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À Paraître
Journal d'un vide
Mathilde Tamae-Bouhon (traduit par)
Date de parution : 01/02/2024
Éditeurs :
10/18
En savoir plus
8.60 €
Date de parution: 01/02/2024
À Paraître

Journal d'un vide

Mathilde Tamae-Bouhon (traduit par)
Date de parution : 01/02/2024
L'audacieux et mordant journal d'une fausse grossesse, prix du meilleur premier roman au Japon.
Seule femme de son bureau, c'est à Madame Shibata, une jeune trentenaire, qu'incombent les tâches quotidiennes les plus ingrates. Servir le café, ranger la salle de réunion, laver les tasses... Seule femme de son bureau, c'est à Madame Shibata, une jeune trentenaire, qu'incombent les tâches quotidiennes les plus ingrates. Servir le café, ranger la salle de réunion, laver les tasses sales de tous ses homologues masculins, etc.
Mais un jour, dans un accès de rébellion non-prémédité, Madame Shibata déclare qu'elle ne...
Seule femme de son bureau, c'est à Madame Shibata, une jeune trentenaire, qu'incombent les tâches quotidiennes les plus ingrates. Servir le café, ranger la salle de réunion, laver les tasses sales de tous ses homologues masculins, etc.
Mais un jour, dans un accès de rébellion non-prémédité, Madame Shibata déclare qu'elle ne le fera pas. L'odeur d'un mégot se consumant un fond d'une énième tasse de café lui donne la nausée, annonce-t-elle. Du fait de sa grossesse. Seule ombre au tableau : Madame Shibata n'est pas enceinte…
Une mécanique folle se met alors en marche, à mesure qu'une nouvelle vie s'offre à elle. Sa nouvelle condition la protège des heures supplémentaires, de la photocopieuse et de la machine à café. Elle peut enfin se reposer, regarder la télévision, et même aller à un cours d'aérobic prénatal. Son mensonge devient sa raison de vivre, et petit à petit, la frontière avec la réalité s'estompe. Reste cette question : jusqu'où le mensonge peut-il aller ?

« Un roman drôle et piquant qui en dit long sur le statut de la femme japonaise. » Avantages
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EAN : 9782264083982
Code sériel : 5933
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
10/18
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8.60 €
Date de parution: 01/02/2024
EAN : 9782264083982
Code sériel : 5933
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • solae 25/09/2023
    Journal d’un vide c’est le décorticage d’un sentiment de néant que l’autrice nous décrit à travers une situation au début plutôt cocasse où l’héroïne s’invente une grossesse pour avoir enfin la paix et le respect qu’elle mérite au travail et qui va doucement dériver vers un sentiment de confusion générale pour ne pas dire de folie. Depuis le temps que je suis immergée dans la littérature japonaise je me suis habituée au sentiment de détachement que les auteur.es insufflent à leurs personnages et à leurs critiques de cette société où le collectif prend toujours l’ascendant sur l’individu. Mais dans Journal d’un vide c’est un pan purement féminin que j’ai découvert et qui en dit long sur le traitement encore semble-t-il réservé aux femmes dans le monde du travail et à cette parenthèse qui leur est réservé lors de leurs grossesses. L’écriture clinique, quasiment chirurgicale donne à ce récit un sentiment d’anéantissement de l’être qui, part des mensonges va trouver une espèce de rédemption à son droit de vivre sans avoir à justifier de ses choix ou de son envie de changer de mode de vie. Avec ce mensonge, Mme Shibata va découvrir qu’une autre vie est possible, qu’elle peut suivre ses propres règles... Journal d’un vide c’est le décorticage d’un sentiment de néant que l’autrice nous décrit à travers une situation au début plutôt cocasse où l’héroïne s’invente une grossesse pour avoir enfin la paix et le respect qu’elle mérite au travail et qui va doucement dériver vers un sentiment de confusion générale pour ne pas dire de folie. Depuis le temps que je suis immergée dans la littérature japonaise je me suis habituée au sentiment de détachement que les auteur.es insufflent à leurs personnages et à leurs critiques de cette société où le collectif prend toujours l’ascendant sur l’individu. Mais dans Journal d’un vide c’est un pan purement féminin que j’ai découvert et qui en dit long sur le traitement encore semble-t-il réservé aux femmes dans le monde du travail et à cette parenthèse qui leur est réservé lors de leurs grossesses. L’écriture clinique, quasiment chirurgicale donne à ce récit un sentiment d’anéantissement de l’être qui, part des mensonges va trouver une espèce de rédemption à son droit de vivre sans avoir à justifier de ses choix ou de son envie de changer de mode de vie. Avec ce mensonge, Mme Shibata va découvrir qu’une autre vie est possible, qu’elle peut suivre ses propres règles en s’accordant autant de moments de plaisir qu’il en existe et ça passe par des changements d’horaire de travail à des menus gastronomiques plus gourmands à une vie sociale possible… jusqu’à ne plus savoir quelle est la frontière entre le réel et le rêve car si au début on sait que cette grossesse est un leurre, les questions s’amoncèlent au fur et à mesure du récit jusqu’à à la chute qui laisse aussi dubitative que perplexe !! J’ai aimé la critique acerbe de la place de la femme dans le monde du travail japonais voire même dans la société japonaise globale (patriarcat, machisme, hiérarchisation sociale sont encore de mises) tout comme l’ambiance et l’écriture qui sont parfaitement cohérentes par rapport au propos. Ce n’est pas un livre coup de cœur mais ça reste une lecture éclairante sur l’évolution de la femme dans la société japonaise contemporaine.
