L'Oiseau moqueur : Le livre de Walter Tevis, Eric Chantelauze, Anne-Sophie Nallino

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Lizzie

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La réédition d'un classique d'une actualité saisissante.

"Pas de questions, détends-toi." C'est le nouveau mot d'ordre des humains, obsédés par leur confort et leur tranquillité d'esprit, déchargés de tout travail par les robots. Livres, films et sentiments sont interdits depuis des générations. Hommes et femmes se laissent vivre en ingurgitant les tranquillisants fournis par le gouvernement. Jusqu'au jour où un homme solitaire, Paul, apprend à lire grâce à un vieil enregistrement. Désorienté, il contacte le plus sophistiqué des robots jamais conçus : Spofforth, qui dirige le monde depuis l'université de New York. Spofforth se servira-t-il de cette découverte pour aider l'humanité ou la perdre définitivement ?

De (auteur) : Walter Tevis
Traduit par : Michel Lederer
Lu par : Eric Chantelauze, Anne-Sophie Nallino

 

Ressources

Expérience de lecture

Avis Babelio

Famerce

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Une Dystopie à couper le souffle qui nous donne envie de lire. L'Oiseau moqueur n'est pas qu'un simple roman de science-fiction, c'est un cri d'amour à l'humanité et à la lecture. Dans un monde futuriste où les robots ont rendu les humains léthargiques et insensibles, Walter Tevis nous plonge dans une dystopie terrifiante et pourtant pleine d'espoir. Le récit suit Paul Bentley, un homme qui redécouvre le pouvoir des mots. Son apprentissage de la lecture devient un acte de rébellion et d'éveil, un voyage fascinant qui le sort de la torpeur de sa société. Le génie de Tevis réside dans sa capacité à nous faire ressentir la désolation de ce monde sans âme, tout en insufflant une étincelle d'espoir à travers ses personnages. Paul et sa compagne Mary Lou incarnent la persistance de l'esprit humain, leur quête de sens étant un vibrant rappel de notre besoin de connexion, d'art et de savoir. Le personnage du robot Spofforth, tourmenté par son immortalité, est particulièrement poignant et complexe. Il pose une question vertigineuse : qui est le plus humain, l'homme qui a perdu son âme ou le robot qui en désire une ? Ce roman est une ode magnifique à la culture et à la pensée. Il nous rappelle avec force que les livres sont bien plus que des objets : ils sont des portes vers l'émotion, l'empathie et la compréhension. L'Oiseau moqueur est une lecture absolument essentielle, une histoire qui nous marque et nous pousse à apprécier chaque mot, chaque ligne, chaque livre que nous avons la chance de lire. Un chef-d'œuvre à découvrir de toute urgence.

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Fifrildi

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

L’oiseau moqueur (Mockingbird) – également publié sous le titre 'L’oiseau d’Amérique' – est une dystopie publiée en 1980. L’histoire se déroule au 25e siècle dans un monde où il ne reste plus que dix-neuf millions d’humains. Ceux-ci végètent sous médocs sous le regard indifférent des robots qui régentent leur vie. L’Homme n’est plus un être social, il est isolé et enfermé dans un cadre très strict. Parmi les crimes les plus graves : vivre plus d’une semaine avec la même personne, lire et surtout apprendre à lire à quelqu’un. « La lecture est le partage profond et subtil d’idées et de sentiments par des moyens sournois. C’est une grossière invasion de l’Intimité et une violation directe des constitutions des Troisième, Quatrième et Cinquièmes Âges. L’Enseignement de la Lecture est également un crime contre l’Intimité et la Personnalité. De un à cinq ans pour chacun de ses délits. » Paul, notre héros, va pourtant braver tous les interdits. La découverte et la pratique de la lecture va lui apprendre à réfléchir par lui-même et lui permettre de retrouver son humanité. Le point de vue de Paul alterne avec celui de Mary Lou et de Spofforth un robot de Classe 9. ‘L’oiseau moqueur’ est un roman puissant qui pose des questions très actuelles : la condition humaine, son rapport à la technologie et sa place dans un monde de plus en plus automatisé. Je l’ai préféré à ‘L’homme tombé du ciel’. C’est un gros coup de coeur ! « Et tandis que je roule à présent sous le chaud soleil de l’été le long d’anciennes routes au revêtement vert mal entretenu, l’océan sur ma droite et les champs déserts sur ma gauche, je me sens libre et fort. Je sais que je ne me sentirais pas ainsi si je n’avais pas lu de livres. Quoi qu’il puisse m’arriver, je remercie le ciel de savoir lire, d’avoir pu entrer en réel contact avec l’esprit d’autres hommes. » Challenge TOTEM Challenge mauvais genres 2025

