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Je te vois reine des quatre parties du monde
Date de parution : 03/04/2014
Éditeurs :
Pocket

Je te vois reine des quatre parties du monde

Date de parution : 03/04/2014
Comme Christophe Colomb, Doña Isabel Barreto rêva de repousser les limites des mondes connus. Admirée – haïe aussi –, elle devint, au temps des conquistadors, la première et la seule... Comme Christophe Colomb, Doña Isabel Barreto rêva de repousser les limites des mondes connus. Admirée – haïe aussi –, elle devint, au temps des conquistadors, la première et la seule femme amirale de la flotte espagnole.
En 1595, elle part de Lima avec quatre galions en quête du cinquième continent : l’Australie....
Comme Christophe Colomb, Doña Isabel Barreto rêva de repousser les limites des mondes connus. Admirée – haïe aussi –, elle devint, au temps des conquistadors, la première et la seule femme amirale de la flotte espagnole.
En 1595, elle part de Lima avec quatre galions en quête du cinquième continent : l’Australie. Elle traverse le Pacifique, couvrant près de la moitié du globe sur une route maritime inexplorée. Au fil de ses découvertes, elle va devoir affronter la violence et tenir tête à la mort. Elle aimera follement deux hommes qui partageront son ambition. Mais, pour survivre, elle accomplira des actes qu’elle ne pourra jamais se pardonner…
 
« Cette fois plus que jamais, la passion – la passion sous toutes ses formes – habite ce roman vrai ! »
Blaise de Chabalier – Le Figaro Littéraire
 
Cet ouvrage a reçu le prix Historia du roman historique
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EAN : 9782266244343
Code sériel : 15784
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 648
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266244343
Code sériel : 15784
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 648
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Une écriture évocatrice en diable qui s'appuie sur un profond travail de documentation. Le tout s'intègre avec légèreté à l'intrigue. » B.deC., Le Figaro littéraire

« Une réussite ! » Femme Actuelle

« Un récit exaltant, de bout en bout porté par un authentique souffle romanesque. » Isabelle Courty, Le Figaro magazine

