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À l'irlandaise
Isabelle D. Philippe (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 12/05/2016
Éditeurs :
Robert Laffont

À l'irlandaise

Isabelle D. Philippe (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 12/05/2016

« Ma tendre chérie… » C’est ainsi que Billy Sweeney s’adresse à sa fille, violée dans une station-service et depuis lors plongée dans le coma. Dans une longue lettre passionnée...

« Ma tendre chérie… » C’est ainsi que Billy Sweeney s’adresse à sa fille, violée dans une station-service et depuis lors plongée dans le coma. Dans une longue lettre passionnée et mélancolique, il lui raconte son histoire et comment il a cherché à la venger.
Billy se souvient de l’insupportable culot...

« Ma tendre chérie… » C’est ainsi que Billy Sweeney s’adresse à sa fille, violée dans une station-service et depuis lors plongée dans le coma. Dans une longue lettre passionnée et mélancolique, il lui raconte son histoire et comment il a cherché à la venger.
Billy se souvient de l’insupportable culot qui émanait de Donal Quinn le premier jour du procès. C’est à ce moment-là qu’il a décidé de le tuer. Quand il apprend que Quinn s’est évadé, Billy se transforme en chasseur. Nuit après nuit, il traque l’agresseur de sa fi lle dans les bas-fonds de Dublin. Bientôt, le père meurtri et sa proie se retrouvent face à face dans une volière désaffectée. S’ensuit une confrontation entre ces deux hommes qui n’ont plus rien à perdre et rivalisent de cruauté.

« O’Connor explore habilement les conséquences de la perte et de la tragédie, mêlant la dure réalité à un humour noir qui scintille sur le bord de la douleur. » Publishers Weekly

