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Carnets clandestins
Vanessa Capieu (traduit par)
Date de parution : 09/07/2020
Éditeurs :
10/18

Carnets clandestins

Vanessa Capieu (traduit par)
Date de parution : 09/07/2020
Premier roman d'un scénariste argentin oscarisé. Sous des airs de thriller, une satire impitoyable du milieu du cinéma et du monde moderne.
Santiago Salvatierra, le plus grand réalisateur d'Amérique latine, a kidnappé un scénariste, Pablo Betances, qu'il tient emprisonné dans la cave de sa maison. Il ne le relâchera que lorsqu'il aura... Santiago Salvatierra, le plus grand réalisateur d'Amérique latine, a kidnappé un scénariste, Pablo Betances, qu'il tient emprisonné dans la cave de sa maison. Il ne le relâchera que lorsqu'il aura écrit un chef-d'oeuvre, le scénario du film qui va changer l'histoire du cinéma mondial. Dans cette pièce, ne contenant qu’un... Santiago Salvatierra, le plus grand réalisateur d'Amérique latine, a kidnappé un scénariste, Pablo Betances, qu'il tient emprisonné dans la cave de sa maison. Il ne le relâchera que lorsqu'il aura écrit un chef-d'oeuvre, le scénario du film qui va changer l'histoire du cinéma mondial. Dans cette pièce, ne contenant qu’un matelas, un ordinateur portable, la compilation intégrale des Beatles, un ukulélé, les œuvres complètes de Borgès, Pablo réussit à consigner chaque jour le quotidien de sa captivité dans un carnet clandestin. Les rapports entre les deux hommes sont houleux, mais le scénario avance. Jusqu’au jour où Pablo ne peut plus écrire un seul mot…

« Carnets clandestins n’est pas qu’un parfait thriller. C’est aussi le noyau d’une réflexion sur l’art et la création. » Le Nouveau Magazine littéraire
 « Sous ses airs de polar, ce livre cache une réflexion profonde et drôle sur la création et le génie. » Elle
  « On jubile à la lecture de cette fiction insolente, provocatrice et savoureuse. » Les Inrockuptibles

Traduit de l’espagnol (Argentine) par Vanessa C apieu


 
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EAN : 9782264076168
Code sériel : 5544
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264076168
Code sériel : 5544
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • collectifpolar 31/10/2020
    Pablo Betances, un scénariste, est emprisonné dans une cave, enlevé par Santiago Salvatierra, un illustre réalisateur. Celui-ci exige de lui qu'il écrive un chef-d'oeuvre s'il veut être relâché. Pablo consigne chaque jour son quotidien et commence la rédaction du scénario. Jusqu'au jour où il ne peut plus écrire un seul mot. Sous ses airs de thriller, ce premier roman est une satire irrésistible du milieu du cinéma et une plongée truculente. Nicolas Giacobone signe ici un roman provocant voire insolent c’est assez irrésistible. Avec son style très nerveux, son écriture serait presque en colère si elle n’était teintée d’humour noir. Il nous entraine dans les méandres de la création artistique. On entre dans la tête de son héros malheureux qui enfermé dans la cave tourne en rond, il se met alors à écrire, écrire pour échapper à sa condition. Il y a dans ce trou quelques dérivatifs à son morne quotidien, un ukulélé mais aussi la compilation intégrale des Beatles qui vont l’aider à sortir de son marasme et de sa peur de la page blanche. Mais il y a aussi ce carnet clandestin sur lequel notre scénariste va tout consigner, ses peurs, ses angoisses, ses réflexions aussi et bien sûr, ses rapports avec ce réalisateur totalement barré. Ce bourreau qui exige de lui le scénario qui va révolutionner le cinéma mondial, rien que ça. De quoi mettre la pression tout de même vous ne trouvez pas ? Car en effet ce bouquin est un huis clos oppressant mais pas que. S’il nous maintien en haleine de bout en bout, l’auteur nous ménage aussi des moments de respiration, des moments plus cocasses, plus humoristiques qui nous permettent d’évacuer la pression qu’exerce cette histoire sous tension. Oui ce premier roman est une belle réussite Et je vous invite à découvrir ce carnet clandestin surtout maintenant qu’il est en poche ! Pablo Betances, un scénariste, est emprisonné dans une cave, enlevé par Santiago Salvatierra, un illustre réalisateur. Celui-ci exige de lui qu'il écrive un chef-d'oeuvre s'il veut être relâché. Pablo consigne chaque jour son quotidien et commence la rédaction du scénario. Jusqu'au jour où