Sadorski chez le docteur Satan : Le livre de Romain Slocombe

Grand format

Robert Laffont

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LE PIRE DES SALAUDS, LE MEILLEUR DES ENQUÊTEURS

" UN THRILLER HISTORIQUE EXTRÊMEMENT DOCUMENTÉ, ET GLAÇANT JUSQU'À L'OS ", Élise Lépine, Sang-froid

Octobre 1944 : les polices gaulliste et communiste traquent Marcel Petiot, le tueur en série qui sous l'Occupation découpait et brûlait les malheureuses victimes de sa fausse filière d'évasion de Juifs.
Ces mêmes polices recherchent activement Sadorski, flic collabo en fuite, qui pour leur échapper s'est joint à des Français pronazis parachutés en territoire libéré pour y commettre des attentats. Lâché par ses complices, il trouve asile chez un collègue, brillant jeune enquêteur de la PJ et marié à une femme ravissante...
La fatalité veut que Sadorski et Petiot se rencontrent. Le " génie du Mal " va inspirer à l'inspecteur déchu une de ses plus monstrueuses entourloupes ; tandis que " Sado ", lui, compte bien mettre la main sur le trésor caché du docteur Satan.
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Sélectionné pour le Prix du Livre d'Histoire Contemporaine
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Une série palpitante. Chaque tome peut se lire indépendamment.
Sadorski chez le docteur Satan est le premier tome de la trilogie des dammés (1944 - 1945).
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Portrait-robot de Léon Sadorski : anti-héros par excellence, odieux fonctionnaire, flic français, ancien combattant, collabo, mais pas pro-nazi, pervers, sadique, misogyne et capable de commettre les pires exactions. Il est inspiré d'un fonctionnaire ayant réellement existé : Louis Sadosky chef du " rayon juif " à la direction des renseignements généraux.
Le personnage créé par Romain Slocombe est le véhicule idéal pour revisiter l'Occupation, la Résistance, puis l'épuration de l'après-guerre, et découvrir les vérités derrière la légende.

