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Le Colonel Chabert
Marc-Henri Arfeux (préface de)
Date de parution : 13/06/2019
Éditeurs :
Pocket

Le Colonel Chabert

Marc-Henri Arfeux (préface de)
Date de parution : 13/06/2019
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Enseveli sous un monceau de cadavres, le colonel Chabert meurt une première fois à la bataille d'Eylau. Déterré vivant, il n'est plus, dix ans plus...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Enseveli sous un monceau de cadavres, le colonel Chabert meurt une première fois à la bataille d'Eylau. Déterré vivant, il n'est plus, dix ans plus tard, qu'un fantôme, un survivant de l'épopée napoléonienne. Humilié, chassé : la société, la France de la Restauration, personne ne...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Enseveli sous un monceau de cadavres, le colonel Chabert meurt une première fois à la bataille d'Eylau. Déterré vivant, il n'est plus, dix ans plus tard, qu'un fantôme, un survivant de l'épopée napoléonienne. Humilié, chassé : la société, la France de la Restauration, personne ne veut plus de lui ; sa femme elle-même, remariée à un aristocrate, refuse de reconnaître ce vaincu. Comment obtenir qu'on lui rende son épouse, sa dignité, son rang ? Telle est la tragédie de Chabert, face à la trahison et à l'infamie.
Ce drame d'un homme tiraillé entre sa force d'âme et sa faiblesse de coeur est de tous les temps. Si le colonel Chabert avait été tué à Eylau, il serait devenu un héros parmi d'autres. Ressuscité et misérable, tel que le génie de Balzac le montre, il entre dans l'immortalité.