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msoubeyrand43

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Le consensus est presque parfait parmi les babéliotes pour admirer la profondeur et l'importance de ce roman. Allez par exemple lire les critiques de gruz, oblo, jullius... Je m'y rallie volontiers : il n'est pas encore venu le moment où un roman de Walter Tevis me décevra et en particulier celui-ci pour son ambition à avertir l'humanité du danger qui la menace si elle abandonne aux machines et aux écrans ce qui fait son sel : la connaissance, la culture, et plonge dans une forme d'individualisme où les rapports sociaux sont interdits, et dans un simulacre de bonheur chimique provoquant l'oubli de soi-même. "Ces derniers temps, dit-elle, j'ai essayé de mémoriser ma vie." "Mémoriser ma vie." C'était une phrase si étrange que je ne trouvai rien à dire. (...) "Vous devriez essayer un jour, fit-elle. Vous commencez par vous souvenir d'une chose qui est arrivée, puis vous y pensez et y repensez sans cesse. Ca s'appelle la "mémorisation". "(...) j'analysais cette époque la plus absurde de tous les temps, prenant conscience que toutes mes notions des convenances avaient été programmées dans mon esprit et dans mon comportement par des ordinateurs et des robots qui avaient été eux-même programmés par des sociaux-ingénieurs, des tyrans ou des fous, tous depuis longtemps disparus." Le roman a une parenté avec Farenheit 451 ou 1984 pour les crimes de lecture et d'enseignement de la lecture pour lesquels un des personnages est condamné car "la lecture est le partage profond et subtil d'idées et de sentiments par des moyens sournois." Comme dans ces deux autres dystopies, l'auteur nous montre un avenir peu aimable, mais il nous propose une possibilité de rédemption bienvenue, accompagnée d'une fin bouleversante - et je pèse mes mots - concernant le personnage le plus émouvant du roman qui n'est autre qu'un robot co-responsable du déclin de l'humanité.

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gadouaslucie

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Un roman bouleversant, profondément humain. Tevis imagine un futur où l’humanité s’est doucement éteinte à l’intérieur d’elle-même. Plus personne ne lit, ne rêve, ne désire vraiment. Et pourtant… au milieu de ce vide, renaît lentement une étincelle : celle de la pensée, de l’amour, de la liberté. C’est une lecture silencieuse, mais intense. On ressent une mélancolie tenace, une langueur pesante — et c’est justement là toute sa force. Rien n’est précipité, tout est à fleur de peau. L’écriture est sublime, fluide, pleine de retenue, mais d’une puissance folle. #x1f49c Ce que j’ai adoré : Une critique fine de notre société moderne, du confort qui isole, du progrès qui aliène. Une réflexion magnifique sur la lecture, la conscience, l’humanité. Une ambiance unique, à la fois douce, triste et lumineuse. Ce n’est pas un livre qui se lit vite. C’est un livre qui se ressent, qui se savoure lentement. Et qui laisse une trace durable. Un petit chef-d’œuvre discret.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
  • EAN
    9791036617294
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre audio
  • Durée
    578 min

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