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La vengeance des cendres
Joël Falcoz (traduit par)
Date de parution : 06/05/2021
Éditeurs :
10/18

La vengeance des cendres

Joël Falcoz (traduit par)
Date de parution : 06/05/2021
Le retour de Harald Gilbers, digne héritier de Philip Kerr, avec le commissaire Oppenheimer.
Berlin, hiver 1946, le plus froid que la capitale ait connu au XXe siècle. La guerre est certes finie mais l’Allemagne commence à peine à panser ses plaies, et les... Berlin, hiver 1946, le plus froid que la capitale ait connu au XXe siècle. La guerre est certes finie mais l’Allemagne commence à peine à panser ses plaies, et les Berlinois manquent de tout, surtout de nourriture. Dans cette atmosphère très tendue, des corps mutilés font mystérieusement surface aux quatre... Berlin, hiver 1946, le plus froid que la capitale ait connu au XXe siècle. La guerre est certes finie mais l’Allemagne commence à peine à panser ses plaies, et les Berlinois manquent de tout, surtout de nourriture. Dans cette atmosphère très tendue, des corps mutilés font mystérieusement surface aux quatre coins de la ville. Chacun a la peau couverte de mots écrits à l’encre, et une liste de noms inconnus fourrée dans la bouche. Le commissaire Oppenheimer est alors mobilisé pour mener l’enquête et découvre vite un point commun entre ces morts : ils avaient tous collaboré avec le régime nazi. Et si ce désir de vengeance provenait d’un survivant des camps ? Oppenheimer devra parvenir à retracer le passé du tueur, et à anticiper ses prochains meurtres.
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EAN : 9782264077899
Code sériel : 5666
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 504
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264077899
Code sériel : 5666
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 504
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LisaGiraudTaylor 03/09/2023
    Dans le Berlin géré par les alliés et les Russes, la ville est dévastée, gangrénée par la famine, les restrictions, les déblaiements des gravats, la lutte quotidienne contre le froid (l’hiver le plus froid enregistré), et la guéguerre entre les 4 occupants. Dans une ville à terre, Oppenheimer est chargé, par un colonel russe, d’innocenter un membre du parti communiste, accusé de meurtre… le véritable assassin continue dans l’ombre de traquer certains loyaux acteurs nazis. Quel est son but ? sa volonté ? Comment les choisit-il ? Dans ce maelström, le commissaire, toujours pas réintégré, doit gérer les égos, les arcanes des pouvoirs, et officieusement travailler avec la police berlinoise –et un ex-collègue -, les russes, les américains (qui se tirent dans les pattes !) avec l’appui, étonnant des britanniques – qui œuvrent pour autre chose… Harald Gilbers nous conte, entre deux descriptions de la dureté du quotidien, de la faim, des enfants perdus, des rancœurs, de l’antisémitisme présent sous-jacent, offre une enquête sur des meurtres violents et énigmatiques, sauf pour le tueur… Entre fausses pistes, influences, et autres joyeusetés personnelles, Oppenheimer marche littéralement sur des œufs (gelés). Toujours bien écrit et documenté, il offre une perspective sur la vie après-guerre en Allemagne entre reconstruction, volonté de détruire l’Allemagne par certains, d’annexion ou, tout simplement, de remise en route d’un pays rongé par la culpabilité ou la haine de l’autre persistante. La deuxième moitié voit l’intrigue s’accélérer et devenir plus que palpitante… on distingue aussi l’affrontement et la guerre froide qui se dessine dans les propos des protagonistes et la peur des allemands. Encore un très bon opus de cette saga. Dans le Berlin géré par les alliés et les Russes, la ville est dévastée, gangrénée par la famine, les restrictions, les déblaiements des gravats, la lutte quotidienne contre le froid (l’hiver le plus froid enregistré), et la guéguerre entre les 4 occupants. Dans une ville à terre, Oppenheimer est chargé, par un colonel russe, d’innocenter un membre du parti communiste, accusé de meurtre… le véritable assassin continue dans l’ombre de traquer certains loyaux acteurs nazis. Quel est son but ? sa volonté ? Comment les choisit-il ? Dans ce maelström, le commissaire, toujours pas réintégré, doit gérer les égos, les arcanes des pouvoirs, et officieusement travailler avec la police berlinoise –et un ex-collègue -, les russes, les américains (qui se tirent dans les pattes !) avec l’appui, étonnant des britanniques – qui œuvrent pour autre chose… Harald Gilbers nous conte, entre deux descriptions de la dureté du quotidien, de la faim, des enfants perdus, des rancœurs, de l’antisémitisme présent sous-jacent, offre une enquête sur des meurtres violents et énigmatiques, sauf pour le tueur… Entre fausses pistes, influences, et autres joyeusetés personnelles, Oppenheimer marche littéralement sur des œufs (gelés). Toujours bien écrit et documenté, il offre une perspective sur la vie après-guerre en Allemagne entre reconstruction, volonté de...