il ne peut plus écrire un seul mot. Sous ses airs de thriller, ce premier roman est une satire irrésistible du milieu du cinéma et une plongée truculente. Nicolas Giacobone signe ici un roman provocant voire insolent c’est assez irrésistible. Avec son style très nerveux, son écriture serait presque en colère si elle n’était teintée d’humour noir. Il nous entraine dans les méandres de la création artistique. On entre dans la tête de son héros malheureux qui enfermé dans la cave tourne en rond, il se met alors à écrire, écrire pour échapper à sa condition. Il y a dans ce trou quelques dérivatifs à son morne quotidien, un ukulélé mais aussi la compilation intégrale des Beatles qui vont l’aider à sortir de son marasme et de sa peur de la page blanche. Mais il y a aussi ce carnet clandestin sur lequel notre scénariste va tout consigner, ses peurs, ses angoisses, ses réflexions aussi et bien sûr,...
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  • aliasdam 14/06/2020
    Le scénariste de Babel s’essaye au roman, en conservant en toile de fond : le grand écran. Retenu dans une cave pour écrire des scénarios à un grand réalisateur, le héros partage sa vie, ses folies, ses dérapages. Sous ses airs de thriller en huis-clos, Giacobone parle du milieu qui le fait vivre/vibrer avec passion acharnement. Si la lecture peut s’avérer déroutante (à l’image de l’esprit de cet homme choqué médusé), on est happé dans cette cave et on n’en ressort que par l’esprit du cinéma. Parsemé de tics énervants, Carnets clandestins démontre la solitude d’un homme qui perd espoir en un avenir à l’air libre (écriture en dent de scie, l’importance de l’odeur créant un malaise volontaire). Le lecteur est partagé entre colère, satisfaction frustration. A l’image du héros.
  • Bazart 01/07/2019
    Pablo Betances est un scénariste kidnappé, enfermé dans un cave, par un grand cinéaste sud américain gloire et reconnaissance. Il se voit ainsi fortement contraint à écrire des scénario qui vaudront au réalisateur reconnaissance et gloire, et surtout lui impose d'écrire le film qui devrait faire basculer l’histoire du cinéma. Le kidnappé ne sera alors relâché que lorsqu’il aura écrit ce scénario mais le peut il vraiment? Huis clos oppressant qui aborde les rapports entre scénaristes et cinéastes, sujet passionnant s'il en est. Nicolás Giacobone a opté pour une structure ambitieuse et singulière basée sur divers supports d’écriture, entre journal intime, notes sur un cahier, et scénario et ce mélange des genres fonctionne assurément bien. Plus oeuvre littéraire érudite sur les mystères de la création (citant alèrement Borges, Amadéus ou la mythologie grecque), ce roman n'est pas vraiment conçu comme un thriller auquel on aurait pu s'attendre (surtout au vu de la maison d'édition, Sonatine spécialiste du très bon thriller prenant) et à ce sens, le dénouement pourra sans doute quelque peu décevoir les férus de twists insensés. Il n'en reste pas moins que ce "Carnets clandestins "est un roman captivant et pleinement maîtrisé sur les relations entre un réalisateur et un scénariste ! Pablo Betances est un scénariste kidnappé, enfermé dans un cave, par un grand cinéaste sud américain gloire et reconnaissance. Il se voit ainsi fortement contraint à écrire des scénario qui vaudront au réalisateur reconnaissance et gloire, et surtout lui impose d'écrire le film qui devrait faire basculer l’histoire du cinéma. Le kidnappé ne sera alors relâché que lorsqu’il aura écrit ce scénario mais le peut il vraiment? Huis clos oppressant qui aborde les rapports entre scénaristes et cinéastes, sujet passionnant s'il en est. Nicolás Giacobone a opté pour une structure ambitieuse et singulière basée sur divers supports d’écriture, entre journal intime, notes sur un cahier, et scénario et ce mélange des genres fonctionne assurément bien. Plus oeuvre littéraire érudite sur les mystères de la création (citant alèrement Borges, Amadéus ou la mythologie grecque), ce roman n'est pas vraiment conçu comme un thriller auquel on aurait pu s'attendre (surtout au vu de la maison d'édition, Sonatine spécialiste du très bon thriller prenant) et à ce sens, le dénouement pourra sans doute quelque peu décevoir les férus de twists insensés. Il n'en reste pas moins que ce "Carnets clandestins "est un roman captivant et pleinement maîtrisé sur les relations entre un...
