Lisez! icon: Search engine
Féroces
Marie de Prémonville (traduit par)
Date de parution : 07/01/2016
Éditeurs :
10/18

Féroces

Marie de Prémonville (traduit par)
Date de parution : 07/01/2016
Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C’étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou... Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C’étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l’esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des... Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C’étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l’esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c’était la seule chose qu’ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d’ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker.
Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi : on ne parle jamais à l’extérieur de ce qui se passe à la maison. A la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264068286
Code sériel : 5024
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264068286
Code sériel : 5024
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Eugras1364 26/02/2024
    Plonger dans une autobiographie, c'est un peu comme entrer dans l'intimité d'une personne, et parfois cela peut être un peu perturbant. C'est ce que j'ai ressenti en lisant « Féroces » de Robert Goolrick. Je maintiens donc une préférence pour les biographies écrites par des tiers plutôt que pour les autobiographies, car elles offrent souvent une certaine distance qui évite ce sentiment de voyeurisme dérangeant. Robert Goolrick, un auteur à succès, se livre dans cette autobiographie avec une transparence brutale. Il ne cherche ni à embellir ni à dissimuler les faits de sa vie, ce qui confère au récit une authenticité troublante. J'ai été intriguée par cette approche honnête, mais j'ai également été déstabilisée par la cruauté et la brutalité de certaines scènes. À l'origine, je m'attendais à une saga familiale, la descente aux enfers d’une famille bien sous tous rapports en apparence mais avec de terribles secrets. Et c’était bien le cas, mais j'ai été surprise par les thèmes abordés dans le livre, je ne m’attendais pas à ça. Goolrick explore des sujets très sombres et il crée une atmosphère lourde de malaise tout au long de la lecture. Le style d'écriture de Goolrick, cru et décousu, m'a déconcertée. Les transitions entre les différentes périodes de sa vie sont abruptes et il y beaucoup de digressions, ce qui m'a parfois fait perdre le fil de l'histoire. De plus, l'ordre choisi pour exposer ses souvenirs est désordonné, ce qui rend la compréhension du récit difficile par moments. Une scène en particulier, qui arrive presque en fin de livre, décrite de manière explicite, m'a profondément choquée et bouleversée. Bien que je comprenne l'intention de l'auteur de dépeindre l'horreur de la situation, j'ai trouvé que certains détails étaient superflus et difficilement soutenables. Je comprends le besoin de l’auteur de la décrire en ces termes, il explique lui-même d’ailleurs très bien pourquoi il a écrit ce livre en toute fin de roman mais tant de détails n’était sans aucun doute pas nécessaire pour saisir l’horreur de la situation. C’est un point de vue personnel, je ne suis pas dans la tête de l’auteur mais j’ai trouvé que c’était trop. Malgré ces critiques sur la forme, je dois reconnaître la sincérité et la puissance émotionnelle du récit de Goolrick. Le fond du livre, marqué par la souffrance et la vulnérabilité de l'auteur, ne peut laisser personne indifférent. En conclusion, « Féroces » est une lecture qui m'a profondément remuée, mais qui m'a également laissée perplexe quant à sa structure narrative et à son style d'écriture. Je lui accorde néanmoins trois étoiles pour son contenu émotionnellement puissant, mais je ne peux pas ignorer mes réserves quant à sa forme.Plonger dans une autobiographie, c'est un peu comme entrer dans l'intimité d'une personne, et parfois cela peut être un peu perturbant. C'est ce que j'ai ressenti en lisant « Féroces » de Robert Goolrick. Je maintiens donc une préférence pour les biographies écrites par des tiers plutôt que pour les autobiographies, car elles