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  • Piwai 19/07/2023
    Suite de la série de l' ex-commissaire de la Kripo de Berlin Richard Oppenheimer, chassé de celle-ci car de confession juive avec la montée du nazisme. Il aura traversé, et survécu, avec sa femme, les années de guerre plus ou moins cachés dans Berlin, aventures narrées dans les trois premiers tomes. La guerre est finie, les alliés présents dans cette ville dévastée, l'ont découpée en zones d'influences ; mais pour autant la vie quotidienne des autochtones est très difficile dans un hiver terrible, meurtrier, et les survivants, tout à la lutte pour encore et toujours survivre dans cette ville à terre, au sens propre et figuré, n' apprécient qu'à peine la paix et la liberté retrouvée. La guerre froide, les luttes d'influences politiques s'installent et aboutiront quelques années plus tard au mur de Berlin. Dans ce maelström de destins divers et variés, dans lequel l'on retrouve les personnages importants des tomes précédents, le commissaire Oppenheimer, qui n'a pas réintégré son métier d'avant-guerre, se retrouve à enquêter officieusement pour la police berlinoise, les russes et les américains avec l'aide anglaise sur une série de meurtres violents et énigmatiques, semblant incompréhensibles, et les soldats et représentants des forces alliées ne doivent pas être soupsonnables. Cette partie policière peut paraître parfois un poil capillo-tractée mais amalgamer l'ensemble des forces d'occupation dans la trame narrative, la description de la dureté delà vie au quotidien, et offrir un suspense convenable, n'etait pas chose aisée et le résultat se tient. Ce roman, comme les précédents, très bien écrit et documenté, est une véritable leçon historique de la vie juste après guerre dans l'Allemagne vaincue. Par la vie au quotidien de ses protagonistes et l'intrigue policière, il décrit la difficile survie d'un peuple vaincu, harassé, qui tente de se relever, et pose les jalons de ce qui va devenir la guerre froide et l'affrontement in-situ des blocs communistes et capitalistes sur les terres allemandes. J'aime particulièrement ces polars ancrés dans l'Histoire et qui la décrivent par le truchement d'enquêtes policières. Gilbers est un tout bon en ce domaine de la période liée à la seconde guerre mondiale, au même titre que Kerr, et ses œuvres sont prenantes. Seul bémol, il faut lire la série dans l'ordre pour bien comprendre le canevas et les personnages.Suite de la série de l' ex-commissaire de la Kripo de Berlin Richard Oppenheimer, chassé de celle-ci car de confession juive avec la montée du nazisme. Il aura traversé, et survécu, avec sa femme, les années de guerre plus ou moins cachés dans Berlin, aventures narrées dans les trois premiers tomes. La guerre est finie, les alliés présents dans cette ville dévastée, l'ont découpée en zones d'influences ; mais pour autant la vie quotidienne des autochtones est très difficile dans un hiver terrible, meurtrier, et les survivants, tout à la lutte pour encore et toujours survivre dans cette ville à terre, au sens propre et figuré, n' apprécient qu'à peine la paix et la liberté retrouvée. La guerre froide, les luttes d'influences politiques s'installent et aboutiront quelques années plus tard au mur de Berlin. Dans ce maelström de destins divers et variés, dans lequel l'on retrouve les personnages importants des tomes précédents, le commissaire Oppenheimer, qui n'a pas réintégré son métier d'avant-guerre, se retrouve à enquêter officieusement pour la police berlinoise, les russes et les américains avec l'aide anglaise sur une série de meurtres violents et énigmatiques, semblant incompréhensibles, et les soldats et représentants des...
