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A l'autre bout de la mer
Lise Caillat (traduit par)
Date de parution : 06/01/2022
Éditeurs :
10/18

A l'autre bout de la mer

Lise Caillat (traduit par)
Date de parution : 06/01/2022
« Un roman qui fait l'effet d'une claque et résonne telle une clameur qui nous viendrait d'un lointain continent... » L'Express
Giovanni Ventimiglia est pêcheur. Il vend son poisson au marché de DF, une petite ville italienne accrochée à la côte comme beaucoup d'autres, avec un curé qui sermonne puis va... Giovanni Ventimiglia est pêcheur. Il vend son poisson au marché de DF, une petite ville italienne accrochée à la côte comme beaucoup d'autres, avec un curé qui sermonne puis va au bordel, une chaîne d'actualité locale dont le présentateur grisonnant enflamme le cœur des ménagères et son afflux de touristes... Giovanni Ventimiglia est pêcheur. Il vend son poisson au marché de DF, une petite ville italienne accrochée à la côte comme beaucoup d'autres, avec un curé qui sermonne puis va au bordel, une chaîne d'actualité locale dont le présentateur grisonnant enflamme le cœur des ménagères et son afflux de touristes estival. Mais un matin de mars, en accostant au port, Giovanni découvre un cadavre, celui d'un jeune homme venu d'ailleurs. Après lui, les découvertes se succèdent sans que les autorités locales ne parviennent à trouver un fil conducteur, une raison logique à ces vagues mortifères. Désemparée, la petite ville finira par mettre au point une bien étrange stratégie pour venir à bout de cette malédiction... mais s'en relèvera-t-elle indemne ?

« Une claque... De la première à la dernière page, on est emporté par une vague de stupeur et d'effroi, dopée par un tsunami de phrases haletantes et de descriptions salées sur la nature humaine. » L'Express

« Giulio Cavalli, journaliste engagé dans la lutte anti-Mafia (il est sous protection policière), dénonce la facilité avec laquelle toute communauté confrontée au désastre peut sombrer dans la barbarie. » L'Obs

Traduit de l'italien par Lise Caillat
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EAN : 9782264079343
Code sériel : 5727
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264079343
Code sériel : 5727
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Fanfan-Do 31/08/2023
    DF, petite ville du bord de mer, voit les cadavres venir s'échouer les uns après les autres sur la grève, comme des méduses. de bien étranges cadavres à vrai dire. Pendant la messe, le prêtre pointe de son courroux les responsables qui selon lui ne font rien pour protéger les braves concitoyens. C'en est trop pour le maire Peppe Ruffini, ainsi que pour le commissaire Magnani. Les descriptions sont nauséeuses à souhait avec des détails qui rappellent des pages sombres de l'histoire ou encore les dix plaies d'Égypte quand sont évoquées les nuées de mouches. Des tonnes de cadavres gélatineux, qui se ressemblent tous avec leurs yeux vides de poissons. Mais d'où viennent-ils ? Contre toute attente il faut prendre des mesures pour protéger les vivants de ces miasmes. Frediano Cattori, le journaliste de la télé locale, en bon charognard voit déjà le scoop de sa carrière. Le maire va prendre des mesures drastiques contre ce fléau, observé par le monde, jugé, mais jamais aidé. Étrange écriture où parfois les dialogues sont insérées dans des phrases extrêmement longues et où les protagonistes se répondent sans retour à la ligne ni tiret, juste des virgules. J'ai beaucoup de mal avec les phrases interminables. J'ai à chaque fois l'impression de faire un marathon en apnée, ça m'épuise. C'est comme si un enfant de cinq ans m'assénait sa logorrhée sans savoir où il va ni d'où il est parti. Alors oui, je me demande ce qui motive cette façon de faire, qui n'a que le résultat de me perdre en cours de route, dans le fil de chaque phrase démesurée. Ou alors c'est pour donner un effet vague scélérate et ça marche car on se prend tout de plein fouet… entre deux égarements. Contrairement à la première partie "Les morts", j'ai préféré la seconde partie de l'histoire "Les vivants", en forme de roman choral, qui donne la parole à différents habitant de DF qui nous parlent de la résolution du problème. Néanmoins il faut parfois avoir le coeur bien accroché pour ne pas régurgiter son café du matin. Ce roman semble être une parabole, mais de quoi ? de nos sociétés qui ferment les yeux sur le malheur des autres ? Je ne suis sûre de rien… Mais j'y ai vu un certain cynisme car pendant qu'une partie du monde s'écroule certains regardent sans bouger, et beaucoup demeurent dans leurs