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  • pilyen 17/06/2019
    Nicolas Giacobone a collaboré plusieurs fois avec le réalisateur mexicain Gonzalès Inarritu en tant que scénariste notamment ( hélas pas dans "Le revenant"). Son premier roman suscite une certaine curiosité car plaçant deux personnages leur ressemblant peut être, dans une situation qui peut apparaître comme singulière. Santiago Salvatierra ( Inarritu? ) considéré comme le metteur en scène de cinéma le plus talentueux d'Amérique du sud enferme un certain Pablo Betances ( Giacobone?) dans la cave de sa villa perdue au fin fond de l'Argentine dans le but de lui faire écrire le scénario de ce qui devra être un chef d'oeuvre du cinéma mondial. Cette étrange collaboration durera de nombreuses années... Publié chez Sonatine, ce roman n'est pas un thriller malgré cette cave, utilisée par de nombreux auteurs du genre ( Jonquet, Lemaître, Walters, ...) voire ce thème de l'écriture qui peut évoquer "Misery" de Stephen King. Ce ( presque) huis-clos, composé de carnets écrits en cachette ( d'où le titre) explore autant le travail d'écriture, les influences des maîtres de la littérature que les aléas d'une vie enfermée. Si l'on perçoit une certaine folie gagner l'esprit de ce pauvre Pablo face à la tâche obligatoire de fournir des scènes magnifiques au sein d'un scénario dont aura décortiqué les moindres rouages, on ne peut dire qu'une énorme tension règne. Les évocations de James Joyce, d'Aristote, des Beatles, de Borges ou du film "Amadeus" , si elles aident le narrateur à survivre, mettent surtout le suspens à distance, et placent ce roman ailleurs, comme si, l'auteur voulait lui aussi faire un roman qui bouleverserait le monde de la littérature. Les amateurs de polar, qui auront trouvé l'ouvrage au rayon polar, éditeur oblige, seront vite décontenancés. Peut être seront-ils intéressés par la direction originale que prend le roman, tant dans sa forme d'écriture de moins en moins conventionnelle au fil des pages que par son propos aux multiples entrées ( critique du milieu du cinéma, des fausses valeurs du 7ème art comme d'une société moderne, et au-delà, réflexion autour de la création, du talent, du pouvoir). Pas certain. Il faut quasiment faire le deuil d'une intrigue laissée au deuxième plan au profit d'un propos, assez virtuose, jouant avec la narration, la mise en page et la psychologie d'un narrateur déroutant. Et même si Nicolas Giacobone parvient dans la dernière partie à insuffler un certain mystère, cette envie d'originalité et de profondeur dans une intrigue présentée comme à suspens, dilue son propos, le lecteur se trouvant pris le cul entre deux chaises : l'essai littéraire ou le polar. Aucun des deux ne fonctionnant vraiment, il ne reste que l'originalité qui peut engendrer une certaine curiosité ou au pire, un succès snobinard. Nicolas Giacobone a collaboré plusieurs fois avec le réalisateur mexicain Gonzalès Inarritu en tant que scénariste notamment ( hélas pas dans "Le revenant"). Son premier roman suscite une certaine curiosité car plaçant deux personnages leur ressemblant peut être, dans une situation qui peut apparaître comme singulière. Santiago Salvatierra ( Inarritu? ) considéré comme le metteur en scène de cinéma le plus talentueux d'Amérique du sud enferme un certain Pablo Betances ( Giacobone?) dans la cave de sa villa perdue au fin fond de l'Argentine dans le but de lui faire écrire le scénario de ce qui devra être un chef d'oeuvre du cinéma mondial. Cette étrange collaboration durera de nombreuses années... Publié chez Sonatine, ce roman n'est pas un thriller malgré cette cave, utilisée par de nombreux auteurs du genre ( Jonquet, Lemaître, Walters, ...) voire ce thème de l'écriture qui peut évoquer "Misery" de Stephen King. Ce ( presque) huis-clos, composé de carnets écrits en cachette ( d'où le titre) explore autant le travail d'écriture, les influences des maîtres de la littérature que les aléas d'une vie enfermée. Si l'on perçoit une certaine folie gagner l'esprit de ce pauvre Pablo face à la tâche obligatoire de fournir des scènes magnifiques...
