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Tabarly
Collection : Essais et documents
Date de parution : 01/06/2010
Éditeurs :
L'Archipel

Tabarly

Collection : Essais et documents
Date de parution : 01/06/2010
Éric Tabarly (1931-1998), l'un des plus grands marins français du XXe siècle, influença et forma toute une génération de skippers - il eut à son bord des équipiers nommés Alain... Éric Tabarly (1931-1998), l'un des plus grands marins français du XXe siècle, influença et forma toute une génération de skippers - il eut à son bord des équipiers nommés Alain Colas, Philippe Poupon, Titouan Lamazou, Marc Pajot, Olivier de Kersauzon...
En 1952, Tabarly s'engage dans la Marine nationale pour financer la...
Éric Tabarly (1931-1998), l'un des plus grands marins français du XXe siècle, influença et forma toute une génération de skippers - il eut à son bord des équipiers nommés Alain Colas, Philippe Poupon, Titouan Lamazou, Marc Pajot, Olivier de Kersauzon...
En 1952, Tabarly s'engage dans la Marine nationale pour financer la restauration du voilier familial Pen Duick (signifiant tête noire, mésange en breton), dont son père Guy a fait l'acquisition en 1938. À partir de 1962, « le Sphinx de Bénodet » se consacre à la régate et à la course au large, remportant nombre de courses, à commencer par l'édition 1964 de la Transat anglaise en solitaire, à bord de Pen Duick II, construit spécialement pour l'occasion. Suivront quatre autres Pen Duick, des records et des victoires de prestige, telles la Fastnet, Sydney-Hobart, la Transpacifique...
Dix ans après la disparition en mer de « Pépé », dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, Yann Queffélec célèbre l'homme tout autant que le marin. Celui qui fut son équipier à 13 ans puise dans sa mémoire et fait aussi appel à la mémoire collective, revisitant le mythe et la légende. Plus qu'une biographie, ce récit est aussi une ode à la Bretagne, si chère à Tabarly, à la mer, son élément, et aux marins, ses frères d'arme.
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EAN : 9782809802757
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 146
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782809802757
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 146
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Zexiop 19/07/2023
    Fichtre ! Quel hommage... Parce qu'il s'agit plus d'un hommage que d'une réelle biographie. L'auteur dont la plume est juste sublime, nous retrace le parcours du petit Éric devenu grand par la suite. Passionné par la mer. C'est aussi un hommage à tous ces grands marins, amoureux de leurs bateaux, plus que leurs contemporains. Et Tabarly a révolutionné la course en mer, si nous pouvons admirer aujourd'hui les géants des mers, c'est un peu grâce à lui. Et surtout, j'en saurais un peu plus, lorsque j'admirerai le Pen Duick sur les quais de Lorient ! Lecture émouvante, qui donne envie d'envoyer les voiles...
  • lalahat 08/05/2022
    Dans La mer et au-delà, Yann Queffélec évoque la rencontre de Florence Artaud avec un invité aux yeux bleus venu dîner chez ses parents alors qu'elle a tout juste 7 ans. Il s'agissait du légendaire Eric Tabarly. Yann Quéffelec connaît bien le milieu des navigateurs. Il a fréquenté Tabarly à la célèbre école de voile Jeunesse et Marine où il était stagiaire en 1962. Puis à l'école de mer de Groix, alors qu'il est âgé de 13 ans seulement, il rejoint son équipage pour la traversée de l'Atlantique à la voile de 1964. La biographie qu'il écrit en 2008 se double de passages autobiographiques. Les deux marins ont beaucoup en commun. Tous les deux sont mauvais élèves et issus d'un milieu familial ancré dans l'océan. Tous deux vont économiser pendant des années pour financer leur voilier. Ils vont tous les deux faire tailler leurs voiles chez Victor Tonnerre. Dix ans après sa disparition en mer, en juin 1998, l'auteur se souvient. Il s'interroge sur ce qui arriva. Le récit est plein d'émotion, parfois lyrique. Le Pen Duick pris dans un ouragan en Nouvelle Calédonie en 68 par exemple donne lieu à de très belles lignes d'une écriture puissante. Yann Queffélec accompagne l'histoire des Pen Duick de dessins. Il s'accorde des libertés avec la chronologie et fait quelques digressions. Son portrait de Tabarly échappe à tout voyeurisme, et respecte ses zones d'ombres. C'est sans surprise aux éditions L'Archipel qu'il confie son texte. Dans La mer et au-delà, Yann Queffélec évoque la rencontre de Florence Artaud avec un invité aux yeux bleus venu dîner chez ses parents alors qu'elle a tout juste 7 ans. Il s'agissait du légendaire Eric Tabarly. Yann Quéffelec connaît bien le milieu des navigateurs. Il a fréquenté Tabarly à la célèbre école de voile Jeunesse et Marine où il était stagiaire en 1962. Puis à l'école de mer de Groix, alors qu'il est âgé de 13 ans seulement, il rejoint son équipage pour la traversée de l'Atlantique à la voile de 1964. La biographie qu'il écrit en 2008 se double de passages autobiographiques. Les deux marins ont beaucoup en commun. Tous les deux sont mauvais élèves et issus d'un milieu familial ancré dans l'océan. Tous deux vont économiser pendant des années pour financer leur voilier. Ils vont tous les deux faire tailler leurs voiles chez Victor Tonnerre. Dix ans après sa disparition en mer, en juin 1998, l'auteur se souvient. Il s'interroge sur ce qui arriva. Le récit est plein d'émotion, parfois lyrique. Le Pen Duick pris dans un ouragan en Nouvelle Calédonie en 68 par exemple donne lieu à de très belles lignes d'une écriture puissante. Yann Queffélec...