De (auteur) : Romain Slocombe

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Expérience de lecture

Avis Babelio

saigneurdeguerre

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Petit rappel : Pauvre ! Pauvre ! Pauvre Sadorski ! Le voilà noyé sous une pluie froide d’automne, recherché par ceux qui sont chargés de l’épuration. Tout à sa joie d’avoir retrouvé son épouse Yvette, se croyant malin, ayant saisi les clés de l’autocar dans lequel il se trouvait pour obliger le chauffeur à l’attendre pendant qu’il se précipitait vers sa dulcinée, il s’est retrouvé dépouillé de sa valise au trésor restée dans le car. Le chauffeur avait un double des clés. Il n’a pas attendu le retour de ce fou furieux qui l’avait menacé d’un pistolet pour qu’il arrête le véhicule. Critique : Sadorski est, à ma connaissance, le plus crapuleux héros de roman de ce XXIe siècle. Il a tous les défauts, inutile donc de les citer ici. Je me demande qui de Romain Slocombe ou d’un lecteur qui déteste Sadorski mais ne veut surtout pas le voir mourir, est le plus atteint de psychopathie ? Cet affreux jojo, pas Romain Slocombe, son personnage, Sadorski, se livre aux pires exactions et pourtant le lecteur souhaite que, ses méfaits accomplis, il puisse s’en sortir et sauver encore une fois sa peau de sale collabo et plus si affinités. Je sens que je ne vais pas tarder à me retrouver dans le cabinet d’un psychiatre, ou pire, placé en institution psy ! Mais comme vous n’êtes pas là pour me psychanalyser, il est temps de parler du roman. Mais avant cela, le plaidoyer de Léon Sadorski. Dans le fond, que lui reproche-t-on ? Il a arrêté des juifs ? La belle affaire ! Il n’a fait que son devoir ! Oui, Madame ! Oui, Monsieur ! L’inspecteur Sadorski n’a fait que son devoir ! Ah, ils sont beaux les Français ! Où sont-ils passés les quarante millions de « Maréchal-nous-voilà » ? Hein ? La rafle du Vel d’Hiv’, c’est pas lui, pauvre Léon Sadorski qui l’a ordonnée ! Ce sont les autorités françaises légitimes. Les arrestations de youpins, c’était la volonté du gouvernement de Vichy. Lui, il n’a fait que son boulot. Et il l’a bien fait ! On ne va tout de même pas lui reprocher d’avoir été un policier efficace ? Eh, bien, si ! Aujourd’hui, ceux qui hier dénonçaient les juifs, l’ont dénoncé lui. Lui, le zélé serviteur de la Patrie ! Lui, le combattant valeureux de la Grande Guerre ! Deux fois blessé ! Ah, les gens ! Aucune moralité ! D’ailleurs, des youtres il en a aidés. La petite Julie qu’il a hébergée au péril de sa vie et qui lui a donné un fils, le petit Bernard, ça ne compte pas ? Il vient de descendre deux flics ? … En légitime défense ! Exactement ! Légitime défense ! Sadorski, dans sa fuite, a la chance de tomber sur un réseau clandestin des antibolchéviques. Et ce grâce à un prêtre qui a confié Yvette aux bons soins d’un médecin fidèle au maréchal mais qui a su faire copain-copain avec un résistant juste au moment adéquat. Notre brave Léon, lui, se retrouve embrigadé dans le mouvement de résistance hostile aux alliés en compagnie de deux agents français parachutés depuis l’Allemagne, chargés, notamment, de commettre des sabotages. Pas de chance ! Il connaît bien l’un d’entre eux, Dagron, un ancien milicien, violeur et assassin, qui a un œuf, un gros œuf, à peler avec Sadorski… L’horrible docteur Petiot qui a commis des dizaines de meurtres sera au centre de cette histoire et vous saurez ce que les autorités judiciaires ont trouvé pour l’inculper, ou plutôt pour essayer de l’inculper car le docteur Satan est machiavélique et d’une intelligence supérieure. Entre Sadorski et les valises en pur porc, contrairement à Linda de Suza qui se contente de valises en carton, c’est une histoire d’amour. Il faut qu’il en croise une au cours de ses aventures. Quant à son contenu… Petit détail pour les personnes qui se laisseraient apitoyer par les malheurs de Sadorski : sachez qu’il vous le rendra au centuple… En mal !

