fais huer à chaque fois que j'ose donner mon avis ) J'ai donc ouvert ce livre à reculons. Mais une fois le premier chapitre terminé je savais que ce livre serait un coup de cœur. Le style de l'auteur :toujours juste, jamais larmoyant mais si touchant à la fois, est percutant. Les personnages ont leurs aspérités et fêlures et sont tellement humains. On y parle non seulement d'une histoire d'amour comme dans la belle et la bête mais le résumer à cela serait une faute. Les sujets abordé sont multiples tels que : la myopathie, le 11 septembre,les femme battue, l'acceptation de soi, la tolérance.... Mais surtout d'amour, pas seulement entre un homme et une femme mais entre père et fils, cousins et amis... Fern a le "syndrome du vilain petit canard", c'est une adolescente qui passe inaperçue et rêve du beau Ambrose Young, la star du lycée , champion de lutte. Elle est très amie avec son cousin Bayley atteint de myopathie et aime lire et écrire des romans à l'eau de rose. Puis ils grandissent tous et la vie ne leur fait pas de cadeaux. On voit les personnages évoluer et faire face aux coups du destin. Dans les épreuves Bayley se révèle être une personne extraordinaire qui à fait sienne cette devise de son père : "La victoire est dans la lutte". Une phrase qui résume bien le livre où tous les personnages sont forts même les secondaires... J'ai bien peur d'avoir encore des milliers de bonnes raisons à vous énumérer pour vous dire mon ressenti sur ce livre, mais cette chronique ne peut faire cents pages. Je vous dirais donc que ce livre fait partie de ceux qui vous secoue et change votre vision du monde.L'écriture est juste et belle. Malgré les thèmes difficiles l'auteur ne tombe jamais dans le pathos.Je l'ai pris comme un uppercut, un peu sonnée je ne trouvais pas mes mots et avait du mal à reprendre le cours de ma vie et de mes lectures. Une lecture qui me marquera longtemps.

L'engouement autour de ce roman, a fait que j'étais un peu réticente à le lire. Trop de trop bon, tue le bon; et le lecteur s'attend à être transporter dans un autre monde et à prendre une grosse claque. La couverture, comme la grande majorité de celle de la Collection R est, belle, du moins le mec est très beau, avec ce rendu plus tragique de la pose du penseur, grâce à l'utilisation d'une image monochrome. J'ai lu que certains sans même avoir lu le récit, l'avait classé comme érotique et non YA. Hors il n'y a aucune scène qui ne soit pas lisible par un(e) adolescent(e) de 12 ans. Et c'est même une frustration pour certain(e)s, que cette pudeur, mais en même temps l'auteur est américaine, et la chasteté est souvent prônée jusqu'au mariage, cqfd. Pour en revenir à "Nos faces cachées", il y a de beaux personnages principaux, emplis d'émotions, de complexité et d'amour, surtout Fern, héroïne du roman et fille de pasteur. Son cousin, Bailey est le second personnage fort du roman, atteint de la maladie de duchenne, il est charismatique et drôle. Un petit bémol concernant Ambrose, le beau gosse de l'histoire. Ce représentant masculin dans toute sa splendeur ne semble pas avoir les hormones qui vont avec. Il n'est pas assez rebelle, coureur ou je ne sais quoi encore, choses auxquelles le lecteur s'attend un peu pour un lycéen de cette envergure. Il est trop respectueux, voire même presque prude. Et lorsqu'il se décide enfin a arraché un baiser, la scène est un rien bancale. Le fond de l'histoire est le véritable atout de ce roman. Le récit est axé sur Fern, mais d'autres personnages tournent autour, et des sujets, certains durs d'autres tendres, sont abordés comme l'alcoolisme, la violence conjugale, mais surtout le handicap, la guerre, la mort, l'amitié, la beauté. Amy Harmon aborde aussi les évènements du 11 septembre, c'est la première fois que je vois cette période de l'Histoire abordé dans un roman YA. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a matière à discuter dans ce livre. Beaucoup de critiques parlent de "coup de coeur", ou de "déferlement d'émotions". Effectivement, certaines situations sont tellement fortes, par leur injustice, leur douleur que le lecteur est obligé d'avoir un pincement, une réaction face à cette situation, mais de là à sortir le mouchoir toutes les deux pages... Ce n'est pas un coup de coeur pour deux raisons, d'une part le personnage d'Ambrose est trop lisse, trop blanc, voire passif alors que le lecteur s'attendrait à un gars plein de testostérone et davantage de pep's, sans pour autant lui enlever sa sensibilité qui rend le personnage crédible. La seconde raison, est que la deuxième partie du roman, même si elle est plus complexe, plus sombre aussi, est sans réelle surprise - à part les circonstances d'un évènement tragique. L'évolution des relations entre les personnages est trop clichée, attendue et trop pleine de bons sentiments. La forme est un peu moins satisfaisante que le fond. Malgré une plume fluide, et un humour léger qui fait sourire, le style est plutôt plat et figé, comme les événements qui se succèdent sans réel rebondissement ou un peu de suspense. (...)

Fern et son cousin Bailey sont inséparables. Pas seulement parce qu’ils ont grandi ensemble et qu’ils sont voisins, mais aussi car Bailey est atteint d’une myopathie et qu’il ne peut plus être autonome dans les gestes quotidiens. Depuis qu’ils sont petits, ils vont à l’école avec Ambrose Young, l’athlète du lycée, le beau mec champion de lutte. Fern a toujours été folle de lui, et lui, bien qu’il soit ami avec Bailey, ne l’a jamais vraiment vue. Le destin d’Ambrose est tout tracé : l’université et son équipe de lutte l’attendent. Mais les attentats du 11 septembre 2001 vont irrémédiablement tout changer pour lui… Ambrose décide alors de s’engager dans l’armée et incite ses quatre meilleurs amis à le suivre. C’est ainsi que cinq garçons vont partir à la guerre… et qu’un seul d’entre eux va en revenir, brisé. Nos faces cachées, c’est une histoire d’amour intense. Nos faces cachées, ce sont DES histoires d’amourS. L’amour romantique entre Fern et Ambrose, l’amour qui lie un frère et une sœur entre Bailey et Fern… Nos faces cachées est un roman fort auquel je ne m’attendais pas. J’ai ri avec Bailey et j’ai pleuré avec Fern (vraiment pleuré)… C’est une leçon d’amour, une leçon d’amitié, et une leçon d’espoir. Indubitablement un roman marquant, émouvant et bouleversant que je conseillerai sans réserve.

Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau. Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'a ce qu'il cesse de l'être... L'histoire est plutôt bien résumée, tout au long du livre nous en apprenons de plus en plus sur l'histoire d'Ambrose et ses amis, de Fern, de Rita et de Bailey. L'histoire parle un peu du 11 septembre, de la guerre en Irak, du retour des soldats... C'est une histoire vraiment magnifique, on rigole, on pleure, on s'attache aux personnages. J'aime beaucoup les flash back pour retourner dans l'histoire des personnages. Tout au long du livre on en apprend plus sur chacun des personnages et notamment, on comprends la signification des titres de chaque chapitre. Cette histoire est une histoire de vie avec une belle morale à la fin. Je le recommande vivement!!