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Ainsi passe la gloire du monde
Marie de Prémonville (traduit par)
Date de parution : 13/08/2020
Éditeurs :
10/18

Ainsi passe la gloire du monde

Marie de Prémonville (traduit par)
Date de parution : 13/08/2020
Un ancien prince de Wall Street, ruiné, voit sa vie changer à la mort d'un de ses amis.
Ancien prince de Wall Street, Rooney, double de Robert Goolrick, se retrouve à 70 ans seul et ruiné, avec pour seule compagnie quelques souvenirs de joie, sa colère dévorante contre... Ancien prince de Wall Street, Rooney, double de Robert Goolrick, se retrouve à 70 ans seul et ruiné, avec pour seule compagnie quelques souvenirs de joie, sa colère dévorante contre une Amérique malade présidée par un dangereux clown, qu’il a connu autrefois, et une question obsédante : quand on fait... Ancien prince de Wall Street, Rooney, double de Robert Goolrick, se retrouve à 70 ans seul et ruiné, avec pour seule compagnie quelques souvenirs de joie, sa colère dévorante contre une Amérique malade présidée par un dangereux clown, qu’il a connu autrefois, et une question obsédante : quand on fait l'amour pour la dernière fois, sait-on que c'est la dernière ? À l'occasion de funérailles, il convoque les fantômes du passé et part à la recherche des quelques fidèles qu'il connaît encore, témoins d'une autre vie, d'une autre Amérique.

« Un splendide et déchirant roman du temps perdu. » Raphaëlle Leyris, Le Monde des Livres
« Un roman âpre et bouleversant. » Clémentine Goldszal, Elle
« La force du livre tient également à la manière dont Goolrick dépeint la chute de la maison Amérique. » Didier Jacob, L’Obs

