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Les mères juives ne meurent jamais
Date de parution : 13/10/2011
Éditeurs :
Robert Laffont

Les mères juives ne meurent jamais

Date de parution : 13/10/2011

Un soir, une jeune femme, Rebecca, se retrouve au Paradis.
Elle y rencontre sept mères d'hommes célèbres : Freud, Proust, Einstein, Romain Gary, Albert Cohen, Woody Allen et les Marx Brothers....

Un soir, une jeune femme, Rebecca, se retrouve au Paradis.
Elle y rencontre sept mères d'hommes célèbres : Freud, Proust, Einstein, Romain Gary, Albert Cohen, Woody Allen et les Marx Brothers. Elles ont un seul sujet de conversation : leurs fils singuliers et géniaux et beaucoup de points communs. Toutes sont...

Un soir, une jeune femme, Rebecca, se retrouve au Paradis.
Elle y rencontre sept mères d'hommes célèbres : Freud, Proust, Einstein, Romain Gary, Albert Cohen, Woody Allen et les Marx Brothers. Elles ont un seul sujet de conversation : leurs fils singuliers et géniaux et beaucoup de points communs. Toutes sont aimantes, déterminées, possessives, exigeantes, paranoïaques, angoissées, angoissantes, insupportables et généreuses.
Sont-elles à l'origine du talent et de la personnalité de leurs illustres enfants ? Une certitude : sa vie durant, chacun d'eux a été plongé dans un bain d'amour maternel.
Et si les mères juives n'étaient pas qu'un mythe ? Ce roman ironique et tendre apporte des réponses inattendues.

