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Dieu, le temps, les hommes et les anges - Prix Nobel de littérature
Christophe Glogowski (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/03/2019
Éditeurs :
Robert Laffont

Dieu, le temps, les hommes et les anges - Prix Nobel de littérature

Christophe Glogowski (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/03/2019

Antan a tout l’air de n’être qu’un paisible village polonais. L’existence y est ponctuée par le temps : le temps d’aimer, de souffrir puis de mourir. Antan est situé au...

Antan a tout l’air de n’être qu’un paisible village polonais. L’existence y est ponctuée par le temps : le temps d’aimer, de souffrir puis de mourir. Antan est situé au centre de l’univers – coeur du monde, coeur des hommes, coeur de l’histoire. Mais qui préside à son destin ?...

Antan a tout l’air de n’être qu’un paisible village polonais. L’existence y est ponctuée par le temps : le temps d’aimer, de souffrir puis de mourir. Antan est situé au centre de l’univers – coeur du monde, coeur des hommes, coeur de l’histoire. Mais qui préside à son destin ? Dieu, qui du haut des cieux lui envoie les maux et les bonheurs dévolus aux humains, ou le châtelain Popielski, envoûté par le Jeu du labyrinthe que lui a offert le rabbin et qui, d’un coup de dés, renverse peut-être l’ordre des choses ? Un homme se transforme en bête, les âmes des morts errent dans le bourg jusqu’à se croire vivantes, des animaux parlent à une vieille folle… Au cours ordinaire de la vie se substitue brutalement la guerre avec son cortège d’événements diaboliques.
Un conte ponctué de purs moments d’émotion, de fragiles instants de vérité saisis au vol par une plume d’une fraîcheur et d’une originalité peu communes, celle d’Olga Tokarczuk, la romancière polonaise contemporaine la plus traduite dans le monde, récompensée du prix international Man Booker 2018.

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EAN : 9782221240861
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221240861
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 122 x 182 mm

Ils en parlent

« Magnifiquement inspirée, Tokarczuk déroule un conte empli de gestes du quotidien, de bouts de vie, d'émotions, de fraîcheur et d'originalité. »
Serge Bressan / Le Quotidien

