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Je n'ai pas peur
Myriem Bouzaher (traduit par)
Date de parution : 04/12/2014
Éditeurs :
10/18

Je n'ai pas peur

Myriem Bouzaher (traduit par)
Date de parution : 04/12/2014
Je n’ai pas peur est le récit touchant de l’amitié qui lie deux enfants, alors que le premier découvre le deuxième dans un abri abndonné, gardé comme une bête sauvage en captivité… Le best seller qui a fait connaître Niccolò Ammaniti.
Italie, été 1978, un hameau dans les Pouilles. Les gamins sillonnent la campagne brûlante. Suite à un gage, Michele repère un abri abandonné : là, dans un trou, un enfant, enchaîné... Italie, été 1978, un hameau dans les Pouilles. Les gamins sillonnent la campagne brûlante. Suite à un gage, Michele repère un abri abandonné : là, dans un trou, un enfant, enchaîné comme un animal. Ballotté par les angoisses de ses neuf ans et ce lourd secret, il va découvrir la terrible... Italie, été 1978, un hameau dans les Pouilles. Les gamins sillonnent la campagne brûlante. Suite à un gage, Michele repère un abri abandonné : là, dans un trou, un enfant, enchaîné comme un animal. Ballotté par les angoisses de ses neuf ans et ce lourd secret, il va découvrir la terrible vérité des adultes. Les monstres existent, et ils portent parfois des masques familiers... Oppressant comme un polar, intriguant comme un conte : Niccolò Ammaniti signe un roman initiatique à la beauté violente, où court une sensibilité nostalgique lumineuse. Bouleversant.

« Le nouveau mot italien pour talent est Ammaniti. »
The Times Books
 
Traduit de l‘italien par Myriem Bouzaher
 
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EAN : 9782264056832
Code sériel : 4850
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264056832
Code sériel : 4850
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • krzysvanco 31/12/2022
    Quinze ans me séparent de ma première lecture de ce roman pour mon cours d’italien et le souvenir ne s’est pas estompé.. Je l’ai repris il y a un mois pour le lire à voix haute à mon épouse, en version française cette fois, le charme est resté intact. Le très beau billet de Suzanna m’a incité à vouloir, moi aussi, rendre hommage à ce livre. La trame ne peut en être dévoilée, sachez seulement que l’action se déroule à Acqua Traverse, minuscule bourgade d’Italie, lors d’un été particulièrement chaud. L’histoire nous est contée par Michele, petit garçon de neuf ans, avec ses mots d’enfant, il nous révèle ses sentiments, ses peurs, irraisonnées parfois, justifiées souvent. À travers lui se dessinent deux mondes, celui des enfants, leurs bandes et leur chef de bande, leurs moqueries, leurs trahisons et à côté, celui des adultes, mais ne croyez pas que celui-ci soit meilleur, bien au contraire. A l’occasion de la perte d’un gage, il va faire une découverte qui changera sa vie… C’est raconté par un enfant, mais ce n’est pas un conte de fées.... Quinze ans me séparent de ma première lecture de ce roman pour mon cours d’italien et le souvenir ne s’est pas estompé.. Je l’ai repris il y a un mois pour le lire à voix haute à mon épouse, en version française cette fois, le charme est resté intact. Le très beau billet de Suzanna m’a incité à vouloir, moi aussi, rendre hommage à ce livre. La trame ne peut en être dévoilée, sachez seulement que l’action se déroule à Acqua Traverse, minuscule bourgade d’Italie, lors d’un été particulièrement chaud. L’histoire nous est contée par Michele, petit garçon de neuf ans, avec ses mots d’enfant, il nous révèle ses sentiments, ses peurs, irraisonnées parfois, justifiées souvent. À travers lui se dessinent deux mondes, celui des enfants, leurs bandes et leur chef de bande, leurs moqueries, leurs trahisons et à côté, celui des adultes, mais ne croyez pas que celui-ci soit meilleur, bien au contraire. A l’occasion de la perte d’un gage, il va faire une découverte qui changera sa vie… C’est raconté par un enfant, mais ce n’est pas un conte de fées. Il a raison de se persuader de ne pas avoir peur. C’est un portrait noir, non pas noirci par l’enfant, celui-ci restant candide, mais noir par le regard que le lecteur pose sur les faits que Michele relate. Le livre se lit facilement et m’a tenu en haleine jusqu’aux dernières lignes. Je vous le recommande chaleureusement.