« Une fresque baroque sublime. » L'Amour des Livres

« Passionnant. » Version Femina

« Follement romanesque. » Avantages

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Kaetxa 01/02/2024
    Depuis longtemps sur une étagère de ma bibliothèque, je n'avais pas encore ouvert ce gros pavé racontant l'histoire de cette femme au 16 ème siècle qui s'est retrouvé à la tête d'un navire. Et puis, je me suis lancée dans l'aventure. C'est le cas de le dire. Incroyable histoire que celle de ce petit bout de femme sur l'océan pacifique, accompagnant son époux en quête des îles Salomons. L'équipage brave tous les dangers, tant ceux des éléments naturels que du navire lui même : matelots, colons, capitaine, famine, maladies... Un travail de recherches extraordinaire de la part de l'auteure.
  • morgane2993 17/08/2023
    Christophe Colomb, Vasco de Gama, Amerigo Vespucci, Magellan... nous connaissons les noms liés aux Grandes Découvertes des XVème et XVIème siècle, ou croyons les connaître. Une femme a pourtant également une place parmi eux, une femme qui, contrairement à l'usage espagnol, porte le nom de son père : Barreto. Père aussi bien de filles que de fils, Nuño Rodríguez Barreto développa pourtant une telle préférence pour Isabel, qu'il en fit son bras droit, aux dépens de ses aînés, qui partagèrent avec elle les mêmes maîtres d'armes et d'équitation. Cette éducation exceptionnelle créa un monstre, une femme intelligente et fière qui n'épousa celui qu'on lui avait choisi qu'après l'avoir refusé si obstinément qu'on l'avait libérée de son engagement : l'adelantado Alvaro de Mendaña, découvreur des Îles Salomon. C'est avec lui qu'elle partit à la recherche de l'Australia Incognita. Bien que l'expédition fut un cauchemar et un terrible échec, causant la mort de l'adelantado, elle permit la découverte des Marquises ainsi que de Santa Cruz, et surtout, fit d'Isabel la première et seule femme amirale de la flotte espagnole. Familiarisée par son mari aux connaissances et aux compétences nécessaires à la navigation, elle devint par son testament l'héritière de ses titres et des promesses du roi d'Espagne, qu'elle transmit à Hernando de Castro par le mariage. Parvenue jusqu'à Manille sans carte depuis Santa Cruz, elle refusa d'encourager son second époux sur la voie du cinquième continent, craignant pour sa vie en connaissance de cause. Entêté, il prit quand même la route, non sans avoir émancipée son épouse en lui permettant de prendre la tête de ses affaires, démarche tout à fait exceptionnelle pour l'époque, les femmes étant alors mineures à vie et propriétés d'un mari ou d'un père. Connue pour ses romans historiques réhabilitant les grandes figures de femmes, Alexandra Lapierre réalise ici une œuvre magistrale, d'utilité publique, qui nous tient en haleine du début à la fin. Les changements de points de vue, la rigueur historique, la richesse des émotions prêtées aux personnages, en font à la fois un récit divertissant et un roman historique enrichissant, une véritable épopée.Christophe Colomb, Vasco de Gama, Amerigo Vespucci, Magellan... nous connaissons les noms liés aux Grandes Découvertes des XVème et XVIème siècle, ou croyons les connaître. Une femme a pourtant également une place parmi eux, une femme qui, contrairement à l'usage espagnol, porte le nom de son père : Barreto. Père aussi bien de filles que de fils, Nuño Rodríguez Barreto développa pourtant une telle préférence pour Isabel, qu'il en fit son bras droit, aux dépens de ses aînés, qui partagèrent avec elle les mêmes maîtres d'armes et d'équitation. Cette éducation exceptionnelle créa un monstre, une femme intelligente et fière qui n'épousa celui qu'on lui avait choisi qu'après l'avoir refusé si obstinément qu'on l'avait libérée de son engagement : l'adelantado Alvaro de Mendaña, découvreur des Îles Salomon. C'est avec lui qu'elle partit à la recherche de l'Australia Incognita. Bien que l'expédition fut un cauchemar et un terrible échec, causant la mort de l'adelantado, elle permit la découverte des Marquises ainsi que de Santa Cruz, et surtout, fit d'Isabel la première et seule femme amirale de la flotte espagnole. Familiarisée par son mari aux connaissances et aux compétences nécessaires à la navigation, elle devint par son testament l'héritière de ses titres et des...
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  • Calliope2017 31/08/2021
