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Moi, Phoolan Devi, reine des bandits
Paul Rambali (traduit par), Marie-Thérèse Cuny (traduit par), Christiane Rancé (collection dirigée par)
Collection : Arion
Date de parution : 22/06/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

Moi, Phoolan Devi, reine des bandits

Paul Rambali (traduit par), Marie-Thérèse Cuny (traduit par), Christiane Rancé (collection dirigée par)
Collection : Arion
Date de parution : 22/06/2023
« Née moins qu’un chien, je suis devenue une reine. Mon témoignage est une main tendue à toutes les femmes humiliées du monde. »

Pour toutes les femmes du monde, de l’humiliation à la libération, Phoolan Devi était devenue le symbole de la révolte et du combat. 
Elle a été assassinée le 25 juillet 2001. Ce livre est son testament.

 
Elle était de ces rares personnages qui, de leur vivant même, semblent tout droit sortis d’une légende…
Née au coeur de l’Inde dans une famille de basse caste, Phoolan Devi était...
Elle était de ces rares personnages qui, de leur vivant même, semblent tout droit sortis d’une légende…
Née au coeur de l’Inde dans une famille de basse caste, Phoolan Devi était destinée à l’esclavage domestique. Mariée à onze ans à un homme trois fois plus âgé qu’elle, abandonnée puis violée avant...
Elle était de ces rares personnages qui, de leur vivant même, semblent tout droit sortis d’une légende…
Née au coeur de l’Inde dans une famille de basse caste, Phoolan Devi était destinée à l’esclavage domestique. Mariée à onze ans à un homme trois fois plus âgé qu’elle, abandonnée puis violée avant d’être enlevée par des hors-la-loi, elle s’est rebellée pour devenir la célèbre reine des bandits.
Pendant trois ans, à la tête d’une véritable armée, elle a nourri l’imagination d’un continent entier, volant aux riches pour donner aux pauvres, à la poursuite d’une vengeance jamais assouvie contre la brutalité des hommes.
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EAN : 9782221269947
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221269947
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Eugras1364 04/10/2022
    Quand je me dis "pfiou ça craint", je pense à Phoolan Devi et je relativise. L'inde n'est pas un pays qui m'attire au niveau des mœurs. La conditions de certaines catégories de personnes y est désastreuse. Cette autobiographie a confirmé que la vie peut y être très dure. Cette femme a un destin hors norme et elle a décidé de le partager avec ses lecteurs. Cela fait réfléchir aux personnes qui ont eu moins de "chance" que Phoolan Devi et qui vivent, à notre époques dans des conditions de misère absolue. Des femmes qui sont considérées comme des ventre ou des animaux au 21eme siècle. Même si la lecture était difficile, je suis contente d'avoir lu ce livre et je remercie Mme. Phoolan Devi d'avoir partagé son histoire avec le monde. Celle-ci m'a profondément touchée.