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  • LePamplemousse 19/05/2023
    Madame Shibata étant la seule femme à travailler au sein de son service, c'est donc à elle qui reviennent systématiquement les tâches comme la préparation du café pour pour l'étage ou le nettoyage de la cuisine. Lasse de cette injustice, elle va prétendre être enceinte pour y échapper. Nous allons donc suivre l'évolution de sa fausse grossesse au fil des mois. J'aimais beaucoup l'idée mais concrètement, je me suis un peu ennuyée par moment, car on ne sait plus trop ce qui est réel ou ne l'est pas. Pour ceux qui ne connaissent pas trop la vie au Japon, vous pourrez découvrir que le travail y a une importance capitale et que les conditions de vie des femmes sont loin d'être idéales, même avec de bons diplômes, elles n'obtiennent que rarement des postes hauts placés et dès qu'elles se marient, elles sont censées démissionner afin de prendre soin de leur enfant, leur avenir passe donc surtout par la famille. J'ai trouvé que la fin était assez abrupte et manquait de piquant, avec un tel sujet, je m'attendais à une surprise finale, il n'en est rien et j'ai été déçue.
  • Mademoisellebouquine86 24/04/2023
    Un roman surprenant, original et décalé qui aborde avec humour des sujets sociétaux. Premier roman de l’autrice Emi Yagi, il a reçu le prix Osamu-Dazai (meilleur premier roman japonais). Mme Shibata est la seule femme au sein de son équipe de travail. De ce fait, il semble naturel pour ses collègues masculins que se soit elle qui se charge de faire le café, distribuer le courrier et toutes ces tâches ingrates et ils lui font bien savoir. Mais trop c’est trop et lors d’une énième sollicitation par son patron, c’est la goutte d’eau : Non, elle ne servira plus le café car elle est enceinte ! sauf que…ceci est un énorme mensonge. Mme Shibata va pourtant s’y engouffrer pour notre plus grand plaisir et voir son quotidien littéralement bouleversé. Sa nouvelle condition de femme enceinte lui permet de bénéficier d’un nouveau regard de la part de ses collègues, d’arrêter les heures supplémentaires et donc d’enfin partir plus tôt du travail. Elle redécouvre ainsi ce que signifie vivre en dehors du travail, s’amuser, prendre à nouveau soin de soi, se cuisiner de bons petits plats… Le mensonge est poussé jusqu’à son paroxysme et côtoie les limites de la réalité, jusqu’où cela va-t-il aller ?... Un roman surprenant, original et décalé qui aborde avec humour des sujets sociétaux. Premier roman de l’autrice Emi Yagi, il a reçu le prix Osamu-Dazai (meilleur premier roman japonais). Mme Shibata est la seule femme au sein de son équipe de travail. De ce fait, il semble naturel pour ses collègues masculins que se soit elle qui se charge de faire le café, distribuer le courrier et toutes ces tâches ingrates et ils lui font bien savoir. Mais trop c’est trop et lors d’une énième sollicitation par son patron, c’est la goutte d’eau : Non, elle ne servira plus le café car elle est enceinte ! sauf que…ceci est un énorme mensonge. Mme Shibata va pourtant s’y engouffrer pour notre plus grand plaisir et voir son quotidien littéralement bouleversé. Sa nouvelle condition de femme enceinte lui permet de bénéficier d’un nouveau regard de la part de ses collègues, d’arrêter les heures supplémentaires et donc d’enfin partir plus tôt du travail. Elle redécouvre ainsi ce que signifie vivre en dehors du travail, s’amuser, prendre à nouveau soin de soi, se cuisiner de bons petits plats… Le mensonge est poussé jusqu’à son paroxysme et côtoie les limites de la réalité, jusqu’où cela va-t-il aller ? Ecrit comme un journal de grossesse, on suit l’évolution de Mme Shibata et on aborde la place des femmes dans le monde du travail et dans la société japonaise au sens large, ainsi que la solitude, la maternité et toute la charge mentale que supporte les femmes… Si vous avez envie d’un roman singulier qui aborde des thématiques fortes avec un grain de folie, allez-y !