    J’avais déjà beaucoup aimé Moura et Artemisia, c’est donc sans crainte que je me suis lancée dans un autre roman d’Alexandra Lapierre. J’aime beaucoup sa démarche, assez unique, qui consiste en choisir une héroïne oubliée de l’Histoire – mais bien réelle ! – et d’en écrire la biographie romancée. Là encore, il s’agit d’une femme à la vie tellement incroyable qu’on se demande si elle n’est pas tout droit sortie de l’imagination de l’autrice, mais si, tout est vrai ! Car Alexandra Lapierre explique sa démarche au début de son livre : elle s’est énormément documentée pendant trois ans, se rendant même en Espagne ou encore au Pérou sur les lieux de vie de son héroïne, afin de respecter au maximum les faits historiques. Tous les événements, personnages, dates, lieux… sont réels, elle s’est contentée d’inventer les émotions et les dialogues. Et Doña Isabel Barreto méritait elle aussi qu’on la sorte de l’oubli ! Cette femme a été la seule à diriger une armada espagnole, a découvert les îles Marquises lors de l’expédition qu’elle a organisée avec son premier époux afin de retrouver les îles Salomon, a voyagé de Manille à Acapulco sur une des routes maritimes les plus dangereuses de l’époque avec son second mari… Pour accomplir tout cela à la fin du XVIe siècle, il faut un sacré caractère, et c’est ce qui m’a dérangée au début de ma lecture. Lors de sa jeunesse au Pérou puis lors de la première partie de l’expédition avec son premier mari, l’Adelantado de Mendaña, Isabel est franchement antipathique, très hautaine, mais aussi cruelle, tout comme son « clan », prêt à tout pour s’assurer pouvoir et richesse grâce à cette colonisation. Mais les épreuves qu’elle va traverser vont l’humaniser, et c’est à partir des premiers déboires de l’expédition que je n’ai plus pu lâcher mon livre. La mort de Lorenzo (je ne dévoile rien puisqu’on le sait dès le début !), un des personnages pourtant les plus détestables pendant la première partie du récit, m’a ainsi bouleversée. Et à la fin, on ne sait que penser d’Isabel… Faut-il la condamner comme la criminelle qu’elle est, ou ressentir de la pitié pour elle ? Peut-on juger les mœurs d’une autre époque ? J’ai en revanche moins aimé le style d’Alexandra Lapierre dans cet ouvrage, qui m’a paru un peu journalistique et artificiel – notamment les nombreuses phrases uniquement constituées d’un seul ou de quelques mots. Ce style m’a gênée au début, mais j’ai réussi à en faire abstraction dès que l’intrigue a commencé à me passionner. Je ne regrette donc pas de m’être accrochée malgré mon ennui du début, et je suis ravie d’avoir découvert la fantastique destinée d’Isabel Barreto !J’avais déjà beaucoup aimé Moura et Artemisia, c’est donc sans crainte que je me suis lancée dans un autre roman d’Alexandra Lapierre. J’aime beaucoup sa démarche, assez unique, qui consiste en choisir une héroïne oubliée de l’Histoire – mais bien réelle ! – et d’en écrire la biographie romancée. Là encore, il s’agit d’une femme à la vie tellement incroyable qu’on se demande si elle n’est pas tout droit sortie de l’imagination de l’autrice, mais si, tout est vrai ! Car Alexandra Lapierre explique sa démarche au début de son livre : elle s’est énormément documentée pendant trois ans, se rendant même en Espagne ou encore au Pérou sur les lieux de vie de son héroïne, afin de respecter au maximum les faits historiques. Tous les événements, personnages, dates, lieux… sont réels, elle s’est contentée d’inventer les émotions et les dialogues. Et Doña Isabel Barreto méritait elle aussi qu’on la sorte de l’oubli ! Cette femme a été la seule à diriger une armada espagnole, a découvert les îles Marquises lors de l’expédition qu’elle a organisée avec son premier époux afin de retrouver les îles Salomon, a voyagé de Manille à Acapulco sur une des routes maritimes les plus dangereuses de...
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  • Gwen21 23/08/2021
