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Antonin, paysan du causse
Date de parution : 31/10/2018
Éditeurs :
Seghers

Antonin, paysan du causse

Date de parution : 31/10/2018

Christian Signol est originaire d'un village du Lot, à la frontière du Limousin et du Quercy. Par toutes ses racines, c'est un homme du Causse - monde singulier, immobile planète...

Christian Signol est originaire d'un village du Lot, à la frontière du Limousin et du Quercy. Par toutes ses racines, c'est un homme du Causse - monde singulier, immobile planète qui, des environs de Brive au fond du Larzac, figée dans son isolement, a pris dans notre imagination une dimension...

Christian Signol est originaire d'un village du Lot, à la frontière du Limousin et du Quercy. Par toutes ses racines, c'est un homme du Causse - monde singulier, immobile planète qui, des environs de Brive au fond du Larzac, figée dans son isolement, a pris dans notre imagination une dimension légendaire.
L'Antonin, que Christian Signol fait revivre pour nous, incarne ce pays à nul autre pareil. Lorsqu'il naît, en 1897, les bourgs et les villages du causse de Martel bruissent d'activité : la vieille France gauloise et rurale perpétue un art de vivre rude, pauvre et honnête : «Ils savaient que le vent a un parfum, le pain une saveur et la vie un sens.» La Grande Guerre, qui tue quarante hommes de chaque commune, sonne le glas d'une civilisation. Des survivants, beaucoup quittent la terre. La Seconde Guerre mondiale venue et dépassée, ceux qui s'accrochent à leurs pierres, à leur arpent de vigne, à leurs moutons et à leurs dernières chèvres vivent la «passion» des oubliés de notre société. Ils s'éteignent seuls, en silence, comme Antonin en 1974, dans leur village mort.
Ces hommes, ces femmes, ce sont nos parents, nos grands-parents. Leur sang coule dans nos veines et, dans notre coeur et notre esprit, les vertus simples qui leur ont donné la force de vivre jusqu'en nous.
Leur redonner vie, c'est tout l'objet de la collection «Mémoire vive», dont ce livre est une des plus belles illustrations.

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EAN : 9782232124228
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782232124228
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • YannMarcDrieu 15/07/2023
    L'âme du terroir à jamais disparu... C'est une vie tourmentée et profondément broyée qui nous est contée là. La vie d'Antonin des Causses du Quercy qui traverse comme un calvaire ce XXe siècle avec ses nombreux soubresauts cruels. Une vie rude de paysan dans un paysage éminemment minéral, où la survie ne provient que d'une ardeur têtue à la tâche et à l'entraide obligée avec le voisinage. La Grande Guerre vient alors pour ponctionner son tribut morbide. Antonin en sortira meurtri dans sa chair et son âme. De retour, la vie reprend, mais bancale et pleine de désillusions. Puis vient l'Occupation, qui de façon plus diffuse, rappellera à l'abnégation nécessaire et inhérente à tout conflit. Enfin, l'Après-guerre et sa modernité voit s'accélérer l'exode rural: tout l'environnement d'Antonin disparaît pour laisser place à un nouveau monde. Un monde fait de demeures secondaires, peuplées d'urbains déracinés, insipides et hors cadre qui côtoient sans les voir les fantômes d'un passé déjà oublié. Antonin n'aura traversé cette existence qu'en souffrance et au final sans rédemption.
