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Derrière les panneaux, il y a des hommes
Date de parution : 16/01/2020
Éditeurs :
Pocket

Derrière les panneaux, il y a des hommes

Date de parution : 16/01/2020
Pierre a tout abandonné, il vit dans sa voiture, sur l’autoroute. Là où sa vie a basculé il y a six mois.
Il observe, il surveille, il est patient.
Parmi tous ceux...
Pierre a tout abandonné, il vit dans sa voiture, sur l’autoroute. Là où sa vie a basculé il y a six mois.
Il observe, il surveille, il est patient.
Parmi tous ceux qu’il croise, serveurs de snack, routiers, prostituées, cantonniers, tout ce peuple qui s’agite dans un monde clos, quelqu’un sait, forcément.
Week-end...
Pierre a tout abandonné, il vit dans sa voiture, sur l’autoroute. Là où sa vie a basculé il y a six mois.
Il observe, il surveille, il est patient.
Parmi tous ceux qu’il croise, serveurs de snack, routiers, prostituées, cantonniers, tout ce peuple qui s’agite dans un monde clos, quelqu’un sait, forcément.
Week-end du 15 août, caniculaire, les vacanciers se pressent, s’agacent, se disputent. Sous l’asphalte, lisse et rassurant, la terre est chaude, comme les désirs des hommes.
Soudain ça recommence, les sirènes, les uniformes. L’urgence.
Pierre n’a jamais été aussi proche de celui qu’il cherche.

Cet ouvrage a reçu le Grand Prix de littérature policière
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EAN : 9782266308489
Code sériel : 16463
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266308489
Code sériel : 16463
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Ce roman haletant, ambitieux, au style nerveux, incantatoire, est une peinture sans concession d’un microcosme où «la tragédie est plus fréquente que le bonheur». » Emmanuel Romer, La Croix

« A la fois roman noir et tragédie contemporaine. […] L’écriture poétique, le rythme sans cesse en mouvement ajoutent encore de la puissance à cette œuvre sombre. » Christine Ferniot, Télérama

« C’est du beau roman noir, du très très noir, du très grand noir. » Alexandra Schwartzbrod, Libération

« Du grand roman noir, de la tragédie poétique. » Pop Fiction (France Inter)

« L’écriture de J. Incardona est tranchante et rapide, elle a le don de faire surgir des images, des odeurs, un malaise palpable. On pense à certains romans de Michel Houellebecq. » Anne Pitteloud, Le Courrier

