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Dissolution
Georges-Michel Sarotte (traduit par)
Date de parution : 01/03/2012
Éditeurs :
Belfond

Dissolution

Georges-Michel Sarotte (traduit par)
Date de parution : 01/03/2012

Angleterre, 1537. En butte aux menées du redoutable Thomas Cromwell, le clergé catholique jadis tout-puissant perd son pouvoir, voit ses biens confisqués et ses monastères menacés de dissolution. Partout, la...

Angleterre, 1537. En butte aux menées du redoutable Thomas Cromwell, le clergé catholique jadis tout-puissant perd son pouvoir, voit ses biens confisqués et ses monastères menacés de dissolution. Partout, la révolte gronde.
Après la décapitation d’un commissaire du roi à Scarnsea, l’ardent réformateur anglican Matthew Shardlake est envoyé sur les...

Angleterre, 1537. En butte aux menées du redoutable Thomas Cromwell, le clergé catholique jadis tout-puissant perd son pouvoir, voit ses biens confisqués et ses monastères menacés de dissolution. Partout, la révolte gronde.
Après la décapitation d’un commissaire du roi à Scarnsea, l’ardent réformateur anglican Matthew Shardlake est envoyé sur les lieux. Dans le monastère glacial, son enquête se heurte au mutisme des moines. Chacun d’entre eux semble avoir quelque chose à cacher. Quels secrets pèsent sur ces lieux ? Qui veut-on protéger ?
Alors que la mort frappe de nouveau, Shardlake doit percer au plus vite les mystères de cette étrange congrégation. Mais il ignore encore à quel point de terribles découvertes ébranleront ses plus profondes convictions…

