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Du côté de chez Swann
Date de parution : 07/06/2018
Éditeurs :
Pocket

Du côté de chez Swann

Date de parution : 07/06/2018
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Entre les murs de liège de son appartement du boulevard Haussmann, un dandy maladif, dont personne ne soupçonnait le génie, crée un monument romanesque qui...
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Entre les murs de liège de son appartement du boulevard Haussmann, un dandy maladif, dont personne ne soupçonnait le génie, crée un monument romanesque qui allait dominer la littérature française. Explorant les méandres infinis de la mémoire, à partir de précieuses sensations retrouvées, il ressuscite...
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Entre les murs de liège de son appartement du boulevard Haussmann, un dandy maladif, dont personne ne soupçonnait le génie, crée un monument romanesque qui allait dominer la littérature française. Explorant les méandres infinis de la mémoire, à partir de précieuses sensations retrouvées, il ressuscite une société défunte à travers le prisme de l’intelligence, du comique et de la poésie. Aujourd’hui, Swann, Combray, Balbec, Guermantes, Bergotte ou le terrible Charlus sont devenus les figures tutélaires d’une religion universelle. Conscient de la puissance de son œuvre, Marcel Proust prolonge celle de Balzac et réinvente les Mille et Une nuits de l’Occident.
Lire À la recherche du temps perdu, c’est vivre une seconde vie, c’est entrer dans une féérie où le temps et l’espace se confondent et renouvellent le miracle d’un éternel présent.

