Jours de travail - Les journaux des Raisins de lacolère : Le livre de John Steinbeck

Poche

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Date de parution : 11/03/2021

" Si le journal des Raisins de la colère est un document remarquable, c'est parce qu'il est le pouls violent et quotidien d'une lutte au corps à corps de l'écrivain avec son livre, ses doutes, son entourage, ses obligations. À chaque page, on a le nez dans la vie, l'effort, la crise. "
Philippe Lançon, Libération

John Steinbeck a écrit Les Raisins de la colère entre juin et octobre 1938, dans un moment de bouillonnement créatif extraordinaire. Tout au long de cette période, il a tenu des journaux qui retracent scrupuleusement cette expérience jour après jour, heure après heure. Avec eux, on entre dans la tête de Steinbeck pour y découvrir les tensions qui le traversent, les doutes qui le minent, sa paranoïa latente, les obstacles (souvent domestiques) qui se dressent devant lui, mais surtout la détermination obstinée qui le pousse à suivre le fil de son inspiration.
Des journaux d'écriture hors norme, au même titre que le roman dont ils décrivent la genèse.

De (auteur) : John Steinbeck
Traduit par : Pierre Guglielmina

Expérience de lecture

Avis Babelio

lespetiteslecturesdemaud

• Il y a 4 semaines

J’ai lu… le journal tenu par mon idole littéraire John Steinbeck. Un journal qu’il a tenu lorsqu’il écrivait Les Raisins de la colère. C’était super intéressant de constater son rythme de travail, ses multiples tourments et la manière dont il a réfléchi à la construction du livre. On saisit qu’il a mis en place un rythme de travail précis auquel il tachait de se tenir et s’était pour lui une grande souffrance. Parallèlement à l’écriture de ce roman, il commençait à être connu et cette célébrité lui pesait. Si le confort matériel que cela lui apportait lui permettait de se consacrer à l’écriture, on comprend aussi que les responsabilités et les obligations que la célébrité lui imposait venaient aussi souvent interrompre son processus d’écriture, augmentant d’autant la pression. Ce que j’ai aimé est qu’il est fermement résolu à écrire un grand livre. Il pressent que ce sera le livre de sa carrière. Mais il ne le fait pas du tout pour la célébrité. Il le fait pour rendre une sorte d’hommage à tous ces êtres pauvres et désespérés mis en avant dans son chef d’œuvre. Seul bémol, au fil des pages il y a une redondance lassante. Ça reste un ouvrage à avoir pour les amoureux de Steinbeck. Pour les autres, commencez déjà par lire plutôt les Raisins de la colère…

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