L'Empathie

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Faith_nutella 10/04/2024

  Signaler
  En un mot : angoissant ! J’ai parfois eu envie de vomir tant certains passages sont cruels et pourtant criants de vérité pour ces personnes qui subissent l horreur. Je le conseille mais âme sensible s abstenir vraiment je suis sérieuse. Je le mets dans mon top2024 mais je ressors de cette lecture avec une haine et aussi l’envie de pleurer. Sentiment ambivalent j’ai aussi envie de frapper #x1f62d Ne le lisez pas avant de dormir et n’oubliez jamais de fermer vos fenêtres #x1f605 J’ai aimé le style de l’écriture. J’ai aimé les différents points de vue. J’ai aimé ce livre tout en le détestant #x1f613
• benemlire 09/04/2024

  Signaler
  Dans sa dédicace Antoine Renand m'a posé une question. Est ce que j'allais ressentir de l'empathie pour ces personnages. La réponse est oui. Mais pas pour tous. Car, soyons honnête, tous ne la mérite pas. Je pense bien sûr à Alpha, ce bloc de muscles et surtout de haine, qui trouve un plaisir malsain à asservir ces victimes et à les faire souffrir. Mais ce n'est pas le seul. Il y en a d'autres, plus ou moins fourbes et glaçant. Et puis il y a ceux, qui au fil de la lecture, gagnent notre sympathie, notre compassion. Car l'histoire, leurs histoires sont dures, violentes, laissent des séquelles profondes. Seules leurs volonté, leurs résiliences, les font se relever. Vous allez voir. D'entrée de jeu, vous allez être happé par cette intrigue, par ces histoires à tiroirs. Les personnages sont complexes, leurs psychologie bien développées, et l'intrigue rondement menée. Le point fort, c'est l'alternance entre moments forts et moments de répit, entre l'alternance passé/présent qui permet de mieux appréhender chaque protagoniste. Le seul bémol pour moi, c'est le moment de flottement vers la fin du roman, juste avant le dénouement final. Mais cela dit, c'est peut être une volonté de l'auteur. En tout cas, c'est une lecture qui ne va pas vous laisser de marbre, entre dégoût, peur et angoisse. Et surtout, plus jamais, vous ne laisserez une fenêtre ouverte. Dans sa dédicace Antoine Renand m'a posé une question. Est ce que j'allais ressentir de l'empathie pour ces personnages. La réponse est oui. Mais pas pour tous. Car, soyons honnête, tous ne la mérite pas. Je pense bien sûr à Alpha, ce bloc de muscles et surtout de haine, qui trouve un plaisir malsain à asservir ces victimes et à les faire souffrir. Mais ce n'est pas le seul. Il y en a d'autres, plus ou moins fourbes et glaçant. Et puis il y a ceux, qui au fil de la lecture, gagnent notre sympathie, notre compassion. Car l'histoire, leurs histoires sont dures, violentes, laissent des séquelles profondes. Seules leurs volonté, leurs résiliences, les font se relever. Vous allez voir. D'entrée de jeu, vous allez être happé par cette intrigue, par ces histoires à tiroirs. Les personnages sont complexes, leurs psychologie bien développées, et l'intrigue rondement menée. Le point fort, c'est l'alternance entre moments forts et moments de répit, entre l'alternance passé/présent qui permet de mieux appréhender chaque protagoniste. Le seul bémol pour moi, c'est le moment de flottement vers la fin du roman, juste avant le dénouement final. Mais cela dit, c'est peut être une volonté de l'auteur. En tout cas, c'est une...

  Lire la suite

  En lire moins
• huguettefolies 06/04/2024

  Signaler
  Un violeur en série nargue la police et la presse en pénétrant dans des appartements en étages (si cela n'est pas assez haut, cela ne l'intéresse pas) passant par les fenêtres ouvertes ou entre ouvertes. C'est un sadique qui prend également son pied en tabassant à mort les conjoints ou amants de ses victimes s'ils ont le malheur d'être présents. Ce n'est pas un roman policier ni un thriller. C'est une étude psychologique des personnages et à travers eux une étude de notre société. L'auteur exploite le thème de : une personne qui a vécu telle ou telle horreur dans son enfance les reproduit forcément. Cette personne x considère que c'est une fatalité. En second plan nous avons des enquêteurs, mais là encore, c'est le vécu et l'enfance des enquêteurs qui est exploitée et pas l'enquête elle même puisque l'on sait déjà tout sur celle ci et ce dès le début. Ce livre peut déranger et déplaire car il est "cru" et comporte de nombreuses séquences de violences sexuelles, mais la criminalité sexuelle y est très bien décortiquée et étudiée tout comme la justice se notre pays en réaction à ce genre de crimes et délits. Bref, c'est un très bon roman psychologique ou le lecteur est à la place du voyeur, mais au delà de cela , l'auteur veut nous faire réfléchir sur l'argument "mon père était un démon" alors j'en suis un" ce qui évidemment n'est pas une excuse puisqu'il existe un autre chemin ... Un violeur en série nargue la police et la presse en pénétrant dans des appartements en étages (si cela n'est pas assez haut, cela ne l'intéresse pas) passant par les fenêtres ouvertes ou entre ouvertes. C'est un sadique qui prend également son pied en tabassant à mort les conjoints ou amants de ses victimes s'ils ont le malheur d'être présents. Ce n'est pas un roman policier ni un thriller. C'est une étude psychologique des personnages et à travers eux une étude de notre société. L'auteur exploite le thème de : une personne qui a vécu telle ou telle horreur dans son enfance les reproduit forcément. Cette personne x considère que c'est une fatalité. En second plan nous avons des enquêteurs, mais là encore, c'est le vécu et l'enfance des enquêteurs qui est exploitée et pas l'enquête elle même puisque l'on sait déjà tout sur celle ci et ce dès le début. Ce livre peut déranger et déplaire car il est "cru" et comporte de nombreuses séquences de violences sexuelles, mais la criminalité sexuelle y est très bien décortiquée et étudiée tout comme la justice se notre pays en réaction à ce genre de crimes et délits. Bref, c'est un très bon roman...

