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Herland
Bernard Hoepffner (traduit par), Alberto Manguel (préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 07/03/2019
Éditeurs :
Robert Laffont

Herland

Bernard Hoepffner (traduit par), Alberto Manguel (préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 07/03/2019
Un roman longtemps oublié à découvrir de toute urgence dans sa traduction de référence.

Trois Américains, intrigués par des légendes locales, découvrent sur une haute montagne un petit pays mystérieux et, à leur grand étonnement, seulement peuplé de femmes. Ils sont les premiers mâles...

Trois Américains, intrigués par des légendes locales, découvrent sur une haute montagne un petit pays mystérieux et, à leur grand étonnement, seulement peuplé de femmes. Ils sont les premiers mâles à visiter Herland en près de deux mille ans. Herland est l’une des utopies féministes les plus réussies jamais écrites....

Trois Américains, intrigués par des légendes locales, découvrent sur une haute montagne un petit pays mystérieux et, à leur grand étonnement, seulement peuplé de femmes. Ils sont les premiers mâles à visiter Herland en près de deux mille ans. Herland est l’une des utopies féministes les plus réussies jamais écrites. Paru en 1915, ce roman de la sociologue Charlotte Perkins Gilman, l’auteure de La Séquestrée, rencontra un grand succès en son temps avant d’être oublié pendant plusieurs dizaines d’années. Redécouvert par la nouvelle génération féministe des années 1960, il ne fut traduit en français qu’en 2016. Un roman culte du féminisme américain à découvrir absolument.

« Un traité féministe sans concessions. Gilman s’aventure là où les progressistes du XXIe siècle n’osent pas aller, au nom de la diplomatie. » The Guardian

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EAN : 9782221240892
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221240892
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 122 x 182 mm

Ils en parlent

« Une satire sur les constructions de genre d’une incroyable modernité. Qui mérite son grand retour. »
AMANDINE SCHMITT / L'OBS