  • lcath 25/01/2023
    Roman autobiographique, Signol nous fait voyager dans le temps, vers un monde qui n'est plus. Comme son héros Antonin on peut rester accroché au passé en proclamant qu'hier c'était mieux. C'est toujours facile quand on vit sans les inconvénients de ce "merveilleux" ancien temps.... Pour Antonin c'est sa vie qu'il a vu bousculée, piétinée, changée de façon irréversible. Né à la fin du XIX e , il est d'un monde paysan rude, monolithique, fermé et quasi auto-suffisant.(un rêve pour écolo d'aujourd'hui !) Il raconte le travail à la main, le manque d'eau, de nourriture parfois, le froid, l'usure des corps mais aussi une entraide, des fêtes, les foires et surtout son pays, ses champs, son herbe, son air, ses cailloux, cet environnement connu et reconnu sur le bout des doigts qui dit que la vie continue imperturbable. Mais de tout ce qu'Antonin a pensé immuable, il ne restera pas grand-chose à sa mort en 1974. le premier choc, violent, meurtrier irréraparable c'est 14/18 . On imagine assez mal comment cette guerre a modifié la vie de tous et partout. Cette monstruosité fut suivi peu à peu de migrations vers les villes jusqu'à l'abandon quasi total des villages. le retour via les touristes ou les résidences secondaires ne redonnant pas vie à tous ces hameaux . Sans me répandre sur les bienfaits du passé j'admire cette capacité à capter les infimes plaisirs de la vie et à vivre de peu, moi qui vit dans une époque où ça chouine pour tout et pour rien tout en croulant sous le bien-être matériel... La vie d'Antonin c'est une tranche d'histoire à hauteur d'un homme simple. le texte est beau et nous fait ressentir cette vie si loin de la notre et les émotions du personnage et les beautés de cette région ensoleillée certes mais rude. Une belle lecture Roman autobiographique, Signol nous fait voyager dans le temps, vers un monde qui n'est plus. Comme son héros Antonin on peut rester accroché au passé en proclamant qu'hier c'était mieux. C'est toujours facile quand on vit sans les inconvénients de ce "merveilleux" ancien temps.... Pour Antonin c'est sa vie qu'il a vu bousculée, piétinée, changée de façon irréversible. Né à la fin du XIX e , il est d'un monde paysan rude, monolithique, fermé et quasi auto-suffisant.(un rêve pour écolo d'aujourd'hui !) Il raconte le travail à la main, le manque d'eau, de nourriture parfois, le froid, l'usure des corps mais aussi une entraide, des fêtes, les foires et surtout son pays, ses champs, son herbe, son air, ses cailloux, cet environnement connu et reconnu sur le bout des doigts qui dit que la vie continue imperturbable. Mais de tout ce qu'Antonin a pensé immuable, il ne restera pas grand-chose à sa mort en 1974. le premier choc, violent, meurtrier irréraparable c'est 14/18 . On imagine assez mal comment cette guerre a modifié la vie de tous et partout. Cette monstruosité fut suivi peu à peu de migrations vers les villes jusqu'à l'abandon quasi total des villages. le retour via les touristes...
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  • Marilynzillah 31/03/2022
    Depuis quelques temps, pour alterner avec des livres policiers très sombres ( et assez perturbants..), j'ai souhaité des lectures plus douces, plus "du terroir". Et à cette occasion, j'ai découvert à travers plusieurs livres la plume si riche de Christian Signol: quel bonheur!! C. Signol est originaire d'un village du Lot, à la frontière du Limousin et du Quercy. C'est un homme du Causse: monde singulier, immobile planète qui, des environs de Brive au fond du Larzac, figée dans son isolement, a pris dans notre imagination une dimension légendaire. L'Antonin, que Christian Signol fait revivre pour nous, incarne ce pays à nul autre pareil. Lorsqu'il naît, en 1897, les bourgs et les villages du causse de Martel bruissent d'activité; la vieille France gauloise et rurale perpétue un art de vivre rude, pauvre et honnête : " Ils savaient que le vent a un parfum, le pain une saveur et la vie un sens." " La Grande Guerre, qui tue quarante hommes de chaque commune, sonne le glas d'une civilisation." Des survivants, beaucoup quittent la terre; d'autres s'accrochent à leurs pierres, à leur arpent de vigne, à leurs moutons et à leurs dernières chèvres. Ils s'éteignent seuls, en silence, comme Antonin en 1974, dans leur village mort. Ces hommes, ces femmes, ce sont nos parents, nos grands-parents. Leur sang coule dans nos veines et, dans notre cœur et notre esprit, les vertus simples qui leur ont donné la force de vivre jusqu'en nous. Leur redonner vie, c'est tout l'objet de ce livre, une superbe illustration de ces destins. Une très belle lecture!Depuis quelques temps, pour alterner avec des livres policiers très sombres ( et assez perturbants..), j'ai souhaité des lectures plus douces, plus "du terroir". Et à cette occasion, j'ai découvert à travers plusieurs livres la plume si riche de Christian Signol: quel bonheur!! C. Signol est originaire d'un village du Lot, à la frontière du Limousin et du Quercy. C'est un homme du Causse: monde singulier, immobile planète qui, des environs de Brive au fond du Larzac, figée dans son isolement, a pris dans notre imagination une dimension légendaire. L'Antonin, que Christian Signol fait revivre pour nous, incarne ce pays à nul autre pareil. Lorsqu'il naît, en 1897, les bourgs et les villages du causse de Martel bruissent d'activité; la vieille France gauloise et rurale perpétue un art de vivre rude, pauvre et honnête : " Ils savaient que le vent a un parfum, le pain une saveur et la vie un sens." " La Grande Guerre, qui tue quarante hommes de chaque commune, sonne le glas d'une civilisation." Des survivants, beaucoup quittent la terre; d'autres s'accrochent à leurs pierres, à leur arpent de vigne, à leurs moutons et à leurs dernières chèvres. Ils s'éteignent seuls, en silence, comme Antonin en 1974, dans...