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  • Bobby_The_Rasta_Lama 01/08/2022
    “Quand on tombe dans l'eau, la pluie ne fait plus peur.” (proverbe russe) Il semblerait que Niccolò Ammaniti a écrit son premier roman, "Branchies", dans le cadre de la procrastination, à l'époque où il rédigeait une thèse sur les neuroblastomes. Quel dommage que toutes nos procrastinations n'aboutissent pas aux mêmes résultats ! Considéré comme l'un des plus talentueux écrivains italiens de ces dernières décennies, l'auteur a gagné sa notoriété grâce à ce court roman, "Je n'ai pas peur" (2001), une très agréable découverte babéliote, lue d'une traite. J'y ai retrouvé des sensations de ma première lecture de "Stand by me" de Stephen King, relevées par une pincée de poivre noir à la William Irish, mais tout cela reste très subjectif : "Je n'ai pas peur" est un récit profondément italien, bien ancré dans l'été particulièrement caniculaire de 1978, dans un petit patelin au sud de l'Italie, Acqua Traverse. Le petit Michele passe ses vacances entre les champs de blé mûr et des chemins poussiéreux chauffés à blanc, en compagnie de ses camarades du village. En relevant un défi idiot, il va s'aventurer dans une maison délabrée sur une colline proche, et il trouvera quelque chose de très inquiétant. Quelque chose qui va changer le... “Quand on tombe dans l'eau, la pluie ne fait plus peur.” (proverbe russe) Il semblerait que Niccolò Ammaniti a écrit son premier roman, "Branchies", dans le cadre de la procrastination, à l'époque où il rédigeait une thèse sur les neuroblastomes. Quel dommage que toutes nos procrastinations n'aboutissent pas aux mêmes résultats ! Considéré comme l'un des plus talentueux écrivains italiens de ces dernières décennies, l'auteur a gagné sa notoriété grâce à ce court roman, "Je n'ai pas peur" (2001), une très agréable découverte babéliote, lue d'une traite. J'y ai retrouvé des sensations de ma première lecture de "Stand by me" de Stephen King, relevées par une pincée de poivre noir à la William Irish, mais tout cela reste très subjectif : "Je n'ai pas peur" est un récit profondément italien, bien ancré dans l'été particulièrement caniculaire de 1978, dans un petit patelin au sud de l'Italie, Acqua Traverse. Le petit Michele passe ses vacances entre les champs de blé mûr et des chemins poussiéreux chauffés à blanc, en compagnie de ses camarades du village. En relevant un défi idiot, il va s'aventurer dans une maison délabrée sur une colline proche, et il trouvera quelque chose de très inquiétant. Quelque chose qui va changer le reste de cet été chaud et léthargique en cauchemar, et qui le mettra pour la première fois de sa vie véritablement face à la mort. L'histoire, racontée du point de vue d'un petit garçon de neuf ans, nous permet d'entrer à la perfection dans le monde poétique des garnements de la campagne, où il reste encore beaucoup de place pour le mystérieux et le surnaturel. Mais l'auteur ne se laisse pas envahir par le sentimentalisme : ce monde enfantin est, certes, plein de camaraderie et de compassion, mais aussi d'alliances secrètes, trahisons et violences entre copains. Et juste un étage au-dessus se trouve l'incompréhensible et impitoyable monde des adultes. Ceci n'est pas encore tout à fait compris par le petit Michele, qui regarde son guignard de père avec une mansuétude presque paternelle, mais le Michele adulte, qui revoit toute l'histoire avec recul, le sait très bien. Les deux lignes narratives sont étroitement liées l'une à l'autre : le cruel monde des enfants copie celui des adultes par sa hiérarchie basée sur la loi du plus fort. Dans le trou puant où le garçon fait sa découverte, les jeux et l'imagination enfantines se superposent à la dure réalité, injuste et sans compromis, des adultes ; l'endroit devient une sorte de porte symbolique entre les deux. Tout comme Alice au Pays des Merveilles, Michele tombe dans un trou pour découvrit un monde qui ne tient pas debout, qui ne donne plus aucun sens, mais qui s'appelle, hélas, la vraie vie. Ammaniti sait raconter de façon suggestive, presque cinématographique, avec une grande maîtrise de la gradation. Soleil de plomb, terre brûlante, champs de blé sans fin, virées sauvages à vélo, maison en ruine, moments mortifères de danger et de stress intense, revirements et surprises sont décrits avec la précision des vidéoclips en couleur. La trame narrative n'est pas embellie par des fioritures inutiles ; la quantité et le caractère des effets dramatiques sont dosés plus que raisonnablement. Par bonheur, le livre se dispense aussi des considérations moralisatrices sur le bien et le mal, le crime et le châtiment, le courage et la lâcheté, que l'histoire pourrait potentiellement offrir. Avec son style solide et sa sincérité, le roman devrait ravir un large public, y compris les lecteurs exigeants.