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Stej 21/10/2023
    Enorme coup de cœur pour cette utopie féministe, libératrice à tous égards ! Trois Américains, intrigués par des légendes locales, découvrent sur une haute montagne un petit pays mystérieux et à leur grand étonnement, seulement peuplé de femmes. Ils sont les premiers mâles à visiter Herland en près de deux mille ans. Jeff, pour qui les femmes sont des êtres dociles, gentils et romantiques, Terry qui les classe en deux catégories, les désirables et les insignifiantes et Van, le narrateur, un scientifique discourant sur leurs faiblesses physiologiques. Il s’attendaient à un monde de « vanité féminines », de rivalités, de limites intellectuelles et de mesquineries. Au lieu de cela, ils découvrent une inventivité sociale très en avance sur le monde des Hommes qu’ils connaissent, un développement mécanique et scientifique élevé, une conscience sociale et économique extrêmement développée, une grande affection sororale et une intelligence équitable. Dans ce pays, les femmes se reproduisent par parthénogénèse, elles se reproduisent seules, et ne conçoivent que des bébés féminins. Etant toutes issues de la même Mère originelle, elles se retrouvent toutes sœurs ou cousines plus ou moins éloignées, puis mères à leur tour, tante etc…Elles évoluent donc dans un environnement familial, fait de bienveillance et de bonté envers chacune, dans une grande conscience de l’évolution, de la sororité et de l’écologie. Elles envisagent la maternité de façon communautaire, les enfants ont une vie rendue riche et heureuse par l’amour que répandent toutes les mères, sans idée aucune d’appropriation de l’enfant par sa génitrice. Une œuvre magistrale datant de 1915, à mettre entre toutes les mains comme manuel pour rendre le monde meilleur ! Enorme coup de cœur pour cette utopie féministe, libératrice à tous égards ! Trois Américains, intrigués par des légendes locales, découvrent sur une haute montagne un petit pays mystérieux et à leur grand étonnement, seulement peuplé de femmes. Ils sont les premiers mâles à visiter Herland en près de deux mille ans. Jeff, pour qui les femmes sont des êtres dociles, gentils et romantiques, Terry qui les classe en deux catégories, les désirables et les insignifiantes et Van, le narrateur, un scientifique discourant sur leurs faiblesses physiologiques. Il s’attendaient à un monde de « vanité féminines », de rivalités, de limites intellectuelles et de mesquineries. Au lieu de cela, ils découvrent une inventivité sociale très en avance sur le monde des Hommes qu’ils connaissent, un développement mécanique et scientifique élevé, une conscience sociale et économique extrêmement développée, une grande affection sororale et une intelligence équitable. Dans ce pays, les femmes se reproduisent par parthénogénèse, elles se reproduisent seules, et ne conçoivent que des bébés féminins. Etant toutes issues de la même Mère originelle, elles se retrouvent toutes sœurs ou cousines plus ou moins éloignées, puis mères à leur tour, tante etc…Elles évoluent donc dans un environnement familial, fait de bienveillance et de bonté envers...
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  • IdriSeLivre 18/05/2023
    Je ne lis jamais les descriptions d'auteur.es et pourtant cette fois-ci je l'ai fait. Très touchant, j'ai maintenant envie de lire "la séquestrée" ! Parlons maintenant de l'histoire. Nous nous retrouvons avec 3 Américains qui sont assez intrigués par certaines légendes locales. Quelque part il y aurait un pays peuplé que de femmes, bienvenue à Herland ! Ils sont les premiers hommes à visiter ce pays où il n'y a que des femmes. 2000 ans, 2000 ans sans mâles, comment est-ce possible ? Comment savent-elles reproduire ? Comment font-elles alors qu'elles sont coupées du monde ? L'éducation comment se fait-elle ? Beaucoup de questions n'est-ce pas ? Je ne vais pas aller plus loin dans mes questions / résumé du roman puisqu'il est assez court et que les réponses sont données rapidement. C'est très intéressant et je dois dire que c'est aussi original. L'auteure nous propose un résumé / roman posant énormément de questions. C'est vrai comment serait notre pays sans hommes ? Qu'est-ce qui changerait ? Beaucoup de choses certes mais, positivement ? Négativement ? Ce roman m'a littéralement retourné le cerveau. Beaucoup trop de questions, beaucoup de "???" c'était fou. Je suis vraiment passée par plusieurs émotions. Heureuse, contrariée, énervée parce que oui, n'oublions pas le temps que le roman a. Les hommes ont parfois des propos wtf et énervants. Mais encore une fois, il ne faut pas oublier le temps. C'était intéressant à découvrir.Je ne lis jamais les descriptions d'auteur.es et pourtant cette fois-ci je l'ai fait. Très touchant, j'ai maintenant envie de lire "la séquestrée" ! Parlons maintenant de l'histoire. Nous nous retrouvons avec 3 Américains qui sont assez intrigués par certaines légendes locales. Quelque part il y aurait un pays peuplé que de femmes, bienvenue à Herland ! Ils sont les premiers hommes à visiter ce pays où il n'y a que des femmes. 