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Le Cher Disparu
Dominique Aury (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 15/02/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Cher Disparu

Dominique Aury (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 15/02/2018

Hollywood, fin des années 1940. Lorsque Francis Hinsley, un employé modèle des studios Megalopolitan, apprend son licenciement en découvrant un inconnu assis à son bureau, il ne voit qu’une seule...

Hollywood, fin des années 1940. Lorsque Francis Hinsley, un employé modèle des studios Megalopolitan, apprend son licenciement en découvrant un inconnu assis à son bureau, il ne voit qu’une seule issue possible : la pendaison. Son jeune ami et poète, Dennis Barlow, est chargé par la communauté anglaise d’organiser les...

Hollywood, fin des années 1940. Lorsque Francis Hinsley, un employé modèle des studios Megalopolitan, apprend son licenciement en découvrant un inconnu assis à son bureau, il ne voit qu’une seule issue possible : la pendaison. Son jeune ami et poète, Dennis Barlow, est chargé par la communauté anglaise d’organiser les obsèques, qui devront être assez grandioses pour accueillir tout le gratin hollywoodien.
Bijou d’humour noir, Le Cher Disparu dépeint avec une certaine cruauté l’Amérique et ses travers, et donne le ton d’une oeuvre dédiée à la critique cynique de notre civilisation.

« Waugh donne ouvertement dans la caricature et la farce, comme si, laissant momentanément souffler ses compatriotes, il avait trouvé un meilleur emploi de ses dons satiriques dans la peinture des aspects outrageusement cocasses du Nouveau Monde. » Maurice Nadeau