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marie de Prémonville
 
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EAN : 9782264076441
Code sériel : 5561
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264076441
Code sériel : 5561
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • morin 26/10/2020
    Ce livre a été choisi par l'animateur du café littéraire auquel je participe. Réunion pas très réussie, l'animateur (un jeune homme de 27 ans) n’ayant ni aimé le livre (choisi grâce à la photo de couverture !) ni effectué des recherches sur l'auteur et ses ouvrages précédents. Il convient de noter que cet ouvrage a été écrit uniquement pour la France, l'auteur y ayant trouvé une terre d'asile littéraire. C'est mon premier contact avec R. Goolrick. Parcourant sur babélio différentes critiques sur son œuvre j'ai ainsi découvert que deux de ses livres racontaient l'un sa jeunesse (Féroces) l'autre sa période Wall street (La chute des princes). "Ainsi passe la gloire du monde" en est une sorte de résumé. Rooney, le narrateur, double de l'auteur a 70 ans, il est perclus de douleurs (sa jambe). Ruiné et abandonné de tous il vit dans un cabanon. Assis dans un cabriolet brun avec Judge, son chien, sur les genoux, il se souvient de son enfance saccagée, de sa période de golden boy (argent , luxe et sexe). Les souvenirs, bons et mauvais, sont évoqués sans aucune chronologie. L'image renvoyée par le narrateur est d'êtres antipathique et pathétique, nostalgique et désabusé. Tout au long de son ouvrage Goolrick ne cache pas sa haine pour le clown orange qu'il a côtoyé dans les années 80 : Devasta Trump, enfoiré de Trump,Trompetantrompetan-trompétan Trump, Inquis Trump... Livre sur la déchéance d'un homme, intéressant mais sombre. Ce livre a été choisi par l'animateur du café littéraire auquel je participe. Réunion pas très réussie, l'animateur (un jeune homme de 27 ans) n’ayant ni aimé le livre (choisi grâce à la photo de couverture !) ni effectué des recherches sur l'auteur et ses ouvrages précédents. Il convient de noter que cet ouvrage a été écrit uniquement pour la France, l'auteur y ayant trouvé une terre d'asile littéraire. C'est mon premier contact avec R. Goolrick. Parcourant sur babélio différentes critiques sur son œuvre j'ai ainsi découvert que deux de ses livres racontaient l'un sa jeunesse (Féroces) l'autre sa période Wall street (La chute des princes). "Ainsi passe la gloire du monde" en est une sorte de résumé. Rooney, le narrateur, double de l'auteur a 70 ans, il est perclus de douleurs (sa jambe). Ruiné et abandonné de tous il vit dans un cabanon. Assis dans un cabriolet brun avec Judge, son chien, sur les genoux, il se souvient de son enfance saccagée, de sa période de golden boy (argent , luxe et sexe). Les souvenirs, bons et mauvais, sont évoqués sans aucune chronologie. L'image renvoyée par le narrateur est d'êtres antipathique et...
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  • Little_stranger 10/10/2020
    J'apprécie l'écriture, le ton, l'ironie des livres de Robert Goolrich. Je l'ai rencontré avec "une femme simple et honnête" et je ne l'ai plus lâché. Celui-ci a un ton d'autant plus particulier qu'on retrouve son double, Rooney, ruiné, seul dans un logement fort modeste en Virginie, mais avec toujours une garde-robe de qualité, car la qualité résiste au temps et quelques pièces de valeur (et des créanciers qui lui courent après). Rooney a perdu tous ses amis, ses amours hommes ou femmes, du temps de sa splendeur quand il hantait Wall Street. Sa générosité et sa candeur d'une certaine façon, l'ont desservi. C'est un adulte qui vieillit et la vieillesse est douloureuse : marcher ressemble à ce que ressentait la petite sirène d'Andersen : comme si on marchait sur des poignards. Rooney a donc des déplacements limités et un seul chien, très chéri, du nom de Judge, qui lui tient compagnie fidèlement. Mais ce dont souffre le plus, le narrateur, c'est de l'arrivée d'un poison orange à la maison blanche, un poison qu'il a eu l'occasion de fréquenter du temps où Rooney faisait partie du haut du panier social entre les Hamptons, Aspen, les visites chez les antiquaires, les descentes dans les grands magasins de prestige pour trouver des cadeaux à Noël. Rooney assiste à sa dégradation en tant qu'individu social, humain, mais aussi à la dégradation de l'Amérique qu'il aimait. Rooney est un vieux monsieur qui a l'âme d'un enfant (quant on connaît son histoire, on le comprend). Un texte triste, mais beau, rageur, mais tendre, lumineux mais très sombre. Très touchant.J'apprécie l'écriture, le ton, l'ironie des livres de Robert Goolrich. Je l'ai rencontré avec "une femme simple et honnête" et je ne l'ai plus lâché. Celui-ci a un ton d'autant plus particulier qu'on retrouve son double, Rooney, ruiné, seul dans un logement fort modeste en Virginie, mais avec toujours une garde-robe de qualité, car la qualité résiste au temps et quelques pièces de valeur (et des créanciers qui lui courent après). Rooney a perdu tous ses amis, ses amours hommes ou femmes, du temps de sa splendeur quand il hantait Wall Street. Sa générosité et sa candeur d'une certaine façon, l'ont desservi. C'est un adulte qui vieillit et la vieillesse est douloureuse : marcher ressemble à ce que ressentait la petite sirène d'Andersen : comme si on marchait sur des poignards. Rooney a donc des déplacements limités et un seul chien, très chéri, du nom de Judge, qui lui tient compagnie fidèlement. Mais ce dont souffre le plus, le narrateur, c'est de l'arrivée d'un poison orange à la maison blanche, un poison qu'il a eu l'occasion de fréquenter du temps où Rooney faisait partie du haut du panier social entre les Hamptons, Aspen, les visites chez les antiquaires, les descentes dans...
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  • Bebe789 01/10/2020
    Ancien prince de Wall Street, Rooney, double de Robert Goolrick, sc retrouve à septante ans seul et ruiné, avec pour seule compagnie quelques souvenirs de joie, sa colère dévorante contre une Amérique malade présidée par un dangereux clown -- qu'il a connu autrefois --et une question obsédante: quand on fait l'amour pour la dernière fois, sait-on que c'est la dernière ? À l'occasion de funérailles, il convoque les fantômes du passé et part à la recherche des quelques fidèles qu'il connaît encore, témoins d'une autre vie, d'une autre Amérique.
  • pasiondelalectura 25/11/2019