  Lire la suite

  En lire moins
• Yvan_T 03/04/2024

  Signaler
  Alpha aime s’introduire en silence chez les gens et de préférence quand ils sont chez eux. Une fenêtre ouverte à n’importe quel étage fera l’affaire pour cet homme capable d’escalader les façades à mains nues. Une fois à l’intérieur, il prend tout sont temps pour torturer, dominer et violer ses victimes… Mais que fait la police me direz-vous ? Et bien, justement, Anthony Rauch, surnommé La Poire, et Marion Mesny, capitaines au sein de la « brigade du viol » de la police judiciaire, vont tenter de mettre fin aux agissements de ce pervers insaisissable… surtout que l’affaire va vite devenir personnelle ! Pour son premier roman, Antoine Renand parvient à nous servir un thriller particulièrement haletant, qui se dévore de la première à la dernière page. La construction, qui alterne les enquêtes des policiers avec des retours en arrière dévoilant le passé des personnages, s’avère très efficace et permet d’avancer dans l’histoire tout en créant de l’empathie envers des personnages dont l’enfance explique bien des choses…sans forcément les excuser. Le côté un peu exagéré de ce tueur diabolique, trop proche du surhomme pour demeurer réaliste, ainsi que l’accumulation d’atrocités qui feront fuir les âmes trop sensibles, sont les seuls petits bémols de ce polar addictif au possible. Il y a d’une part des personnages qui ont quasiment tous étés violeurs et/ou violés et d’autre part une description de l’horreur souvent trop explicite, qui peuvent éventuellement causer une overdose chez le lecteur. Lorsque le petit Anthony Rauch décrit ce qu’il a vécu à l’aide de dessins, l’auteur démontre pourtant sa capacité à décrire l’horreur de manière beaucoup moins explicite. Mais bon, pour un premier roman, on peut effectivement parler d’une solide entrée dans le monde du polar ! Je vais d’ailleurs très vite me plonger dans le second volet ! Alpha aime s’introduire en silence chez les gens et de préférence quand ils sont chez eux. Une fenêtre ouverte à n’importe quel étage fera l’affaire pour cet homme capable d’escalader les façades à mains nues. Une fois à l’intérieur, il prend tout sont temps pour torturer, dominer et violer ses victimes… Mais que fait la police me direz-vous ? Et bien, justement, Anthony Rauch, surnommé La Poire, et Marion Mesny, capitaines au sein de la « brigade du viol » de la police judiciaire, vont tenter de mettre fin aux agissements de ce pervers insaisissable… surtout que l’affaire va vite devenir personnelle ! Pour son premier roman, Antoine Renand parvient à nous servir un thriller particulièrement haletant, qui se dévore de la première à la dernière page. La construction, qui alterne les enquêtes des policiers avec des retours en arrière dévoilant le passé des personnages, s’avère très efficace et permet d’avancer dans l’histoire tout en créant de l’empathie envers des personnages dont l’enfance explique bien des choses…sans forcément les excuser. Le côté un peu exagéré de ce tueur diabolique, trop proche du surhomme pour demeurer réaliste, ainsi que l’accumulation d’atrocités qui feront fuir les âmes trop sensibles, sont les seuls petits bémols de...

  Lire la suite

  En lire moins
• LittleCoffeeBook 03/04/2024

  Signaler
  Si vous recherchez : - un roman bien noir - une intrigue bien pensée - des méchants vraiment méchants - des gentils pas forcément super gentils - des personnages chargés niveau trauma - des sensations (peur, dégoût, gêne) à la lecture de certains passages Vous êtes au bon endroit. Personnellement j'ai passé un très bon moment de lecture et j'ai enchaîné derrière le tome 2 !