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  • Annette55 03/10/2021
    J’ai lu beaucoup de romans du terroir de Christian Signol ,au moins une dizaine il y a bien longtemps. Lorsqu’hier, à la suite de rangements , j’ai retrouvé celui - là , j’ai eu envie de re- découvrir son univers . Plus qu’un roman pour moi, l’histoire «  d’Antonin , paysan du Causse » figure à mes yeux comme le témoignage important d’une époque révolue , une lecture instructive , entre la fin du XIX° siècle et l’après deuxième guerre mondiale , Antonin est né en 1897 , mort en 1974. L’auteur dépeint dans la première partie : les Causses , chères à son coeur, chênes nains et genévriers, maisons aux toits orangés ,murs des lauzes , pierres chaudes ,terres hautes, notes grêles des cabrettes, , fond des combes silencieuses,. S’y ajoutent l’importance de la religion alors, les habitudes industrieuses des habitants du Bourg, , du Causse du Martel, les nombreuses corvées réservées aux femmes : préparation de la soupe au pain, lessive à la main des draps de chanvre, «  Les femmes étaient dures au mal et courageuses » . Levées à la pointe du jour, elles se couchaient tard sans jamais s’arrêter de trimer ,de la cuisine à l’étable , de l’étable aux champs et des champs aux bergeries . Elles étaient sèches et noueuses le plus souvent , brunies par le soleil . Les hommes étaient tisserands , paysans , balisaient les terres à l’aide de pierres , travaillaient âprement la terre et battaient le blé , chassaient , tuaient le cochon, confectionnaient les jambons , pâtés et autres cochonnailles . On usait du Chabrot , de présages et de proverbes de l’époque , on décortiquait les noix lors de veillées traditionnelles . Les petits plaisirs étaient magnifiés : fêtes et rencontres lors des foires . Mœurs et religion étaient étroitement liés , sans oublier le passage des ramoneurs , des contrebandiers de tabac ou du montreur d’ours. On travaillait dur mais on avait le bonheur de vivre chevillé au cœur …et au corps .Nul ne jalousait autrui. Malheureusement, la grande guerre leur fera perdre à jamais le bonheur de vivre , ils allaient : à l’Image d’Antonin , revenu diminué , blessé apprendre bien vite la désespérance . La vieille France d’hier , rude ,au mode de vie ancestral, les coutumes , croyances , façons de travailler , souvent frustres mais honnêtes disparaîtront . Quarante hommes ne reviennent pas de la grande guerre . Cela hâtera et sonnera la fin d’un cycle . De brusques changements surviennent , toute une noblesse terrienne disparaît , les familles partent vers Toulouse ou Paris , ce fut la première grande mutation des campagnes . Les peines furent trop lourdes à porter, le village perdit de son animation , s’endormît , l’exode rural de ces années - là signe la mort d’une époque . Le village accueillera bientôt des vacanciers . Antonin, résiste , il ne quitte pas sa terre, s’accroche à ses arpents , à ses pierres , à ses animaux après bien des désillusions . «  Là- bas où les pierres savaient chanter , elles veillaient sur lui. » . Un livre nostalgique , passéiste , au fond , décalé , riche d’enseignements pour savoir vraiment , dans le vent bleu d’hier , d’où nous venons … La roue du temps a basculé ! Et encore ,cet ouvrage a été écrit en 1985 , une éternité , n’est ce pas? J’ai lu beaucoup de romans du terroir de Christian Signol ,au moins une dizaine il y a bien longtemps. Lorsqu’hier, à la suite de rangements , j’ai retrouvé celui - là , j’ai eu envie de re- découvrir son univers . Plus qu’un roman pour moi, l’histoire «  d’Antonin , paysan du Causse » figure à mes yeux comme le témoignage important d’une époque révolue , une lecture instructive , entre la fin du XIX° siècle et l’après deuxième guerre mondiale , Antonin est né en 1897 , mort en 1974. L’auteur dépeint dans la première partie : les Causses , chères à son coeur, chênes nains et genévriers, maisons aux toits orangés ,murs des lauzes , pierres chaudes ,terres hautes, notes grêles des cabrettes, , fond des combes silencieuses,. S’y ajoutent l’importance de la religion alors, les habitudes industrieuses des habitants du Bourg, , du Causse du Martel, les nombreuses corvées réservées aux femmes : préparation de la soupe au pain, lessive à la main des draps de chanvre, «  Les femmes étaient dures au mal et courageuses » . Levées à la pointe du jour, elles se couchaient tard sans jamais s’arrêter de trimer ,de la cuisine à l’étable...