petites mesquineries. Et puis certains faits mettent l'accent sur une certaine immortalité, nos incongruités et nos incohérences et j'ai trouvé ça assez jubilatoire. Je pense que les romans comme celui-ci, qui mènent à une réflexion, sont multiples car chaque lecteur y comprend une signification qui lui est propre et que de fait, il n'y a pas une révélation mais une multitude d'interprétations. À la fin je me suis dit que cette histoire dénonçait beaucoup de choses, qu'on pourrait englober sous un seul terme : hypocrisie. L'auteur se moque de tous ceux qui trouvent une justification à l'indéfendable. Mais vraiment la toute fin, la troisième partie, je ne l'ai pas comprise.DF, petite ville du bord de mer, voit les cadavres venir s'échouer les uns après les autres sur la grève, comme des méduses. de bien étranges cadavres à vrai dire. Pendant la messe, le prêtre pointe de son courroux les responsables qui selon lui ne font rien pour protéger les braves concitoyens. C'en est trop pour le maire Peppe Ruffini, ainsi que pour le commissaire Magnani. Les descriptions sont nauséeuses à souhait avec des détails qui rappellent des pages sombres de l'histoire ou encore les dix plaies d'Égypte quand sont évoquées les nuées de mouches. Des tonnes de cadavres gélatineux, qui se ressemblent tous avec leurs yeux vides de poissons. Mais d'où viennent-ils ? Contre toute attente il faut prendre des mesures pour protéger les vivants de ces miasmes. Frediano Cattori, le journaliste de la télé locale, en bon charognard voit déjà le scoop de sa carrière. Le maire va prendre des mesures drastiques contre ce fléau, observé par le monde, jugé, mais jamais aidé. Étrange écriture où parfois les dialogues sont insérées dans des phrases extrêmement longues et où les protagonistes se répondent sans retour à la ligne ni tiret, juste des virgules. J'ai beaucoup de mal avec les phrases interminables. J'ai à chaque...
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  • Esorlecram 23/06/2023
    Pour une fois, la quatrième de couverture dit vrai : ce roman est un véritable « tsunami de phrases haletantes ». C'est de cette façon que l'auteur nous conte la « catastrophe » qui frappe un petit port de pêche italien, à savoir l'arrivée inexpliquée de cadavres de plus en plus nombreux rejetés par la mer. Un autre tsunami donc, plus inquiétant celui-là. Car le style de Cavalli est emballant. Il suffit de bien prendre sa respiration et de se laisser aller ensuite dans ses très longues phrases dans lesquelles il décrit avec humour les réactions de chacun face au drame. L'histoire au premier degré est totalement loufoque, fantastique et drôle. Mais en arrière-plan les symboles sont nombreux. Les cadavres ont un teint basané et ils viennent « de l'autre bout de la mer ». Les autorités locales font tout pour s'en débarrasser, au point d'en arriver à entourer leur cité d'énormes murs, de la faire surmonter d'une coupole, bref de l'isoler du monde extérieur. Lassées d'être critiquées par le gouvernement de Rome, ces autorités décident de rompre avec l'Etat italien et de faire de leur cité un modèle de liberté. Mais quelle liberté : chacun essaye de tirer profit de la situation et certains s'enrichissent incroyablement. Cette partie du roman est remarquable et ne donne pas une image optimiste de la nature humaine ! Par contre le récit du déferlement des cadavres est un peu trop long et constitue le seul bémol à mes yeux. Pour une fois, la quatrième de couverture dit vrai : ce roman est un véritable « tsunami de phrases haletantes ». C'est de cette façon que l'auteur nous conte la « catastrophe » qui frappe un petit port de pêche italien, à savoir l'arrivée inexpliquée de cadavres de plus en plus nombreux rejetés par la mer. Un autre tsunami donc, plus inquiétant celui-là. Car le style de Cavalli est emballant. Il suffit de bien prendre sa respiration et de se laisser aller ensuite dans ses très longues phrases dans lesquelles il décrit avec humour les réactions de chacun face au drame. L'histoire au premier degré est totalement loufoque, fantastique et drôle. Mais en arrière-plan les symboles sont nombreux. Les cadavres ont un teint basané et ils viennent « de l'autre bout de la mer ». Les autorités locales font tout pour s'en débarrasser, au point d'en arriver à entourer leur cité d'énormes murs, de la faire surmonter d'une coupole, bref de l'isoler du monde extérieur. Lassées d'être critiquées par le gouvernement de Rome, ces autorités décident de rompre avec l'Etat italien et de faire de leur cité un modèle de liberté. Mais quelle liberté : chacun essaye de...