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EAN : 9782221193273
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 608
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221193273
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 608
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Melisende 10/07/2022
    A l’irlandaise était le titre choisi pour le Book Club de février organisé par Charlotte Parlotte. Je l’ai lu en mars à l’occasion de The Irish Readathon et je n’en parle ici qu'en juillet. Normal. Toute remplie de préjugés en tournant la première page, j’étais persuadée que Joseph O’Connor avait un style difficile et que la lecture serait ardue. En plus, c’est quand même un petit pavé… Mais quelle fausse idée j’avais là ! Billy assiste au procès des agresseurs de sa fille aujourd’hui dans le coma. L’un d’eux – Quinn – parvient à s’enfuir et la police semble incapable de le rattraper et de le juger pour ses actes. Alors Billy le fera. Il traque le jeune homme et l’accule. Mais la confrontation entre les deux hommes n’est pas si évidente, les rôles se renversent, aucun des deux ne recule, chacun fait preuve d’une immense cruauté envers l’autre. C’est une lecture violente, percutante. La souffrance de ce père impuissant au tribunal m’a happée dès les premières pages. J’ai ensuite été particulièrement émue par les souvenirs qu’il invoque, heureux – ou pas – alors qu’il écrit cette très longue lettre (ce roman) à sa fille inconsciente. Il dit la rencontre avec celle qui devient la mère de ses enfants, sa découverte de la paternité, la descente dans les affres de l’alcool… Passé et présent s’entremêlent dans son récit. Arrive ensuite la seconde partie de l’histoire, totalement différente de la précédente. Et c’est là que certains lecteurs peuvent décrocher ou être particulièrement mal à l’aise. Parce que c’est dérangeant, puissant. On sent vraiment le passage à autre chose. De victime passive, l’homme devient bourreau. A l’irlandaise c’est un roman hyper réaliste dans lequel Joseph O’Connor aborde évidemment le thème de la paternité à travers le portrait de cet irlandais fou amoureux de sa femme, perdu ensuite dans la boisson ; mais aussi celui du pardon, celui d’un père endeuillé qui fait face à l’agresseur de son enfant adoré. Billy pardonnera-t-il à Quinn ? Et se pardonnera-t-il à lui même pour les choix qu’il a pu faire ? Je ne sais pas si mon esprit est perturbé par les thrillers et les faits divers que je peux lire/écouter mais je n’ai pas tellement eu envie d’accepter la fin de ce roman, de cette confrontation, au premier degré. Pour moi, Billy nous raconte ce que son esprit pense être la réalité (la réapparition et le rôle de Sheehan à la fin) mais celle-ci est en fait bien différente (bien que le résultat soit le même)… Mais j’extrapole peut-être. Si vous avez lu A l’irlandaise, dites-moi ce que vous en pensez ! Malgré les très nombreuses semaines qui séparent ma lecture de la rédaction de cette chronique, j’ai toujours en tête des scènes et émotions marquantes ce qui est, pour moi, gage d’histoire forte et percutante. Bref, une lecture qui compte.A l’irlandaise était le titre choisi pour le Book Club de février organisé par Charlotte Parlotte. Je l’ai lu en mars à l’occasion de The Irish Readathon et je n’en parle ici qu'en juillet. Normal. Toute remplie de préjugés en tournant la première page, j’étais persuadée que Joseph O’Connor avait un style difficile et que la lecture serait ardue. En plus, c’est quand même un petit pavé… Mais quelle fausse idée j’avais là ! Billy assiste au procès des agresseurs de sa fille aujourd’hui dans le coma. L’un d’eux – Quinn – parvient à s’enfuir et la police semble incapable de le rattraper et de le juger pour ses actes. Alors Billy le fera. Il traque le jeune homme et l’accule. Mais la confrontation entre les deux hommes n’est pas si évidente, les rôles se renversent, aucun des deux ne recule, chacun fait preuve d’une immense cruauté envers l’autre. C’est une lecture violente, percutante. La souffrance de ce père impuissant au tribunal m’a happée dès les premières pages. J’ai ensuite été particulièrement émue par les souvenirs qu’il invoque, heureux – ou pas – alors qu’il écrit cette très longue lettre (ce roman) à sa fille inconsciente. Il dit la rencontre avec celle qui devient la...
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  • Preuss 22/01/2022
    La douleur et la rage d'un père qui a perdu sa fille assassinée. Il assiste au procès de l'assassin qui va s'évader. Dès lors il n'a en tête qu'une seule idée, se faire justice. "Et l'on assiste à un face à face entre 2 hommes qui n'ont plus rien à perdre"
  • Ingannmic 03/08/2021
    Maeve, 24 ans, fille de Billy Sweeney, est dans le coma suite à un braquage qui a mal tourné. Au cours du procès pendant lequel sont jugés les coupables, l’un des prévenus, Donal Quinn, parvient à s’évader. Pour Billy s’impose alors une évidence : il doit tuer cet homme. Pour cela, il va d’abord le traquer… Il couche le récit de cette traque par écrit, à l’attention de sa fille qui ne se réveillera probablement jamais, envers laquelle il éprouve non seulement le besoin de justifier la recherche obsessionnelle de son agresseur, mais aussi de tenter d’expliquer les erreurs qu’il a commises tout au long de son existence, la plus lourde étant un penchant pour l’alcool qui a fini par avoir raison de sa vie de famille. J’ai eu le sentiment, à la lecture de ce roman, de plonger au plus profond de la personnalité du narrateur, de visualiser dans les moindres détails le mécanisme de son évolution psychologique et émotionnelle. O’Connor nous livre un portrait magnifique, empreint d’une humanité touchante et criante de vérité ; Billy est un homme ordinaire (il ne cesse d’ailleurs de le répéter : il n’est qu’un modeste vendeur de commerce*), comme nous. Et comme nous, il peut être à la fois lâche et courageux, tantôt pitoyable, tantôt forçant l’admiration. Surtout…, c’est un irlandais, tombant facilement dans l’excès, notamment si cet excès a le goût et l’odeur du whisky ! « A l’irlandaise » est aussi le récit du face à face entre 2 hommes qu’a priori tout sépare et qui, au fil de rapports complexes et souvent violents, parviennent à se découvrir des points communs, à se réapproprier le sens de valeurs comme la solidarité ou la fraternité. Un roman très fort, donc, qui, sur fond de polar, aborde de nombreux aspects des relations que nous entretenons avec les autres et avec nous-mêmes : la crainte de la solitude, la douleur de perdre des êtres chers, la difficulté à vivre, ainsi que celle à pardonner, à autrui ou à soi-même. *Le titre original du livre est d’ailleurs « The Salesman ».Maeve, 24 ans, fille de Billy Sweeney, est dans le coma suite à un braquage qui a mal tourné. Au cours du procès pendant lequel sont jugés les coupables, l’un des prévenus, Donal Quinn, parvient à s’évader. Pour Billy s’impose alors une évidence : il doit tuer cet homme. Pour cela, il va d’abord le traquer… Il couche le récit de cette traque par écrit, à l’attention de sa fille qui ne se réveillera probablement jamais, envers laquelle il éprouve non seulement le besoin de justifier la recherche obsessionnelle de son agresseur, mais aussi de tenter d’expliquer les erreurs qu’il a commises tout au long de son existence, la plus lourde étant un penchant pour l’alcool qui a fini par avoir raison de sa vie de famille. J’ai eu le sentiment, à la lecture de ce roman, de plonger au plus profond de la personnalité du narrateur, de visualiser dans les moindres détails le mécanisme de son évolution psychologique et émotionnelle. O’Connor nous livre un portrait magnifique, empreint d’une humanité touchante et criante de vérité ; Billy est un homme ordinaire (il ne cesse d’ailleurs de le répéter : il n’est qu’un modeste vendeur de commerce*), comme nous. Et comme nous, il...
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  • Severinepatard 04/01/2020
    Encore un incontournable de la littérature irlandaise avec toute l'ironie triste et l'humour possible dans une situation on ne peut plus tragique. L'espoir a déserté la vie d'un homme, et, à l 'irlandaise, il n' à rien à perdre.
  • manonlitaussi 01/02/2019
    Décidé à venger lui même sa fille dans le coma suite à une agression et a un viol, en donnant une leçon à un des agresseur, Billy décide de l'enlever. C’est sous forme d’une lettre adressée à sa fille qu’il retrace son histoire avec sa mère puis la préparation de sa vengeance. C’est une magnifique lettre d’amour d’un papa seule face à toute sa douleur, ses démons son désir de vengeance et un face à face à huis clos surprenant, ambiguë que j’ai eu du mal à comprendre avec cet agresseur. En effet, l'enlèvement ne se passe pas comme prévu. Ce livre est prenant, il ne se lit pas facilement tant l’atmosphère est pesante, certaines scènes violentes et l’histoire tellement triste. j’ai dû en sortir et relever la tête pour reprendre mon souffle mais j'ai beaucoup aimé et été impressionné par l'ambiance qui m'a enveloppée.
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