Cet ouvrage rassemble : Combray, Un amour de Swann, Nom de pays : le nom

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

 
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EAN : 9782266286152
Code sériel : 17247
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 600
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266286152
Code sériel : 17247
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 600
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Blindsorrow 28/02/2024
    Il m'aura fallu du temps et du courage pour débuter La Recherche... ! J'ai longtemps pris peur devant ce monument de la littérature. J'ai beaucoup apprécié ce premier tome qui explore les souvenirs du narrateur enfant, d'abord au sein de sa famille, de son rapport avec sa mère puis ses premiers émois. J'ai aussi énormément apprécié la partie centrale sur Swann : son amour pour Odette, sa jalousie, ses doutes. Le livre explore les sentiments et les sensations humaines avec une vraie précision. Je retire un point sur la longueur de certains passages, associée à la la longueur des phrases. C'était parfois étouffant voire étourdissant. Une belle expérience cependant !
  • Mag3375 28/02/2024
    Je ne sais plus quelle personne a dit, sur Babelio, qu'elle avait lu ce livre par petites touches de 20 pages par jour, mais j'aurais aimé la remercier. Ça faisait des mois que j'hésitais à me jeter à l'eau pour lire ce monument, mais je le repoussais sans arrêt. Là, ce conseil judicieux m'a plu de suite et le jour même je m'y suis lancée.... mais 20 pages d'un coup c'était encore trop pour moi, alors je l'ai coupé en 2, soit 10 pages le matin et autant le soir. Et c'est parfait ! J'ai trouvé ce premier volume paradoxal : le lire est fatigant (c'est pourquoi il ne faut pas forcer pour en apprécier l'histoire), et en même temps (une fois qu'on a trouvé un rythme de lecture qui nous correspond) c'est passionnant. Les personnages sont attachants, les décors sont magnifiques, les réflexions philosophiques sont excellentes, et il y a même de l'humour (ce qui m'a surprise). Ça m'a tellement plu que, sitôt refermé ce premier volume, j'ai commencé le deuxième, et je me régale #x1f49d!
  • entrecrituretlecture 13/02/2024
    Proust n'est pas une découverte pour moi ou presque. Je ne l'avais jamais lu. Pourquoi ? Parce que j'en avais peur. Peur du texte, influencée par les critiques faites à son sujet, à son chef-d'oeuvre, à sa personne. Marcel Proust faisait partie de moi ou plus précisément de ma vie, de mon univers tel un fantôme. Nous avions un point commun : Balbec. Comme lui, j'y passais mes vacances, mes week-end depuis ma tendre enfance. Marcel Proust était partout. Son aura circulait dans le Grand hôtel, sur la place, dans les jardins, dans le musée de la Belle époque, la villa du temps retrouvé. Il était présent dans chacune des librairies et dans n'importe quel format : BD, poche, broché, beaux livres, essais, collection La Pléiade, hors-série journalistiques (Figaro, Lire), roman graphique, partout. Et, puis, 2022, l'année du centenaire de sa mort, pléthore d'ouvrages sont sortis dont « Clara lit Proust » de Stéphane Carlier et « Proust, un roman familial » de Laure Murat, rencontrée, justement à Balbec à l'automne dernier. J'ai dévoré ces deux ouvrages, j'ai acheté la nouvelle réédition « d'A la recherche du temps perdu » chez Folio, fière d'avoir le plus grand écrivain du 20e siècle dans ma bibliothèque comme Victor HUGO pour le 19e. Et, puis à l'aune de l'année 2024 et contre toute attente, TIKTOK lance une lecture commune d'A la recherche, à commencer par le premier volet : « du côté de chez Swann ». Ce fut un choc. Ce fut une découverte. J'avais, enfin, percé le mystère de la madeleine de Proust, devenue une célèbre expression lancée à tout va. J'avais rencontré un auteur que j'allais aimer et à la fois, un peu détester. Davantage lui reprocher ses longues phrases, ses relatives à l'infini, sa ponctuation interminable comme ses comparaisons, ses mots inventés, c'est-à-dire, ses sempiternelles digressions rendant la lecture peu aisée. Lire Proust est une aventure. Une aventure personnelle, une aventure avec l'écrivain. Il faut s'accrocher, s'encourager. Il faut lire, puis relire, parfois plusieurs fois. Ce que je fis. Relire pour comprendre : le rythme, son intention, son inspiration, pour prononcer ses mots, s'évader, quitter le monde pour rejoindre la pensée de l'auteur, son univers. Parfois, c'est un peu compliqué : phrases à la forme négative, pronoms relatifs, conjonctions de coordination, passé simple et subjonctif imparfait, présent et imparfait. Mais au-delà de la technicité syntaxique, le champs des possibles s'ouvre comme une porte vers une autre galaxie, celle de la poésie. La poésie proustienne et son romantisme. Proust est un poète et un romantique au sens littérale du terme. Ces descriptions sont magnifiques de réalisme, bucoliques, sensorielles. Les sens sont en éveils. Avec Proust, je vois. Je regarde. J'admire. Avec Proust, je sens, je goûte et ressens. Je sens mon coeur battre plus fort dans ma poitrine. Avec Proust, j'écoute, aussi : la musique (piano, violon), les bruits de la nature et celui des gens (voix, rires, critiques, moqueries). Quelle