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Butcher's Crossing
Jessica Shapiro (traduit par)
Date de parution : 01/03/2018
Éditeurs :
10/18

Butcher's Crossing

Jessica Shapiro (traduit par)
Date de parution : 01/03/2018
Dans les années 1870, persuadé que seule la nature peut donner un sens à sa vie, le jeune Will décide de quitter le confort de Harvard pour tenter la grande... Dans les années 1870, persuadé que seule la nature peut donner un sens à sa vie, le jeune Will décide de quitter le confort de Harvard pour tenter la grande aventure dans l’Ouest sauvage. Parvenu à Butcher’s Crossing, une bourgade du Kansas, il se lie d’amitié avec un chasseur qui... Dans les années 1870, persuadé que seule la nature peut donner un sens à sa vie, le jeune Will décide de quitter le confort de Harvard pour tenter la grande aventure dans l’Ouest sauvage. Parvenu à Butcher’s Crossing, une bourgade du Kansas, il se lie d’amitié avec un chasseur qui lui confie son secret : il est le seul à savoir où se trouve l’un des derniers troupeaux de bisons, caché dans une vallée inexplorée des montagnes du Colorado. Will accepte de participer à l’expédition, convaincu de toucher au but de sa quête. Le lent voyage, semé d’embûches, est éprouvant mais la vallée ressemble effectivement à un paradis. Jusqu’à ce que les deux hommes se retrouvent piégés par l’hiver…

« Butcher’s Crossing démonte le mythe du Grand Ouest américain avec une histoire de survie qui tourne à l’horreur. Un lyrisme superbe et tout en retenue. La prose simple et élégante de Williams est enfin reconnue à sa juste valeur. »
Bret Easton Ellis

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jessica Shapiro
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EAN : 9782264071743
Code sériel : 5306
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264071743
Code sériel : 5306
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • wooter 08/03/2024
    Butcher’s Crossing Un petit tour dans l’Kansas à se frotter aux dernières hardes de bisons. Ca commence un peu comme Into the wild, avec l’histoire d’un jeune gars qui quitte l’école pour aller voir la vie au grand air. L’émulsion d’une quête de jusqu’auboutiste qui rappelle West de Carys Davies, ou les pérégrinations envoutantes du hérosd’Au Loin d’Hernan Diaz. On est en 1870 et le far ouest commence à dire aurevoir à ses peuplades d’autochtones séculaires, ses bisons à plus savoir qu’en faire et ses tuniques bleues. A quoi bon poncer les bancs de la fac alors que l’aventure se trouve au bout du chemin et que les 23 piges au compteur poussent à quitter les sentiers citadins ? Qu’à cela ne tienne, le Will fait marcher quelques contacts et atterrit en plein Colorado. A l’époque ou le travail se trouvait vraiment en traversant la rue, il est bien vite rencardé avec deux chasseurs qui ont vu du pays. Parait qu’y’en a un de deux qui connaît un spot à Bison.. Evidemment cela ne va se passer comme prévu, mais hey, mec, c’est l’aventure. Ce récit m’a immédiatement remémoré la photo effarante de la pyramide de crânes de bison, assez connue, tapez « chasse au bison » sur Wikipedia pour vous rendre compte de l’ampleur de la décimation systématique de l’espèce, convoitée pour sa fourrure principalement, et dont les os sont utilisés comme fertilisant. Ici on est totalement sur la décennie concernée, c’est le bout de la route et l’espèce frise l’extinction, pourtant, l’homme dans sa soif éternelle et inextinguible, trouve encore un peu à gratter.. Je découvre ici l’auteur de Stoner et sa plume efficace, sobre et racée. Ce western à coté de la plaque, car hors style, brise d’un coup d’éperon les patterns auxquels se raccrochent le genre. L’auteur nous plante un casting mesuré, un suspense grandissant, des descriptions immersives au possible, on est sur du très, très beau nature writing avec un réalisme parfois aussi émerveillant qu’effrayant rappelant l’intensité évocatrices de l’incontournable Les marches de l’Amérique de Lance Weller. Les personnages convaincants suscitent l’intérêt dès l’incipit et gagnent en évolution au long du roman, mené par une intrigue sans temps morts et qui paradoxalement prend le temps pour imprimer un décor des plus saisissants. Récit sobre mais intense qui se termine d’une bien belle manière via fin poétique qui clôt en douceur la triste réalité de notre monde