« Une œuvre brulante. » Michel Abescat, Le Cercle Polar

« Du grand roman noir. » La Liberté
 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Rainette35 12/11/2023
    Dans ce roman, tout se passe comme dans un huis clos : l'autoroute, les aires de repos et leurs restaurants. Le béton, la saleté, la pollution, la prostitution, la malbouffe, les magouilles financières, la criminalité ordinaire ou extra-ordinaire, les désirs sexuels assouvis ou non, l'extrème chaleur ou la pluie, la misère sociale et la déchéance humaine face à l'indicible font le décor de ce roman. Joseph Incardona, de son écriture vive et ciselée, nous décrit ce monde où il y a tellement de laideur ; le mauvais côté de notre civilisation. Il y a ceux qui sont nés du mauvais côté de la barrière et qui tentent de réaliser leurs rêves, ceux qui sombrent dans l'alcool, la folie. Un livre très désenchanté et tellement d'actualité. Je recommande.
  • Framboize12 16/07/2023
    Mille fois merci aux babeliotes pour la découverte de cet auteur . Une écriture noire et rare. Des personnages très attachants sortis du cabinet de curiosités de la vie. Les aires d'autoroutes pour décor, ces non-lieux dédiés à l'éphémère des rencontres, des croisements de destins.. Des disparitions d'enfants, Leurs parents plus morts que vivants.. Des flics sur les dents.. Ceux qui se sédentarisent, sur ces lieux de passage. C'est passionnant, noir de noir, cinématographique . Ça donne forcément très envie d'aller voir plus loin dans les écrits de cet auteur
  • Cigale17 18/06/2023
    Premier chapitre : trois parties, trois personnages. Ce que décrit le narrateur ressemble à une tentative de suicide : il fait très chaud et Pierre, désespéré, enfermé en plein soleil dans sa Renault, se déshydrate sur ce parking d’autoroute. Il peut décrire exactement chaque étape de ce qui va lui arriver : avant, il était médecin légiste. Autour de la voiture, des gens s’inquiètent, s’agitent, jusqu’à ce que Pierre se décide finalement à réagir. Pascal est cuisinier dans un snack sur cette même aire d’autoroute. Il y a plusieurs années, il a eu un accident de moto et quelqu’un en a profité pour mettre le Mal dans sa tête. Parfois, quand le Mal veut sortir, Pascal ouvre la fermeture Éclair qu’il a fait tatouer sur sa cicatrice… Avant, Ingrid était une jolie femme. Maintenant, elle ne sort plus de chez elle, se néglige, s’est laissé grossir. Elle boit de la vodka et laisse l’appartement dans un état déplorable. Elle couche avec les livreurs qui lui apportent ses courses et se masturbe frénétiquement en regardant la télé. Pierre l’appelle tous les soirs pour lui dire où il en est, s’il a trouvé quelque chose, s’il y a du nouveau. Ensemble, ils ont eu un enfant, une petite fille. Elle avait huit ans quand elle a disparu sur une aire d’autoroute, il y a six mois… *** Dans ce roman noir, très noir, l’intérêt ne réside pas dans la découverte du coupable : on le connaît dès le premier chapitre, mais plutôt dans la traque, dans la psychologie des différents personnages, même des personnages secondaires, et dans le décor que Joseph Incardona a choisi pour les faire évoluer : une aire d’autoroute. En effet, Derrière les panneaux, il y a des hommes, précise le titre parfaitement adéquat, et c’est vrai qu’il y a un monde fou sur les aires d’autoroute : ceux qui travaillent, ceux qui ne font que passer, ceux qui s’arrêtent pour manger, pour pisser, pour se reposer, pour dormir, ceux qui cherchent une relation sexuelle, tarifée où non, ceux qui y vivent et ceux qui y survivent. Nous allons en rencontrer plusieurs, de ces figures : un cantonnier qui ramasse tout ce qu’il trouve, un gérant malhonnête, un binôme de policiers qui cherchent le tueur, un prof qui vieillit mal, un travesti, une cartomancienne, un couple en instance de rupture et leur petite fille de douze ans… *** Le style de Joseph Incardona me plaît vraiment, malgré la crudité et même la vulgarité du langage employé dans ce roman-ci. Il me semble que ce parti pris de la violence du langage intensifie la douleur, le ressentiment, la colère, qu’il permet d’enlever les filtres et de livrer les sentiments bruts. L’écriture reflète l’urgence : beaucoup de mots-phrases, souvent en énumération, beaucoup de sauts à la ligne, de phrases minimales ou nominales. L’emploi du deux-points à des endroits où il n’est pas nécessaire, voire fautif, accentue cet effet d’accélération, comme d’ailleurs l’utilisation fréquente des tirets. J’ai aimé aussi les allusions culturelles (Bourdieu, Beckett…) et les discrètes adresses au lecteur qui le préviennent parfois de ce qui va arriver. Un roman dur, exigeant, une écriture déroutante, un très bon roman noir, aussi noir que les petites touches d’humour qui le parsèment. Premier chapitre : trois parties, trois personnages. Ce que décrit le narrateur ressemble à une tentative de suicide : il fait très chaud et Pierre, désespéré, enfermé en plein soleil dans sa Renault, se déshydrate sur ce parking d’autoroute. Il peut décrire exactement chaque étape de ce qui va lui arriver : avant, il était médecin légiste. Autour de la voiture, des gens s’inquiètent, s’agitent, jusqu’à ce que Pierre se décide finalement à réagir. Pascal est cuisinier dans un snack sur cette même aire d’autoroute. Il y a plusieurs années, il a eu un accident de moto et quelqu’un en a profité pour mettre le Mal dans sa tête. Parfois, quand le Mal veut sortir, Pascal ouvre la fermeture Éclair qu’il a fait tatouer sur sa cicatrice… Avant, Ingrid était une jolie femme. Maintenant, elle ne sort plus de chez elle, se néglige, s’est laissé grossir. Elle boit de la vodka et laisse l’appartement dans un état déplorable. Elle couche avec les livreurs qui lui apportent ses courses et se masturbe frénétiquement en regardant la télé. Pierre l’appelle tous les soirs pour lui dire où il en est, s’il a trouvé quelque chose, s’il y a du nouveau. Ensemble, ils ont eu un enfant,...
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  • fifilosofia 06/06/2023
    Finalement, il y a quelque chose qui me gêne dans ce roman. L’intrigue est géniale, comme d’habitude. L’écriture bien que particulière se supporte bien. Mais ce qui est vraiment en trop, ce sont déjà ces scènes incessantes de sexe, et encore quand je dis sexe, je suis bonne, en fait ce sont de sombres et glauques histoires de rapports humains, tarifés ou pas, avec des personnages ajoutés qui n’apportent absolument rien de plus à l’histoire, si ce n’est la misérabilité, la bassesse, la turpitude, et qui font qu’à la fin on n’a même plus envie de savoir, de voir, toute cette misère, ce bas monde grouillant dans sa m*** (je n’ai pas compté le nombre de fois où ce mot a été écrit, mais il y en a beaucoup et le bouquin lui-même finit par sentir la m***, n’en déplaise aux cigales ….) Et tout ça insuffle un dégoût de la vie qui laisse un goût de bile, de vomi, de rancœur, la haine de la race humaine, le déni de tous les sentiments, tout ça pue, laisse pantois et désespéré, prêt à en finir, non vraiment black is black mais trop c’est trop !
  • RemiPerez 30/04/2023
    J admets plagier un peu un commentaire déjà rédigé au sujet de ce roman mais qui est tellement proche de mon ressenti. Pas polar , pas thrilleur, car comme Colombo on courre après un coupable désigné sans trop de suspense. Par contre vrai roman noir par son atmosphère étouffante, ses protagonistes aux histoires personnelles plus difficiles les unes que les autres , et bien sûr tout cela sur fond de criminalité pédophile . Bref ambiance malsaine assumée et bien retranscrite à laquelle se préparer .
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