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EAN : 9782714452894
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714452894
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DETHYREPatricia 17/02/2023
    Premier tome de la collection (qui en contient sept) dont le héros est Matthew Shardlake, avocat et, accessoirement, commissaire à la solde de Thomas Cromwell, premier ministre craint et mal aimé du roi d'Angleterre Henry VIII. L'action se déroule en 1537, en ce temps obscur dit "de la Réforme anglaise", appelé encore "Schisme anglican". Considérant qu'il était le représentant de Dieu sur Terre, le roi Henry VIII estimait que le peuple n'avait pas besoin d'autres intermédiaires que lui pour décider des choses relatives à la religion. De plus, il a fait bannir la Bible en latin (que personne hormis les prêtres et les érudits ne savait lire et interpréter) et a permis sa mise à disposition au plus grand nombre dans une version en anglais. S'en est suivie la dissolution de tous les lieux de culte, le retour à la vie civile des prêtres et nonnes, de très nombreuses exécutions dans les rangs des catholiques. L'intrigue de ce premier tome nous conduit donc au monastère bénédictin de Saint-Donatien-l'Ascendant à Scarnsea, Sussex, au sein duquel un autre commissaire de Cromwell, précédemment venu inspecter l'endroit - promis à une future dissolution, mais aussi apparemment sujet à des mœurs dissolues et à des pratiques obscures -a été assassiné. Ce début a immédiatement résonné en moi avec le roman (publié en 1980) Le nom de la Rose de Umberto Eco (en beaucoup moins érudit cependant) qui évoquait l'enquête menée par un moine de l'ancienne Inquisition suite à une série de meurtres inexpliqués perpétrés dans un monastère bénédictin, certes, à une autre époque et dans un autre pays... Mais, cela a généré une impression de déjà lu et une petite déception. Néanmoins, l'enquête menée par Matthew Schardlake accompagné de son assistant et bras armé Mark Poël, se suit avec intérêt malgré une certaine lenteur, car elle permet d'aborder différentes thématiques (les rôles assignés aux principaux administrateurs du monastère, les mœurs homosexuelles des moines, la tentation du péché vis-à-vis des quelques jeunes femmes potentiellement accessibles, la richesse du clergé qui possède de très nombreuses terres et vend les produits issus du monastère, ainsi que les aspects religieux et politiques, notamment le rejet viscéral de la Réforme et le refus de se soumettre à un nouveau dogme). Il faut dire que les suspects potentiels sont nombreux et les mobiles aussi. Et puis, au premier meurtre en succèdent d'autres perpétrés dans le passé, mais aussi dans le présent. Donc, selon l'avancement des choses, le lecteur oscille entre différentes pistes... Jusqu'à la résolution pour le moins inattendue, mais qui pourtant, s'est laissée entrevoir à un moment donné. Pour avoir lu le second tome de la collection Les larmes du diable, dont le rythme est beaucoup plus dense et rapide, j'interprète ce premier tome comme un tome de présentation permettant la mise en place du contexte historique et des principaux personnages. Comme Le nom de la rose, l'action se décline en fonction des différentes heures des offices religieux, comme pour mieux faire percevoir le temps qui passe à un rythme différent que celui du monde extérieur, mais aussi l'isolement très particulier dans lequel vivent ces moines très peu confrontés à la marche du monde... Isolement renforcé à l'extérieur par le paysage environnant (marais) et à l'intérieur par un labyrinthe de couloirs et de pièces obscurs qu'il ne fait pas bon emprunter tout seul (là, encore, un point commun avec Le nom de la rose). Sur la forme, rien à dire : le style est fluide, le vocabulaire accessible. Des annotations en bas de pages donnent le cas échéant des informations utiles à la compréhension. de nombreuses descriptions permettent de visualiser les lieux et les différentes pérégrinations des personnages principaux. Enfin, le livre se termine par une note historique qui précise ce qui relève de la réalité et de la fiction, note dont on verra que la Réforme fut surtout un formidable prétexte pour permettre à la Couronne d'Angleterre de se réapproprier les terres que possédait le clergé et, de facto, de compléter le patrimoine des nobles et favoriser l'émergence d'une nouvelle classe sociale (celle des hommes sans naissance noble mais possédant du bien obtenu à très bas coût ou pour "services rendus"). A noter : Après Dissolution et les Larmes du Diable, les aventures de Matthew Shardlake se poursuivent dans de nombreux opus écrits par la suite : Sang royal (2007), Prophétie (2009), Corruption (2011), Lamentation (2016), Révolution 2020. Premier tome de la collection (qui en contient sept) dont le héros est Matthew Shardlake, avocat et, accessoirement, commissaire à la solde de Thomas Cromwell, premier ministre craint et mal aimé du roi d'Angleterre Henry VIII. L'action se déroule en 1537, en ce temps obscur dit "de la Réforme anglaise", appelé encore "Schisme anglican". Considérant qu'il était le représentant de Dieu sur Terre, le roi Henry VIII estimait que le peuple n'avait pas besoin d'autres intermédiaires que lui pour décider des choses relatives à la religion. De plus, il a fait bannir la Bible en latin (que personne hormis les prêtres et les érudits ne savait lire et interpréter) et a permis sa mise à disposition au plus grand nombre dans une version en anglais. S'en est suivie la dissolution de tous les lieux de culte, le retour à la vie civile des prêtres et nonnes, de très nombreuses exécutions dans les rangs des catholiques. L'intrigue de ce premier tome nous conduit donc au monastère bénédictin de Saint-Donatien-l'Ascendant à Scarnsea, Sussex, au sein duquel un autre commissaire de Cromwell, précédemment venu inspecter l'endroit - promis à une future dissolution, mais aussi apparemment sujet à des mœurs dissolues et à des...