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • 4bis 03/04/2024
    Ca commence comme ça : « Antan est l’endroit situé au milieu de l’univers. » Antan, c’est le nom d’un village peut-être fictif situé au sud de Kielce en Pologne et dont les caractéristiques géographiques sont soigneusement décrites en suivant les quatre points cardinaux. Des données topographiques se mêlent aux prédictions et à un fond de religion catholique. Au sud, Antan est gardé par l’archange Gabriel qui ne peut pas grand-chose contre ce village qui « engendre la soif de posséder et d’être possédé ». A l’est, c’est Uriel, le péril qui rode, c’est « la bêtise engendrée par le désir de philosopher ». On se le tiendra pour dit. Des routes placées sous la protection des quatre archanges Raphaël, Gabriel, Michel, Uriel donc et des rivières, c’est ainsi que sont délimitées les frontières du village. La Noire « profonde et sombre », bien nommée donc, qui permet aux grenouilles de se multiplier et se joue du curé pestant quand, à la fin du printemps, elle envahit ses pâturages et gâte ses foins. La Blanche « peu profonde et vive ». Les deux rivières s’unissent au pied du moulin qu’elles font tourner de la puissance de leur désir éprouvé par l’une pour l’autre. Tout cela aurait des airs très sérieux si ce n’était : « Au centre d’Antan, Dieu a dressé une colline qu’envahissent chaque été des nuées d’hannetons. C’est pourquoi les gens l’ont appelée la montagne aux Hannetons. Car Dieu s’occupe de créer et l’homme d’inventer des noms. » Et en l’espèce, il n’aura pas été chercher midi à quatorze heures, le bougre. Nous voici donc avec un remixe légèrement décalé de la Genèse et un microcosme paradisiaque contenant en son sein toutes les directions, qu’elles soient spirituelles, terrestres, philosophiques, métaphysiques ou humoristiques, toutes les passerelles que propose en chacun de ces éléments la part qui le reliera à un autre. Un amour de composition idéale « tentant d’apaiser le sentiment de désordre qui résulte de la prolifération du divers au moyen d’un usage obsessif des correspondances » comme le dirait Philippe Descola à propos de l’ontologie analogique dans les formes du visible. Cette entrée en matière plante un décor à la manière des contes ou des romans courtois, un univers où tout sera signifiant et joué dans une dimension abolissant la temporalité. C’est la raison pour laquelle on pourra être surpris ensuite de se trouver dans « le temps de Geneviève » dès le deuxième chapitre et de trouver tout à coup un été 1914, un tsar et même un départ à la guerre pour Mikhaïl Youzefovitch Céleste, le meunier, mari de ladite Geneviève. Les plus perspicaces auront peut-être relevé que Mikhaïl, c’est Michel en russe, comme l’archange gardant la frontière ouest d’Antan et que « Céleste » est un nom de famille tout désigné pour qui habite ce nouvel Eden. Mais cela n’enlèvera rien au caractère tout à fait réaliste des scènes qui suivront. Tout le roman fonctionnera sur ce principe, comme un chimiste qui tenterait de rendre solubles deux liquides dont la composition empêche qu’ils se mêlent parfaitement, le texte superposera le temps éternel, absolu du cours métaphysique des choses et l’ordinaire d’un village polonais durant les 75 premières années du 20e siècle. Pour la fable, on aura un moulin à café qui moud le monde entre les genoux de la petite Misia, un mauvais bougre qu’il ne fait pas bon croiser, à moins que, une glaneuse, un châtelain toqué. Pour le temps des guerres, des invasions et des viols, on aura Ivan Moukta, capable de montrer le monde sans Dieu, lequel monde comprend alors une chèvre, un besoin de s’unir et un soldat en manque. Et d’autres acteurs encore en grand nombre, d’autres exterminations aussi car il faut fournir 14-18, 39-45 et puis la suite. Et ça s’entrelacera comme on déroule une histoire vraie de toute éternité. Plus de 80 chapitres dont les titres commencent toujours par « le temps de… » et déclinent les personnages ou actants du point de vue desquels le monde sera raconté. Bien sûr, le mycélium et les morts y ont leur part. Pour ancrer encore davantage la puissance des analogies et la signifiance universelle de ces bouts d’événements au fin fond du monde, le roman intègre un jeu que le rabbin du village aura offert au châtelain. Dans une vieille boîte en bois, un livre Ignis fatuus ou Jeu instructif pour un seul joueur, un dé à huit faces, des figures de laiton et un tapis de toile plié, élimé sur les bords qui représente un grand labyrinthe circulaire :« Le labyrinthe dessiné sur la toile se composait de huit cercles appelés « mondes ». Plus on approchait du centre, plus le labyrinthe paraissait inextricable et tissé de voie sans issue. (…) La zone situé au cœur du dédale - la plus sombre et la plus confuse – s’appelait « premier monde ». A l’aide d’un porte-plume, une main malhabile y avait tracé une flèche et écrit « Antan ». » Ce sera « Le temps du jeu » et chaque tour que prendra le joueur fera, peut-on penser, avancer le cours de l’histoire. Misia, Michel, Kurt, Geneviève, Isidor, Ruth, la glaneuse, le châtelain Popielski, Florentine, tant d’autres, on les suivra tous durant des décennies, on assistera aux naissances, aux désirs adultères, aux envies de possession. L’incipit aura été en cela parfaitement programmatique. Antan sera le reflet de quasi un siècle d’humanité. La nature, des