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La Bible de néon
Sophie Mayoux (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 06/10/2016
Éditeurs :
Robert Laffont

La Bible de néon

Sophie Mayoux (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 06/10/2016

Les années 1940. Un jeune garçon, David, grandit dans une petite ville du Sud, dans une maison délabrée juchée sur une colline. Chaque nuit il voit au loin l’immense bible...

Les années 1940. Un jeune garçon, David, grandit dans une petite ville du Sud, dans une maison délabrée juchée sur une colline. Chaque nuit il voit au loin l’immense bible éclairée de néon qui surplombe l’église, symbole de la ferveur religieuse des habitants qui méprisent sa famille. David trouve refuge...

Les années 1940. Un jeune garçon, David, grandit dans une petite ville du Sud, dans une maison délabrée juchée sur une colline. Chaque nuit il voit au loin l’immense bible éclairée de néon qui surplombe l’église, symbole de la ferveur religieuse des habitants qui méprisent sa famille. David trouve refuge auprès de sa tante, la douce et ronde Mae. Mais bientôt celle-ci part pour Nashville, et le pasteur décide de placer la mère de David à l’asile…
John Kennedy Toole – l’auteur de La Conjuration des imbéciles, chef-d’oeuvre qui lui a valu en 1981, à titre posthume, le prix Pulitzer – a écrit La Bible de néon à l’âge de seize ans. Ce premier roman qui languit dans un tiroir jusqu’au succès phénoménal de La Conjuration révèle une tout autre facette de son talent.

« Rien de plus authentique que ce testament d’un écrivain qui avait du génie, et dont l’oeuvre est à classer aux côtés de celles de Flannery O’Connor et de Carson McCullers. » The New York Times