  • Carolo13 17/08/2022
    Je l'ai lu un peu par hasard, par curiosité. Phoolan Devi vient d'une très basse caste indienne. Elle a grandi dans un village indigent de l'Uttar Pradesh avec ses parents, ses sœurs et son petit frère, et pas loin de ses ordures d'oncle et de cousin. Parce qu'elle était pauvre, et parce qu'elle était une femme qui ne se vivait - à juste titre - pas comme inférieure, on lui a fait vivre pire que l'enfer. Cette autobiographie retrace son enfance et la période de sa vie pendant laquelle elle s'est fait connaître comme la "reine des bandits", jusqu'à l'âge de 25 ans environ, si je ne me trompe pas. Elle ne couvre pas la suite de sa vie, après ses années de prison, où il me semble qu'elle est devenue parlementaire de son état, avant d'être assassinée. Elle ne savait ni lire, ni écrire, et a dicté ce livre. Il est pourtant diablement bien mené. Je n'en reviens pas que le nom de cette femme extraordinaire ne soit pas connu de tous. Elle mériterait qu'on la vénère comme une déesse pour racheter les souffrances indicibles qui lui ont été infligées au cours de sa vie ; et encore, ça ne suffirait pas. Quel courage, quelle résilience. Je n'oublierai jamais son histoire.Je l'ai lu un peu par hasard, par curiosité. Phoolan Devi vient d'une très basse caste indienne. Elle a grandi dans un village indigent de l'Uttar Pradesh avec ses parents, ses sœurs et son petit frère, et pas loin de ses ordures d'oncle et de cousin. Parce qu'elle était pauvre, et parce qu'elle était une femme qui ne se vivait - à juste titre - pas comme inférieure, on lui a fait vivre pire que l'enfer. Cette autobiographie retrace son enfance et la période de sa vie pendant laquelle elle s'est fait connaître comme la "reine des bandits", jusqu'à l'âge de 25 ans environ, si je ne me trompe pas. Elle ne couvre pas la suite de sa vie, après ses années de prison, où il me semble qu'elle est devenue parlementaire de son état, avant d'être assassinée. Elle ne savait ni lire, ni écrire, et a dicté ce livre. Il est pourtant diablement bien mené. Je n'en reviens pas que le nom de cette femme extraordinaire ne soit pas connu de tous. Elle mériterait qu'on la vénère comme une déesse pour racheter les souffrances indicibles qui lui ont été infligées au cours de sa vie ; et encore, ça ne suffirait pas. Quel...
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  • mjaubrycoin 04/05/2021
    Phoolan Devi, cette jeune indienne qui a été choisie par Pénélope Bagieu comme l'une des personnages forts féminins de sa BD "Culottées" a vraiment eu une vie terrible, qui s'est malheureusement arrêtée net quand elle a été abattue à la sortie de son domicile alors qu'elle était élue du peuple au Parlement indien. Née dans une basse caste, mariée alors qu'elle était enfant, elle a été maltraitée, méprisée et a du se battre pour obtenir tout simplement le droit de vivre. Cette biographie remarquable met en évidence le sort des femmes dans l'Inde contemporaine et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce mode de vie ancestral qui laisse libre cours à la violence sociale et à la corruption, n'a pas été éradiqué par l'essor économique du pays puisque les faits relatés se déroulent dans la seconde partie du 20ème siècle ! Le système des castes est mis en cause mais aussi la toute puissance de l'argent et des puissants face à un peuple de miséreux. Quand les pauvres prennent les armes et se transforment en "Robins des Bois" indiens, ils ont le soutien de tous à tel point que les bandits qui se rendent à la justice concluent des traités antérieurs à leur reddition, cette dernière s'opérant de façon spectaculaire, en présence d'une foule immense. La vie de Phoolan Devi fait plonger le lecteur occidental dans un monde dur et sans pitié, bien loin du message du Mahatma Gandhi dont tous ne paraissent pas vouloir suivre les enseignements. Quel courage il a fallu à cette femme pour se rebeller et témoigner de son parcours vraiment tragique!Phoolan Devi, cette jeune indienne qui a été choisie par Pénélope Bagieu comme l'une des personnages forts féminins de sa BD "Culottées" a vraiment eu une vie terrible, qui s'est malheureusement arrêtée net quand elle a été abattue à la sortie de son domicile alors qu'elle était élue du peuple au Parlement indien. Née dans une basse caste, mariée alors qu'elle était enfant, elle a été maltraitée, méprisée et a du se battre pour obtenir tout simplement le droit de vivre. Cette biographie remarquable met en évidence le sort des femmes dans l'Inde contemporaine et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce mode de vie ancestral qui laisse libre cours à la violence sociale et à la corruption, n'a pas été éradiqué par l'essor économique du pays puisque les faits relatés se déroulent dans la seconde partie du 20ème siècle ! Le système des castes est mis en cause mais aussi la toute puissance de l'argent et des puissants face à un peuple de miséreux. Quand les pauvres prennent les armes et se transforment en "Robins des Bois" indiens, ils ont le soutien de tous à tel point que les bandits qui se rendent à la justice concluent des traités antérieurs à leur...