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  • manonlitaussi 26/05/2019
    C’est un livre étonnant que j’ai adoré qui m’a laissée à bout de souffle à la fin de par la tournure que prennent les choses et par l’écriture incisive qui nous accroche solidement à l’histoire. Un petit changement pour moi puisque c’est un auteur argentin. L’action se passe en Argentine, moi qui suis plûtot dans les lectures anglo-saxones en ce moment. Alors que le début du récit est assez calme. Pablo nous raconte, grâce à son laptop, son macbook 15 pouces comment il vit, enfermé dans la cave de Santiago, depuis 5 ans afin de lui écrire des scénarios de film. Deux de ces films ont eu de grands succès et ont rapporté des prix. Pour le troisième il doit lui écrire une scénario qui va changer l’histoire du cinéma mondial. Santiago est réalisateur, scénariste mais il n’est pas écrivain. Outre Santiago, seule Norma lui rend visite pour lui déposer ses plateaux repas et faire le ménage. Norma cuisine épicée et ne parle pas. La cuisine de Norma donne des hémorroïdes à Pablo. Et oui, ce que nous rapporte Pablo n’est pas glamour dans sa cave où l’air passe à peine et où ses pets mettent une demi-heure à se dissiper, il ne nous décortique pas que la façon de créer un scénario, il nous raconte son quotidien odorant, douloureux, solitaire où il ressasse ce qu’il aime, ce qu’il n’aime pas, comment il a raté sa carrière de musicien et ce qui l’a amené à écrire : l’achat d’un ordinateur pour sa mère. Dans la cave, il continue à écrire. Il ne parle pas, joue du yukulélé, écoute les Beatles et écrit écrit écrit pour ne pas oublier, pour transmettre et nous tient accroché à son récit. Un livre addictif et oui un, sonatine encore, que j’ai ouvert sans aucun doute sur la qualité du récit, de l’écriture. Cette lecture n’a fait que le confirmer. C’est un livre étonnant que j’ai adoré qui m’a laissée à bout de souffle à la fin de par la tournure que prennent les choses et par l’écriture incisive qui nous accroche solidement à l’histoire. Un petit changement pour moi puisque c’est un auteur argentin. L’action se passe en Argentine, moi qui suis plûtot dans les lectures anglo-saxones en ce moment. Alors que le début du récit est assez calme. Pablo nous raconte, grâce à son laptop, son macbook 15 pouces comment il vit, enfermé dans la cave de Santiago, depuis 5 ans afin de lui écrire des scénarios de film. Deux de ces films ont eu de grands succès et ont rapporté des prix. Pour le troisième il doit lui écrire une scénario qui va changer l’histoire du cinéma mondial. Santiago est réalisateur, scénariste mais il n’est pas écrivain. Outre Santiago, seule Norma lui rend visite pour lui déposer ses plateaux repas et faire le ménage. Norma cuisine épicée et ne parle pas. La cuisine de Norma donne des hémorroïdes à Pablo. Et oui, ce que nous rapporte Pablo n’est pas glamour dans sa cave où l’air passe à peine et où ses pets mettent une demi-heure à se dissiper, il ne...
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