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EAN : 9782221128176
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221128176
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jmarcio 29/08/2021
    J'arrive après la bataille... c'est l'histoire d'une mère juive qui meurt, jeune, à 38 ans et qui se retrouve au "paradis des mères juives". Et là... elle retrouve six autres mères juives avec des enfants on ne peut pas être plus célèbres : Albert Einstein, Marcel Proust, Albert Cohen, les Marx Brothers, Romain Gary et Woody Allen. C'est plus qu'un roman, c'est une étude socio-psychologique très bien fait et très bien documenté dont l'auteur, probablement juive aussi, profite du mythe de la mère juive pour analyser les relations mère-enfant. Rebecca, la dernière arrivée, s'intéresse et c'est elle qui va poser des questions, inciter à des échanges probablement plus pointus que ceux qui avaient entre elles auparavant. Tous les détails des relations mère-fils y passent, y compris, quand utile, les rapports avec les pères. Ce sont des mères qui ont vécu, grosso modo, de la moitié du XIXème jusqu'à nos jours. Ça se passe, donc, au paradis des mères juives : les salons, les salles à manger, la cuisine, la bibliothèque et le jardin. Le point qui m'a attiré plus l'attention est que les fils sont tous des garçons. A certains moments, certaines mères parlent de leurs filles mais... c'est comme si le garçon était toujours le préféré. On comprend cela au XIXème, mais de nos jours... Sur ce point, je suis resté sur ma faim. Sur la quatrième de couverture, il y a une citation : "Elle était mère, elle était juive. Était-elle pour autant une mère juive ? Faisait-elle partie du mytho ?". A très peu d'endroits on parle de leur judéité dans le sens culturel ou religieux, même si on retrouve quelques références (pogroms, spécialités culinaires, ...). Bref, c'est, à mon avis, une bonne idée d'utiliser le stéréotype de la "mère-juive" pour décortiquer les relations mère enfant, lorsque la mère est assez protectrice. J'arrive après la bataille... c'est l'histoire d'une mère juive qui meurt, jeune, à 38 ans et qui se retrouve au "paradis des mères juives". Et là... elle retrouve six autres mères juives avec des enfants on ne peut pas être plus célèbres : Albert Einstein, Marcel Proust, Albert Cohen, les Marx Brothers, Romain Gary et Woody Allen. C'est plus qu'un roman, c'est une étude socio-psychologique très bien fait et très bien documenté dont l'auteur, probablement juive aussi, profite du mythe de la mère juive pour analyser les relations mère-enfant. Rebecca, la dernière arrivée, s'intéresse et c'est elle qui va poser des questions, inciter à des échanges probablement plus pointus que ceux qui avaient entre elles auparavant. Tous les détails des relations mère-fils y passent, y compris, quand utile, les rapports avec les pères. Ce sont des mères qui ont vécu, grosso modo, de la moitié du XIXème jusqu'à nos jours. Ça se passe, donc, au paradis des mères juives : les salons, les salles à manger, la cuisine, la bibliothèque et le jardin. Le point qui m'a attiré plus l'attention est que les fils sont tous des garçons. A certains moments, certaines mères parlent de leurs filles mais... c'est comme si le garçon était toujours le...
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  • Bea_enviedelire 03/09/2020
    Après un accident, Rebecca se retrouve au paradis, mais pas n’importe lequel: celui des mères juives célèbres - Amalia Freud, Jeanne Proust, Pauline Einstein, Louise Cohen, Minnie Marx, Mina Owczynska (la mère de Romain Gary). Qu’entend-t-on par mère juive? « Aimante, dévouée, héroïque, possessive, exigeante, se mêlant de tout, focalisée sur la nourriture et la sécurité, paranoïaque, angoissée, angoissante, sans cesse préoccupée par ses enfants » nous explique Minnie Marx. Ce roman nous plonge dans la vie intime de ces célébrités par le truchement de leurs mères. Elles nous racontent comment elles les ont élevés, couvés, les ambitions qu’elles plaçaient en eux, leur santé ou leur vie amoureuse. Elle nous explique aussi l’antisémitisme à leurs époques respectives. Toutes ces discussions entre mères, ces concours du meilleur fils, sont appuyés, documentés par des biographies et des citations des ouvrages en question. Une réelle immersion dans la vie et les oeuvres de ces personnages célèbres. Le lecteur se sent réellement dans l’intimité quotidienne de ces hommes. J’ai dévoré ce livre tout en l’agrémentant de nombreux post-its (21 exactement). J’ai trouvé l’angle du récit intéressant (est-ce la mère qui parle?). Je me suis (re)plongée dans les oeuvres avec délectation. Nathalie David-Weil m’a fait aimer Proust sur lequel je dois avouer que je n’avais pas réussi à accrocher, m’intéresser à Albert Cohen. J’ai regardé des extraits des spectacles des Marx Brothers et retrouvé avec plaisir Romain Gary. J’ai été stupéfaite par la complexité du personnage de Sigmund Freud. Je le recommande comme une immersion dans l’histoire, une main tendue à retourner vers de grands hommes et leur travail. Après un accident, Rebecca se retrouve au paradis, mais pas n’importe lequel: celui des mères juives célèbres - Amalia Freud, Jeanne Proust, Pauline Einstein, Louise Cohen, Minnie Marx, Mina Owczynska (la mère de Romain Gary). Qu’entend-t-on par mère juive? « Aimante, dévouée, héroïque, possessive, exigeante, se mêlant de tout, focalisée sur la nourriture et la sécurité, paranoïaque, angoissée, angoissante, sans cesse