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L'Étoile jaune de l'inspecteur Sadorski
Collection : La Bête noire
Date de parution : 24/08/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

L'Étoile jaune de l'inspecteur Sadorski

Collection : La Bête noire
Date de parution : 24/08/2017

Après le succès de L’Affaire Léon Sadorski, une nouvelle enquête du sinistre et fascinant inspecteur des Renseignements généraux.
Paris, 29 mai 1942 : une bombe explose devant le Palais de justice,...

Après le succès de L’Affaire Léon Sadorski, une nouvelle enquête du sinistre et fascinant inspecteur des Renseignements généraux.
Paris, 29 mai 1942 : une bombe explose devant le Palais de justice, dans un café fréquenté par les Brigades spéciales, faisant deux morts et plusieurs blessés. Quelques jours plus tard, le cadavre...

Après le succès de L’Affaire Léon Sadorski, une nouvelle enquête du sinistre et fascinant inspecteur des Renseignements généraux.
Paris, 29 mai 1942 : une bombe explose devant le Palais de justice, dans un café fréquenté par les Brigades spéciales, faisant deux morts et plusieurs blessés. Quelques jours plus tard, le cadavre d’une inconnue est découvert en banlieue. Crime passionnel ou politique ?
Chargé d’enquêter sur ces deux affaires, l’inspecteur Léon Sadorski voit ses projets de vacances contrariés ̶ d’autant plus qu’il doit bientôt participer à la grande rafle du Vél d’Hiv, exigée par les nazis et confiée à la police française. Un destin tragique menace désormais sa jeune voisine Julie Odwak, la lycéenne juive qu’il convoite en secret et dont il a fait interner la mère.

« Sobriété avant tout : Simenon n’est pas loin. Mais, ici, le crime est de masse. » Frédéric Pagès, Le Canard enchaîné.
« Un énorme pavé dans le bourbier de la collaboration. Romain Slocombe nous bouscule et réveille notre vigilance. » Valérie Caffier, librairie Le Divan, Paris.

