Cent millions d'années et un jour : Le livre de Jean-Baptiste Andrea, Alexandre Pavloff

Une très bonne lecture d'un auteur qui ne m'a jamais déçu à ce jour, sa plume nous enchante et nous tiens en haleine dans tous ses romans! La montagne est bien-sûr omniprésente, magnifique et majestueuse, prometteuse mais si dangereuse ! On a froid rien qu'en lisant cette histoire d'aventures, de poursuite de rêves d'enfance qui marquent toute une vie et d'amitié entre ses hommes qui n'hésitent pas à s'investir pleinement pour accompagner et soutenir leur ami, jusqu'à l'absurde parfois et malgré les dangers qui rodent. La fin est triste mais magique aussi ! Bravo!

Un roman complètement immersif. Le sujet du livre ne me parlait pas tellement, mais ce n’est finalement qu’un prétexte pour suivre les aventures du personnage principal et des personnes qui l’accompagnent. J’ai eu froid avec eux, j’ai suffoqué avec eux, j’étais coupé du monde avec eux… La justesse et précision des descriptions, des ressentis, nous plongent vraiment avec eux. On a le sentiment d’être le sixième aventurier et de tout vivre et traverser avec eux, en même temps qu’eux.

Stan est paléontologue, il part dans les Alpes accompagné d' Umberto et de Peter deux autres paléontologues et de Gio, un guide expérimenté. Cette équipée est à la recherche d'un animal préhistorique qu'ils nomment « le dragon » enfoui dans une grotte sous un glacier. Nous sommes en 1954, les difficultés en montagne sont multiples. Stan est à fleur de peau, devant lui défile son enfance compliqué notamment par la perte de sa mère et par la présence de son père qu'on appelle "le commandant". Roman tragique d'une écriture remarquable surtout dans les derniers chapitres. Je conseille vivement ...

Quel plaisir de retrouver la plume riche et si vivante de Jean-Baptiste Andrea dont c’est le dernier roman qu’il me restait à lire. J’aime son style visuel qui m’a permis d’imaginer le film en même temps que je lisais (et j’ai choisi Jean-Pierre Jeunet -rien que çà- comme réalisateur). L’histoire évoque les épopées décrites par Frison-Roche où les hommes se confrontent à la nature parfois cruelle qui fait ressortir le meilleur et le pire de chacun des héros. L’aventure apporte aussi des réminiscences de l’enfance de Stan dont on comprend mieux la fragilité. Un roman agréable à lire.