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  • Juliekym 02/03/2023
    Mme Shibata, jeune trentenaire se voit attribuer les tâches les plus ingrates à son travail puisqu’elle est la seule femme se son service. C’est donc qu’à elle que revient la charge de servir le café, nettoyer les tasses ou nettoyer la salle de réunion. Mais voilà, un jour, gros ral le bol. Elle indique être dérangé par l’odeur d’un mégot se consumant au fond d’une tasse de café, comprenez-vous, je suis enceinte et cette odeur m’insupporte. C’est alors que Madame Shibata est enceinte, cette information va vite faire le tour des bureaux et elle va être déchargé de bien des tâches mais surtout elle va pouvoir partir à 17h. Un luxe qu’elle n’a, jusque-là pas connu. Le problème c’est que, cette grossesse est un mensonge, enfin jusqu’au jour où son ventre se met à grossir et qu’elle assiste à sa première échographie. La frontière entre la réalité et le mensonge devient alors très flou. Entre humour et problème sociétale se récit met en lumière la difficulté de la condition de la femme au Japon. Que ce soit sa place en tant que mère (il faut tout gérer sans l’aide du mari) ou bien en tant que femme dans le monde du travail. Ce fût une lecture... Mme Shibata, jeune trentenaire se voit attribuer les tâches les plus ingrates à son travail puisqu’elle est la seule femme se son service. C’est donc qu’à elle que revient la charge de servir le café, nettoyer les tasses ou nettoyer la salle de réunion. Mais voilà, un jour, gros ral le bol. Elle indique être dérangé par l’odeur d’un mégot se consumant au fond d’une tasse de café, comprenez-vous, je suis enceinte et cette odeur m’insupporte. C’est alors que Madame Shibata est enceinte, cette information va vite faire le tour des bureaux et elle va être déchargé de bien des tâches mais surtout elle va pouvoir partir à 17h. Un luxe qu’elle n’a, jusque-là pas connu. Le problème c’est que, cette grossesse est un mensonge, enfin jusqu’au jour où son ventre se met à grossir et qu’elle assiste à sa première échographie. La frontière entre la réalité et le mensonge devient alors très flou. Entre humour et problème sociétale se récit met en lumière la difficulté de la condition de la femme au Japon. Que ce soit sa place en tant que mère (il faut tout gérer sans l’aide du mari) ou bien en tant que femme dans le monde du travail. Ce fût une lecture en demi-teinte pour moi. J’ai apprécié découvrir la condition de la femme au Japon mais il y avait beaucoup de longueur et le récit était parfois un peu plat, cela manquait d’action. Et je ne suis pas certaine d’avoir bien compris la fin…
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  • Bazart 01/03/2023
    Curiosité littéraire du moment, le premier roman d' Emi Yagi met en lumière la place de la femme dans le milieu professionnel, dans la société en général et au sein de sa famille, tout en abordant également la maternité, la solitude et le renouveau. Auréoloé du prix du meilleur premier roman au Japon, " Journal d'un vide" met en scène une jeune salariée qui s’invente une grossesse pour échapper aux tâches ménagères qui lui incombent injustement dans son entreprise alors qu’elle dispose des mêmes diplômes que ses collègues masculins.Alors que son ventre grossit et que la frontière avec la réalité s’estompe, une question demeure : jusqu’où cette « grossesse » peut-elle aller ? Car, au fur et à mesure que sa grossesse fictive progresse, la frontière entre le réel et le mensonge devient flou et on se pose sans cesse cette question : et si Madame Shibata était vraiment enceinte ? Délicieusement caustique, Journal d’un vide est un récit plein d’audace et de surprises sur la maternité et la place des femmes dans le monde du travail. C'est frais, original tout en étant assez déstabilisant.
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…