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EAN : 9782221190586
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221190586
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CorneliusLector 04/03/2024
    La rafle du Vel d'Hiv' est dépeinte dans toute son horreur; l'auteur s'appuie comme toujours sur une excellente documentation. Plus encore que l'intrigue policière, c'est ce passage qui m'a le plus profondément marqué; le tableau des différentes attitudes de la part des policiers est intéressant. Mais encore une fois, c'est une noirceur désespérée qui caractérise ce volume.
  • Ctucorrect 07/09/2023
    Une lecture éprouvante étant donnée la dureté des faits évoqués, parce que réels. Il s'agit d'une chronique de la vie parisienne sous l'occupation du point de vue des collabos à l'intérieur même de la direction générale des renseignements généraux par la voix de son chef de brigade Léon Sadorski. La participation active, et avec zèle, de la police française aux ordres de l'occupant allemand dans des actions aussi peu glorieuse que la grande rafle du Vel'd'Hiv. C'est d'une cruauté abominable, et Romain Slocombe nous emmène au fond de ce bourbier immonde sans filtre. C'est cru, insoutenable, et en même temps révoltant sous le prisme de la vision défendue par les pétainistes.
  • saigneurdeguerre 09/02/2023
    Paris. 1942. Après un passage par la Gestapo à Berlin, où il a connu des heures, des jours, difficiles, l’inspecteur Sadorski est de retour à Paris, toujours aussi désireux de débarrasser la France des juifs à qui il reproche tout et n’importe quoi… Comme beaucoup de « bons »et « vrais » Français à la même époque… Il déteste tous les juifs, mais pas nécessairement toutes les juives lorsqu’elles sont jeunes et jolies. Tenez, par exemple, notre « brave » policier est obsédé par sa jeune voisine juive, Julie Odwak, une lycéenne dont il a fait interner la mère pour balayer les obstacles qui pourraient l’empêcher de la glisser dans son lit. Quant au père, cela fait un bail qu’il a été déporté. Pourtant, Sadorski est marié et se livre matin et soir à des parties de jambes en l’air avec sa charmante épouse. Qu’à cela ne tienne, il faut que Julie vienne habiter chez lui sous prétexte d’échapper aux rafles… auxquelles Sadorski participe en manifestant beaucoup de zèle. Le 29 mai 1942 explose une bombe dans un café assidument fréquenté par les Brigades spéciales. Voilà qui ne saurait rester impuni. Sadorski, en bon flic, va suivre l’affaire de très près. Prenant un congé, dans un cadre bucolique en compagnie de son épouse, notre poulet va tomber sur le cadavre d’une femme complètement dépouillée, assassinée par balles. Notre fin limier tient à résoudre cette énigme… Critique : Toujours aussi bien documenté, Romain Slocombe entraîne le lecteur de suspense en suspense, se basant sur des faits historiques dont il donne les sources à la fin de l’ouvrage. Il dépeint une société française largement antisémite, où seul un petit nombre de citoyens, de policiers et de gendarmes montre de la compassion pour ces femmes, ces hommes et ces enfants juifs traités de façon innommable par les autorités françaises, aux ordres de Pétain, Laval et Bousquet, qui vont bien au-delà des exigences allemandes. L’inhumanité des traitements subis par les juifs, mais aussi par les résistants, est décrite de façon qui pourrait paraître excessive à certains et qui, pourtant, est corroborée par bien des témoignages de survivants. Les pulsions sadiques de crapules patentées officiant dans les « forces de l’ordre » en viennent même parfois à dégoûter un Léon Sadorski qui n’a rien d’un enfant de cœur. L’écrivain nous donne à voir un être des plus odieux à qui il arrive quelquefois de se montrer compatissant. Le lecteur en viendrait presque à éprouver de la sympathie pour cet infâme cloporte qu’est Léon Sadorski. J’ai dit presque ! Car très vite notre inspecteur principal nous prouve à quel point il est haïssable, toujours prêt à commettre les actes les plus vils pour satisfaire ses pulsions, tout en faisant preuve d’une hypocrisie digne des plus grands faux-culs. Remarquez qu’une confession suivie de quelques « Pater noster » et « Ave Maria » suffisent à apaiser sa conscience. La description que Romain Slocombe donne du Vél’ d’Hiv est bien plus réaliste que les images dont on dispose. Le rôle du parti communiste français est aussi bien évoqué rappelant qu’il a fait ami-ami avec les Nazis au début de la guerre jusqu’à ce que l’Allemagne envahisse l’URSS… Des rivalités qui n’avaient pas grand-chose à voir avec la politique ont aussi amené des « camarades » à commettre des actes détestables… entre eux ! Un immense roman qui donne un excellent aperçu de ce que pouvait être la vie à Paris en 1942, année où l’on compte encore beaucoup d’admirateurs français de Monsieur Hitler et des Nazis. Paris. 1942. Après un passage par la Gestapo à Berlin, où il a connu des heures, des jours, difficiles, l’inspecteur Sadorski est de retour à Paris, toujours aussi désireux de débarrasser la France des juifs à qui il reproche tout et n’importe quoi… Comme beaucoup de « bons »et « vrais » Français à la même époque… Il déteste tous les juifs, mais pas nécessairement toutes les juives lorsqu’elles sont jeunes et jolies. Tenez, par exemple, notre « brave » policier est obsédé par sa jeune voisine juive, Julie Odwak, une lycéenne dont il a fait interner la mère pour balayer les obstacles qui pourraient l’empêcher de la glisser dans son lit. Quant au père, cela fait un bail qu’il a été déporté. Pourtant, Sadorski est marié et se livre matin et soir à des parties de jambes en l’air avec sa charmante épouse. Qu’à cela ne tienne, il faut que Julie vienne habiter chez lui sous prétexte d’échapper aux rafles… auxquelles Sadorski participe en manifestant beaucoup de zèle. Le 29 mai 1942 explose une bombe dans un café assidument fréquenté par les Brigades spéciales. Voilà qui ne saurait rester impuni. Sadorski, en bon flic, va suivre l’affaire de très près. Prenant un...
