Un sentiment plus fort que la peur : Le livre de Marc Levy

Ce roman est intense, implacable et surprenant. Suzie Baker est animée d'une profonde envie de connaître la vérité sur la soi-disante trahison de sa grand mère. Cette recherche l'amène sur le mont blanc, à New York, en Norvège... Cette femme était l'épouse d'un politicien de renom et elle avait decouvert le pot aux roses. Mais les agences gouvernementales ne sont pas des plus fair-play et Suzie à besoin d'un allié de choix comme Andrew Stilman, journaliste au New York Times pour denouer le faux du vrai. Avec ce roman et connaître l'actualité actuelle américaine, on se demande si Marc Levy ne serait pas visionnaire. En effet, ce livre date de 2013 et aujourd'hui en 2025, une raisonnance avec son sujet est bien visible.

De Marc Levy : Un sentiment plus fort que la peur. Suzie Baker jeune femme intrépide désire par dessus tout innocentée sa grand-mère accusée de trahison envers son pays il y a plus de quarante ans. Décidée de trouver des documents elle entraine son compagnon Shamir alpiniste dans l'ascension du mont Blanc pour découvrir les rochers de la Tournette ou un Boeing 707 (le Kanchenjunga) s'est écraser a 4670 d'altitude en 1966. Rentrée seule et blessée aux états unis après une mauvaise chute elle provoquera la rencontre avec un journaliste Andrew Stilman. Celui ci grand reporter au New York Times, intéresser par cette vieille affaire en l'aidant va se trouver confronter à un secret d'état et a de nombreux pièges. L'auteur s'est inspiré pour ce livre de la convoitise des Américains, des Soviétiques et des pays qui estiment que le pole nord n'appartient à personne. Des essais nucléaires dans le cercle polaire ont fait exploser des milliers de cube de glace pour facilité la navigation et l'extraction de sources géologique. Aujourd'hui nous assistons au bras de fer et au compromis d'états pour accéder a ces ressources qui déstabilise la planète et accélèrent le réchauffement climatique. Cette histoire nous plonge dans des secrets qui peuvent être réalistes avec des personnages attachants.

Dans "Un sentiment plus fort que la peur", Marc Levy nous entraîne dans une enquête captivante menée par Suzie Baker et Andrew Stilman. Le suspense est bien présent, porté par une histoire intrigante et des enjeux de secrets d'État. Si Suzie est un personnage fort et fascinant, Andrew, déjà introduit dans le premier tome, m'a semblé moins convaincant cette fois-ci. De plus, le nombre important de personnages secondaires a parfois complexifié le récit, diluant légèrement la tension. Malgré cela, le roman reste un thriller efficace, rempli de rebondissement.

Ma mamounette l'avait bien aimé ! Et la couverture est jolie ! Ça a suffi pour que je l'emporte en vacances ! Je ne suis pas une grande fan de Marc Levy. Je sais qu'à chaque fois, je me dis « bof ! » Et c'est le cas encore avec celui-ci. La loi des séries peut-être ! En tout cas, il y a dans ce récit où les péripéties s'enchaînent à chaque chapitre de tout pour plaire au plus grand nombre ! Alors, pour la liste des ingrédients, il vous faut : une enquête sur un cold case vieux de 50 ans, un journaliste ténébreux et une belle aventurière au tempérament très affirmé, des secrets d'état et tous les services secrets sur le pied de guerre, quelques scènes érotiques, des victimes innocentes sacrifiées, des révélations scandaleuses sur l'intimité des plus grands comme sur les tractations sordides dont ils sont responsables, un soupçon d'écologie, des rebondissements à coups de revolver, un homme mystérieux à la personnalité ambiguë, de la connivence avec son lecteur qui en sait plus que les personnages du roman s'agitant parfois beaucoup pour rien, vous l'aurez compris, il ne manque pas grand-chose si ce n'est une pointe de psychologie et une cuillerée de vraisemblance. Bref, c'est comme un téléfilm de l'après-midi, ça se regarde facilement et c'est sans efforts que l'on suit l'intrigue. Par contre, à la pause publicitaire, on se demande si on n'aurait pas quelque chose de mieux à faire comme laver les dents du chat ou aspirer la poussière des plantes vertes ! En fait, je me suis vraiment forcée à le finir car j'aurais bien pu abandonner Suzie et son écrivaillon alcoolique sans état d'âme et sans trépigner de ne pas savoir quel grand vilain se cachait derrière tout ce tohu-bohu. Un roman à conseiller aux amateurs du grand maître qui ne matche pas avec moi, c'est dommage mais c'est comme ça !