2000 ans, 2000 ans sans mâles, comment est-ce possible ? Comment savent-elles reproduire ? Comment font-elles alors qu'elles sont coupées du monde ? L'éducation comment se fait-elle ? Beaucoup de questions n'est-ce pas ? Je ne vais pas aller plus loin dans mes questions / résumé du roman puisqu'il est assez court et que les réponses sont données rapidement. C'est très intéressant et je dois dire que c'est aussi original. L'auteure nous propose un résumé / roman posant énormément de questions. C'est vrai comment serait notre pays sans hommes ? Qu'est-ce qui changerait ? Beaucoup de choses certes mais, positivement ? Négativement ? Ce roman m'a littéralement retourné le cerveau. Beaucoup trop de questions, beaucoup de "???" c'était fou. Je suis vraiment passée par plusieurs émotions. Heureuse, contrariée, énervée parce que oui, n'oublions...
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  • Mademoisellebouquine86 01/05/2023
    Quelle clairvoyance, quelle finesse de jugement et intelligence du récit dans ce texte ! J’ai découvert Charlotte Perkins Gilman avec son livre « Le papier peint jaune » et c’est suite à ma lecture de « Femlandia » où Christina Dalcher cite « Herland » que je découvre ce roman. Et dire qu’il a été publié en 1915… ! Trois hommes, intrigués par des légendes parlant d’un peuple constitué uniquement de femmes se rendent à Herland. C’est donc par la voix de l’un d’entres eux que nous découvrons ce pays où les femmes s’épanouissent depuis plus de deux mille ans sans présence masculine. Elles sont fortes, ne connaissent pas la peur, elles sont autosuffisantes et vivent dans la paix. A la manière d’une étude sociologique, nous découvrons le fonctionnement de cette communauté qui met habilement en lumière les travers de nos sociétés « civilisées ». Que ce soit sur la place et le rôle des femmes, sur la définition de la féminité, que sur des thématiques tels que l’éducation (est cité Maria Montessori), la productivité à outrance, l’écologie et la protection de la nature… Une lecture indispensable et tellement moderne !
  • Foufoubella 09/09/2022
    J'avais entendu parler de cette utopie par une booktubeuse que je suis régulièrement. Ce roman est perçu comme le premier - ou l'un des premiers, cela serait plus juste - roman féministe (de science-fiction féministe pour être exact). Lorsque l'on regarde de plus près les éléments biographiques de Charlotte Perkins Gilman, on en comprend davantage les raisons, non seulement par son implication dans le mouvement des suffragettes (et elle est aussi une descendante de Harriet Beecher Stowe, et vient d'une lignée d'abolitionnistes et de féministes) mais aussi par sa vie privée. En effet, le père de Charlotte Perkins Gilman a abandonné sa famille quand il a compris que son épouse ne pourrait plus avoir d'enfant, ce qui a laissé la jeune Charlotte songeuse quant au mythe autour de la famille, notamment la place de la femme dans le foyer puisque sa mère a dû subvenir à leurs besoins, rôle dévolu au père dans la société du 19ème siècle. D'autant que ce sont les femmes de la famille de son père qui ont aidé sa mère à élever les enfants. Ayant été éduquée, la jeune Charlotte se destine à une carrière littéraire, on ne parlait de carrière à l'époque que pour les femmes célibataires. Or, elle s'est mariée une première fois, a eu une fille, s'est enfoncé dans la mélancolie. Le médecin, soutenu par le mari, préconise alors qu'elle arrête d'écrire, et de lire, car c'était ces activités qui la mettaient dans tous ses états... Après plusieurs mois, elle et son mari se séparent d'un commun accord, Charlotte reprend sa liberté, et sa liberté de penser et d'écrire. Herland s'inscrit donc naturellement dans ce processus: il s'agit de montrer, par le biais d'un narrateur masculin, que les femmes peuvent se suffire à elles-mêmes, que, finalement, les femmes n'ont pas besoin des hommes pour subvenir à leurs besoins, et même pour procréer. Scandale bien évidemment... L'auteure nous raconte ici l'aventure de trois hommes, qui représentent chacun un pan de la société patriarcale, du Masculin, au pays des femmes. A bien des égards, ce roman est assez instructif sur le comment et le pourquoi d'une telle société, il pourrait s'apparenter à une étude sociale de cette époque, presque un essai qui préconiserait des solutions. A contrario, je trouve également que le roman à un poil mal vieilli, une réécriture - et une traduction - plus moderne pourrait le rendre plus accessible et attractif. En bref, un roman intéressant dans l'ensemble, original et moderne pour l'époque, mais qui mériterait d'être préfacé (peut-être l'est-il dans une autre édiction que la mienne) pour les lecteurs d'aujourd'hui.J'avais entendu parler de cette utopie par une booktubeuse que je suis régulièrement. Ce roman est perçu comme le premier - ou l'un des premiers, cela serait plus juste - roman féministe (de science-fiction féministe pour être exact). Lorsque l'on regarde de plus près les éléments biographiques de Charlotte Perkins Gilman, on en comprend davantage les raisons, non seulement par son implication dans le mouvement des suffragettes (et elle est aussi une descendante de Harriet Beecher Stowe, et vient d'une lignée d'abolitionnistes et de féministes) mais aussi par sa vie privée. En effet, le père de Charlotte Perkins Gilman a abandonné sa famille quand il a compris que son épouse ne pourrait plus avoir d'enfant, ce qui a laissé la jeune Charlotte songeuse quant au mythe autour de la famille, notamment la place de la femme dans le foyer puisque sa mère a dû subvenir à leurs besoins, rôle dévolu au père dans la société du 19ème siècle. D'autant que ce sont les femmes de la famille de son père qui ont aidé sa mère à élever les enfants. Ayant été éduquée, la jeune Charlotte se destine à une carrière littéraire, on ne parlait de carrière à l'époque que pour...
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  • Flaubauski 05/06/2022
    Trois hommes, Van – le narrateur du récit, proposé sous forme de journal rédigé après coup –, Jeff et Terry, font la découverte d’une contrée restée en autarcie depuis 2000 ans, pour des raisons naturelles. Cette contrée légendaire, dans laquelle ils parviennent enfin à se rendre, après diverses péripéties, a la particularité d’être exclusivement féminine, et d’avoir une reproduction permise par la parthénogenèse. Au fil des pages, Van nous décrit très précisément l’organisation de la société dans laquelle nos trois hommes vont évoluer pendant un certain temps, jusqu’au drame, annoncé dès les premières pages, qui les fera en partie rentrer chez eux. Franchement inspirée des récits de voyage fictif omniprésents durant les Lumières, donnant lieu à la découverte de contrées et de sociétés poussant à la réflexion quant à nos propres sociétés, en bien comme en mal – ici plutôt en mal du point de vue de notre protagoniste, Herland est un roman qui est intéressant en ce qu’il propose un regard qui tente de montrer les travers d’une société patriarcale, tout en proposant une alternative en une société matriarcale censément dénuée de tous ces travers. Regard précis, intellectuellement dense, particulièrement réfléchi d’ailleurs. Mais ce regard n’en a pas moins vieilli depuis sa publication, en 1915 : il y a en effet quelque chose de très puritain proposé dans cette vision, dans laquelle la femme s’épanouit principalement par l’intermédiaire de la maternité – directe ou indirecte : toutes n’ont pas le droit de se reproduire, vive l’eugénisme, mais toutes s’occupent des filles qui vont naître –, et dans laquelle, finalement, l’intrusion d’hommes dans son « harmonie » semble être un peu trop salutaire – chassez le naturel du patriarcat pendant 2000 ans, il revient au galop –. Pas mécontente d’avoir enfin lu ce classique, même si les limites philosophiques, morales, ou encore sociologiques, en sont nombreuses. Trois hommes, Van – le narrateur du récit, proposé sous forme de journal rédigé après coup –, Jeff et Terry, font la découverte d’une contrée restée en autarcie depuis 2000 ans, pour des raisons naturelles. Cette contrée légendaire, dans laquelle ils parviennent enfin à se rendre, après diverses péripéties, a la particularité d’être exclusivement féminine, et d’avoir une reproduction permise par la parthénogenèse. Au fil des pages, Van nous décrit très précisément l’organisation de la société dans laquelle nos trois hommes vont évoluer pendant un certain temps, jusqu’au drame, annoncé dès les premières pages, qui les fera en partie rentrer chez eux. Franchement inspirée des récits de voyage fictif omniprésents durant les Lumières, donnant lieu à la découverte de contrées et de sociétés poussant à la réflexion quant à nos propres sociétés, en bien comme en mal – ici plutôt en mal du point de vue de notre protagoniste, Herland est un roman qui est intéressant en ce qu’il propose un regard qui tente de montrer les travers d’une société patriarcale, tout en proposant une alternative en une société matriarcale censément dénuée de tous ces travers. Regard précis, intellectuellement dense, particulièrement réfléchi d’ailleurs. Mais ce regard n’en a...
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