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  • RChris 19/07/2020
    "Un homme devrait être autorisé à battre légèrement sa femme si elle refuse ses ordres et refuse de s'habiller tel qu'il le souhaite, décline des demandes de relations sexuelles sans justification religieuse, ou ne prend pas de bain après un rapport sexuel ou lorsqu'elle a ses règles." Cette loi ne date pas du mariage de Phoolan Devi en 1974 à l'âge de 11 ans, c'est un projet de loi actuel du conseil de l'Idéologie Islamique du Pakistan ! Cette autobiographie est celle d'une femme, appelée Fleur parce que née le jour de la fête des fleurs, qui ne savait ni lire, ni écrire et ne connaissait que le Ramayana, l'histoire de Rama, livre dont, petite, on lui avait fait la lecture. Son récit sur bandes magnétiques, une fois retranscrit correspondait à 2000 pages qui furent rebâties en un manuscrit par Marie-Thérèse Cuny et Paul Rambal. Quelle vie fut la sienne, jeune fille pauvre, toujours frappée parce que répudiée au point de vouloir se jeter dans le puits. La vie est rude pour les enfants et surtout les filles, battues et pas seulement par leurs parents. Elle sera humiliée, violée. "Mon père m'a expliqué qu'au village, il y avait deux sortes de gens. Les riches et les pauvres. Celui qui possède la terre, dirige et ordonne. Il a le pouvoir de frapper et de punir parce qu'il est propriétaire, qu'il a une maison, des champs, de l'argent. Celui qui est pauvre n'a rien. Ni terre, ni argent, ni pouvoir. Il est méprisable. Il ne doit même pas protester, il est né pour servir." Elle s'opposera à cette loi et sera considérée, à 15 ans, comme un Dacoît (bandit). Le témoignage est sans équivalent, riche d'une personnalité révoltée qui, après 11 ans d’emprisonnement, siégera au parlement indien. Mais on sent un peu les limites de l'expression "reprise" et c'est parfois un peu répétitif au point qu'on finirait à s'habituer aux coups de lathi ! De plus la pudeur culturelle fait diminuer un peu l'intensité car il faut deviner tout ce qui se niche dans cette phrase : "Je n'ai fait que rendre aux hommes ce qu'ils m'avaient fait subir". "Un homme devrait être autorisé à battre légèrement sa femme si elle refuse ses ordres et refuse de s'habiller tel qu'il le souhaite, décline des demandes de relations sexuelles sans justification religieuse, ou ne prend pas de bain après un rapport sexuel ou lorsqu'elle a ses règles." Cette loi ne date pas du mariage de Phoolan Devi en 1974 à l'âge de 11 ans, c'est un projet de loi actuel du conseil de l'Idéologie Islamique du Pakistan ! Cette autobiographie est celle d'une femme, appelée Fleur parce que née le jour de la fête des fleurs, qui ne savait ni lire, ni écrire et ne connaissait que le Ramayana, l'histoire de Rama, livre dont, petite, on lui avait fait la lecture. Son récit sur bandes magnétiques, une fois retranscrit correspondait à 2000 pages qui furent rebâties en un manuscrit par Marie-Thérèse Cuny et Paul Rambal. Quelle vie fut la sienne, jeune fille pauvre, toujours frappée parce que répudiée au point de vouloir se jeter dans le puits. La vie est rude pour les enfants et surtout les filles, battues et pas seulement par leurs parents. Elle sera humiliée, violée. "Mon père m'a expliqué qu'au village, il y avait deux sortes de gens....
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  • steph5977 24/01/2020
    cette histoire est remplie de violence et de souffrance, c'est l'histoire d'une fille qui subit toutes les horreurs et qui crie vengeance pour tout ce qu'on lui fait endurer. Sa révolte contre la pauvreté de sa caste et les injustices faites aux femmes. Ames sensibles s'abstenir ! car tout est vrai et malheureusement peu de choses ont évoluer, la place des femmes en Inde est malheureusement toujours dangereuse et encore trop de jeunes filles se suicident de nos jours !
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