moderne quand il en était à ses balbutiements. Belle prise que ce roman sauvage. Butcher’s Crossing Un petit tour dans l’Kansas à se frotter aux dernières hardes de bisons. Ca commence un peu comme Into the wild, avec l’histoire d’un jeune gars qui quitte l’école pour aller voir la vie au grand air. L’émulsion d’une quête de jusqu’auboutiste qui rappelle West de Carys Davies, ou les pérégrinations envoutantes du hérosd’Au Loin d’Hernan Diaz. On est en 1870 et le far ouest commence à dire aurevoir à ses peuplades d’autochtones séculaires, ses bisons à plus savoir qu’en faire et ses tuniques bleues. A quoi bon poncer les bancs de la fac alors que l’aventure se trouve au bout du chemin et que les 23 piges au compteur poussent à quitter les sentiers citadins ? Qu’à cela ne tienne, le Will fait marcher quelques contacts et atterrit en plein Colorado. A l’époque ou le travail se trouvait vraiment en traversant la rue, il est bien vite rencardé avec deux chasseurs qui ont vu du pays. Parait qu’y’en a un de deux qui connaît un spot à Bison.. Evidemment cela ne va se passer comme prévu, mais hey, mec, c’est l’aventure. Ce récit m’a immédiatement remémoré la photo effarante de la pyramide de crânes de bison, assez connue, tapez «...
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  • c128057 02/12/2022
    Que j’apprécie John Williams! Après Stoner, me voici parti dans ce bled de Butcher’s crossing. Une âpre épopée de chasseurs de bisons pour de sacrés bonhommes. Tout ce que j’aime avec ce roman sur l’Ouest du 19eme. Ma fibre écolo a quand même vibré en lisant ces abominables massacres d’une espèce animale en entier… Massacres pour une peau devenue vite démodée. Tuer ces bisons en laissant le corps entier pourrir juste pour une peau, cela dépasse mon entendement. Mais mon amour pour ce livre a su dépasser ce fait d’histoire et j’ai été embarqué dans cette épopée.
  • stoner 04/10/2022
    Western crépusculaire, "Butcher's crossing" est un des plus beaux nature writing que j'ai pu lire. Un jeune intellectuel en rupture débauche un vieux de la vieille pour partir chasser le bison. En quête d'authenticité, de communion avec la nature et de sens, il découvrira en sus la mort, la souffrance, la lutte pour la survie, le succès puis la désillusion et en sortira transformé. Il y apprendra aussi l'humilité devant la nature souveraine et la primauté de ses lois sur celles des hommes. Au service de la nature, l'écriture de John Williams est somptueuse, et je pèse mes mots. Ses descriptions du Colorado au fil des saisons tutoient les sommets. Jamais pompeuses ou trop longues, elles se fondent littéralement dans le récit et suivent les personnages tout au long de leur quête. La beauté surgit à tout moment des petites choses les plus insignifiantes et sur ce point je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec "Stoner". "Butcher's crossing" est un roman initiaque, une aventure intime dans l'immensité du Colorado et le début de la fin d'une certaine idée de l'Ouest américain. John Williams confirme ici à mes yeux son statut de raconteur d'histoire hors normes. Ne loupez pas le voyage... Western crépusculaire, "Butcher's crossing" est un des plus beaux nature writing que j'ai pu lire. Un jeune intellectuel en rupture débauche un vieux de la vieille pour partir chasser le bison. En quête d'authenticité, de communion avec la nature et de sens, il découvrira en sus la mort, la souffrance, la lutte pour la survie, le succès puis la désillusion et en sortira transformé. Il y apprendra aussi l'humilité devant la nature souveraine et la primauté de ses lois sur celles des hommes. Au service de la nature, l'écriture de John Williams est somptueuse, et je pèse mes mots. Ses descriptions du Colorado au fil des saisons tutoient les sommets. Jamais pompeuses ou trop longues, elles se fondent littéralement dans le récit et suivent les personnages tout au long de leur quête. La beauté surgit à tout moment des petites choses les plus insignifiantes et sur ce point je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec "Stoner". "Butcher's crossing" est un roman initiaque, une aventure intime dans l'immensité du Colorado et le début de la fin d'une certaine idée de l'Ouest américain. John Williams confirme ici à mes yeux son statut de raconteur d'histoire hors normes. Ne loupez pas le voyage... ...
