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La Couleur pourpre
Mimi Perrin (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 27/10/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

La Couleur pourpre

Mimi Perrin (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 27/10/2022
Lauréat du prix Pulitzer et de l’American Book Award en 1983, La Couleur pourpre a été adapté au cinéma en 1984 par Steven Spielberg.
Dans la grande tradition du roman sudiste, La Couleur pourpre, dénonçant l’oppression raciale et sexuelle dont furent victimes les femmes noires, a fait date. Celie et Nettie sont deux soeurs... Dans la grande tradition du roman sudiste, La Couleur pourpre, dénonçant l’oppression raciale et sexuelle dont furent victimes les femmes noires, a fait date. Celie et Nettie sont deux soeurs séparées à l’adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront ni les brimades ni le mépris, ni les... Dans la grande tradition du roman sudiste, La Couleur pourpre, dénonçant l’oppression raciale et sexuelle dont furent victimes les femmes noires, a fait date. Celie et Nettie sont deux soeurs séparées à l’adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront ni les brimades ni le mépris, ni les guerres ni l’absence. Celie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son époux les subtilise. Ignorant l’adresse de sa soeur, elle-même envoie ses lettres au Bon Dieu. Une correspondance sans espoir de réponse mais qui sauvera les deux femmes du désespoir.

