Hunger Games : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• eriel_quill 10/09/2024

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  Je n'ai pas lu les autres livres de la saga, ici, je me suis laissé séduire après avoir vu le film. La lecture m'a rapidement emportée mais je l'ai trouvé un peu longue sur la fin. Le Coriolanus du livre et du film sont assez différents : si dans le film, il semble plus manipulateur et conscient de ce qu'il fait, dans le livre, il semble surtout subir et tenter de tirer son épingle du jeu. Je l'ai trouvé moins intelligent également et que Lucy Gray était plus mise en valeur dans le livre. Coriolanus tente de faire figure, tant bien que mal au Capitole. Alors qu'il mise tout sur l'obtention d'une bourse, le prix est finalement annulé et il se voit nommé mentor d'un tribut du district 12. Si son tribut survit, il pourra recevoir la fameuse bourse. Il se transforme alors en parfait mentor : accueille son tribut à la gare, lui ramène de la nourriture... Il n'espère pas gagner, Lucy Gray lui parait trop faible. Il propose donc à l'organisatrice des jeux une série de modifications incluant le public. Il finit par développer une obsession plutôt malsaine pour la jeune femme. Une deuxième partie du livre raconte le déroulement des jeux. Et enfin une troisième partie parle de Coriolanus qui est envoyé dans les districts en guise de punition.Je n'ai pas lu les autres livres de la saga, ici, je me suis laissé séduire après avoir vu le film. La lecture m'a rapidement emportée mais je l'ai trouvé un peu longue sur la fin. Le Coriolanus du livre et du film sont assez différents : si dans le film, il semble plus manipulateur et conscient de ce qu'il fait, dans le livre, il semble surtout subir et tenter de tirer son épingle du jeu. Je l'ai trouvé moins intelligent également et que Lucy Gray était plus mise en valeur dans le livre. Coriolanus tente de faire figure, tant bien que mal au Capitole. Alors qu'il mise tout sur l'obtention d'une bourse, le prix est finalement annulé et il se voit nommé mentor d'un tribut du district 12. Si son tribut survit, il pourra recevoir la fameuse bourse. Il se transforme alors en parfait mentor : accueille son tribut à la gare, lui ramène de la nourriture... Il n'espère pas gagner, Lucy Gray lui parait trop faible. Il propose donc à l'organisatrice des jeux une série de modifications incluant le public. Il finit par développer une obsession plutôt malsaine pour la jeune femme. Une deuxième partie du livre raconte le déroulement des...

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• Fafa76130 13/08/2024

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  Ma fille a tenu à ce que je visionne avec elle la série de films “ Hunger games” qu’elle connaît par cœur. Ne s’arrêtant pas là, elle m’a acheté ce préquel qui se focalise sur Coriolanus Snow, le terrible tyran incarné à l’écran par le grand Donald Sutherland. Ce roman est estampillé littérature jeunesse et, de fait, le style est quelque peu linéaire et trop explicatif. Néanmoins, j’ai pris du plaisir à le parcourir. Snow, ici, a dix- huit ans, est étudiant, vit pauvrement, et n’est pas encore l’affreux dictateur qu’il deviendra par la suite. L’auteur a su en faire un personnage complexe et éviter tout manichéisme. Snow sera tiraillé entre ses sentiments réels, amour, amitié et son ambition. Vouant une haine féroce envers les rebelles qu’il juge responsables de la mort de ses parents, il a un besoin maladif d’ordre, de contrôle et assimile toute velléité de liberté ou d’émancipation au chaos. A cet égard, l’hostilité qu’il montre envers les geais moqueurs et la musique, qu’il ne contrôle ni ne comprend, est édifiante. Réflexion aussi sur la nature humaine, ce livre nous rappelle un principe universel : l’excès d’ordre et de contrôle peut faire facilement basculer une démocratie en autocratie, voire pire. Petite piqûre de rappel pas inutile, on a tous en mémoire les manifestations de citoyens français qui ont été très sévèrement réprimées au nom de l’ordre. Le personnage de Lucy Gray est également intéressant et plus ambigu qu’il n’y paraît. La relation qu’elle entretient avec Snow est passionnante. La séquence des hunger games est glaçante. Bref, ces différents éléments concourent à faire de la lecture de ce roman un moment agréable et ludique agrémenté de questionnements pertinents. Un livre certes destiné aux jeunes lecteurs, mais il n’est pas interdit aux adultes d’y jeter un œil. Ma fille a tenu à ce que je visionne avec elle la série de films “ Hunger games” qu’elle connaît par cœur. Ne s’arrêtant pas là, elle m’a acheté ce préquel qui se focalise sur Coriolanus Snow, le terrible tyran incarné à l’écran par le grand Donald Sutherland. Ce roman est estampillé littérature jeunesse et, de fait, le style est quelque peu linéaire et trop explicatif. Néanmoins, j’ai pris du plaisir à le parcourir. Snow, ici, a dix- huit ans, est étudiant, vit pauvrement, et n’est pas encore l’affreux dictateur qu’il deviendra par la suite. L’auteur a su en faire un personnage complexe et éviter tout manichéisme. Snow sera tiraillé entre ses sentiments réels, amour, amitié et son ambition. Vouant une haine féroce envers les rebelles qu’il juge responsables de la mort de ses parents, il a un besoin maladif d’ordre, de contrôle et assimile toute velléité de liberté ou d’émancipation au chaos. A cet égard, l’hostilité qu’il montre envers les geais moqueurs et la musique, qu’il ne contrôle ni ne comprend, est édifiante. Réflexion aussi sur la nature humaine, ce livre nous rappelle un principe universel : l’excès d’ordre et de contrôle peut faire facilement basculer une démocratie en autocratie, voire...