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  • viou1108_aka_voyagesaufildespages 23/02/2022
    Par un beau matin de mars dans la petite ville côtière de DF, dans le sud de l'Italie, un pêcheur découvre un cadavre dans le port. Celui d'un jeune homme à la peau basanée, manifestement venu de l'autre côté de la mer, et que rien ne permet d'identifier. C'est l'émoi dans la population, qui retombe cependant assez vite : après tout, quelle importance, ce type on ne le connaît pas, il n'est pas d'ici. Mais quelques jours plus tard, on découvre un deuxième cadavre, puis un autre et encore un autre, puis ce sont des vagues de centaines et de milliers de corps qui se succèdent et déferlent sur DF. La petite ville disparaît littéralement sous les cadavres. Panique des habitants, branle-bas de combat des autorités locales qui tentent d'arrêter comme elles peuvent ces vagues de mort(s), appel à l'aide au gouvernement central de Rome, emballement médiatique planétaire, DF est sous les feux de la rampe. L'angoisse est d'autant plus pesante que personne n'arrive à expliquer d'où viennent ces corps, ni pourquoi ils se ressemblent au point qu'ils semblent être des clones les uns des autres. Et que personne ne sait quand cela va s'arrêter. Voilà pour la première partie de cet étrange roman, intitulée « Les morts ». Dans la deuxième (« Les vivants »), on lira comment DF, fatiguée d'attendre une quelconque aide rapide et efficace de Rome, prend son destin en main et cherche, tant qu'à faire, à tirer profit de ces milliers de cadavres qui ne cessent d'affluer et menacent son existence. A partir de là, on s'enfonce dans le glauque, le gore même, et l'immoral, quant à l'utilisation de cette nouvelle « ressource ». Sauf que les choses sont bien plus complexes que cela. Certes le traitement réservé aux cadavres est totalement choquant, nauséeux, abject, mais pour les habitants de DF, c'est une question de survie : les vivants doivent-ils se laisser ensevelir par des morts ? Face à cette véritable plaie biblique, qu'est-ce qui est juste, légitime, indigne, criminel ? « A l'autre bout de la mer » est une fable déroutante et dérangeante sur une double déshumanisation : celle de ces cadavres anonymes et indifférenciés, agglomérés en une masse informe, dont on peut supposer qu'ils sont des migrants provenant des autres bords de la Méditerranée, et celle des habitants de DF qui perdent tout sens moral, poussés d'abord par un instinct de conservation puis par l'appât du gain et le besoin de sécurité. Dans ce roman dystopique très noir, macabre (âmes sensibles...), baroque, l'auteur interroge la politique migratoire italo-européenne, et la récupération et la manipulation de la peur par les politiciens populistes tendance extrême-droite fascisante, en poussant très loin les curseurs de la provocation et de l'horreur. Il m'a semblé aussi qu'il voulait faire résonner l'écho de l'actuelle crise sanitaire dans les contraintes liberticides imposées aux habitants de DF. Quoi qu'il en soit, la démonstration est faite, avec fracas, que le repli sur soi est mortifère. En partenariat avec les Editions 10/18 via Netgalley. #Alautreboutdelamer #NetGalleyFrancePar un beau matin de mars dans la petite ville côtière de DF, dans le sud de l'Italie, un pêcheur découvre un cadavre dans le port. Celui d'un jeune homme à la peau basanée, manifestement venu de l'autre côté de la mer, et que rien ne permet d'identifier. C'est l'émoi dans la population, qui retombe cependant assez vite : après tout, quelle importance, ce type on ne le connaît pas, il n'est pas d'ici. Mais quelques jours plus tard, on découvre un deuxième cadavre, puis un autre et encore un autre, puis ce sont des vagues de centaines et de milliers de corps qui se succèdent et déferlent sur DF. La petite ville disparaît littéralement sous les cadavres. Panique des habitants, branle-bas de combat des autorités locales qui tentent d'arrêter comme elles peuvent ces vagues de mort(s), appel à l'aide au gouvernement central de Rome, emballement médiatique planétaire, DF est sous les feux de la rampe. L'angoisse est d'autant plus pesante que personne n'arrive à expliquer d'où viennent ces corps, ni pourquoi ils se ressemblent au point qu'ils semblent être des clones les uns des autres. Et que personne ne sait quand cela va s'arrêter. Voilà pour la première partie de cet étrange...