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EAN : 9782221216446
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221216446
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Gabrielle_Dubois 09/08/2023
    J’ai ouvert ce livre sans savoir du tout de quoi il s’agissait. Il s’est avéré que ce n’est pas du tout mon genre de lecture et que je préfère lire des auteures que des auteurs. Et pourtant, j’ai lu ce petit roman noir, caustique et humour noir d’une traite et avec plaisir. Pour info, Evelyn Waugh, écrivain anglais et sarcastique (1903-1966). Le cher Disparu (The loved One), satire sur les excès financiers des croque-morts, les aberrations de l’industrie du cinéma de Californie, a été écrit en 1948. On est dans un monde fait par et pour les hommes dont l’auteur a conscience. Dans ce roman, les hommes sont vraiment pitoyables, du premier au dernier, les deux femmes sont victimes impuissantes du système. C’est finement écrit, les personnages nous révèlent jusqu’à la toute dernière ligne des facettes d’eux-mêmes et pas des plus brillantes. D’ailleurs, ils n’en ont pas. Le tout est très pessimiste, désillusionné sur les humains. Malgré tout, je préfère lire des vues plus constructives, optimistes, pleine d’amour et d’espoir pour les pitoyables humains que nous sommes.
  • Laveze 31/10/2022
    LE CHER DISPARU d'EVELYN WAUGH. Présenté comme une satyre j'avoue avoir été bien déçu malgré une écriture plaisante. J'ai bien dû sourire 2 ou 3 fois mais pour un écrivain aussi encensé et comparé parfois à Shaw le compte n'y est vraiment pas. Après si vous voulez tout savoir sur l'incinération des animaux domestiques et des gens à Hollywood ça se laisse lire.
  • EveGenia 12/10/2021
    Dites-moi, comment exprimez-vous la tristesse ? Contemplez-vous des nénuphars sur un étang ? Construisez-vous des châteaux de cartes ? Ou êtes-vous simplement assis dans un bar avec une expression triste sur le visage ? Peu importe à quel point vous êtes triste. Mais si la dignité est importante pour vous dans le deuil, "Le cher disparu" d'Evelyn Waugh est pour vous. Il est très approprié pour vous accompagner, comme une musique douce, à condition d’aimer la satire grinçante. Nous savons que ce monde se dirige vers l'enfer, (le pire est toujours sûr…) mais amusons-nous malgré tout ! Au bout du compte vous et moi sommes des gens agréables qui faisons partie du club des personnes partageant les mêmes idées qui n'aiment pas dévoiler leur âme. Et peu importe que ce "Cher disparu" soit une employée d'entreprise de pompes funèbres à l'esprit peu brillant qui voulait pragmatiquement organiser sa vie et qui s'est tuée, incapable de supporter le lourd fardeau du doute. Tout est grotesque dans ce monde fou, même l'amour (surtout l'amour…). Que reste-t-il à notre protagoniste et poète Dennis Barlow ? Trouver quelque chose à faire, par exemple feuilleter un roman moderne cliché pendant que son "Cher disparu" est en train de brûler, de se calciner. Et qu'importe si les autres n'ont rien compris ni dans le livre ni dans la vie ? Laissez tout aller comme ça doit. Nous ne contemplons que la plaine sous des vagues de lumière changeante. The Loved One (1948) - (sous-titré An Anglo-American Tragedy) - Le Cher Disparu, traduit par Dominique Aury, satire sur les excès financiers des croque-morts de Californie. Plusieurs rééditions. Dites-moi, comment exprimez-vous la tristesse ? Contemplez-vous des nénuphars sur un étang ? Construisez-vous des châteaux de cartes ? Ou êtes-vous simplement assis dans un bar avec une expression triste sur le visage ? Peu importe à quel point vous êtes triste. Mais si la dignité est importante pour vous dans le deuil, "Le cher disparu" d'Evelyn Waugh est pour vous. Il est très approprié pour vous accompagner, comme une musique douce, à condition d’aimer la satire grinçante. Nous savons que ce monde se dirige vers l'enfer, (le pire est toujours sûr…) mais amusons-nous malgré tout ! Au bout du compte vous et moi sommes des gens agréables qui faisons partie du club des personnes partageant les mêmes idées qui n'aiment pas dévoiler leur âme. Et peu importe que ce "Cher disparu" soit une employée d'entreprise de pompes funèbres à l'esprit peu brillant qui voulait pragmatiquement organiser sa vie et qui s'est tuée, incapable de supporter le lourd fardeau du doute. Tout est grotesque dans ce monde fou, même l'amour (surtout l'amour…). Que reste-t-il à notre protagoniste et poète Dennis Barlow ? Trouver quelque chose à faire, par exemple feuilleter un roman moderne cliché pendant que son "Cher disparu" est en...
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  • PhilippeCastellain 08/05/2020
    On l'oublie souvent de ce côté du Channel, mais sous les liens pragmatiques unissant la Grande-Bretagne à son enfant rebelle qu'est les Etats-Unis, il existe des sentiments ambivalents, marqués par la conscience aigüe d'un gap culturelle entre deux peuples en apparence si proches. La perception en est variable, allant de l'attrait pour le léger exotisme au franc mépris. On se souvient de Sting Chantant « I'm a legal alien, I'm an englishmen in New-York », des GI en route pour le Débarquement décrits par les Britanniques comme « overpaid, oversexed and over-here », de l'attrait pour le chic et l'accent anglais dans les films américains. C'est ce de ce décalage dont traite ici Evelyn Waugh, avec tout son humour et son ironie subtile. Une jeune fille américaine bien sous tous rapports et légèrement cruche, travaillant dans un funérarium de grand standing, se trouve prise entre deux amours. D'un côté, il y a ce thanatopracteur du service d'à côté. Plus âgé qu'elle, mais un bon américain respectable, le genre futur bon père de famille, et qui donne de si beaux sourires à ses cadavres ! de l'autre, il y a ce jeune anglais, élégant, cultivé, irrévérencieux, qui lui écrit des poèmes et la désarçonne autant qu'il la fascine. Mais oh scandale ! Il travaille dans une entreprise de pompes funèbres pour animaux de compagnie ! Les enfants de l'oncle Sam se prennent quelques flèches de long-bow dans leurs parties charnues. Leur puritanisme, leur goût pour le blingbling et leur capacité à aseptiser tout ce qu'ils touchent, y compris la mort, sont autant de magnifiques cibles. Avoir placer l'histoire dans le monde on ne peut moins connu des thanatopracteurs accentue ces tendances jusqu'au ridicule, le macabre le disputant au grotesque involontaire. L'écriture d'Evelyn Waugh, célèbre pour son élégance, a cela de particulier qu'elle possède à la fois un charme suranné et une étrange jeunesse. Il n'est pas toujours aisé d'y rentrer, mais la visite vaut qu'on en cherche la clé.On l'oublie souvent de ce côté du Channel, mais sous les liens pragmatiques unissant la Grande-Bretagne à son enfant rebelle qu'est les Etats-Unis, il existe des sentiments ambivalents, marqués par la conscience aigüe d'un gap culturelle entre deux peuples en apparence si proches. La perception en est variable, allant de l'attrait pour le léger exotisme au franc mépris. On se souvient de Sting Chantant « I'm a legal alien, I'm an englishmen in New-York », des GI en route pour le Débarquement décrits par les Britanniques comme « overpaid, oversexed and over-here », de l'attrait pour le chic et l'accent anglais dans les films américains. C'est ce de ce décalage dont traite ici Evelyn Waugh, avec tout son humour et son ironie subtile. Une jeune fille américaine bien sous tous rapports et légèrement cruche, travaillant dans un funérarium de grand standing, se trouve prise entre deux amours. D'un côté, il y a ce thanatopracteur du service d'à côté. Plus âgé qu'elle, mais un bon américain respectable, le genre futur bon père de famille, et qui donne de si beaux sourires à ses cadavres ! de l'autre, il y a ce jeune anglais, élégant,...
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  • MarianeBib 18/05/2019
    J'ai adoré cet humour anglais grinçant… je voudrais bien voir le film
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