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Jours de travail - Les journaux des Raisins de la colère
Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 11/03/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

Jours de travail - Les journaux des Raisins de la colère

Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 11/03/2021

« Si le journal des Raisins de la colère est un document remarquable, c’est parce qu’il est le pouls violent et quotidien d’une lutte au corps à corps de l’écrivain avec son livre, ses doutes, son entourage, ses obligations. À chaque page, on a le nez dans la vie, l’effort, la crise. »
Philippe Lançon, Libération

John Steinbeck a écrit Les Raisins de la colère entre juin et octobre 1938, dans un moment de bouillonnement créatif extraordinaire. Tout au long de cette période, il a tenu...

John Steinbeck a écrit Les Raisins de la colère entre juin et octobre 1938, dans un moment de bouillonnement créatif extraordinaire. Tout au long de cette période, il a tenu des journaux qui retracent scrupuleusement cette expérience jour après jour, heure après heure. Avec eux, on entre dans la tête...

John Steinbeck a écrit Les Raisins de la colère entre juin et octobre 1938, dans un moment de bouillonnement créatif extraordinaire. Tout au long de cette période, il a tenu des journaux qui retracent scrupuleusement cette expérience jour après jour, heure après heure. Avec eux, on entre dans la tête de Steinbeck pour y découvrir les tensions qui le traversent, les doutes qui le minent, sa paranoïa latente, les obstacles (souvent domestiques) qui se dressent devant lui, mais surtout la détermination obstinée qui le pousse à suivre le fil de son inspiration.
Des journaux d’écriture hors norme, au même titre que le roman dont ils décrivent la genèse.

