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Un homme, un vrai
Benjamin Legrand (traduit par)
Collection : Best-sellers
Date de parution : 11/06/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

Un homme, un vrai

Benjamin Legrand (traduit par)
Collection : Best-sellers
Date de parution : 11/06/2015

Charlie Croker, richissime promoteur de soixante ans, a bâti son immense empire à Atlanta. Il est le symbole de l'Amérique blanche triomphante - jusqu'à ce qu'un placement immobilier hasardeux le...

Charlie Croker, richissime promoteur de soixante ans, a bâti son immense empire à Atlanta. Il est le symbole de l'Amérique blanche triomphante - jusqu'à ce qu'un placement immobilier hasardeux le menace de banqueroute.
Fareek Fanon, célèbre footballeur noir tout droit sorti du ghetto d'Atlanta, est accusé de viol par une riche...

Charlie Croker, richissime promoteur de soixante ans, a bâti son immense empire à Atlanta. Il est le symbole de l'Amérique blanche triomphante - jusqu'à ce qu'un placement immobilier hasardeux le menace de banqueroute.
Fareek Fanon, célèbre footballeur noir tout droit sorti du ghetto d'Atlanta, est accusé de viol par une riche et influente Blanche. Les émeutes raciales menacent la ville: Atlanta la Blanche, ville de pouvoir et d'argent, s'oppose à Atlanta la Noire.
Charlie Croker, ancien champion universitaire de football, ne pourrait-il pas réconcilier les deux partis?
La confrontation entre ces deux univers, orchestrée par un jeune et brillant avocat de la bourgeoisie noire, dévoile une Amérique cosmopolite, gangrenée par le racisme et la violence, dans laquelle se joue une inoubliable comédie humaine.