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  • dom_bizet 19/07/2022
    La cruauté de l'enfance et ses peurs... et le courage tant le titre résume en quelques mots ce livre percutant. Pour cadre : l'Italie du Sud des années 70, où "aller au nord" est le rêve. Et le suspense qui ne cesse de monter au cours de la lecture difficile à lâcher. Poignant.
  • pasiondelalectura 03/06/2022
    Je n’ai pas peur a été adapté pour le théâtre de marionnettes en 2017 par Martial Anton et Daniel C. Funes, par la compagnie Tro-héol. Et une adaptation avec un titre éponyme pour le cinéma en 2003 par Gabriele Salvatores; en France le film a été diffusé sous le titre L’été où j’ai grandi. Je n’ai pas peur a reçu le Prix Viareggio-roman 2001 c’est une histoire qui se déroule dans le sud de l’Italie en 1978 et dont les faits sont inspirés d’un fait réel. C’est le deuxième livre que je lis à Ammani et c’est encore une histoire d’enfants avec enfants: ce sont des choses graves vues par le regard d’enfants. Michele Amitrano, 9 ans, habite un hameau isolé dans les Pouilles italiennes, Acqua Traverse, ce sont juste quelques maisons et une chaleur accablante. Il s’amuse à faire du vélo avec quelques copains et sa petite soeur Maria de 5 ans, qui le suit comme un remora. Un jour Michele va découvrir par hasard un garçon de son âge, retenu en otage dans une cavité du sol, maltraité et dans un état déplorable. Cette découverte va tellement le frapper qu’il reviendra sur les lieux jusqu’à réussir à faire parler ce garçon, avec... Je n’ai pas peur a été adapté pour le théâtre de marionnettes en 2017 par Martial Anton et Daniel C. Funes, par la compagnie Tro-héol. Et une adaptation avec un titre éponyme pour le cinéma en 2003 par Gabriele Salvatores; en France le film a été diffusé sous le titre L’été où j’ai grandi. Je n’ai pas peur a reçu le Prix Viareggio-roman 2001 c’est une histoire qui se déroule dans le sud de l’Italie en 1978 et dont les faits sont inspirés d’un fait réel. C’est le deuxième livre que je lis à Ammani et c’est encore une histoire d’enfants avec enfants: ce sont des choses graves vues par le regard d’enfants. Michele Amitrano, 9 ans, habite un hameau isolé dans les Pouilles italiennes, Acqua Traverse, ce sont juste quelques maisons et une chaleur accablante. Il s’amuse à faire du vélo avec quelques copains et sa petite soeur Maria de 5 ans, qui le suit comme un remora. Un jour Michele va découvrir par hasard un garçon de son âge, retenu en otage dans une cavité du sol, maltraité et dans un état déplorable. Cette découverte va tellement le frapper qu’il reviendra sur les lieux jusqu’à réussir à faire parler ce garçon, avec beaucoup de difficultés parce qu’il a perdu le sens de la parole et du temps. Alors il va s’attacher à lui rendre la vie un peu meilleure en le faisant boire, en le lavant, en lui apportant à manger. Puis il va comprendre que la personne qui le garde, c’est quelqu’un du hameau, quelqu’un qu’il connait bien parce qu’il fait partie de la bande. Il entendra ensuite à la TV la mère du garçon car c’est une affaire qui ébranle toute l’Italie : l’enfant est Filippo Carducci, fils d’un industriel lombard, enlevé depuis deux mois à Pavie. Un type louche et désagréable, Sergio, débarque chez les parents, le père le présente comme un ami et de fil en aiguille Michele va comprendre que les parents sont impliqués dans le rapt, mais aussi tous les habitants du hameau y compris le plus riche d’entr’eux. Michele ne juge pas ses parents parce qu’ils sont pleins d’amour et d’attention pour lui et Maria. Il ne juge pas non plus les autres parce qu’il ne comprend pas encore la méchanceté, la malveillance, le désir de s’enrichir au dépens de la souffrance d’autrui. De plus, dans sa bande de copains son meilleur ami va le trahir ce qui va marquer douloureusement sa feuille de route. C’est un roman d’apprentissage, un roman initiatique d’une beauté violente, c’est le portrait sans concession d’une Italie pauvre et rurale, c’est un roman qui marque la fin de l’innocence et le réveil d’une conscience, la découverte du mal. Un auteur très intéressant Ammaniti, il a des choses à dire mais ce sont des choses suggérées ou racontées à hauteur d’un psychisme d’enfant.