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  • Xynthia 10/08/2016
    Antonin, paysan du Causse est un roman du terroir magnifique. C'est beaucoup plus que d'entendre une histoire c'est rentrer dans l'histoire comme si, pour être présent dans ce coin de Provence, il fallait juste s'installer et écouter le lecteur nous conter cette vie d'antan. Ce roman contient trois parties et raconte la vie d'Antonin Laforgue dès sa naissance en 1897 jusqu'à son dernier souffle en 1974 et dont le narrateur est l'auteur Christian Signol. Les descriptions des paysages sont profondes et détaillées, on est attiré par ces terres de légendes et de mystères où les superstitions sont nombreuses et très présentes. Comme la croyance au mauvais œil, aux loups-garous, aux fées, aux dracs. Une des superstitions que j'ai retenue c'est qu'il fallait se méfier du premier jour d'avril car c'était ce jour là où Caïn tua son frère Abel. Il y avait de nombreuses expressions à cette époque comme celle-ci : "Femme muette n'est jamais battue", on connait ainsi les origines des fêtes, des dictions. La foi, les croyances, les prières, les mœurs et les religions étaient étroitement liées, en fait on apprend beaucoup de choses. Les femmes adultères devaient être dénoncées et frappées avec des paillades (ensemble de tiges de céréales coupées et dépouillées de leur grains). Les paysans craignaient la faim, les loups qui hantaient les contrées, la maladie et la guerre. Les mariages arrangés étaient fréquents. Pour Noël, une truffe pouvait être un cadeau. Il existait des chansons ancestrales des bergers et des bergères. Ce qui m'a beaucoup marquée c'est le fait que pour se soigner, le médecin n'est pas sollicité tout de suite, d'abord le malade est soigné avec des plantes, ensuite s'il était jugé nécessaire on faisait venir un guérisseur. Par exemple, le père d'Antonin tomba malade et son épouse, pour le soigner, va pratiquer la divination à l'aide de feuilles afin de connaître le mal dont il souffrait, mais aussi pour connaître le nom du Saint à prier. Mais n'allant pas mieux elle va faire venir un guérisseur mais le père décédera. Ainsi, les plantes étaient aussi utilisées pour leurs vertus médicinales mais le médecin était appelé bien trop tard ou pas du tout. Dans ce roman on se rend compte de la dureté de la vie, les guerres, la résistance, les maquisards, la fièvre aphteuse, la grippe espagnole. On est présent à l'arrivée du tracteur après la guerre, l'exode rural, l'essor industriel, la culture intensive, les procédés pour améliorer le rendement, les bras qui deviennent inutiles avec les machines, les commerçants et les artisans perdant leurs clients, l'école qui ferme, le tourisme, les résidences secondaires, la solitude, la nostalgie, l'expropriation. Antonin va se sentir de plus en plus étranger à ce monde et va finir par être l'une des rares personnes à rester dans son village de Bories où il aimera, prendra soin et luttera pour sa terre ancestrale jusqu'au bout. Ce roman est excellent, les dialogues sont rares mais ils sont pertinents. J'ai apprécié la pause musicale entre les différentes parties et chapitres, et les nombreuses citations en patois du causse traduites juste après, ainsi que la conclusion signée et datée de 1986 par Christian Signol, qui est fier de ses racines, né dans le Quercy dans un village au pied du Causse qui, en écrivant ce roman permettra de ne jamais oublier les anciens du Causse de Martel. Le lecteur, Yves Mugler, a magnifiquement réussit à faire vivre ce récit, j'ai ressenti beaucoup d'émotions différentes, c'est un très bon roman du terroir. Antonin, paysan du Causse est un roman du terroir magnifique. C'est beaucoup plus que d'entendre une histoire c'est rentrer dans l'histoire comme si, pour être présent dans ce coin de Provence, il fallait juste s'installer et écouter le lecteur nous conter cette vie d'antan. Ce roman contient trois parties et raconte la vie d'Antonin Laforgue dès sa naissance en 1897 jusqu'à son dernier souffle en 1974 et dont le narrateur est l'auteur Christian Signol. Les descriptions des paysages sont profondes et détaillées, on est attiré par ces terres de légendes et de mystères où les superstitions sont nombreuses et très présentes. Comme la croyance au mauvais œil, aux loups-garous, aux fées, aux dracs. Une des superstitions que j'ai retenue c'est qu'il fallait se méfier du premier jour d'avril car c'était ce jour là où Caïn tua son frère Abel. Il y avait de nombreuses expressions à cette époque comme celle-ci : "Femme muette n'est jamais battue", on connait ainsi les origines des fêtes, des dictions. La foi, les croyances, les prières, les mœurs et les religions étaient étroitement liées, en fait on apprend beaucoup de choses. Les femmes adultères devaient être dénoncées et frappées avec des paillades (ensemble de tiges de...
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