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  • Manonlitetvadrouilleaussi 21/07/2021
    DF est une petite ville de la côte italienne. Les habitants y vivent au rythme de la pêche, de l’agriculture et des flux de touristes. Une ville comme il y en a tant d’autres en Italie. Mais DF, c’est également son maire corrompu, son curé qui va au bordel et sa chaîne d’informations locales en quête de sensationnel. Un jour de mars, lorsqu’il revient au port, Giovanni Ventimiglia découvre un cadavre. « Ce n’est pas un cadavre de notre monde, monsieur le commissaire ». Point de départ du récit, ce premier homme retrouvé ne sera malheureusement pas le dernier. Difficile de vous en dire plus sans spoiler ! Si vous souhaitez lire un roman dérangeant et malaisant, vous l’avez trouvé. Giulio Cavalli signe ici un récit des plus noirs, où l’humain y révèle son côté le plus sombre. Divisé en trois parties, vous y retrouvez une population totalement déshumanisée, en colère contre les changements dans leur petite vie jusqu’alors tranquille, et qui se renferme sur elle-même, jusqu’à devenir un état indépendant, où les pires atrocités seront réalisées… Manipulation de masse, politiques corrompus et incompétents, égoïsme et aveuglement, ennemi commun à combattre, l’auteur est-il finalement si loin de la réalité ? Un roman que j’ai aimé même si j’ai eu quelques difficultés avec le style aux phrases assez longues et peu ponctuées. Deuxième roman de l’auteur, premier paru en France, Giulio Cavalli est journaliste et dramaturge, engagé dans la vie politique et anti-mafia, et est depuis 2007 sous protection policière.DF est une petite ville de la côte italienne. Les habitants y vivent au rythme de la pêche, de l’agriculture et des flux de touristes. Une ville comme il y en a tant d’autres en Italie. Mais DF, c’est également son maire corrompu, son curé qui va au bordel et sa chaîne d’informations locales en quête de sensationnel. Un jour de mars, lorsqu’il revient au port, Giovanni Ventimiglia découvre un cadavre. « Ce n’est pas un cadavre de notre monde, monsieur le commissaire ». Point de départ du récit, ce premier homme retrouvé ne sera malheureusement pas le dernier. Difficile de vous en dire plus sans spoiler ! Si vous souhaitez lire un roman dérangeant et malaisant, vous l’avez trouvé. Giulio Cavalli signe ici un récit des plus noirs, où l’humain y révèle son côté le plus sombre. Divisé en trois parties, vous y retrouvez une population totalement déshumanisée, en colère contre les changements dans leur petite vie jusqu’alors tranquille, et qui se renferme sur elle-même, jusqu’à devenir un état indépendant, où les pires atrocités seront réalisées… Manipulation de masse, politiques corrompus et incompétents, égoïsme et aveuglement, ennemi commun à combattre, l’auteur est-il finalement si loin de la réalité ? Un roman...
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  • tatastar 06/06/2021
    Qu attendons nous de nos lectures? Qu' elles nous transportent, qu elles nous émeuvent, qu elles nous surprennent, nous choquent parfois... A l autre bout de la mer, C est tout cela. Insolence de poésie, de cynisme, d ironie. Magistralement écrit, ce roman déstabilise par le fond (quelle histoire!), par la forme (longueur des phrases, dialogues dans le corps du texte etc...) mais c est ce qui le rend magnifique. Une lecture atypique qui vous questionne. Le sujet est difficile. Aucune réponse n est clairement donnée. Un roman qui fleure bon la liberté
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