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  • Bigmammy 11/10/2022
    Contrairement à ce que j'imaginais en lisant le premier opus de la série des exploits de l'inspecteur principal adjoint Léon Sadorski, je me suis attachée à cet abominable personnage … qui n'est pourtant pas totalement de fiction. Car il a des côtés fascinants : un salaud intégral, « salivant » à la vue de la moindre jeune femme ou jeune fille, mais aussi un excellent policier, sachant déceler le moindre indice, la plus petite variation dans un regard, une attitude, un physique … Et c'est une partie de son travail qui consiste justement à pourchasser les Juifs qui s'abstiendraient à porter l'étoile jaune solidement cousue à leur poitrine selon les directives du 6 juin 1942 et à les envoyer à Drancy, en attendant pire. Pétainiste et antisémite, convaincu de la prochaine victoire de l'Allemagne - comme Pierre Laval - affecté aux Renseignements généraux, il y dirige le rayon juif … avec zèle, c'est le moins qu'on puisse dire. Relevant à peine d'une blessure reçue en service, il enquête sur un attentat à la bombe perpétré contre un café restaurant où se retrouvent les policiers de la Préfecture de Police, et qui a fait deux victimes, dont un collègue. A lui de remonter le fil des témoignages. Dans le même temps, il découvre dans les bois de Sucy-en-Brie, le cadavre d'une jeune femme complétement dévêtue et difficilement identifiable. Ce meurtre serait-il lié à plusieurs attentats imputables à des terroristes communistes ? Plus que la mécanique des enquêtes, ce sont les techniques d'interrogatoires – musclés – et l'ambiance de Paris occupé qui prend le lecteur aux tripes. Largement documenté de rapports de police authentiques, on y déroule toute la mécanique perverse déployée par l'administration policière française sous domination allemande - mais allant au-delà du zèle attendu - qui passionne, dans un pays où l'antisémitisme latent ne craint plus de se cacher parmi la population. Après le magistral ouvrage de Laurent Joly sur la Rafle du Vel d'Hiv paru en mai dernier, nous entrons dans les arcanes de la folie meurtrière qui a conduit l'Etat français à livrer aux nazis des familles entières dans des conditions absolument inhumaines, ici décrites avec un réalisme saisissant. Même un coeur endurci comme celui de Sadorski en est, parfois, ébranlé. Romain Slocombe ne fait que raconter ce qui s'est vraiment passé en cet été 42, mais aussi il s'attaque à un autre sujet, plus rarement mis en évidence : les règlements de comptes entre membres des réseaux de résistance communiste, les délations internes et les exécutions sur vagues soupçons de traitrise ou pour des motifs personnels inavouables. Etayé par une volumineuse documentation, bourrée de noms de personnalités historiques, le roman sonne particulièrement vrai, qui ne peut m'empêcher d'imaginer ce qui doit se passer en ce moment à l'Est de l'Europe … La nature humaine étant encore pire que ce qu'on imagine, parfois … Il me manque encore deux épisodes de cette saga, mais je vais me laisser un peu de temps avant de m'y attaquer : ce roman-là m'a donné quelques cauchemars ...Contrairement à ce que j'imaginais en lisant le premier opus de la série des exploits de l'inspecteur principal adjoint Léon Sadorski, je me suis attachée à cet abominable personnage … qui n'est pourtant pas totalement de fiction. Car il a des côtés fascinants : un salaud intégral, « salivant » à la vue de la moindre jeune femme ou jeune fille, mais aussi un excellent policier, sachant déceler le moindre indice, la plus petite variation dans un regard, une attitude, un physique … Et c'est une partie de son travail qui consiste justement à pourchasser les Juifs qui s'abstiendraient à porter l'étoile jaune solidement cousue à leur poitrine selon les directives du 6 juin 1942 et à les envoyer à Drancy, en attendant pire. Pétainiste et antisémite, convaincu de la prochaine victoire de l'Allemagne - comme Pierre Laval - affecté aux Renseignements généraux, il y dirige le rayon juif … avec zèle, c'est le moins qu'on puisse dire. Relevant à peine d'une blessure reçue en service, il enquête sur un attentat à la bombe perpétré contre un café restaurant où se retrouvent les policiers de la Préfecture de Police, et qui a fait deux victimes, dont un collègue. A lui de remonter...
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  • cleopuricelli 10/02/2022
    Un super polar historique ! Le personnage principal est détestable à souhait, et c'est voulu ! L'histoire, vraiment prenante, est celle autour de la Rafle du Vel'd'hiv'. D'horreurs en ignominies, le roman, dont le narrateur est un infâme collabo, a un effet glacial. J'ai vraiment été très émue et j'ai hâte de lire la suite.
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