clairières aux rivières, du mycélium à la neige, les hommes, dans la continuité des générations qui passent, l’arbitraire des destinées qui ont peut-être à voir avec le jet d’un dés à huit faces ou les humeurs d’un couvreur appelé lui aussi Céleste. Une forme de saga familiale où on ne s’attache pas aux personnages mais aux mouvements qui les conditionnent, où l’on ne s’enferme jamais dans une interprétation, à quelque niveau qu’on se situe, toujours rattrapés par un trait d’humour, une absurdité empêchant l’exégèse obtuse, Dieu, le temps, les hommes et les anges est un roman étrange, envoutant sans doute. Hébété par la multiplicité des liens, leur inefficacité à unifier un monde torturé par les guerres, le lecteur est pris par le vertige mais aussi la vanité de l’analogie. La vie contient bien autre chose que les désirs des hommes et pourtant, elle n’est qu’un songe, une histoire que l’on raconte en moulant des grains de café odorants. Et moi, bercée un temps par le mirage des reflets, les propositions hasardeuses, l’accomplissement d’un monde autre que celui éprouvé, j’ai été tout de même souvent à deux doigts de trouver le procédé un peu trop lourd pour un message un peu trop léger. Le banquet des Empouses m’a semblé, se détachant de la forme trop apologétique du conte, un peu moins démonstratif et un peu plus amusant. Ca commence comme ça : « Antan est l’endroit situé au milieu de l’univers. » Antan, c’est le nom d’un village peut-être fictif situé au sud de Kielce en Pologne et dont les caractéristiques géographiques sont soigneusement décrites en suivant les quatre points cardinaux. Des données topographiques se mêlent aux prédictions et à un fond de religion catholique. Au sud, Antan est gardé par l’archange Gabriel qui ne peut pas grand-chose contre ce village qui « engendre la soif de posséder et d’être possédé ». A l’est, c’est Uriel, le péril qui rode, c’est « la bêtise engendrée par le désir de philosopher ». On se le tiendra pour dit. Des routes placées sous la protection des quatre archanges Raphaël, Gabriel, Michel, Uriel donc et des rivières, c’est ainsi que sont délimitées les frontières du village. La Noire « profonde et sombre », bien nommée donc, qui permet aux grenouilles de se multiplier et se joue du curé pestant quand, à la fin du printemps, elle envahit ses pâturages et gâte ses foins. La Blanche « peu profonde et vive ». Les deux rivières s’unissent au pied du moulin qu’elles font tourner de la puissance de leur désir éprouvé par...
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  • CharlyyPhoenix 25/03/2024
    Dieu, le temps, les hommes et les anges – Un Livre de – Olga Tokarczuk Christophe Glogowski (Traducteur) - 416 pages – ed. Robert Laffont – 05 Novembre 2020 « Antan » (Qui serait une sorte de balade ?!) « Taszow » « Kielce » je ne comprends rien ! « l’archange Raphaël » ah lui je le connais non ? C’est « le guérisseur » ; -) et Archange c’est une chose mais il y a aussi Séraphin, Chérubins (que sais-je moi !) Peut-être même Phoenix ? « De ce côté, Antan est gardé par l’archange Gabriel. » cet ange aussi je le connais ! C’est l’épée de Dieu ! … Ou je m’embrouille entre Michel et Gabriel, je crois bien ! « Jeszkotle » Lui aussi, je n’ai pas la moindre idée de qui il est … « Cette frontière-là est sous la garde de l’archange Uriel. » Ah oui lui je vois qui c’est vaguement « un petit peu » je ne saurai pas quoi te dire à quoi il sert sans utiliser google, par contre… « Au centre d’Antan, Dieu a dressé une colline » en fait la meuf elle prend son bon Dieu, ses anges gardiens… Et surtout sa géographie … Why not ?! Mais en utilisant des personnages style Gabriel, Raphaël et Michel, on pourrait croire que ce soit davantage « classique » « Au pied du moulin, les rivières s’unissent. Elles coulent tout d’abord côte à côte, indécises, intimidées par ce rapprochement tant attendu, puis elles se précipitent l’une dans l’autre et se perdent dans leur étreinte. » Oh la la c’est tellement perché… Des rivières qui coulent en se touchant mais sans se mélanger ?! On va dire que… C’est une licence poétique !? A vous de vous faire votre propre avis ! Je vous ai juste donné les bases ; -) … Phoenix ++Dieu, le temps, les hommes et les anges – Un Livre de – Olga Tokarczuk Christophe Glogowski (Traducteur) - 416 pages – ed. Robert Laffont – 05 Novembre 2020 « Antan » (Qui serait une sorte de balade ?!) « Taszow » « Kielce » je ne comprends rien ! « l’archange Raphaël » ah lui je le connais non ? C’est « le guérisseur » ; -) et Archange c’est une chose mais il y a aussi Séraphin, Chérubins (que sais-je moi !) Peut-être même Phoenix ? « De ce côté, Antan est gardé par l’archange Gabriel. » cet ange aussi je le connais ! C’est l’épée de Dieu ! … Ou je m’embrouille entre Michel et Gabriel, je crois bien ! « Jeszkotle » Lui aussi, je n’ai pas la moindre idée de qui il est … « Cette frontière-là est sous la garde de l’archange Uriel. » Ah oui lui je vois qui c’est vaguement « un petit peu » je ne saurai pas quoi te dire à quoi il sert sans utiliser google, par contre… « Au centre d’Antan, Dieu a dressé une colline » en fait la meuf elle prend son bon Dieu, ses anges gardiens… Et surtout...
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  • freddu91 13/03/2024