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  • lcath 04/05/2022
    Etrange et étonnant roman qui nous entraine sur la piste des bisons dans une Amérique disparue. Un jeune homme Will, de milieu aisé, a quitté la côte est pour arriver au Kansas .Il cherche à donner un sens à sa vie. Il arrive dans un trou perdu Butcher's Crossing où il va se mettre en contact avec un chasseur de bisons, Miller. Miller est une sorte d'aventurier échoué dans le bar miteux de Butcher's Crossing . Il organise sur la base de vagues souvenirs, une expédition en montagne pour chasser l'un des derniers grand troupeau de bisons et en vendre les peaux. Les hommes se lancent sur la piste, chevaux, chariot, boeufs, feu de camp, une vie rude, au plus proche de la nature, une marche lente, tendue vers un seul but atteindre les bisons et survivre. Une fois les bisons trouvés, Miller va être pris d'une frénésie meurtrière et abattre les bisons sans ciller au point de mettre en danger le groupe. La nature est parfaitement et finement décrite, les hommes restent plus mystérieux on les suit mais on apprend peu sur eux, il faut dire que la parole est rare, le massacre des bisons est effrayant et révélateur de la conquête de l'Amérique, l'ensemble donne un roman rude, rustre, très western désespéré .Etrange et étonnant roman qui nous entraine sur la piste des bisons dans une Amérique disparue. Un jeune homme Will, de milieu aisé, a quitté la côte est pour arriver au Kansas .Il cherche à donner un sens à sa vie. Il arrive dans un trou perdu Butcher's Crossing où il va se mettre en contact avec un chasseur de bisons, Miller. Miller est une sorte d'aventurier échoué dans le bar miteux de Butcher's Crossing . Il organise sur la base de vagues souvenirs, une expédition en montagne pour chasser l'un des derniers grand troupeau de bisons et en vendre les peaux. Les hommes se lancent sur la piste, chevaux, chariot, boeufs, feu de camp, une vie rude, au plus proche de la nature, une marche lente, tendue vers un seul but atteindre les bisons et survivre. Une fois les bisons trouvés, Miller va être pris d'une frénésie meurtrière et abattre les bisons sans ciller au point de mettre en danger le groupe. La nature est parfaitement et finement décrite, les hommes restent plus mystérieux on les suit mais on apprend peu sur eux, il faut dire que la parole est rare, le massacre des bisons est effrayant...
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  • LiseEtSesLectures 19/04/2022
    Ce livre m'a été prêté par une amie suite à mon coup de coeur pour le roman De Pierre et d'os de Bérangère Cournut : un roman initiatique dans un climat extrême. Et j'ai été emmené par l'histoire de Will, jeune citadin, prêt à suivre l'exantrique Miller dans une chasse aux bisons qui promet d'être miraculeuse. Will va connaître la soif, la chaleur, le froid extrême après avoir été pris de court par l'hiver, la faim, la solitude et l'entraide, la mort qui rend vivant ... John Williams dans une écriture simple mais poétique nous place dans ce quatuor de chasseurs de bisons dans lequel je me suis sentie tantôt comme une cinquième paire de bras tantôt comme une spectatrice impuissante. Un roman puissant.
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