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• talou61 12/08/2024

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  Snow, la neige se pose toujours au sommet, Dix ans après la fin de sa magnifique trilogie Hunger games, Suzanne Collins nous délivre l'histoire de Coriolanus Snow, devenu l'infâme président du Capitole. L'action se situe 65 ans avant le début de la saga, la famille Snow vit assez misérablement tandis que le fils, étudiant participe aux Hunger games en tant que mentor d'une candidate du district 12 ! Il doit la faire gagner afin de faire rejaillir la gloire sur lui ! J'ai retrouvé, dans ce roman, la très belle plume de l'auteure et son inventivité mais je n'ai pas été convaincue par les personnages... Snow évolue par saccades, parfois incompréhensibles, même si on en apprends plus sur le caractère de Snow et sa famille... Tant qu'à Lucy Gray, elle m'a déçue par ses faiblesses, son apathie et je n'ai pas cru à leur histoire d'amour qui se termine par une disparition... Les épreuves des jeux sont assez rudimentaires, bien sûr. Mais ce fut quand même une lecture addictive.
• Jbaiye 09/08/2024

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  J'ai découvert la trilogie des Hungers games et j'ai adoré. Ce livre qui raconte la jeunesse du président Snow est bien, on retrouve des références à la trilogies mais j ai été un peu déçu par la fin de l histoire. Mais on tisse des liens avec le tyran de la trilogie et nous pouvons voir de son point de vue le début des Hunger Games.
• Axeria 27/07/2024

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  Si il y a bien une chose que j'aime plus que les récits mettant en avant des héros/héroïnes, c'est les récits qui parlent de la jeunesse des méchants que l'on connaît si bien. Ce livre répond parfaitement à l'amour que j'éprouve pour la psychologie flanchante de ces futurs "méchants". L'utilisation de la première personne est incroyablement bien maîtrisé, on ne manque de rien des pensées de Snow et de son virement progressif vers une direction plus sombre. Chaque détail apporté nous ramène à la saga originelle, avec ses allusions (certes peu subtiles) mais qui ne manque pas de raviver mon coeur de fan. La détestation progressive de Snow envers les geai-moqueur est particulièrement savoureuse à lire quand on connaît la suite. J'ai aussi beaucoup apprécié le fait de rentrer dans la paranoïa du personnage, au point où on en vient à douter nous-même de Lucy Gray ? Que pense-t-elle vraiment ? Ne le manipule-t-elle pas aussi ? Et comment parler de ce livre sans parler du personnage de Lucy Gray Bird, haute en couleur, pleine de caractère, et surtout pleine d'intelligence. Elle mériterait bien un livre de son point de vue : elle est déjà fascinante de l'extérieur, alors je n'imagine pas à la première personne ! Lecture cependant un peu longue sur la fin. Mais lecture fluide et agréable. Un bon moment passé au Capitole et au district 12, encore une fois.Si il y a bien une chose que j'aime plus que les récits mettant en avant des héros/héroïnes, c'est les récits qui parlent de la jeunesse des méchants que l'on connaît si bien. Ce livre répond parfaitement à l'amour que j'éprouve pour la psychologie flanchante de ces futurs "méchants". L'utilisation de la première personne est incroyablement bien maîtrisé, on ne manque de rien des pensées de Snow et de son virement progressif vers une direction plus sombre. Chaque détail apporté nous ramène à la saga originelle, avec ses allusions (certes peu subtiles) mais qui ne manque pas de raviver mon coeur de fan. La détestation progressive de Snow envers les geai-moqueur est particulièrement savoureuse à lire quand on connaît la suite. J'ai aussi beaucoup apprécié le fait de rentrer dans la paranoïa du personnage, au point où on en vient à douter nous-même de Lucy Gray ? Que pense-t-elle vraiment ? Ne le manipule-t-elle pas aussi ? Et comment parler de ce livre sans parler du personnage de Lucy Gray Bird, haute en couleur, pleine de caractère, et surtout pleine d'intelligence. Elle mériterait bien un livre de son point de vue : elle est déjà fascinante de l'extérieur, alors je n'imagine pas...

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