préoccupée par ses enfants » nous explique Minnie Marx. Ce roman nous plonge dans la vie intime de ces célébrités par le truchement de leurs mères. Elles nous racontent comment elles les ont élevés, couvés, les ambitions qu’elles plaçaient en eux, leur santé ou leur vie amoureuse. Elle nous explique aussi l’antisémitisme à leurs époques respectives. Toutes ces discussions entre mères, ces concours du meilleur fils, sont appuyés, documentés par des biographies et des citations des ouvrages en question. Une réelle immersion dans la vie et les oeuvres de ces personnages célèbres. Le lecteur se sent réellement dans l’intimité quotidienne de ces hommes. J’ai dévoré ce livre tout en l’agrémentant de nombreux post-its (21 exactement). J’ai trouvé l’angle du récit intéressant (est-ce la mère qui parle?). Je me suis (re)plongée dans les oeuvres avec délectation. Nathalie David-Weil m’a fait...
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  • AnneNY 24/04/2015
    petite curiosité, c'est drôle. s'imaginer ces mères en conflit avec leur célèbres fils un vrai délice
  • CyrielF 23/04/2012
    Je suis très partagée quant à ce roman, et je pense que je ne suis même pas capable de dire, en tout cas pas tout de suite, si je l'ai aimé ou non. On retrouve toutes ces personnalités dans un genre de paradis des mères juives. Dans ce roman, l'expression "mères juives" prend tout son sens, puisqu'en effet, toutes ces femmes sont de confession juive, ainsi que Rebecca, la petite nouvelle. Ces femmes ont toutes leur caractère mais se réunissent autour d'une passion commune sur laquelle elles sont intarissables : leurs fils. J'ai aimé la description des mères, que l'on parvient très bien à figurer : Jeanne Proust en grande dame un peu snob, Minnie Marx en bonne vivante toujours fourrée à la cuisine, Louise Cohen en maman poule, Amalia Freud en grande malade et Mina Kacew la tragédienne. Parmi toutes ces grandes dames se trouve Rebecca, qui vient de mourir dans un accident de voiture, laissant son fils seul sur Terre. Je n'ai pas vraiment aimé son personnage, un peu "je-sais-tout" sur les bords et cherchant souvent la petite bête. Les mères passent le plus clair de leur temps dans un débat sans fin, à savoir lequel de leurs fils était le meilleur. J'ai trouvé cela amusant au début du livre, mais cela a fini par m'ennuyer. Le sujet du roman est très intéressant, on sent que l'auteure connaît parfaitement son sujet, mais je n'ai pas été convaincue par la façon dont il a été traité. On en apprend beaucoup sur la vie de ces hommes célèbres et sur les relations qu'ils entretenaient avec leurs mères, ainsi que sur le rôle primordial que celles-ci ont joué dans leurs vies, mais le fait d'en faire une fiction à quantité majoritaire de dialogue a fini par me déranger. La plupart des dialogues comportent des longueurs et ne sont pas "naturels", dans le sens où, à la lecture, il m'est arrivé plusieurs fois de me dire "personne ne parle comme ça dans la vie". Il manquait clairement quelque chose pour moi, et j'aurai presque préféré lire ces histoires dans un style plus conventionnel. Le roman est découpé en 13 chapitres, chacun traitant d'un aspect différent de la vie de ces hommes : leurs maladies, leurs vies amoureuses, leurs réussites, la place de leurs pères, etc. Je me suis quand même attachée à ces mères qui, malgré tout, portent un regard très tendre et aimant sur leurs fils et qui ont tout fait pour qu'ils réussissent. J'ai aimé apprendre les traits de caractère de chacune et leurs travers. Elles ont toutes mené l'éducation de leurs enfants de manière différente, mais elles finissent par se rejoindre sur le point le plus important, l'amour qu'elles portent à leur fils prodiges. La lecture a été divertissante dans l'ensemble, bien que j'aie parfois du sauter des lignes à cause des longueurs. Ce roman m'a permis d'en apprendre plus sur certains hommes dont je ne connaissais pas ou peu l'oeuvre, comme Albert Cohen ou Marcel Proust, et cela a éveillé ma curiosité : j'ai maintenant envie de lire Belle du Seigneur ou A la recherche du temps perdu afin de retrouver les références évoquées dans ce roman. Je le conseille quand même aux lecteurs curieux qui aiment apprendre à mieux connaître des personnalités, sans l'aspect totalement biographique de la chose.Je suis très partagée quant à ce roman, et je pense que je ne suis même pas capable de dire, en tout cas pas tout de suite, si je l'ai aimé ou non. On retrouve toutes ces personnalités dans un genre de paradis des mères juives. Dans ce roman, l'expression "mères juives" prend tout son sens, puisqu'en effet, toutes ces femmes sont de confession juive, ainsi que Rebecca, la petite nouvelle. Ces femmes ont toutes leur caractère mais se réunissent autour d'une passion commune sur laquelle elles sont intarissables : leurs fils. J'ai aimé la description des mères, que l'on parvient très bien à figurer : Jeanne Proust en grande dame un peu snob, Minnie Marx en bonne vivante toujours fourrée à la cuisine, Louise Cohen en maman poule, Amalia Freud en grande malade et Mina Kacew la tragédienne. Parmi toutes ces grandes dames se trouve Rebecca, qui vient de mourir dans un accident de voiture, laissant son fils seul sur Terre. Je n'ai pas vraiment aimé son personnage, un peu "je-sais-tout" sur les bords et cherchant souvent la petite bête. Les mères passent le plus clair de leur temps dans un débat sans fin, à savoir lequel de leurs...
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