« Une célébration éclatante de ce que signifie être une femme noire. La Couleur pourpre n’essaie pas d’adoucir la réalité mais s’accroche, courageusement, à une foi magnifique et revendiquée en l’avenir, le pardon, la bonté et l’espoir. »
Chimamanda Ngozi Adichie
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EAN : 9782221265499
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221265499
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mariechristmash 07/04/2024
    Il y a quelques mois Arte rediffusait La Couleur pourpre de Steven Spielberg, ce qui tombait à point nommé, car j'avais très envie de revoir cette adaptation depuis un certain temps. J'ai donc redécouvert avec plaisir ce film que je trouve tout simplement merveilleux. C'est une ode à la vie, à la liberté, mais aussi à l'amour. Je savais que le film avait été adapté d'un roman écrit pas Alice Walker et je n'avais, jusqu'à cet été, jamais eu la curiosité de le lire. Publié en 1982, et récompensé par le très prestigieux prix Pulitzer l'année suivante, La Couleur pourpre est considéré à présent comme un classique de la littérature américaine. SUITE SUR MON BLOG.
  • Labibliothequedemarjorie 16/03/2024
    Géorgie, sud des États-Unis. Années 1930. Celie et Nettie sont deux sœurs afro-américaines élevées par un homme violent qu'elles appellent Pa. Celie, l'aînée, subit la première les accès de colère de l'homme. Elle aura deux enfants de lui qui disparaîtront immédiatement.  Un veuf se présente un jour à leur porte,  il s'intéresse à sa jeune sœur qu'il souhaite épouser. Mais Nettie est intelligente. On a d'autres projets pour elle. C'est alors Celie qui l'épouse. Nettie, quant à elle, finit par s'enfuir et trouver refuge auprès du pasteur de la ville et de son épouse.  Alors que Celie vit dans la violence et la misère, Nettie parcourt le monde. Elle promet d'écrire à sa sœur. Elle le fait. Mais Celie ne reçoit jamais ses lettres.  Celle-ci, de son côté, lui écrit aussi des courriers. Mais, ne sachant rien de ce qu'elle est devenue, elle les adresse à Dieu. Les deux sœurs continuent ainsi à s'écrire chacune de leur côté durant des années, guidées par leur espoir et leur amour.  “La couleur pourpre” est un livre culte de la littérature sudiste américaine. C'est le dixième roman d'Alice Walker avec lequel elle obtient le Prix Pulitzer. Il a été adapté au cinéma à deux reprises. Dès les premières pages, nous sommes directement plongés dans l'ambiance. Et au fil de la lecture, nous parcourons les États du Sud entre la Géorgie et le Tennessee où il est question du peuple afro-américain et de la place qu'occupe la femme noire dans un contexte d’oppression et de soumission.  Il s'agit d'un roman épistolaire à travers lequel on suit le destin de deux femmes, on assiste à l'évolution sociale d'une Amérique en pleine évolution et on découvre la place de la femme dans cette société guidée par des hommes.  Le texte est empreint d'espoir, de courage, de résilience, évoquant la foi et le pardon.  Une très belle lecture. Géorgie, sud des États-Unis. Années 1930. Celie et Nettie sont deux sœurs afro-américaines élevées par un homme violent qu'elles appellent Pa. Celie, l'aînée, subit la première les accès de colère de l'homme. Elle aura deux enfants de lui qui disparaîtront immédiatement.  Un veuf se présente un jour à leur porte,  il s'intéresse à sa jeune sœur qu'il souhaite épouser. Mais Nettie est intelligente. On a d'autres projets pour elle. C'est alors Celie qui l'épouse. Nettie, quant à elle, finit par s'enfuir et trouver refuge auprès du pasteur de la ville et de son épouse.  Alors que Celie vit dans la violence et la misère, Nettie parcourt le monde. Elle promet d'écrire à sa sœur. Elle le fait. Mais Celie ne reçoit jamais ses lettres.  Celle-ci, de son côté, lui écrit aussi des courriers. Mais, ne sachant rien de ce qu'elle est devenue, elle les adresse à Dieu. Les deux sœurs continuent ainsi à s'écrire chacune de leur côté durant des années, guidées par leur espoir et leur amour.  “La couleur pourpre” est un livre culte de la littérature sudiste américaine. C'est le dixième roman d'Alice Walker avec lequel elle obtient le Prix Pulitzer. Il a été adapté au cinéma à deux reprises. Dès les premières pages,...
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  • christelledavidfamily 30/01/2024
    Je referme ce roman épistolaire chargé d'émotions assez nombreuses. Il traite de la condition des femmes noires dans les années 1930, de racisme, d'esclavage, de violences faites aux femmes principalement par leur maris, d'inceste , de viols, d'éducation, d'indifférence, de tendresse, de sexualité, d'espoir, de vie, de mort. Tous ces thèmes composent les échanges entre deux sœurs, séparées pendant 30 longues années. Le début du livre donne le ton par une description très crue, on suppose qu'il en sera ainsi jusqu'à la fin, c'est le cas. La couleur pourpre est un roman que j'ai lu en une soirée tant il est prenant. Même si j'ai eu quelques difficultés au début avec le langage particulier d'une des sœurs, je me suis vite attachée à ses mots tous empreints de vérité. Je suis passée d'un échange à l'autre ressentant chaque fois les sentiments des personnages. Roman d'une force incroyable à lire ou relire pour s'imprégner de la cruauté de cette période. A noter qu'aujourd'hui plusieurs thèmes sont malheureusement toujours d'actualité !
  • germ1tor 20/01/2024
    Tout d’abord, je précise que je n’ai pas vu le film éponyme. La couleur pourpre est un roman sous forme de journal, celui de Celie, une jeune femme noire, victime d’inceste, battue par son mari, écrasée par les tâches ménagères et les enfants pas toujours bienveillants. La misère, le désespoir. Une lumière: après s’être adressée au bon Dieu, elle tente de correspondre avec sa soeur Nettie, partie en Afrique en mission évangélique, et nous raconte le quotidien fait de luttes contre l’avancée implacable des colons blancs. « Je me suis rappelé ce jour où tu m’as dit que ta vie te faisais tellement honte que tu ne pouvais même pas en parler au bon Dieu… » Nettie parlant de sa soeur Celie. Un autre lumière pour Celie: la belle Shug, indépendante, libérée de la tutelle des hommes. Le style primaire, familier, s’il sert le récit, n’en reste pas moins à la longue fatigant, usant. Malgré tout, le lecteur comprend tout à fait Celie, sa psychologie ainsi que celle des autres personnages et la forme épistolaire du roman y contribue beaucoup. Paru en 1982, Alice Walker nous relate un itinéraire de vie cruel et touchant pour aborder des thèmes aujourd’hui d’actualité: patriarcat, domination masculine, violence conjugale, agression sexuelle et bien sûr racisme. « Le bon Dieu est blanc lui aussi ». J’ai particulièrement apprécié l’épisode africain de Nettie et ses lettres pleines de naïveté, de bon sens sur son rôle et sa condition, sur les obstacles à toute forme d’émancipation venant des deux côtés, blanc et noir. Le racisme, le colonialisme sont intelligemment dénoncés. Le récit est aussi très féministe de bout en bout:« Bon, tu vois, là où il y a un bonhomme y a toujours des problèmes ». Dénonciateur donc, mais pas moralisateur. Nous ne sommes pas dans le wokisme ambiant. Un authentique acte de résilience, pour là aussi prendre un mot à la mode. Tout y est sauf que c’est délicatement abordé. Il n’y a rien de militant. C’est toute la force du roman.Tout d’abord, je précise que je n’ai pas vu le film éponyme. La couleur pourpre est un roman sous forme de journal, celui de Celie, une jeune femme noire, victime d’inceste, battue par son mari, écrasée par les tâches ménagères et les enfants pas toujours bienveillants. La misère, le désespoir. Une lumière: après s’être adressée au bon Dieu, elle tente de correspondre avec sa soeur Nettie, partie en Afrique en mission évangélique, et nous raconte le quotidien fait de luttes contre l’avancée implacable des colons blancs. « Je me suis rappelé ce jour où tu m’as dit que ta vie te faisais tellement honte que tu ne pouvais même pas en parler au bon Dieu… » Nettie parlant de sa soeur Celie. Un autre lumière pour Celie: la belle Shug, indépendante, libérée de la tutelle des hommes. Le style primaire, familier, s’il sert le récit, n’en reste pas moins à la longue fatigant, usant. Malgré tout, le lecteur comprend tout à fait Celie, sa psychologie ainsi que celle des autres personnages et la forme épistolaire du roman y contribue beaucoup. Paru en 1982, Alice Walker nous relate un itinéraire de vie cruel et touchant pour aborder des thèmes aujourd’hui d’actualité: patriarcat, domination masculine, violence conjugale, agression sexuelle...
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  • ChanandlerBong 13/12/2023
    "Cher bon Dieu" : à la lecture de ces premiers mots, pour être honnête, je n'avais pas envie d'aller plus loin. Une histoire racontée sous forme de lettres et de journal intime ne me disait rien. De plus l'écriture des lettres de Célie est gauche, certaines expressions sont bâclées, volontairement certes car il s'agit d'une femme pauvre et sans éducation, mais quand même, le lecteur perfectionniste que je suis avait du mal à ne pas être irrité par ces fautes d'orthographe et de grammaire. Seules les critiques unanimement positives m'ont poussé à poursuivre ma lecture. Et heureusement ! Les lettres s'enchaînent au même rythme que nos émotions. On embarque progressivement dans une aventure humaine incroyable. Le livre dresse un tableau bouleversant des droits civiques des afro-américains post-esclavage mais aussi des violences innommables subies par les femmes noires. Et ce qui est bouleversant, c'est qu'au milieu de cet environnement absolument terrible, subsiste la lumière de l'amour. Quelles femmes ! De véritables héroines, des exemples incroyables de force et de résilience. Ce bijou littéraire fait clairement partie des livres à lire absolument.
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