offrent souvent une certaine distance qui évite ce sentiment de voyeurisme dérangeant. Robert Goolrick, un auteur à succès, se livre dans cette autobiographie avec une transparence brutale. Il ne cherche ni à embellir ni à dissimuler les faits de sa vie, ce qui confère au récit une authenticité troublante. J'ai été intriguée par cette approche honnête, mais j'ai également été déstabilisée par la cruauté et la brutalité de certaines scènes. À l'origine, je m'attendais à une saga familiale, la descente aux enfers d’une famille bien sous tous rapports en apparence mais avec de terribles secrets. Et c’était bien le cas, mais j'ai été surprise par les thèmes abordés dans le livre, je ne m’attendais pas à ça. Goolrick explore des sujets très sombres et il crée une atmosphère lourde de malaise tout au long de la lecture. Le style d'écriture de Goolrick, cru et décousu, m'a déconcertée. Les transitions entre les différentes...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Fifloo 08/02/2024
    Mon impression sur ce livre est mitigée. Tout d'abord, j'ai été déroutée par le style d'écriture : l'auteur raconte une histoire, il y a donc très peu de dialogue et le style est une narration. En plus, les faits racontés ne sont pas spécialement chronologiques, ce qui peut aussi "perturber" le lecteur. Puis, ce livre m'a mis mal à l'aise et au lieu de me détendre, j'en venais à me sentir mal : il est tellement noir, tellement malsain. J'ai d'ailleurs hésité à le continuer. Enfin, après un passage totalement sordide qui m'a marqué, j'ai enfin commencé à apprécier ce livre uniquement parce que c'est une histoire vraie et que j'ai eu pitié de l'auteur. Si cela avait été une fiction, j'aurais trouvé le passage sordide complétement inapproprié et très pervers. Bref, une lecture mitigée pour moi.
  • adnene 09/02/2023
    "Féroce", de Robert Goolrick, est un ouvrage autobiographique à la puissance narrative dévastatrice. La lecture de ce récit poignant de l'enfance massacrée de l'auteur est déchirante, parfois effrayante et glaçante. Les souvenirs douloureux sont décrits avec une sincérité éprouvante, et il est difficile de ne pas être profondément affecté par cet ouvrage. Impossible de sortir indemne de cette lecture sans être marqué d'une empreinte indélébile. Il est donc important de noter que ce n'est pas une lecture pour les âmes sensibles car vous devrez être prêt à faire face à des émotions intenses.
  • Laveze 18/09/2022
    FÉROCES de ROBERT GOOLRICK Je l’avais découvert dans la chute des princes avec grand plaisir, il est tout simplement énorme avec « Féroces ». Autobiographique en grande partie c’est une partie très douloureuse de sa vie qu’il évoque, essentiellement sa jeunesse pour essayer de comprendre pourquoi il en est arrivé à faire ce qu’il a fait. L’écriture est superbe, il n’y a pas d’apitoiements, pas de regrets, juste une incompréhension totale et absolue qui, personnellement, m’a pris aux tripes. Un très grand romancier
  • stoner 22/08/2022
    Robert Goolrick est un de mes auteurs préférés. Son style est direct et son écriture épurée, pas de disgressions ni de longeurs Si l'on n'y retrouve pas encore totalement la maîtrise de "La chute des princes" et surtout "Arrive un vagabond", "Féroce" n'en est pas moins un livre coup de poing qui nous fait découvrir l'envers du décor d'une famille bourgeoise de Virginie dans les fifties. C'est le récit de l'enfance massacrée et d'une vie d'adulte marquée au fer rouge par la blessure qui ne peut pas guérir. On pense au film "Festen" de Thomas Vinterberg où lors d'un repas de famille en l'honneur du patriarche, un des fils se lève et déclare avoir été abusé par celui-ci, suscitant... une absence totale de réaction de la famille et l'arrivée du dessert. La non-reconnaissance d'un crime est une double peine et on imagine la résilience qu'il faut pour continuer à aller de l'avant. Livre des apparences, des fausses noblesses et de l'innocence perdue, c'est sa propre enfance que nous raconte ici Robert Goolrick. "Féroce" ne pouvait être qu'un roman écrit au vitriol mais possède une rage contenue et une dignité qui forcent le respect
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…