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1001histoires

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 mois

Le lecteur retrouve Sadorski là où il l’avait laissé à la fin de « J’étais le collabo Sadorski », le 27 octobre 1944 à la limite des départements de l’Eure et de Seine-et-Oise. Il a perdu sa valise remplie d’argent, sa femme Yvette ne va pas bien mais il s’en est sorti. Il s’en sort toujours, il n’est pas regardant sur la méthode. Il a aussi beaucoup de chance. Avec son passé de collabo, il lui faut retrouver d’autres collabos. Et il en croise et ils vont l’aider. L’ex inspecteur principal adjoint de la 3ème section des Renseignements Généraux à la Préfecture de Police de Paris a toujours eu de la chance. Léon Sadorski revient en banlieue parisienne. Fin 1944 la guerre n’est pas finie, le front s’est éloigné, la résistance a changé de camp, la police française se réorganise. Sadorski a de la chance. La baraka ! Il redevient flic, et à la crim en plus, sous le nom de Jules Réquillard. Une moustache contribue à faire la différence. La police a une priorité, confondre Petiot, sinistre criminel désireux de se faire passer pour un résistant. L’Histoire a rattrapé Sadorski, ou le contraire. Petiot, alias docteur Satan comme on l’appelle, est arrêté le 31 octobre 1944. Sadorski est dans le coup car il peut l’identifier, il l’a déjà croisé par le passé. Sadorski / Réquillard sait se rendre utile, il est calculateur, il sait se placer. Il a aussi de réels talents de flic. Il est en première ligne, sans trop se faire voir. Il contribue à reconstituer le passé criminel de Petiot. Il s’implique aussi dans la traque de la Cinquième Colonne, ces espions à la solde des nazis. Les temps ont changé, il faut séduire ceux qui dirigent désormais la France. Sado n’a pas perdu la main, as de la filature, perspicacité, opiniâtreté, manipulateur et menteur. Il a profité de l’occupation allemande, il va profiter de l’enquête sur Petiot pour partir à la chasse du trésor amassé par ce docteur criminel. Il pourrait devenir riche, recommencer une nouvelle vie avec sa femme Yvette. Au passage s’il peut séduire l’épouse de son collègue Lavigne, ce sera un petit plus. Sadorski est un anti-héros, un criminel comme il y en a eu beaucoup à cette époque où la clandestinité et le mensonge étaient la norme et favorisaient tous les bas instincts. Romain Slocombe continue de fouiller dans l’Histoire et entame une nouvelle trilogie, celle « des damnés ». L’Histoire est un véritable moteur, une source d’inspiration que l’auteur mêle habilement et de manière justement dosée dans une fiction de littérature noire très proche de la réalité. Le final de ce roman est grandiose, une course exceptionnelle, une course de tous les excès. Sadorski veut tout gagner. Il risque aussi de tout perdre. Romain SLOCOMBE – Sadorski chez le docteur Satan . Parution le 26 septembre 2024 , Éditions Robert Laffont, collection « La Bête noire » . ISBN 9782221264157. Présentation éditeur : Octobre 1944 : les polices gaulliste et communiste traquent Marcel Petiot, le tueur en série qui sous l'Occupation découpait et brûlait les malheureuses victimes de sa fausse filière d'évasion de Juifs. Ces mêmes polices recherchent activement Sadorski, flic collabo en fuite, qui pour leur échapper s'est joint à des Français pronazis parachutés en territoire libéré pour y commettre des attentats. Lâché par ses complices, il trouve asile chez un collègue, brillant jeune enquêteur de la PJ et marié à une femme ravissante... La fatalité veut que Sadorski et Petiot se rencontrent. Le " génie du Mal " va inspirer à l'inspecteur déchu une de ses plus monstrueuses entourloupes ; tandis que " Sado ", lui, compte bien mettre la main sur le trésor caché du docteur Satan.

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cvd64

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 8 mois

Livre acheté auprès de l'auteur lors d'un salon du livre il y a quelques semaines. J'avais lu la trilogie des collabos puis le premier titre de celle de la guerre civile, laissant de côté: l'inspecteur Sadorski libère Paris Et J'étais le collabo Sadorski . Je replonge aujourd'hui dans cet univers avec cette nouvelle série intitulée la trilogie des damnés. Ce titre sulfureux qui en précède deux prochains: Les revenants de l'inspecteur Sadorski Et Sadorski et la mort subite. On retrouve tout ce qui a fait et fait encore le succès des livres de Romain Slocombe et surtout la série Sadorski; une ecriture nerveuse, des rebondissements et encore et surtout une quantité d'informations sur la période decrite. Il suffit de lire en fin d'ouvrage le monceau de sources bibliographiques. Que dire de Sadorski sinon qu'il ne se bonifie pas avec l'âge et qu'on n'a pas besoin d'ennemi quand on a un ami comme lui. Cet opus m'a un peu déçu car j'imaginais et comme le titre nous le suggérait plus de présence et d'interactions avec le Dr Petiot. On emploi parfois choisir entre la peste et le choléra, ici nous avons les deux.

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quoilire

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 8 mois

On croyait l'inspecteur Sadorski finit en étant poursuivi par la police française pour acte de collaboration, mais Romain Slocombe montre toute la perfidie et la souplesse de son personnage pour le faire revenir au premier plan. Jamais Sadorski n'a été aussi fourbe, raciste et profiteur que dans ce livre. On aime ce salaud, on est en admiration par tant de stratégie, au point que ce pavé de plus de 500 pages fond comme neige au soleil. Seul petit bémol concernant ce livre est la mésaventure finale de Sadorski qui n'est pas digne d'un tel roman et de cet auteur. On se croirait dans un feuilleton d'une série Netflix pour faire le cliffhanger pour la saison suivante..... d'ailleurs ce livre est le premier d'une trilogie "Les damnés".

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782221264157
  • Collection ou Série
    La Bête noire
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    512
  • Dimensions
    227 x 144 mm

L'auteur

Romain Slocombe

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21,00 € Grand format 512 pages