délectation, le passage de la madeleine, la promenade sur les bords de la Vivonne, les nénuphars, le vent dans les arbres… Promenade du côté de Guermantes à Combray. Quelle délectation, la description de l'église de Combray, des clochers de Martinville, la cuisine de Françoise, le jardin de son enfance. L'émoi ressenti à l'évocation de sa vocation d'écrivain. Les premiers émois amoureux avec Gilberte Swann : la joie et la souffrance mêlées causée par l'indifférence de la jeune fille. Nous avons tous ressentis les montagnes russes du sentiment de l'amour. La recherche, c'est cela ! La conception de l'amour est liée à la souffrance, l'obsession et la jalousie. Sentiments exacerbés dans « Un amour de Swann » la seconde partie « du côté de chez Swann » dans lequel Charles Swann passe par toute ces émotions vis-à-vis d'Odette de Crécy. Des passages assez pompeux, je dois le reconnaître. Des passages dans lesquels j'avais un peu de mal à rester concentrer. Autant, j'ai adoré les parties relatives à l'enfance de Marcel (Combray I et II puis nom de pays : le nom), autant la relation amoureuse de Charles Swann était un peu difficile. Proust y décrit les affres du sentiment dans lequel Charles perd pied, soumis à ses ressentis. le désir, la possession, le harcèlement, le doute, le manque de confiance, l'espionnage, le mensonge… sont poussés à l'extrême, précipités par la lettre anonyme que Charles Swann reçoit, décrivant une Odette dépravée. L'amour chez Proust n'est qu'illusion. Proust est un spectateur passif parce qu'il est observateur, depuis son enfance. Il observe. Il observe les gens, leurs comportements. Il écoute, il entend. Il regarde comme un tableau, le théâtre de la vie qui se joue autour de lui. Sa position lui permet un regard critique sur la société de son époque. Proust, c'est aussi, sa relation avec le temps. La recherche de temps précieux et perdus car passés. Il cherche à revivre certains évènements, il sonde sa mémoire à travers des accidents, des imprévus, des actions, des ressentis. Ces étapes sont fondamentales chez Proust car c'est ce qui le conduit à écrire et à devenir écrivain. On est dans un mouvement littéraire du culte de soi. le roman psychologique, influence de Freud et de Bergson puisque Proust l'avait étudié à la faculté. Quoiqu'il en soit, je m'accorde une pause avant de le retrouver dans le second volet intitulé "A l'ombre des jeunes filles en fleurs" prix Goncourt en 1919. Proust n'est pas une découverte pour moi ou presque. Je ne l'avais jamais lu. Pourquoi ? Parce que j'en avais peur. Peur du texte, influencée par les critiques faites à son sujet, à son chef-d'oeuvre, à sa personne. Marcel Proust faisait partie de moi ou plus précisément de ma vie, de mon univers tel un fantôme. Nous avions un point commun : Balbec. Comme lui, j'y passais mes vacances, mes week-end depuis ma tendre enfance. Marcel Proust était partout. Son aura circulait dans le Grand hôtel, sur la place, dans les jardins, dans le musée de la Belle époque, la villa du temps retrouvé. Il était présent dans chacune des librairies et dans n'importe quel format : BD, poche, broché, beaux livres, essais, collection La Pléiade, hors-série journalistiques (Figaro, Lire), roman graphique, partout. Et, puis, 2022, l'année du centenaire de sa mort, pléthore d'ouvrages sont sortis dont « Clara lit Proust » de Stéphane Carlier et « Proust, un roman familial » de Laure Murat, rencontrée, justement à Balbec à l'automne dernier. J'ai dévoré ces deux ouvrages, j'ai acheté la nouvelle réédition « d'A la recherche du temps perdu » chez Folio, fière d'avoir le plus grand écrivain du 20e...
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  • psychosexy33 28/01/2024
    Je suis pas peu fière. D'être allée au bout de ce premier volume de la recherche du temps perdu. A mon rythme, en un mois, entrecoupé d'autres lectures. Mais j'ai vraiment adoré cette expérience de lecture. J'ai été surprise de découvrir une narration fluide et une plume très agréable à suivre, alors que je craignais une certaine résistance, parce qu'on connaît tous la réputation du style proustien, ces si longues phrases, son vocabulaire exigeant. Mais on se laisse très facilement envelopper par ce style. J'ai bien aimé le début de Combray, le fameux passage de la Madeleine est absolu époustouflant de génie d'écriture. Mais je pense que c'est Un amour de Swann qui m'a le plus plu, et cette façon de décortiquer toutes les étapes du sentiment amoureux, et de la jalousie aussi. J'ai beaucoup apprécié aussi les longs passages contemplatifs, les descriptions de la nature, celle de Combray ou celle du Bois à la toute fin. Et la façon de l'auteur de décortiquer chacune de ses perceptions pour les ériger en un grand tout à l'universalité saisissante.
  • PlaisirDePenser 09/01/2024
    C'est l'histoire d'un petit garçon qui nous parle de sa famille : ses parents, sa tata, sa grand-mère etc. Il aime les madeleines et est aussi une vraie poukave. Parfois, il voit un certain Swann, raide dingue d'Odile, une dame. C'est bien écrit malgré que des fois les phrases elles soyent un peu longues. Il est fortiche pour tout ce qui est souvenirs et états d'âme.
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