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  • PatriceG 23/02/2022
    Eric et Pierre, "pays" et ami.. Ah la la ! quel homme ce Tabarly dont on finit toujours par convenir que c'est un grand homme si l'on a pas été conquis dès les premiers embruns par ses courses de légende à bord de ses pen duick intrépides ; c'est pourtant un de ceux-là qui va fort malencontreusement le conduire vers la mort, englouti dans les fonds marins sur la côte irlandaise côté Atlantique. Cette même Atlantique, Atlanticus qu'il avait dompté pendant des lustres, elle aurait pu tout de même lui rendre un peu de sympathie au moment où la retraite du marin célèbre avait sonné. Ainsi va la vie ! J'ai mon meilleur ami qui est parti comme ça, un brave homme aussi, aimé de tous, bon père de famille, nettement plus causant.. il construisait des maisons, au moment de prendre une retraite bien méritée, il n'avait que la cinquantaine, alors qu'il construisait cette fois sa propre maison dans un coin de paradis sur terre, véridique, sur une colline, en bas la rivière qui se jetait plus loin dans l'Atlantique tropical, il fit une chute de l'échafaudage, côté pente, au plus haut donc .. il ne s'est pas relevé ! Tout le monde a parlé de ses exploits légendaires (Eric), avec une bienveillance extrême, péremptoire, mais personnellement ce qui me vient à l'esprit spontanément, ce sont ses qualités humaines : l'homme et sa passion dans un dépouillement sidéral, homérique. Oui l'homme exemple, père modèle à vrai dire nullement représentatif de son espèce, sa bravoure, son honnêteté, son bon coeur, sa fidélité, son combat, son abnégation aussi .. Il y a tant à dire sur cet homme qui paradoxalement n'était pas très disert : il montait un mat comme l'écureuil monte à l'arbre.. Pas très disert, mais avec le sentiment de ne jamais causer pour rien, jamais un mot de travers, un parler peu mais vrai, juste, sincère, "utile"; pour paraphraser notre ami Hatik, défier les vagues en silencieux, sauf la dernière qui l'a pris en traître. Mon ami Pierre voyait aussi la mer de sa maison comme Eric de sa maison bretonne de Bénodet, l' appel du large. Pour mon ami, je n'en ai pas trop su , mais j'ai le sentiment qu'il n'en avait pas fini avec les "quimbois" qui jalousaient le projet ..PGEric et Pierre, "pays" et ami.. Ah la la ! quel homme ce Tabarly dont on finit toujours par convenir que c'est un grand homme si l'on a pas été conquis dès les premiers embruns par ses courses de légende à bord de ses pen duick intrépides ; c'est pourtant un de ceux-là qui va fort malencontreusement le conduire vers la mort, englouti dans les fonds marins sur la côte irlandaise côté Atlantique. Cette même Atlantique, Atlanticus qu'il avait dompté pendant des lustres, elle aurait pu tout de même lui rendre un peu de sympathie au moment où la retraite du marin célèbre avait sonné. Ainsi va la vie ! J'ai mon meilleur ami qui est parti comme ça, un brave homme aussi, aimé de tous, bon père de famille, nettement plus causant.. il construisait des maisons, au moment de prendre une retraite bien méritée, il n'avait que la cinquantaine, alors qu'il construisait cette fois sa propre maison dans un coin de paradis sur terre, véridique, sur une colline, en bas la rivière qui se jetait plus loin dans l'Atlantique tropical, il fit une chute de l'échafaudage, côté pente, au plus haut donc .. il ne s'est pas relevé ! Tout...
