Tomber les murs : Le livre de Delphine Pessin

" Se rencontrer, découvrir l'autre, faire tomber les murs, aimer, partir se retrouver , c'était tout le sel de la vie" Jules collégien hyperactif et Simon en fauteuil roulant vont être amenés à devoir se partager Sylvie une AESH. Cette situation va amener les 2 élèves à devoir collaborer sur un projet scolaire. À travers le récit de leur quotidien, Delphine Pessin nous livre un récit profondément humain traitant de l'amitié, des inégalités à l'école, des relations familiales.... Un roman jeunesse à découvrir et faire découvrir. Gros point positif : la police de caractère est plus grosse que la moyenne facilitant la lecture

Ce roman est un immense coup de cœur. Dès le début, j’ai été happée par le quotidien de Simon et de Jules, et saisie par la crédibilité du récit que nous offre Delphine Pessin. Ça sent le vécu, le vrai, sans fard et sans mièvrerie. En plus de l’histoire de ces ados qui, en acceptant l’autre peu à peu, en baissant leurs amures, deviendront amis et s’ouvriront enfin à la vie ( et à l’amour) (= roman d’apprentissage !), ce roman aide à comprendre différents types de handicaps. Il donne matière à réflexion sur les nombreuses difficultés vécues par ceux qui sont en fauteuil comme ceux dont le handicap invisible n’est ni décrypté ni socialement admis. Les personnages sont tous très fouillés, ni lisses ni caricaturaux, et ils sont tous vraiment attachants. Mention spéciale pour Sylvie, AESH qui a tout compris... Amitié, amour naissant, altruisme, engagement citoyen sont autant de thèmes abordés avec humour et fraîcheur, mais aussi les relations familiales et celles au sein du collège. Enfin, tout ce qui concerne le street art est passionnant, ça donne envie d’aller creuser le sujet, d’aller voir sur Internet les œuvres évoquées lors de la visite de la classe au musée. Autres points intéressants : la police de caractère, assez grosse pour que la lecture soit accessible aux lecteurs malvoyants, et enfin le petit lexique (rapide) à la fin pour mieux comprendre les différents acronymes en matière de handicap. Un roman profondément humain qui ne surjoue pas le pathos, ce qui m’a d’autant plus émue. Bref, j’ai adoré ce livre, un chouchou comme cela ne m’était pas arrivée depuis longtemps !

Ce roman est un immense coup de cœur. Dès le début, j’ai été happée par le quotidien de Simon et de Jules, et saisie par la crédibilité du récit que nous offre Delphine Pessin. Ça sent le vécu, le vrai, sans fard et sans mièvrerie. En plus de l’histoire de ces ados qui, en acceptant l’autre peu à peu, en baissant leurs amures, deviendront amis et s’ouvriront enfin à la vie ( et à l’amour) (= roman d’apprentissage !), ce roman aide à comprendre différents types de handicaps. Il donne matière à réflexion sur les nombreuses difficultés vécues par ceux qui sont en fauteuil comme ceux dont le handicap invisible n’est ni décrypté ni socialement admis. Les personnages sont tous très fouillés, ni lisses ni caricaturaux, et ils sont tous vraiment attachants. Mention spéciale pour Sylvie, AESH qui a tout compris... Amitié, amour naissant, altruisme, engagement citoyen sont autant de thèmes abordés avec humour et fraîcheur, mais aussi les relations familiales et celles au sein du collège. Enfin, tout ce qui concerne le street art est passionnant, ça donne envie d’aller creuser le sujet, d’aller voir sur Internet les œuvres évoquées lors de la visite de la classe au musée. Autres points intéressants : la police de caractère, assez grosse pour que la lecture soit accessible aux lecteurs malvoyants, et enfin le petit lexique (rapide) à la fin pour mieux comprendre les différents acronymes en matière de handicap. Un roman profondément humain qui ne surjoue pas le pathos, ce qui m’a d’autant plus émue. Bref, j’ai adoré ce livre, un chouchou comme cela ne m’était pas arrivée depuis longtemps !

Un roman très concret sur la situation que vivent les élèves handicapés dans un établissement scolaire. On sent bien que l'autrice sait de quoi elle parle! Nous faisons donc la connaissance d'un trio de camarades de classe que tout sépare au début, mais qui vont apprendre à se connaître et à s'apprécier. La médiatrice sera Sylvie, l'AESH chargée d'aider deux d'entre eux dans leur quotidien de collégien. En effet, Simon est en fauteuil roulant et Jules souffre d'un TDAH. La troisième comparse se prénomme Selma, et c'est une première de la classe toujours prête à s'enflammer pour une cause à défendre. Or, cause il y a: le capacitisme, c'est-à-dire la discrimination envers les personnes handicapées, est partout. Les trois adolescents vont la combattre à l'aide d'huile de coude et de couverture médiatique. Le style est très simple, le vocabulaire est celui des ados d'aujourd'hui, et il est à noter que la typographie du livre a été pensée pour être particulièrement lisible: gros caractères et casse adaptée. Les personnages sont attachants et criants de vérité, le propos engagé sans être moralisateur. C'est donc une réussite (à part une bête erreur de mot p.10, ligne 10)! Ce roman devrait plaire à un bon nombre de jeunes à partir de 12 ans.