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  • LuEtRelu 07/07/2023
    Harald Gilbers nous offre une formidable restitution historique de Berlin en cet hiver polaire de 1946. Le froid dévastateur, la famine et les conditions de vie d'une grande pauvreté. La partition de Berlin et les enjeux géopolitiques qui s'ensuivent. Un contexte historique, social et humain d'une extrême dureté. Un contexte propice aux règlements de compte et, dès lors, on retrouve des corps parcourus de noms écrits à l'encre … L'intrigue est remarquable et habilement construite. Pas le moindre temps mort. Par contre j'ai trouvé la fin un petit peu abrupte, un sentiment de bâclée. À lire …
  • 1001histoires 20/12/2022
    Décembre 1946, Berlin, zone d’occupation américain. Depuis la fin de la guerre un flot ininterrompu de réfugiés et rapatriés converge à Berlin : soldats de la Wehrmacht libérés de camps de prisonniers, populations déplacées par les nouvelles frontières, minorités germanophones revenant au pays. Richard Oppenheimer travaille depuis six mois au Service allemand de recherche, des journées entières à trier des fiches nominatives pour faciliter la recherche de disparus et la réunion de familles. L’Allemagne en tant qu’Etat n’existe plus. Le Reich a été divisé en quatre secteurs administrés par les Alliés. Berlin a aussi été partagé en quatre et les dissensions entre l’Est et l’Ouest ne contribuent pas à améliorer les conditions de vie des berlinois qui souffrent du froid et de la faim. Oppenheimer ne fait plus parti de la police mais sa réputation va le rattraper. Un allemand communiste travaillant pour les soviétiques a été assassiné en secteur américain. Le colonel Aksakov ( déjà croisé dans le tome précédent ) du tout nouveau MVD impose Oppenheimer auprès de l’embryon de police allemande qui est chargée de l’enquête. L’administration américaine n’est pas en reste et exige qu’Oppenheimer la tienne au courant des recherches. Oppenheimer se retrouve propulsé comme conseiller du commissaire allemand Billhardt revenu manchot de la guerre. Une course poursuite avec un tueur en série s’engage alors. L’enquête est passionnante avec son lot de suspense et de rebondissement avec des personnages secondaires aux interventions aussi inattendues que déterminantes : Hilde ( que le lecteur connait depuis le début de la série ) pour ses connaissances en psychologie des criminels et Theo un gamin orphelin débrouillard et attachant. Un polar historique ne se limite pas à une enquête. Harald Gilbers profite des investigations d’Oppenheimer et de Billhardt pour aborder plusieurs sujets historiques. Il y a tout ce qui touche à la dénazification : les dirigeants nazis vont être châtiés mais comment réhabiliter tous les allemands qui n’ont eu qu’un rôle mineur et passif ? L’auteur aborde aussi l’esprit de vengeance des allemands détenus en camp de concentration nazis. Le lecteur voit se profiler la partition de l’Allemagne. L’occupant soviétique, dans l’administration allemande qu’il aide à construire, favorise les communistes allemands qui sont surnommés les « moscoutaires ». Ceux qui ont été impliqués dans l’assassinat de policiers en 1931 occupent déjà de hautes fonctions, c’est le cas de Walter Ulbricht et surtout d’Erich Mielke qu’Oppenheimer va croiser. Je lis chaque tome de la série d’Harald Gilbers toujours avec autant de plaisir. L’auteur sait mettre en scène des personnages auxquels on s’attache. Et puis il y a l’Histoire qui défile. Après la seconde Guerre mondiale, la reconstruction de l’Allemagne et la Guerre froide s’annoncent pleines de révélations instructives. Harald GILBERS – La vengeance des cendres , titre original « Totenliste », Allemagne 2018. Traduit de l’allemand par Joël Falcoz pour les Éditions Calmann-Lévy, parution le 17 juin 2020, ISBN 9782702166475. Réédition le 6 mai 2021, Éditions 10/18, ISBN 9782264077899. Décembre 1946, Berlin, zone d’occupation américain. Depuis la fin de la guerre un flot ininterrompu de réfugiés et rapatriés converge à Berlin : soldats de la Wehrmacht libérés de camps de prisonniers, populations déplacées par les nouvelles frontières, minorités germanophones revenant au pays. Richard Oppenheimer travaille depuis six mois au Service allemand de recherche, des journées entières à trier des fiches nominatives pour faciliter la recherche de disparus et la réunion de familles. L’Allemagne en tant qu’Etat n’existe plus. Le Reich a été divisé en quatre secteurs administrés par les Alliés. Berlin a aussi été partagé en quatre et les dissensions entre l’Est et l’Ouest ne contribuent pas à améliorer les conditions de vie des berlinois qui souffrent du froid et de la faim. Oppenheimer ne fait plus parti de la police mais sa réputation va le rattraper. Un allemand communiste travaillant pour les soviétiques a été assassiné en secteur américain. Le colonel Aksakov ( déjà croisé dans le tome précédent ) du tout nouveau MVD impose Oppenheimer auprès de l’embryon de police allemande qui est chargée de l’enquête. L’administration américaine n’est pas en reste et exige qu’Oppenheimer la tienne au courant des recherches. Oppenheimer se retrouve propulsé comme conseiller du...
