Lisez! icon: Search engine
Il nous reste les mots - Après le Bataclan, dialogue entre le père d'une victime et celui d'un terroriste
Sébastien Boussois (avec la collaboration de)
Collection : Arion
Date de parution : 20/10/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Il nous reste les mots - Après le Bataclan, dialogue entre le père d'une victime et celui d'un terroriste

,

Sébastien Boussois (avec la collaboration de)
Collection : Arion
Date de parution : 20/10/2022
Une leçon de tolérance et de résilience.

Parce que s’il reste les mots, il reste aussi l’espoir.
Georges Salines a perdu sa fille Lola dans l’attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan. Il porte la mémoire de...

Parce que s’il reste les mots, il reste aussi l’espoir.
Georges Salines a perdu sa fille Lola dans l’attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan. Il porte la mémoire de sa fille et de nombreuses autres victimes, tandis qu’Azdyne Amimour, père de l’un des assaillants, cherche à comprendre comment son...

Parce que s’il reste les mots, il reste aussi l’espoir.
Georges Salines a perdu sa fille Lola dans l’attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan. Il porte la mémoire de sa fille et de nombreuses autres victimes, tandis qu’Azdyne Amimour, père de l’un des assaillants, cherche à comprendre comment son fils a pu commettre des actes qu’il condamne sans appel. De leur rencontre a émergé un dialogue inédit, une réflexion apaisée sur le deuil, la radicalisation et l’éducation.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221265567
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782221265567
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MLClerc 09/01/2024
    Incroyable. J'ai entendu parler de ce livre en lisant V13, et je me le suis acheté quasiment immédiatement. Il s'agit d'un dialogue entre Georges Salines, dont la fille Lola a été assassinée au Bataclan, et Azdyne Amimour, dont le fils a été assassiné également au Bataclan, mais parce qu'il était l'assaillant et l'assassin. Deux pères endeuillés qui s'interrogent, sur le sens de l'acte de Samy Amymour et de ses complices, sur leur propre responsabilité, sur le chemin parcouru par la haine de l'autre pour en arriver là... Et, comme le dit le sous-titre, un incroyable chemin de résilience et de tolérance. Je sais qu'il aurait préféré ne pas, évidemment, et nous en sommes tous là, et il n'a pas eu d'autre choix, mais Georges Salines a acquis toute mon admiration, par sa force et son intelligence.
  • Bricyclette 26/09/2023
    Respect à Georges Salines et à Azdyne Amimour pour cet exemple de tolérance, d’empathie, d’ouverture et d’accueil de l’autre. Tout aurait dû les opposer. L’un a perdu sa fille dans l’attentat du Bataclan, l’autre son fils auteur des tirs sur les spectateurs. Lola était pleine de vie. Samy a sombré peu à peu dans le djihadisme. Son père a tenté de le ramener à la raison en allant le rejoindre en Syrie. Malheureusement, sans succès. Tous deux se livrent à un dialogue. Ils partagent avec nous leurs jeunesses, leurs mariages respectifs, leur foi ou absence de foi, la jeunesse de leurs enfants. Tous deux cherchent à comprendre ce qui a poussé des hommes au fanatisme et à en tuer d’autres. Pour que cela ne se reproduise jamais, ils multiplient les rencontres pour partager leur histoire.
  • Amelitdesmelo 11/04/2023
    Que se passe-t-il quand un père éploré rencontre le père de celui qui a assassiné sa fille lors des attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan? Un déferlement de violence? Un refus de communiquer? Un dialogue de sourd? Et bien, aussi paradoxal que cela puisse paraître, non, au contraire, Il nous reste les mots nous offre plutôt un échange profondément humain et empreint de tolérance et contient un message de fraternité. En effet, Azdine Amemour doit-il être tenu responsable des agissements de son fils? Georges Salines doit-il exécrer le père de celui par qui la vie de son enfant bien-aimé a été ravie en pleine jeunesse? En d'autres mots, la haine de l'autre, amplifiée et souvent légitimée dans l'imaginaire collectif par la douleur intense que provoque la mort de la chair de sa chair, est-elle inéluctable quand on fait partie des personnes directement touchées par la tuerie du Bataclan? Georges Salines et Azdyne Amemour, eux, la refusent et vont plus loin en s'associant et en ne faisant qu'un dès le titre du livre puisqu'ils fusionnent dans le pronom "nous". En effet, ils semblent mus par un désir commun: que les terroristes n'obtiennent pas gain de cause en semant la zizanie entre les différentes cultures mais qu'au contraire un sentiment de fraternité les unisse.Que se passe-t-il quand un père éploré rencontre le père de celui qui a assassiné sa fille lors des attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan? Un déferlement de violence? Un refus de communiquer? Un dialogue de sourd? Et bien, aussi paradoxal que cela puisse paraître, non, au contraire, Il nous reste les mots nous offre plutôt un échange profondément humain et empreint de tolérance et contient un message de fraternité. En effet, Azdine Amemour doit-il être tenu responsable des agissements de son fils? Georges Salines doit-il exécrer le père de celui par qui la vie de son enfant bien-aimé a été ravie en pleine jeunesse? En d'autres mots, la haine de l'autre, amplifiée et souvent légitimée dans l'imaginaire collectif par la douleur intense que provoque la mort de la chair de sa chair, est-elle inéluctable quand on fait partie des personnes directement touchées par la tuerie du Bataclan? Georges Salines et Azdyne Amemour, eux, la refusent et vont plus loin en s'associant et en ne faisant qu'un dès le titre du livre puisqu'ils fusionnent dans le pronom "nous". En effet, ils semblent mus par un désir commun: que les terroristes n'obtiennent pas gain de cause en semant la zizanie entre les différentes...
    Lire la suite
    En lire moins
  • zeitnot 03/01/2023
    Georges Salines a perdu Lola, tombée sous les balles des fous d'Allah. Azdyne Amimour a perdu Samy, Fou d'Allah, tombé sous les balles d'un policier après avoir pris la vie d'innocents au Bataclan. Ces deux pères ont perdu leur enfant et dialoguent. L'un devrait en vouloir à l'autre, mais ce n'est pas le cas. Samy n'était pas le reflet de l'éducation que sa famille lui a donnée. Samy était le un instrument formé par Daesh. Le dialogue donne vie à la famille, rend palpable l'amour de Lola et de sa famille. Il rend aussi humanité à la famille de Samy. Famille qui n'a pas voulu ce terrible massacre et qui n'a rien fait pour qu'il arrive. Famille désemparée aussi par le départ du fils en Syrie pour faire le Djihad. J'ai trouvé ce dialogue entre deux hommes meurtris sincère, humain et beau à la fois
  • Rosereads 22/11/2022
    5/5 J’ai achetée ce livre pour découvrir ce que c’est quand le père d’une victime affronte et dialogue avec le père d’un coupable. Mr Salines à perdu sa fille Lola lors des attaques du 13 novembre 2015 (un événement tragique et triste) et Mr Amimour est le père d’un des terroriste qui ont attaqués le Bataclan ce jour-ci. La conversation entre ces deux pères est d’une grande emotion. Ils nous parlent de leur vie, de la vie de leurs enfants, mais aussi, de leur ressentis face à cet événement tragique.
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.