    Ainsi passe la gloire du monde c’est le titre en français (cette manie des titres longs) de Prisoner, écrit et paru uniquement pour la France considérée comme « une terre d’asile littéraire ». C’est un livre autofictionnel qui vient clore une trilogie autofictionnelle après Féroces et La Chute des Princes (non lu) qui reçut le Prix Fitzgerald 2015. J’ai eu du mal à m’accrocher au début car il me semblait décousu, avec des souvenirs primesautiers, un peu à l’emporte pièce comme émanant d’un cerveau un peu sénile. Nous n’avons pas ici une histoire linéaire mais bien une suite d’évènements sous la forme de souvenirs autour du personnage narrateur Rooney, un alter ego de l’écrivain; on a par moments l’impression qu’il veut brouiller les pistes car il ne va jamais jusqu’au fond des nombreuses histoires qui jalonnent sa vie. Rooney a été un Golden Boy des années 80, puis il a été éjecté de La Firme et on ne saura pas pourquoi. Sa vie fut électrique et vaine. Il se retrouve complètement seul et malade avec pour seule compagnie celle de son chien fidèle Judge; c’est un ange déchu qui se remémore sa vie. Le choc ressenti dans Féroces ressort à nouveau dans ce tome, un traumatisme de l’enfance dont personne ne peut se départir, comme une marque au fer rouge. Terrible. Rooney s’en prend à Trump ouvertement, il le ridiculise à outrance, il l’accuse de mener son beau pays au suicide et aussi, de trahison nationale; il ne lui fait aucune concession et lui trouve des noms ravageurs. Un livre sombre et désabusé et qui donne l’impression que ce grand pays est en ce moment un bateau ivre. On comprend que ce livre n’ait pas été publié aux EEUU.Ainsi passe la gloire du monde c’est le titre en français (cette manie des titres longs) de Prisoner, écrit et paru uniquement pour la France considérée comme « une terre d’asile littéraire ». C’est un livre autofictionnel qui vient clore une trilogie autofictionnelle après Féroces et La Chute des Princes (non lu) qui reçut le Prix Fitzgerald 2015. J’ai eu du mal à m’accrocher au début car il me semblait décousu, avec des souvenirs primesautiers, un peu à l’emporte pièce comme émanant d’un cerveau un peu sénile. Nous n’avons pas ici une histoire linéaire mais bien une suite d’évènements sous la forme de souvenirs autour du personnage narrateur Rooney, un alter ego de l’écrivain; on a par moments l’impression qu’il veut brouiller les pistes car il ne va jamais jusqu’au fond des nombreuses histoires qui jalonnent sa vie. Rooney a été un Golden Boy des années 80, puis il a été éjecté de La Firme et on ne saura pas pourquoi. Sa vie fut électrique et vaine. Il se retrouve complètement seul et malade avec pour seule compagnie celle de son chien fidèle Judge; c’est un ange déchu qui se remémore sa vie. Le choc ressenti dans Féroces ressort à nouveau dans...
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  • Stemilou 30/10/2019
    Avec Féroces l'auteur nous livrait une confession sur son enfance malheureuse au sein d’une famille de la middle-class sudiste des années 50. Dans La chute des princes, ceux de Wall Street, Robert Goolrick aborde la fulgurance de leur ascension et de leurs excès dans ces années 80 où tout paraît possible, où le monde entier est regroupé dans une salle de marché; puis de leur chute: la belle vie à laquelle aspirait tous ces jeunes loups sera compromise par des bêtes bien plus féroces qu’eux et précipiteront leur chute. Le sida fait des ravages, les overdoses et les suicides marquent la fin. Ainsi passe la gloire du monde revient sur la vie de Rooney mais surtout de ses regrets. Aux derniers instants de sa vie celui qui fut un des princes de Wall Street vit pauvrement et semble en vouloir au Président Trump comme si tous les maux de l'Amérique provenait de ce pantin orange. Rooney est malade et abandonné de tous ceux qui fut ses amis et qui sont devenus au fil du temps de véritables étrangers, il se replonge dans sa vie passée, dans ce faste fait de démesure qui la conduit dans l'oubli. De son enfance torturée et brisée, à son envie d'en découdre auprès des plus puissants et de toujours s'offrir ce qu'il y a de plus cher, le récit trouble et captive mais aurait pu être somptueux si Devasta Trump ne faisait pas son apparition à chaque paragraphe. On comprend aisément la colère de l'auteur envers cet être à côté de ses pompes et qui dirige ce qui fut le pays de la liberté mais nous lecteur ne comprenons pas forcément l'utilisation intempestive de ce personnage dans un roman sur la déchéance d'un homme, même si c'est bien vers ceci que l'Amérique se dirige. Rooney, désabusé et dont la désillusion sur sa vie et sur son pays vont de pair, raconte ses amis, réveille ses fantômes, raconte comment il a brûlé sa vie par les deux bouts, comment il a cumulé les amours sans jamais en garder un seul même celle qui aurait pu être son avenir. Il s'apitoie alors qu'il a lui même fait ses choix qui l'on conduit à la misère économique et affective. Ce personnage représente la nostalgie d'un temps révolu et la dégradation en marche d'un pays qui lui a tout offert. Bilan d'une vie, celle du narrateur, celle de l'auteur, récit mêlant fiction et réalité, celles d'un homme arrivant au bout de sa vie, de ce qu'il peut donner, celles d'une société perdue où un pantin cruel la fera chavirer de plus en plus. Je me plonge dans ce récit comme le perçois comme une redécouverte d'un auteur qui a su me fasciner, il est bon de se plonger dans ces deux précédents romans pour comprendre la profondeur de ces écrits. Ainsi passe la gloire du monde va de pair avec La chute des princes, une suite sur la décadence, le sexe, l'argent, les désillusions, la chute d'un homme, de son monde, la perte de repères, la gloire d'un pantin dévastateur, et la délivrance d'un auteur.Avec Féroces l'auteur nous livrait une confession sur son enfance malheureuse au sein d’une famille de la middle-class sudiste des années 50. Dans La chute des princes, ceux de Wall Street, Robert Goolrick aborde la fulgurance de leur ascension et de leurs excès dans ces années 80 où tout paraît possible, où le monde entier est regroupé dans une salle de marché; puis de leur chute: la belle vie à laquelle aspirait tous ces jeunes loups sera compromise par des bêtes bien plus féroces qu’eux et précipiteront leur chute. Le sida fait des ravages, les overdoses et les suicides marquent la fin. Ainsi passe la gloire du monde revient sur la vie de Rooney mais surtout de ses regrets. Aux derniers instants de sa vie celui qui fut un des princes de Wall Street vit pauvrement et semble en vouloir au Président Trump comme si tous les maux de l'Amérique provenait de ce pantin orange. Rooney est malade et abandonné de tous ceux qui fut ses amis et qui sont devenus au fil du temps de véritables étrangers, il se replonge dans sa vie passée, dans ce faste fait de démesure qui la conduit dans l'oubli. De son enfance torturée...
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