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  • Leslecturesdadrienne 21/08/2022
    De l'historique sur fond de polar Quatrième tome de la série du commissaire Oppenheimer. Peut se lire indépendamment même si... Clairement ce livre est poignant. Les pauvres survivants de la seconde guerre mondiale ne sont pas pour autant sortis d'affaire... cet hiver 1946 atteint des records de froid et, par conséquent, d'approvisionnement de nourriture et de chauffage ... la survie continue. Côté style, même s'il y a pas mal de digressions historiques, elles ne sont jamais barbantes.  Elles apportent vraiment à la compréhension  générale et l'état d'esprit de l'époque. D'ailleurs la première moitié du livre est plus historique et la seconde plus centrée sur l'enquête. Mais jamais on ne perd le fil conducteur. Côté personnages, on est toujours dans l'empathie la plus complète. Difficile de parler d'eux sans spoiler les anciens tomes ... mais notre ex commissaire (destitué car juif) est vraiment d'une très grande bonté et sensibilité. Même si (... ) il a su garder son humanité et sa rage de justice. Niveau intrigue ... elle est indissociable avec l'Histoire historique. Sans rien divulguer qui n'est pas dans le résumé, on va y découvrir la "nouvelle" vie de certains anciens nazis qui se refont une virginité. Entre les pots de vin et manipulations, qui croire et en qui avoir confiance? A quelles extrémités psychologiques les allemands ont du faire face pendant la guerre ? Ce que j'aime dans cette série, c'est de comprendre et d'apprendre cette guerre vue côté allemand et général et berlinois en particulier ... car non, tous les allemands n'étaient pas nazis, et nombre d'entre eux ont aussi été des victimes. Et doublement punis entre l'arrivée des communistes et les déplacements de populations subis. En conclusion, un livre autant historique que polar, autant poignant et émouvant que passionnant et enrichissant  autant addictif que dense. On va y découvrir le meilleur comme le pire de cette population allemande qui continue de subir, de souffrir et de mourir. Quand les anciennes victimes doivent cohabiter avec leurs anciens bourreaux. Ce livre est vraiment une mine d'informations historiques qui ne sont que très peu connues. De l'historique sur fond de polar Quatrième tome de la série du commissaire Oppenheimer. Peut se lire indépendamment même si... Clairement ce livre est poignant. Les pauvres survivants de la seconde guerre mondiale ne sont pas pour autant sortis d'affaire... cet hiver 1946 atteint des records de froid et, par conséquent, d'approvisionnement de nourriture et de chauffage ... la survie continue. Côté style, même s'il y a pas mal de digressions historiques, elles ne sont jamais barbantes.  Elles apportent vraiment à la compréhension  générale et l'état d'esprit de l'époque. D'ailleurs la première moitié du livre est plus historique et la seconde plus centrée sur l'enquête. Mais jamais on ne perd le fil conducteur. Côté personnages, on est toujours dans l'empathie la plus complète. Difficile de parler d'eux sans spoiler les anciens tomes ... mais notre ex commissaire (destitué car juif) est vraiment d'une très grande bonté et sensibilité. Même si (... ) il a su garder son humanité et sa rage de justice. Niveau intrigue ... elle est indissociable avec l'Histoire historique. Sans rien divulguer qui n'est pas dans le résumé, on va y découvrir la "nouvelle" vie de certains anciens nazis qui se refont une virginité. Entre les pots...
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