    Fascinante biographie fictive d'Isabel Barreto qui fut "la reine des quatre parties du monde", comprendre la marquise des Mers du Sud, comprendre la conquistadora du Pacifique Sud, découvreuse des Iles Marquises en 1595 aux côtés de son époux, le navigateur Alvaro de Montaña, précédemment découvreur des Iles Salomon. Née en 1567 à Lima, au Pérou alors terre espagnole, cette noble et belle jeune femme au caractère bien trempé, partagea la passion de ses deux maris pour la "Conquête", qui pendant plus de deux cent ans a porté les conquistores espagnols dans leurs entreprises d'"évangélisation, de colonisation et de civilisation" des Indiens du Pacifique. Isabel Barreto fut de fait la première femme amirale de l'Histoire. Après des recherches poussées et érudites, Alexandra Lapierre s'est lancée dans l'incroyable défi de décrire le périple fou de cette femme folle. Folle comme l'étaient tous ces êtres qui s'embarquaient sans cartes, sans longues-vues, sans GPS, sans capacité de se repérer en chemin, cernés par l'immensité liquide des océans, et avec à bord de leurs vaisseaux et galions imparfaitement étanches la lie de l'humanité censée "civiliser" les nouvelles colonies. Chimères exaltées, rêves de gloire, appétits de richesses, utopies politiques, qui peut dire aujourd'hui ce qui motiva ces milliers d'hommes et de femmes à quitter l'Espagne pour le Nouveau Monde, ses climats, ses habitants, ses fauves et ses jungles, tous hostiles. Et au-delà du nouveau continent, de reprendre la mer pour aller droit devant soi se heurter aux indigènes, souvent cannibales, des archipels de l'infini Pacifique. Au nom de quelle foi et de quel roi ces fous ont-ils massacré, détruit, construit, exploité ? "Je te vois reine des quatre parties du monde" est non seulement un beau portrait de femme, un bon roman historique pour qui aime les récits de navigation et d'exploration, mais encore et avant tout, il est selon moi un flamboyant tableau du spectacle qu'ont produit les fastes d'une société dominatrice, barbare dans sa rapacité et tyrannique dans son essor débridé. Le roman se lit très bien, il est très imagé, les personnages, nombreux, sont bien fouillés. La fascination s'empare du lecteur au fil des pages ; une fascination de l'horreur lorsqu'il devient le témoin des conditions inhumaines de l'exploration maritime : insalubrité des navires, sauvagerie des naturels, barbarie des envahisseurs... Un roman au souffle équipe qui rend témoignage plutôt qu'hommage à une période à la fois sombre et lumineuse de l'histoire de l'Espagne de la Renaissance. Challenge MULTI-DEFIS 2021 Challenge PLUMES FEMININES 2021 Challenge des 50 objets 2021 Challenge PAVES 2021 Challenge ATOUT PRIX 2021Fascinante biographie fictive d'Isabel Barreto qui fut "la reine des quatre parties du monde", comprendre la marquise des Mers du Sud, comprendre la conquistadora du Pacifique Sud, découvreuse des Iles Marquises en 1595 aux côtés de son époux, le navigateur Alvaro de Montaña, précédemment découvreur des Iles Salomon. Née en 1567 à Lima, au Pérou alors terre espagnole, cette noble et belle jeune femme au caractère bien trempé, partagea la passion de ses deux maris pour la "Conquête", qui pendant plus de deux cent ans a porté les conquistores espagnols dans leurs entreprises d'"évangélisation, de colonisation et de civilisation" des Indiens du Pacifique. Isabel Barreto fut de fait la première femme amirale de l'Histoire. Après des recherches poussées et érudites, Alexandra Lapierre s'est lancée dans l'incroyable défi de décrire le périple fou de cette femme folle. Folle comme l'étaient tous ces êtres qui s'embarquaient sans cartes, sans longues-vues, sans GPS, sans capacité de se repérer en chemin, cernés par l'immensité liquide des océans, et avec à bord de leurs vaisseaux et galions imparfaitement étanches la lie de l'humanité censée "civiliser" les nouvelles colonies. Chimères exaltées, rêves de gloire, appétits de richesses, utopies politiques, qui peut dire aujourd'hui ce qui motiva ces milliers d'hommes...
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  • ManonRL 22/08/2021
    Alexandra Lapierre nous fait découvrir un personnage historique pour le moins méconnu: Dona Isabel Barreto. De son époque, ce qui était très rare, Dona Isabel fut la seule femme amirale connue de la flotte espagnole. Son objectif: la conquête de l'Australie en parcourant des routes maritimes encore inexplorées. Isabel Barreto nous est décrite comme une femme de caractère et non dénuée de courage. Sans trop en dire et par respect pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, ses expériences en mer seront pour le moins intenses, entre la faim, la soif, les mutineries de son équipage, en passant par la passion amoureuse qu'elle éprouvera tour à tour pour deux hommes: Alvaro de Mendana et Don Hernando De Castro. Aleaxandra Lapierre nous ramène à l'époque des grandes découvertes, plus particulièrement celle des Conquistadors mais aussi les eaux du Pacifique. On se laisse emporter par le parcours mouvementé d'Isabel et c'est loin d'être déplaisant.
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