    Des petites histoires qui se tissent, un univers d'une force poétique intarissable. Pourtant, j'ai eu du mal à rentrer dans ce livre. Il m'a manqué un élan, une trame plus prenante. Peut-être que si je le reprends plus tard, j'aurai un avis différent. Je ne sais pas.
  • pasiondelalectura 03/01/2024
    À Olga Tokarczuk on lui attribue un style fragmenté et des formes de récits assez originales, ce qui est le cas avec les trois livres que j’ai lu d’elle. Quelque soit son style et ses thèmes, son écriture est puissante et le contenu plutôt transcendant. J’ai fait sa découverte avec le livre Sur les ossements des morts et ce fut un éblouissement, ce qui m’a reconcilié avec les critères d 'attribution du prix Nobel : écriture élégante, transcendante, diversité des sujets, de l’ humanisme maté de philosophie et quelle empathie elle peut dégager! Sans oublier l’humour, un humour un peu ironique, même si le sujet est grave, cela surprend et détend. Dieu, le temps, les hommes et les anges est son deuxième roman, un livre-fable, complexe, riche et allégorique sur le temps qui passe inexorablement, sur la Terre et les hommes. Ce seraient sur des récits de sa grand mère qu’Olga Tokarczuk se serait appuyée pour écrire ce roman-fable. Elle situe son histoire dans une contrée imaginaire de Pologne qu’elle place au centre de l’Univers et qu’elle nomme Antan, une bourgade délimitée par les 4 points cardinaux, chacun gardé par un Archange et deux rivières, la Noire et la Blanche qui vont s’unir pour donner la Rivière. Antan pourrait être n’importe où ailleurs, mais elle est en Pologne et nous aurons droit, dans cette histoire, à l’essence même du slave occidental c’est à dire une âme pour laquelle les notions de mysticisme, d’irrationalité, de démesure, d’abattement, et de la nostalgie, comptent. À Antan nous suivrons plusieurs familles avec des personnages qui vont nous hanter longtemps, depuis la Première Guerre Mondiale jusqu’aux années 80 environ. Ces personnages vont naître, vivre et mourir à Antan, ils vont souffrir et jouir sous nos yeux, ils vont vivre comme ils le pourront puis un jour partir. Le talent de cette écrivaine est unique pour enchaîner des histoires avec une riche palette de types humains, mais aussi des animaux, des plantes voire même des objets inanimés mais symboliques (cf le moulin à café, le Jeu des 8 pistes). On sent chez cette écrivaine polonaise qu’elle est très engagée dans la défense de la Nature et des animaux; elle a fait de la prison pour avoir émis sur un plateau de TV sa position contre la chasse et la maltraitance des animaux. Pour moi il y a plusieurs lectures possibles de ce livre: nous avons une multitude de réflexions qui sont comme un sous bois aussi riche que celui d’une forêt#8194;où pullulent beaucoup de choses, ainsi que des idées qui sont difficiles d’appréhender de prime abord. Aussi quelle imagination que celle d’Olga Tokarczuk, quelle clairvoyance pour nous broder ses personnages archetypiques (aidée par sa formation de psychothérapeute, probablement) et nous faire sentir le temps qui passe inexorablement sur les êtres et les choses. Un mot de félicitations pour l’exercice réussi du traducteur Christophe Glowovski. Autre lecture riche et complexe de cette auteure polonaise si justement distinguée par un Nobel de littérature.À Olga Tokarczuk on lui attribue un style fragmenté et des formes de récits assez originales, ce qui est le cas avec les trois livres que j’ai lu d’elle. Quelque soit son style et ses thèmes, son écriture est puissante et le contenu plutôt transcendant. J’ai fait sa découverte avec le livre Sur les ossements des morts et ce fut un éblouissement, ce qui m’a reconcilié avec les critères d 'attribution du prix Nobel : écriture élégante, transcendante, diversité des sujets, de l’ humanisme maté de philosophie et quelle empathie elle peut dégager! Sans oublier l’humour, un humour un peu ironique, même si le sujet est grave, cela surprend et détend. Dieu, le temps, les hommes et les anges est son deuxième roman, un livre-fable, complexe, riche et allégorique sur le temps qui passe inexorablement, sur la Terre et les hommes. Ce seraient sur des récits de sa grand mère qu’Olga Tokarczuk se serait appuyée pour écrire ce roman-fable. Elle situe son histoire dans une contrée imaginaire de Pologne qu’elle place au centre de l’Univers et qu’elle nomme Antan, une bourgade délimitée par les 4 points cardinaux, chacun gardé par un Archange et deux rivières, la Noire et la Blanche qui vont s’unir...
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  • Olloix 02/11/2023
    Ce livre m'a envoûté par sa construction, son style, son contenu. On traverse l'histoire d'un village polonais et de quelques uns de ses habitants depuis la première guerre mondiale jusqu'au début de la révolution libérale. Ecrit en très courts chapitres, sur la tonalité des contes, parfois fantastiques, ce texte m'a hameçonné, d'autant plus qu'il donne beaucoup de relief aux protagonistes, la plupart du temps atypiques ; protagonistes entraînés dans le flot de l'histoire qui, justement, vient percuter un village qu'on aurait pu dire sans histoires. Ce roman commence sur une tonalité assez merveilleuse (au sens de conte merveilleux), puis est gagné par le fatalisme et se termine dans la mélancolie ; du moins est-ce ainsi que j'ai ressenti ce texte. J'ai du mal à comparer cette lecture avec une de mes (nombreuses) lectures précédentes.
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