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
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EAN : 9782266296182
Code sériel : 12358
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266296182
Code sériel : 12358
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • chartel 01/02/2023
    Ce court roman est comme un concentré de l'art balzacien à travers le regard toujours narquois du narrateur sur les vices et les faiblesses des hommes de son temps. Les questions, pas toujours simples, de droits de succession et de procédures judiciaires assombrissent un peu l'intérêt du novice, mais pour les passionnés d'histoire du XIXe siècle, Le Colonel Chabert est une inévitable pépite. Lecture de l'édition Étonnants Classiques, Flammarion, édition adressée à un public scolaire, donc accompagnée de documents annexes: chronologie, commentaires, illustrations.
  • Entournantlespages 25/01/2023
    Le Colonel Chabert est un court roman qui nous donne un bref aperçu de la transition entre l’Empire et la Restauration. Pour cela, il met en lumière le malheureux destin d’un des colonels de Napoléon, Hyacinthe Chabert. Balzac s’inspire d’histoires réelles survenues à des soldats de Napoléon pour tisser son intrigue. Et celle-ci parvient à être émouvante. On prend Chabert en pitié, ce dernier étant de plus en plus misérable face à ceux qui le dénient ou le moquent, ce qui rappelle facilement la vie du Père Goriot. Ses états d’âme à propos de la guerre et de sa condition actuelle hors de la société sont très intéressantes pour leur caractère tragique. Reste que l’aspect juridique est très présent sans être le plus intéressant, notamment ce début de roman avec les clercs de Dervilles qui m’a rapidement assommée. Cette partie-là étant la plus importante, je n’ai pas été aussi transportée que je l’aurais souhaité.
  • CamilleRabelle 18/01/2023
    Ce n'est pas le roman balzacien le plus brillant ni le plus enthousiasmant et pourtant il reste très fort en mémoire. C'est l'histoire d'un homme honnête et droit qui se retrouve aux prises avec la justice inflexible et une femme traîtresse. C'est aussi l'histoire d'une femme qui a refait sa vie et qui a du mal à partager les gros sous avec ce mari soudainement ressuscité. Et au milieu, la description détaillée du monde des notaires qui enregistrent les horreurs de notre société et en sont les témoins impassibles. Drôle de roman !
  • Danage 31/12/2022
    Le Colonel Hyacinthe Chabert, héros de l'épopée napoléonienne, que l'on a cru mort, enseveli sous les cadavres d'autres soldats, à la bataille d'Eylau (1807) réapparaît plus de 10 ans plus tard, alors que son épouse s'est remariée, et s'est accaparée sa fortune. Il est de retour, à l'image de Martin Guerre ou d'Ulysse. Soucieux de se ré approprier sa vie, mais incapable, faute de moyens, de prouver son identité, il s'adresse à Derville, qui est aussi l'avoué de la comtesse, son épouse. «Rendez-moi ma femme et ma fortune ; donnez-moi le grade de général auquel j'ai droit » Derville l'incite à trouver une transaction, suggérant une rente viagère. La réponse de la comtesse anéantit Chabert : «Mais c'est beaucoup trop cher» Pourquoi cette transaction ? Derville y pense- t- il parce qu'il ne peut - sans se voir opposer un conflit d'intérêt – défendre l'un contre l'autre ? Ou parce qu'il sait ne pouvoir obtenir la justice, pour Chabert ? « Savez-vous, mon cher, reprit Derville après une pause, qu'il existe dans notre société trois hommes, le Prêtre, le Médecin et l'Homme de justice, qui ne peuvent pas estimer le monde ? Ils ont des robes noires, peut-être parce qu'ils portent... Le Colonel Hyacinthe Chabert, héros de l'épopée napoléonienne, que l'on a cru mort, enseveli sous les cadavres d'autres soldats, à la bataille d'Eylau (1807) réapparaît plus de 10 ans plus tard, alors que son épouse s'est remariée, et s'est accaparée sa fortune. Il est de retour, à l'image de Martin Guerre ou d'Ulysse. Soucieux de se ré approprier sa vie, mais incapable, faute de moyens, de prouver son identité, il s'adresse à Derville, qui est aussi l'avoué de la comtesse, son épouse. «Rendez-moi ma femme et ma fortune ; donnez-moi le grade de général auquel j'ai droit » Derville l'incite à trouver une transaction, suggérant une rente viagère. La réponse de la comtesse anéantit Chabert : «Mais c'est beaucoup trop cher» Pourquoi cette transaction ? Derville y pense- t- il parce qu'il ne peut - sans se voir opposer un conflit d'intérêt – défendre l'un contre l'autre ? Ou parce qu'il sait ne pouvoir obtenir la justice, pour Chabert ? « Savez-vous, mon cher, reprit Derville après une pause, qu'il existe dans notre société trois hommes, le Prêtre, le Médecin et l'Homme de justice, qui ne peuvent pas estimer le monde ? Ils ont des robes noires, peut-être parce qu'ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions ». Mais Chabert peut-il accepter le principe même d'une transaction ? La rente ? « - Ne me parlez pas de cela, répondit le vieux militaire. Vous ne pouvez pas savoir jusqu'où va mon mépris pour cette vie extérieure à laquelle tiennent la plupart des hommes. J'ai été subitement pris d'une maladie, le dégoût de l'humanité. Quand je pense que Napoléon est à Sainte-Hélène, tout ici-bas m'est indifférent. » Le renoncement ? « J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants, sous des actes, sous des faits, sous la société tout entière, qui veut me faire rentrer sous terre ! » « La comtesse lui lança un regard empreint d'une telle reconnaissance, que le pauvre Chabert aurait voulu rentrer dans sa fosse d'Eylau. Certains hommes ont une âme assez forte pour de tels dévouements, dont la récompense se trouve pour eux dans la certitude d'avoir fait le bonheur d'une personne aimée ». Ce sur quoi l'on peut transiger, ou non, voilà l'essence de cette nouvelle merveilleusement écrite. « La transaction », c'est le titre auquel pensait d'ailleurs de prime abord Balzac, avant d'envisager « La Comtesse à deux maris », pour finalement retenir « le Colonel Chabert ».
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  • MisterWhite 18/11/2022
    Revenant revenu d'une fosse de la bataille d'Eylau (victoire de Napoléon contre les Russes remportée en un seul jour -1807) au fond de laquelle il avait été enseveli vivant par mégarde, notre colonel rentre donc à Paris afin de prouver qu'il est d'abord bien vivant, ensuite l'ayant droit légitime d'une part de la succession que sa veuve devenue entre temps madame la comtesse Ferraud a dûment liquidée puis touchée. Revenu revenant d'entre les morts donc (et de Prusse, où un couple de bienfaiteurs teutons l'avait charitablement et anonymement recueilli ...), notre superbe ruine s'attache, à Paris et pour servir ses prétentions, les services d'un avoué jeune homme de loi : maître Derville. Scène seule issue de celles de la "vie militaire", Le colonel Chabert raconte, comme on l'aura sûrement compris, le parcours atypique (absurde avant l'heure ?) d'un héros de guerre non pas méconnu mais mort quoique encore vivant ! Du beau, du grand, de l'inimitable Honoré ! J'y retourne !
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