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  • MPM 28/05/2022
    Quelle livre extraordinaire ! Une magnifique histoire, une réflexion philosophqiue sur le Mal, des personnages etoffés, un style sobre, poétique et efficace, un suspens qui tient en haleine jusqu'au bout. Et tout le charme austère de l'Italie du Sud. C'est l'été 1978. Il fait très chaud dans ce petit village perdu de la région des Pouilles où vivent quelques habitants qui se connaissent tous. le héros Michele a 9 ans c'est un petit garçon beau et attachant qui vit avec ses parents et sa petite soeur, la petite Maria âgée de 5 ans. Salvatore, fils unique solitaire et fils d'un homme riche et influent, est son meilleur ami. Ses autres copains de jeux sont Antonio dit « Rackam » chef de bande impitoyable et craint, Remo, toujours empoté et suiveur et enfin Barbara, grassouillette et volontaire, seule fille de la bande qui doit constamment se défendre au sein du groupe. Dans le village, le monde des enfants et celui des adultes sont nettement séparés. Les enfants jouent dehors ensemble malgré la chaleur étouffante. Les adultes ont leur propre vie, leurs intrigues, leurs mystères. Dans ce récit c'est Michele devenu grand qui se replonge dans ce qu'il a vécu cet été-là.... Quelle livre extraordinaire ! Une magnifique histoire, une réflexion philosophqiue sur le Mal, des personnages etoffés, un style sobre, poétique et efficace, un suspens qui tient en haleine jusqu'au bout. Et tout le charme austère de l'Italie du Sud. C'est l'été 1978. Il fait très chaud dans ce petit village perdu de la région des Pouilles où vivent quelques habitants qui se connaissent tous. le héros Michele a 9 ans c'est un petit garçon beau et attachant qui vit avec ses parents et sa petite soeur, la petite Maria âgée de 5 ans. Salvatore, fils unique solitaire et fils d'un homme riche et influent, est son meilleur ami. Ses autres copains de jeux sont Antonio dit « Rackam » chef de bande impitoyable et craint, Remo, toujours empoté et suiveur et enfin Barbara, grassouillette et volontaire, seule fille de la bande qui doit constamment se défendre au sein du groupe. Dans le village, le monde des enfants et celui des adultes sont nettement séparés. Les enfants jouent dehors ensemble malgré la chaleur étouffante. Les adultes ont leur propre vie, leurs intrigues, leurs mystères. Dans ce récit c'est Michele devenu grand qui se replonge dans ce qu'il a vécu cet été-là. Il nous raconte à la première personne ses relations avec sa famille et ses amis mais surtout son incroyable découverte dans une maison abandonnée en pleine campagne alors qu'il subit un gage dangereux imposé par le terrible Rackam. Dès lors, tout va basculer pour lui et le lecteur jusqu'au final impressionnant. Nicolo Ammaniti a un don de conteur. Il sait développer une intrigue passionnante et prenante, décrire avec précision des situations et des paysages sans détails superflus, retrouver les sensations et interrogations propres à l'enfance, camper des personnages puissants et vivants. Dans ce roman hyper sensible qui décrit si bien l'univers à la fois pervers et candide de l'enfance, cet auteur nous plonge dans le for intérieur du petit Michele qui va subir malgré lui des conflits de loyauté insoutenables. Face à une situation grave qui le dépasse et qu'il choisit d'abord de garder pour lui, il va faire preuve d'un courage mais aussi d'un sens moral hors normes. Je ne peux en dire plus sans déflorer cette histoire si intense et poignante qui a une portée philosophique car ce livre est aussi une réflexion sur l'ambigüité des êtres humains capables du pire comme du meilleur. La fin est terrible mais tellement symbolique. Une fin parfaite qui laisse le lecteur KO, bouleversé.
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