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EAN : 9782221195710
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221195710
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • viperevulgaire 26/01/2024
    Dans ce premier roman de John Kennedy Toole écrit lorsqu'il avait seize ans mais publié qu'une cinquantaine d'années après, nous suivons l'histoire d'un petit garçon, David, qui vit dans une ville du sud des États-Unis dans les années 40. Ce livre est écrit d'une manière naïve (nous sommes dans la tête d'un enfant) mais on y décèle bien le racisme ambiant, le puritanisme très présent et l'intolérance. Les personnages sont beaux, j'ai adoré le portrait de Tante Mae, une ancienne danseuse très excentrique pour la petite ville où est installée cette famille. Entre pauvreté, religion, violence et folie, le petit David tente tant bien que mal de grandir.
  • HugoMelmoth 04/01/2024
    On salue souvent John Kennedy Toole pour l’héroïsme burlesque de sa Conjuration des imbéciles, prix Pulitzer en 1981, mais l’on connaît peu sa Bible de Néon, écrite à l’âge de seize ans seulement (difficile d’y croire au vu du chef-d’œuvre !) et longtemps restée méconnue. Et pourtant, il convient de saluer le réalisme saisissant du texte. La Bible de Néon, qu’est-ce ? L’histoire de David racontée par lui-même, une histoire qui se déroule dans la campagne américaine profonde et isolée, au milieu des années 40. Ce roman, plutôt court, n’en aborde pas moins une multitude de thématiques brassées au creux d'une intrigue dense, telles que l’amour, la religion, la solitude, la mort, la folie, la pauvreté ou encore le racisme. La sensibilité de l’auteur, qui évite autant le sensationnel que le voyeurisme, comme celle de son personnage, sont particulièrement touchantes. L’utilisation du point de vue interne de bout en bout crée une connexion émotionnelle immédiate avec David, dont la voix poignante mais innocente, le style doux et fin, très simple, permet une perspective intime autant qu’un humour subtil. L’une des forces majeures du livre réside en effet dans l’usage du burlesque (on y retrouve d’ailleurs les prémisses de la Conjuration !), toujours bien placé, malgré la difficulté et la violence de certaines scènes (violence domestique, folie maternelle, rupture). Cette approche audacieuse crée une dynamique particulière, une perspective unique, qui n’ennuie jamais le lecteur en lui ouvrant la porte à la réflexion tout en l’enveloppant d’un voile narratif humoristique. Et cette combinaison rend le texte d’autant plus touchant ! Je n’ai pas pu décrocher de ma lecture. La voix de David, si humaine, m’a vraiment touché, et j’en oubliais parfois qu’un auteur se cachait derrière. Même si on retrouve les débuts d’une Conjuration qui se tissent, avec ce portrait picaresque d’un personnage, ce roman est vraiment différent du suivant. Ce livre, si simple et tranquille en apparence, se trouve dans la lignée de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, de Harper Lee, et de L’Attrape-cœurs, de J. D. Salinger, malgré un style unique et une vision singulière. En somme, il faut lire la Bible de néon, tant pour découvrir l’univers unique d’un auteur longtemps incompris que pour découvrir l’univers d’un personnage dont vous ne saurez que penser en refermant le livre (la fin est imprévisible, vous êtes prévenus !), et dont vous ne saurez décider s’il est qualifiable d’antihéros ou non, et qui, pourtant, grâce à sa naïveté attachante, ne pourra vous laisser stoïque…On salue souvent John Kennedy Toole pour l’héroïsme burlesque de sa Conjuration des imbéciles, prix Pulitzer en 1981, mais l’on connaît peu sa Bible de Néon, écrite à l’âge de seize ans seulement (difficile d’y croire au vu du chef-d’œuvre !) et longtemps restée méconnue. Et pourtant, il convient de saluer le réalisme saisissant du texte. La Bible de Néon, qu’est-ce ? L’histoire de David racontée par lui-même, une histoire qui se déroule dans la campagne américaine profonde et isolée, au milieu des années 40. Ce roman, plutôt court, n’en aborde pas moins une multitude de thématiques brassées au creux d'une intrigue dense, telles que l’amour, la religion, la solitude, la mort, la folie, la pauvreté ou encore le racisme. La sensibilité de l’auteur, qui évite autant le sensationnel que le voyeurisme, comme celle de son personnage, sont particulièrement touchantes. L’utilisation du point de vue interne de bout en bout crée une connexion émotionnelle immédiate avec David, dont la voix poignante mais innocente, le style doux et fin, très simple, permet une perspective intime autant qu’un humour subtil. L’une des forces majeures du livre réside en effet dans l’usage du burlesque (on y retrouve d’ailleurs les prémisses de la Conjuration !), toujours...
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  • LOUiseThoreau 02/09/2022
    C'est assis dans un train que David débute son histoire. Une histoire limpide et rude, narrée par un adolescent introverti et perspicace. De sa petite enfance à son adolescence, il ne quittera pas sa vallée où se niche une petite ville du sud des Etats Unis. La pauvreté, la bigoterie et le voisinage, l'école, ses proches et le décor forme son quotidien qu'il observe et dépeint avec recul et intelligence. Notons que John Kennedy Toole est alors lui même adolescent lorsqu'il écrit ce texte et c'est peut-être ce qui lui a permis de nous offrir ce récit où se côtoie le tendre et le tragique sans effet, en toute simplicité.
  • Passemoilelivre 25/06/2022
    Ce premier roman écrit par l’auteur à l’age de 16 ans est la preuve d’une maturité précoce évidente qui devait être confirmée une dizaine d’années plus tard par la monumentale « conjuration des imbéciles » boudée par les éditeurs et enfin réhabilitée par le prix pulitzer en 1981.David, enfant d’une famille modeste qui peine à joindre les deux bouts dans un petite ville de province est surtout pris en charge par la tante Mae, personnage haut en couleur qui vient chez vivre chez lui. L’emprise de la religion, et son interventionnisme sur la vie des habitants est le fil conducteur d’une narration qui voit les hommes partir en Europe pour la deuxième guerre mondiale et y mourir pour certains, dont le père de David qui meurt en Italie. Cette chronique sociale vue par un regard d’enfant est d’une grande sensibilité et d’un réalisme saisissant.
  • emidam 12/12/2020
    Les deux romans de John Kennedy Toole sont deux merveilles. La bible de néon est très différent de La conjuration des imbéciles. C'est un court roman triste, mélancolique et très percutant. L'auteur, qui n'avait que seize ans lors de son écriture, fait preuve d'une grande maturité. Un auteur qui aurait dû avoir une carrière brillante.
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