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EAN : 9782221138328
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221138328
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lehibook 22/12/2023
    Ce roman d’un millier de pages paru en 1998 est le second de son auteur . Situé dans la ville d’Atlanta , il est centré sur deux personnages que tout oppose mais dont le destin est lié. Charlie Croker , magnat de l’immobilier au bord de la faillite ,caricature de blanc du Sud et Conrad Hensley blanc pauvre employé dans une de ses entreprises et dont la vie bascule lorsqu’on le licencie . Mais une multitude d’autres personnages , blancs, latinos, noirs, asiatiques , ultra-riches, politiciens , banquiers , taulards interviennent au cours de la narration. De manière très balzacienne , Wolfe décrit minutieusement décors et costumes qui caractérisent leurs possesseurs et leurs milieux . Il montre aussi les tensions raciales et sociales , les oppositions de générations et tout cela sans jamais verser dans le manichéisme . C’est remarquable et passionnant même si le dénouement ne m’a pas vraiment convaincu.
  • Goeland2 31/03/2023
    La comédie humaine transposée à Atlanta à la fin du 20ème siècle. Charlie Crocker, force de la nature, bourru, ancienne vedette de l’équipe de football d’Atlanta, magnat de l’immobilier voit, à la soixantaine, son empire s’effondrer dans la crise financière et les créanciers venir lui prendre ses biens les plus précieux, sa plantation, son avion de luxe avant le reste. Le roman est construit autour de lui selon deux axes : ses proches qui vont le trahir ou qu’il va trahir ; des personnes qui sont inconnues de lui mais que les circonstances vont faire le rencontrer (le jeune Conrad). Sur ce plan TW nous entraîne dans une histoire ténue, à suspense, en brassant des thèmes majeurs (les barrières sociales et raciales, la quête éperdue de l’argent, le culte des apparences). Il nous plonge avec une acuité sidérante dans des milieux très spéciaux (prison de Santa Rita, travail dans les entrepôts frigorifiques, monde du recouvrement bancaire) qu’il décrit avec une grande précision en se fondant sur une documentation impeccable. Certaines scènes sont d’anthologie : Charlie fatigué et boitant qui, arrivant dans sa plantation sidère ses invités en capturant un redoutable crotale à mains nues ; le tremblement de terre à Santa Rita et l’évasion de Conrad. Comme son modèle Balzac, TW a l’art de la description, de personnages, bien sûr, leur morphologie, leur psychologie, de lieux, de paysages, d’atmosphères. C’est passionnant. Le genre de livre qu’on ne voudrait jamais terminer. Chef d’œuvre ! La comédie humaine transposée à Atlanta à la fin du 20ème siècle. Charlie Crocker, force de la nature, bourru, ancienne vedette de l’équipe de football d’Atlanta, magnat de l’immobilier voit, à la soixantaine, son empire s’effondrer dans la crise financière et les créanciers venir lui prendre ses biens les plus précieux, sa plantation, son avion de luxe avant le reste. Le roman est construit autour de lui selon deux axes : ses proches qui vont le trahir ou qu’il va trahir ; des personnes qui sont inconnues de lui mais que les circonstances vont faire le rencontrer (le jeune Conrad). Sur ce plan TW nous entraîne dans une histoire ténue, à suspense, en brassant des thèmes majeurs (les barrières sociales et raciales, la quête éperdue de l’argent, le culte des apparences). Il nous plonge avec une acuité sidérante dans des milieux très spéciaux (prison de Santa Rita, travail dans les entrepôts frigorifiques, monde du recouvrement bancaire) qu’il décrit avec une grande précision en se fondant sur une documentation impeccable. Certaines scènes sont d’anthologie : Charlie fatigué et boitant qui, arrivant dans sa plantation sidère ses invités en capturant un redoutable crotale à mains nues ; le tremblement de terre à Santa Rita et...
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  • Charivari75 17/12/2022
    J'ai lu deux livre de Tom Wolfe dont celui-ci qui est un beau pavé. On l'accuse souvent d'être un écrivain "médiatique" et d'adorer poser devant les photographes avec ses tenues de milord rutilantes. D'accord mais quid du livre. Tom Wolfe y passe au scanner la ville d'Atlanta, ville post-olympique, où règnent Coca et CNN et où déferlent le rap et le hip-hop. Deux portraits très réussis d'un milliardaire de l'immobilier prêt à tout pour réussir (même à fricoter avec le Ku Klux Klan) et d'un employé d'un de ses entrepôts, dommage collatéral de ses décisions drastqies, qui finira en prison, auquel s'joute celu id'un avocat noir, qui a réussi et va s'employer à éteindre un incendie à travers la défense de son client sous peine de déclencher un "incendie" qui pourrait dévaster la ville. Wolfe demeure un très bon ethnographe d'une Société dont il met à mal les mensonges tout en épinglnt la bêtise crasse de ceux qui veulent ou prétendent la dominer. Une superproduction sur la fin des années 90 qui lorgne vers le roman du siècle dernier à la Zola. Un bémol tout de même qui m'empêche d'adhérer au maximum; Tom Wolfe aurait pu dégraisser son pavé et éviter un nombre trop important de borborygmesJ'ai lu deux livre de Tom Wolfe dont celui-ci qui est un beau pavé. On l'accuse souvent d'être un écrivain "médiatique" et d'adorer poser devant les photographes avec ses tenues de milord rutilantes. D'accord mais quid du livre. Tom Wolfe y passe au scanner la ville d'Atlanta, ville post-olympique, où règnent Coca et CNN et où déferlent le rap et le hip-hop. Deux portraits très réussis d'un milliardaire de l'immobilier prêt à tout pour réussir (même à fricoter avec le Ku Klux Klan) et d'un employé d'un de ses entrepôts, dommage collatéral de ses décisions drastqies, qui finira en prison, auquel s'joute celu id'un avocat noir, qui a réussi et va s'employer à éteindre un incendie à travers la défense de son client sous peine de déclencher un "incendie" qui pourrait dévaster la ville. Wolfe demeure un très bon ethnographe d'une Société dont il met à mal les mensonges tout en épinglnt la bêtise crasse de ceux qui veulent ou prétendent la dominer. Une superproduction sur la fin des années 90 qui lorgne vers le roman du siècle dernier à la Zola. Un bémol tout de même qui m'empêche d'adhérer au maximum; Tom Wolfe aurait pu dégraisser son pavé et éviter un nombre...
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  • frankybee 22/01/2022
    Un monument, un vrai. À mes yeux, Tom Wolfe signe là le roman le plus abouti de son incroyable carrière, le plaçant aux côtés des grands écrivains réalistes de l'histoire tels que Dickens, Balzac ou Zola, mais toujours avec ce style si caractéristique et plus particulièrement le recours à une ironie féroce. De même qu'il est parvenu à exécuter un croquis complet de la société new-yorkaise dans le bûcher des vanités, il nous peint cette fois-ci le portrait magistral d'une Amérique dévorée par la cupidité, les tensions raciales et la soif de pouvoir. De tout ce brouhaha aux accents du Sud, émerge une petite musique familière nous rappelant cette profonde angoisse qui hante l'esprit de nos contemporains - quelle que soit leur condition sociale - à savoir la peur de n'être "qu'un homme ordinaire" pour reprendre les termes de Dostoievski. Car personne n'aime à se considérer comme un simple fil de la tunique comme l'écrit Wolfe, mais plutôt comme "la teinture de pourpre, cette touche de brillance qui donne sa distinction à l'ensemble".
  • Givry 09/02/2021
    Tom Wolfe raconte avec beaucoup d'humour, très grinçant, la vie de personnages très intéressants. Le sujet central est la ville d'Atlanta aux Etats-Unis. Voici un livre très agréable à lire et amusant, trop rare, plein d'idées. Ce livre est moins célèbre que "Le bûcher des vanités" mais Tom est véritablement un très grand écrivain, et le sujet de ce livre est précurseur aussi de ce qu'Atlanta est une ville particulière.
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