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  • Medulla 10/12/2022
    Cette lecture est une sacrée surprise. Ce livre est arrivé dans la PAL un peu accidentellement et je n'étais attirée ni par le sujet, ni par la couverture. Le décor et les personnages sont impeccablement décrits. L'ambiance en huit clos dans un monastère soumis à la réforme de Cromwell où un meurtre de commissaire a eu lieu est très prenante. Le livre est très cinématographique. Au final le lecteur devine aisément la trame générale mais le raccordement a des faits historiques réels et tragiques, l'empathie du narrateur et le rythme mené tambour battant mène le défilement des pages jusqu'à la fin. Une très bonne surprise en somme !
  • petitepom 29/10/2022
    J'ai bien aimé l'ambiance de ce livre, cela m'a fait penser au film " Au nom de la Rose" qui et aussi un livre d'Umberto Eco. Je me suis aussi attachée au personnage de Matthew Shardlake, qui est assez naïve mais qui peu à peu dans l'histoire ouvre les yeux que ceux qui le gouvernent. Je lirai les suivants avec plaisir pour voir comment il évolue. Quant à l'enquête, c'est assez complexe pour que le lecteur ne devine rien, le meurtres et découvertes macabres s'enchainent, et ce n'est qua la fin que tout s'éclairci.
  • marigot16 12/06/2022
    Ce roman historique d'une part et policier d'autre part, tient place dans une époque bien méconnue qu'était l'Angleterre au temps de sa révolution religieuse. Le récit tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin, tout en lui posant des questions profonde sur le bien-fondé des croyances religieuses et politiques.
  • Lamifranz 14/05/2022
    L'avantage, avec les romans historiques, c'est que, en plus d'être dépaysé dans l'espace et dans le temps. on apprend toujours quelque chose. Ainsi, prenez, moi, (non, je n'ai pas dit prenez-moi, enfin!), ainsi, moi, par exemple, je savais bien qu'Henri VIII d'Angleterre avait éliminé le catholicisme pour imposer sa propre religion protestante, l'anglicanisme. Mais comment s'y était-il pris, avec quelles règles et quelles conséquences pour les catholiques, à commencer par le clergé ? La réponse est dans Dissolution, le premier roman de C.V Sansom où apparaît l'avocat bossu Matthew Shardlake. Nous sommes dans l'Angleterre de 1537. Henri VIII et son premier ministre Cromwell (rien à voir avec celui de Vingt ans après) ordonnent la dissolution de tous les monastères du royaume ainsi que la destruction de tous les livres catholiques censés être "pro-papauté" C'est dans ce contexte que l'avocat Matthew Shardlake, talentueux mais bossu (ou le contraire), est mandaté par Cromwell pour enquêter sur la mort d'un de ses agents... dans un monastère. On s'en doute, l'enquête n'est pas de tout repos, les moines ne sont pas vraiment coopératifs, et les cadavres pleuvent. Une enquête dans un monastère, ça ne vous dit rien ? Cadfael, bien sûr, (Ellis Peters 1977-1994) et avant le bon moine de Shrewsbury il y avait Le nom de la rose (Umberto Eco - 1980) Mais Matthew Shardlake n'est ni Cadfael, ni Guillaume de Baskerville. Déjà, c'est un laïc, et son enquête demande autant de subtilité que de flair policier, fort heureusement il ne manque ni de l'une ni de l'autre. L'enquête policière tient le lecteur en haleine, mais ce n'est pas le seul intérêt du roman. La reconstitution historique, basée sur une solide documentation, la description fouillée des personnages, et une écriture fluide et agréable sont les autres atouts majeurs de ce roman. Si vous aimez Dissolution (vous n'allez pas aimer, vous allez a-do-rer) vous ne manquerez pas les volumes suivants des aventures de Matthew Shardlake : Les Larmes du diable (2004), Sang royal (2006), Prophétie (2008), Corruption (2011), Lamentation (2016) et Révolution (2020). L'avantage, avec les romans historiques, c'est que, en plus d'être dépaysé dans l'espace et dans le temps. on apprend toujours quelque chose. Ainsi, prenez, moi, (non, je n'ai pas dit prenez-moi, enfin!), ainsi, moi, par exemple, je savais bien qu'Henri VIII d'Angleterre avait éliminé le catholicisme pour imposer sa propre religion protestante, l'anglicanisme. Mais comment s'y était-il pris, avec quelles règles et quelles conséquences pour les catholiques, à commencer par le clergé ? La réponse est dans Dissolution, le premier roman de C.V Sansom où apparaît l'avocat bossu Matthew Shardlake. Nous sommes dans l'Angleterre de 1537. Henri VIII et son premier ministre Cromwell (rien à voir avec celui de Vingt ans après) ordonnent la dissolution de tous les monastères du royaume ainsi que la destruction de tous les livres catholiques censés être "pro-papauté" C'est dans ce contexte que l'avocat Matthew Shardlake, talentueux mais bossu (ou le contraire), est mandaté par Cromwell pour enquêter sur la mort d'un de ses agents... dans un monastère. On s'en doute, l'enquête n'est pas de tout repos, les moines ne sont pas vraiment coopératifs, et les cadavres pleuvent. Une enquête dans un monastère, ça ne vous dit rien ? Cadfael, bien sûr, (Ellis Peters 1977-1994) et...
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