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  • Boblinux 06/05/2021
    Ce mec écrit vachement bien! Plus sérieusement, le challenge était difficile, parler de Tabarly , la légende, qu’il connaissait et admirait, faire un parallèle Breton entre leurs deux enfances, comparer leurs parcours ... dit comme ça , ça peut paraître ennuyeux, mais non, ça ne l’est pas une seconde. Ce bouquin est une sorte d’hommage poétique, drôle, breton, très humain et très touchant, le style est à la fois simple, direct mais très brillant. Je découvre un sacré écrivain avec cet ouvrage .
  • lecassin 03/11/2015
    Eric Tabarly est chanceux… Chanceux, oui : qui peut bénéficier comme biographe d’un équipier fidèle et admiratif doublé d’un marin-écrivain ? Et quel écrivain : Yann Queffélec ! Je me souviens encore de l’effet que m’avait fait en son temps (c’était en 1985) la lecture de « Les noces barbares », prix Goncourt de cette année-là et découverte pour moi d’un futur grand… Dans cette biographie maritime d’Éric Tabarly, Yann Queffélec nous retrace la vie d’un amateur de bateaux plus que de la mer. Un texte quasiment bâti comme un roman ou l’on découvre l’enfance de Tabarly bercée par les mauvaises plates au gré du vent, parfois mauvais… On le voit aviateur, un temps puis sauveur de Pen Duick 1er, ensuite baroudeur de haute mer, enfin … enfin… enfin , cette nuit-là, où « quelque chose arriva »… On est par 51°18’N – 5°53’W et le vent fraîchit. Il faut affaler la grand-voile et hisser la voile de cape. Erwan Quéméré prend la barre quand Tabarly se met à la manœuvre. On ne lofera pas, ordre du skipper. Pen Duick rebondit sur les vagues pour finir par verser sur tribord et se relever brutalement sur bâbord : ruade fatale de l’embarcation qui projettera Tabarly à la mer…Il ne verra pas Fairlie où se sont donné rendez-vous bon nombre de voiliers mythiques… Qui mieux que Yann Queffélec pouvait nous retracer la vie de ce marin d’exception, lui qui navigua souvent à ses côtés ; et dont la prose peut se faire violente comme une déferlante sur le pont ou caressante comme une brise du petit matin ? Personne assurément. Ajoutons à cela un récit émaillé de termes nautiques : l’ambiance y est et le souvenir me revient des grands exploits de ce cachotier de marin sorti des brumes qu’était Tabarly dans ses grandes victoires transatlantiques quand tous le pensaient perdu. On rencontre Alain Colas, également, l’ancien élève devenu rival du Maître, perdu dans sa mégalomanie et seul sur le pont de son quatre mâts de soixante-douze mètres : Manuréva… Un régal pour les amoureux de mer, de voile et de bateaux, même si on peut reprocher à Yann Queffélec de se mettre un peu trop en valeur par rapport à son sujet. Eric Tabarly est chanceux… Chanceux, oui : qui peut bénéficier comme biographe d’un équipier fidèle et admiratif doublé d’un marin-écrivain ? Et quel écrivain : Yann Queffélec ! Je me souviens encore de l’effet que m’avait fait en son temps (c’était en 1985) la lecture de « Les noces barbares », prix Goncourt de cette année-là et découverte pour moi d’un futur grand… Dans cette biographie maritime d’Éric Tabarly, Yann Queffélec nous retrace la vie d’un amateur de bateaux plus que de la mer. Un texte quasiment bâti comme un roman ou l’on découvre l’enfance de Tabarly bercée par les mauvaises plates au gré du vent, parfois mauvais… On le voit aviateur, un temps puis sauveur de Pen Duick 1er, ensuite baroudeur de haute mer, enfin … enfin… enfin , cette nuit-là, où « quelque chose arriva »… On est par 51°18’N – 5°53’W et le vent fraîchit. Il faut affaler la grand-voile et hisser la voile de cape. Erwan Quéméré prend la barre quand Tabarly se met à la manœuvre. On ne lofera pas, ordre du skipper. Pen Duick rebondit sur les vagues pour finir par verser sur tribord et se relever brutalement sur bâbord : ruade fatale de...
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