La nuit de Calama

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• Clelie22 13/05/2018

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  Christian Leyrac, photographe, est en reportage dans le Chili de Pinochet lorsqu'il est arrêté et incarcéré par des militaires tatillons. Pendant la nuit passée dans la geôle chilienne, entre cafards et nourriture infâme, Christian se remémore l'enquête qu'il a menée pour reconstituer l'histoire de son père, mort en déportation à Dachau. De ce père, Christian n'a jamais su autre chose que son engagement de la Résistance et sa mort mais son enquête lui a permis de découvrir qui était cet homme qu'il a si peu connu. La nuit de Calama fait le lien entre les deux grandes sagas de Michelet : Des grives aux loups et Les promesses du ciel et de la terre. Christian n'est autre, en effet, que l'arrière-petit-fils d'Antoine Leyrac, l'un des héros des Promesses du ciel et de la terre et il a épousé Josyane Vialhe, petite-fille de Pierre-Édouard, le héros des Grives aux loups. Cependant, ce roman n'apporte que peu de compléments à ces deux sagas, sinon qu'on en apprend un peu plus sur les descendants des principaux personnages. Ce roman s'intéresse surtout à ce qui pousse un Français moyen, pétainiste de base, comme Adrien, le père de Christian, à s'engager corps et âme dans la Résistance. J'ai trouvé très intéressante la façon qu'a Michelet de remettre les pendules à l'heure sur l'état d'esprit des Français pendant l'Occupation (l'engouement pour la Résistance, pour beaucoup d'entre eux, a été plus que tardif). En plaçant les méditations de son héros dans le cadre d'une geôle fasciste au Chili, il montre que le mal perdure et que le refus de se compromettre avec lui est toujours d'actualité. Il n'y a quasiment pas d'action dans ce roman puisqu'il raconte surtout la nuit passée par Christian en prison, comment il est arrivé là et comment il a mené son enquête sur son père. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant par le lire mais, en inconditionnelle de Michelet, j'y suis allée en confiance. Ce n'est sans doute pas le roman le plus marquant de cet auteur mais il propose une réflexion très intéressante sur l'engagement, le refus nécessaire du fascisme... Et, comme toujours, c'est d'une lecture tout à fait agréable. Christian Leyrac, photographe, est en reportage dans le Chili de Pinochet lorsqu'il est arrêté et incarcéré par des militaires tatillons. Pendant la nuit passée dans la geôle chilienne, entre cafards et nourriture infâme, Christian se remémore l'enquête qu'il a menée pour reconstituer l'histoire de son père, mort en déportation à Dachau. De ce père, Christian n'a jamais su autre chose que son engagement de la Résistance et sa mort mais son enquête lui a permis de découvrir qui était cet homme qu'il a si peu connu. La nuit de Calama fait le lien entre les deux grandes sagas de Michelet : Des grives aux loups et Les promesses du ciel et de la terre. Christian n'est autre, en effet, que l'arrière-petit-fils d'Antoine Leyrac, l'un des héros des Promesses du ciel et de la terre et il a épousé Josyane Vialhe, petite-fille de Pierre-Édouard, le héros des Grives aux loups. Cependant, ce roman n'apporte que peu de compléments à ces deux sagas, sinon qu'on en apprend un peu plus sur les descendants des principaux personnages. Ce roman s'intéresse surtout à ce qui pousse un Français moyen, pétainiste de base, comme Adrien, le père de Christian, à s'engager corps et âme dans la...

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• Wyoming 11/05/2018

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  Un bon livre de Michelet qui nous fait passer une nuit en prison au Chili de Pinochet avec son héros victime d'une méprise. Serait-ce la dernière de sa vie? Il revisite le passé de son père, résistant corrézien, déporté et mort à Dachau. Belle réflexion sur le mythe du père avec le style simple et agréable de Claude Michelet.
• vvifamily 02/03/2017

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  Un reporter arrêté et incarcéré au Chili sous prétexte qu'il porte le même nom que 2 personnes activement recherchées. S'en suit une nuit à réfléchir à ses origines et notamment à son père, résistant déporté à Dachau. C'est une très belle découverte. J'ai beaucoup aimé cette rencontre posthume, à travers les yeux de voisins et amis et le regard de ce fils, à présent plus âgé que son père. J'en garderai une jolie émotion.