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EAN : 9782221253205
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 12,2 x 18,2 mm
EAN : 9782221253205
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 12,2 x 18,2 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Leshayah 01/12/2022
    Votre Bestiole nationale a enfin pu lire les carnets que John Steinbeck a tenus pendant et après sa rédaction des "Raisins de la colère". Je dis enfin car le mari a cédé et l'a commandé d'occasion pour moi. Bref, après avoir lu le roman, et binge watché le documentaire Arte sur le "Dust Bowl" (les docu Arte c'est trop la vie), il FALLAIT que je lise ce journal de bord. Alors...si comme moi vous pensez en apprendre plus sur les gens et la situation sur lesquels il écrit, non. Par contre sur le processus d'écriture d'un écrivain : sur ses difficultés, sa fatigue, sa rigueur, sa paresse, sa planification des scènes et sa construction des personnages, oui ! En plus de ça, on a un peu de l'intimité et de la vie privée de John Steinbeck et même si j'ai dû me référer aux notes pour savoir qui étaient la majorité des gens dont il parlait, j'étais contente d'apprendre qu'il était copain avec Charlie Chaplin et qu'il a aidé Hoover a écrire certains de ses discours ! Cela reste un journal privé donc John se plaint beaucoup, ou du moins parle beaucoup, du temps dont il manque, du temps qu'il prend à écrire, du temps qu'il perd à faire autre chose, de sa fatigue, de ses obligations sociales, de ses soucis... J'ai dévoré ce petit journal en une bonne après-midi, pas convaincue à 100% mais assez intéressée pour ne pas pouvoir le lâcher et pour supporter d'avoir un doigt coincé au milieu du livre pour pouvoir revenir aux notes toutes les 15 lignes (si si, les notes tiennent la moitié de l'épaisseur du livre). #teamnotesdebasdepage Votre Bestiole nationale a enfin pu lire les carnets que John Steinbeck a tenus pendant et après sa rédaction des "Raisins de la colère". Je dis enfin car le mari a cédé et l'a commandé d'occasion pour moi. Bref, après avoir lu le roman, et binge watché le documentaire Arte sur le "Dust Bowl" (les docu Arte c'est trop la vie), il FALLAIT que je lise ce journal de bord. Alors...si comme moi vous pensez en apprendre plus sur les gens et la situation sur lesquels il écrit, non. Par contre sur le processus d'écriture d'un écrivain : sur ses difficultés, sa fatigue, sa rigueur, sa paresse, sa planification des scènes et sa construction des personnages, oui ! En plus de ça, on a un peu de l'intimité et de la vie privée de John Steinbeck et même si j'ai dû me référer aux notes pour savoir qui étaient la majorité des gens dont il parlait, j'étais contente d'apprendre qu'il était copain avec Charlie Chaplin et qu'il a aidé Hoover a écrire certains de ses discours ! Cela reste un journal privé donc John se plaint beaucoup, ou du moins parle beaucoup, du temps dont il manque, du temps qu'il prend à écrire, du temps qu'il...
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  • manonlitaussi 08/04/2021
    Jours de travail, les journaux des raisins de la colère de John Steinbeck  Si les raisins de la colère n’a pas été un coup de cœur pour moi, c’est un livre que j’ai adoré. A la fin de la lecture, je n’ai pu qu’admirer ce que Steinbeck avait crée à travers ce livre. J’avais très envie de lire jours de travail pour voir dans quel état d’esprit il était durant l’écriture. C’est un journal sous forme d’entrée qu’il commence en février 1938 jusqu’en octobre de la même année. Il le reprend un an après la dernière version des Raisins de la colère. Jour après jour, on le lit sous forme de note, obsédé par l'avancée de son travail et surtout son temps de travail, l’obsession du rythme d’écriture, les bruits ou les tracas du quotidien qui le perturbent et l'empêchent de se concentrer pleinement. Il fait référence à ses objectifs d’écriture concernant les personnages, les scènes. En parallèle, se dessine son quotidien, le fond historique à la veille de la 2ème guerre mondiale. Plus que l’analyse du livre même, c’est son état d’esprit, l'inquiétude, le doute, ce qui entoure Steinbeck, le perturbe, le motive qui ressort de son journal. Et même à travers un journal, sous forme de notes, on est complètement pris dans son obsession, ses craintes. La partie des notes après le journal est une mine d’or, d’informations. Elle vient étoffer le journal, éclairer les références notées par Steinbeck avec le fond historique. Pour chaque entrée, il y a un éclairage. Se révèle alors une sorte de biographie. On apprend de Chaplin était fasciné par Steinbeck, ils étaient amis, le rôle de sa femme Carol au cours de l’écriture se révèle même si Steinbeck en parle souvent mais il faut bien que quelqu’un gére tout ce qui se passe autour de la création de Steinbeck. Un journal qui a répondu à mes attentes en contextualisant l’écriture d’un livre incroyable avec l’état d’esprit de l’auteur, son quotidien, ce qu’il a voulu transmettre avec ce livre, les conditions d’écriture. Un livre essentiel après la lecture des raisins de la colère, une œuvre incontournable à lire. Jours de travail, les journaux des raisins de la colère de John Steinbeck  Si les raisins de la colère n’a pas été un coup de cœur pour moi, c’est un livre que j’ai adoré. A la fin de la lecture, je n’ai pu qu’admirer ce que Steinbeck avait crée à travers ce livre. J’avais très envie de lire jours de travail pour voir dans quel état d’esprit il était durant l’écriture. C’est un journal sous forme d’entrée qu’il commence en février 1938 jusqu’en octobre de la même année. Il le reprend un an après la dernière version des Raisins de la colère. Jour après jour, on le lit sous forme de note, obsédé par l'avancée de son travail et surtout son temps de travail, l’obsession du rythme d’écriture, les bruits ou les tracas du quotidien qui le perturbent et l'empêchent de se concentrer pleinement. Il fait référence à ses objectifs d’écriture concernant les personnages, les scènes. En parallèle, se dessine son quotidien, le fond historique à la veille de la 2ème guerre mondiale. Plus que l’analyse du livre même, c’est son état d’esprit, l'inquiétude, le doute, ce qui entoure Steinbeck, le perturbe, le motive qui ressort de son journal. Et même à travers un journal,...
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  • alexandrapasquer 18/03/2021
    Jours de travail nous embarque dans la vie de John Steinbeck de 1938 à 1941, durant l'écriture de son emblématique roman Les raisins de la colère, qui recevra le prix Pulitzer et deviendra un film doublement oscarisé de John Ford. le journal de John Steinbeck, le sien MAIS également celui de son roman, raconte les affres de la création et ses rencontres avec Chaplin. "Le problème quand on est trop décontracté avec un manuscrit, c'est qu'on n'avance pas. Pour l'écriture, l'habitude semble une force bien plus efficace que la volonté ou l'inspiration." Jours de travail porte bien son nom... Bonne lecture !
  • Flocava1 21/10/2019
    J’aime les journaux des écrivains..., quoi de mieux pour les appréhender et avoir envie de les lire autrement. En l’occurrence, ce journal de travail Est captivant et donne envie de relire « les raisins de la colère » mais également de lire ou relire le reste de l’œuvre de steinbeck.... à découvrir
  • Marech20 24/06/2019
    Etonnant document que ce journal que Steinbeck a écrit pendant qu'il écrivait les raisins de la colère, et un peu après. Il est étonnant car on voit ici "en live" les affres du travail d'un écrivain, qui se donne des objectifs de temps, de nombre de mots, et qui est "impacté" par son environnement. On voit ici évoqué bien sûr les conditions des travailleurs agricoles, mais aussi les rencontres avec Charlie Chaplin ou l'imminence de la guerre. Un document, plus qu'un livre...
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