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Le Crime du Métro
Collection : Polar
Date de parution : 06/01/2022
Éditeurs :
10/18

Le Crime du Métro

Collection : Polar
Date de parution : 06/01/2022
L’affaire Laetitia Toureaux : d'après l'histoire vraie du premier assassinat perpétré dans le métro parisien.
 
Le 16 mai 1937, dans le métro, porte de Charenton, Laetitia Toureaux, jeune veuve d’origine italienne, prend place dans le wagon central de la rame. Il est désert. Elle est... Le 16 mai 1937, dans le métro, porte de Charenton, Laetitia Toureaux, jeune veuve d’origine italienne, prend place dans le wagon central de la rame. Il est désert. Elle est seule, assise dans le sens de la marche. Une station plus loin, on la retrouve assassinée. Mais que faisait en... Le 16 mai 1937, dans le métro, porte de Charenton, Laetitia Toureaux, jeune veuve d’origine italienne, prend place dans le wagon central de la rame. Il est désert. Elle est seule, assise dans le sens de la marche. Une station plus loin, on la retrouve assassinée. Mais que faisait en première classe une ouvrière qui emballait des boîtes de cirage à Saint-Ouen ? Laetitia avait de multiples vies : originaire du Val d’Aoste, elle est venue enfant en France avec sa mère et ses frères et sœur. Cette jeune Italienne semblait porter en elle de troubles secrets : elle fréquentait le milieu interlope de la Cagoule, proche du grand banditisme et du fascisme mussolinien.
Crime passionnel, crime politique, c'est le roman noir d'une époque qui se joue dans sa courte existence. 
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EAN : 9782264080073
Code sériel : 5728
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264080073
Code sériel : 5728
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • kielosa 22/02/2024
    C'est à l'époque mouvementé du Front populaire de Léon Blum en France, des Mussolini et Hitler chez nos voisins et de la guerre civile en Espagne, que le dimanche de Pentecôte, 16 mai 1937, à 18 h 30, Laetitia Toureaux est poignardée dans le métro à la station Porte-de-Charenton, Boulevard Poniatowski à 75012 Paris. Laetitia Toureaux est une jeune veuve de 29 ans, née Yolanda Nourrissat le 11 septembre 1907 au hameau Oyace en Vallée d'Aoste en Italie. La dernière-née d'une famille pauvre qui a émigré en 1919 en France, où elle a épousé en 1930 Jules Toureaux, mort de tuberculose, 2 ans avant son propre décès. Laetitia travaille comme simple ouvrière à Saint-Ouen-sur-Seine dans une usine, où elle emballe des boîtes de cirage Lion Noir. Simultanément, elle accomplit certaines missions clandestines pour un ex-officier de police à la solde de l'ambassade d'Italie à Paris. Ces missions secrètes constituent un premier facteur qui pourrait être à l'origine de ce meurtre jamais élucidé et que l'écrivain, journaliste et scénariste Léon Treich a qualifié dans "Historia" en 1957 de "crime parfait". L'autre facteur susceptible d'être la cause de son assassinat est lié à la personne de la victime elle-même. Il se trouve que Laetitia Toureaux était une jeune femme de grande beauté et au charme indéniable qui a eu des amants et toute une série d'admirateurs, d'autant plus qu'elle s'occupait le soir du vestiaire d'une boîte de nuit à la mode. Sans être pour autant une allumeuse ou une traînée, il est certain qu'elle ne passait pas inaperçue. Patiemment, dans son ouvrage, l'auteur suit ces deux pistes de bien avant l'événement tragique, particulièrement au cours des mois de mars, avril et début mai 1937 et dans une seconde partie, dans la suite réservée à ce crime et l'enquête policière qui n'a jamais abouti. Je veux bien comprendre qu'en haut lieu, on ne voulait à cette époque surtout pas un incident diplomatique avec l'Italie fasciste de Mussolini et que dès lors les commissaires de police chargés de l'enquête n'ont évidemment pas fait preuve d'excès de zèle pour arrêter un suspect, pouvant avoir un lien avec les opposants du "Duce" en France. Il s'agit cependant d'une hypothèse qui, quoique vraisemblable, n'explique pas tout. J'ignore comment interpréter les rencontres entre la séduisante Laetitia et le non moins séduisant comte Galeazzo Ciano (1903-1944), ministre des Affaires étrangères et gendre de Mussolini, l'époux de sa fille Edda ? Est-ce que ces deux se sont réellement rencontrés comme décrit dans le livre ou s'agit-il d'une liberté poétique de l'auteur ? Personnellement, rien que par la façon dont le crime a été commis, un couteau de cuisine enfoncé brutalement dans le cou de la victime, je pencherai plutôt pour un crime commis par un amoureux éconduit qu'une liquidation politique par un professionnel, qui se serait probablement plutôt servi d'une autre arme. Malheureusement, nous ne saurons donc jamais la vérité. Christian di Scipio a écrit un roman policier instructif, qui est peut-être un peu long dans sa première partie, mais nous plonge dans une France, où à côté des excès de la Cagoule d'Eugène Deloncle (1890-1944) et Jean Filiol (1909- ?), il y avait aussi au cinéma "La Grande Illusion" de Jean Renoir avec Jean Gabin et ”Regain" de Marcel Pagnol avec Fernandel, et au théâtre "Jeux dangereux" d'Henri Decoin avec la belle Danielle Darrieux (1917-2017), à qui, paraît-il, Laetitia Toureaux ressemblait physiquement. C'est à l'époque mouvementé du Front populaire de Léon Blum en France, des Mussolini et Hitler chez nos voisins et de la guerre civile en Espagne, que le dimanche de Pentecôte, 16 mai 1937, à 18 h 30, Laetitia Toureaux est poignardée dans le métro à la station Porte-de-Charenton, Boulevard Poniatowski à 75012 Paris. Laetitia Toureaux est une jeune veuve de 29 ans, née Yolanda Nourrissat le 11 septembre 1907 au hameau Oyace en Vallée d'Aoste en Italie. La dernière-née d'une famille pauvre qui a émigré en 1919 en France, où elle a épousé en 1930 Jules Toureaux, mort de tuberculose, 2 ans avant son propre décès. Laetitia travaille comme simple ouvrière à Saint-Ouen-sur-Seine dans une usine, où elle emballe des boîtes de cirage Lion Noir. Simultanément, elle accomplit certaines missions clandestines pour un ex-officier de police à la solde de l'ambassade d'Italie à Paris. Ces missions secrètes constituent un premier facteur qui pourrait être à l'origine de ce meurtre jamais élucidé et que l'écrivain, journaliste et scénariste Léon Treich a qualifié dans "Historia" en 1957 de "crime parfait". L'autre facteur susceptible d'être la cause de son assassinat est lié à la personne de la victime elle-même. Il se trouve que Laetitia...
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  • Anthan 30/10/2023
    Ce livre retrace les faits supposés ayant conduit à ce qui a été appelé "le crime du métro". Une femme a été tuée dans le métro en 1937 et ce meurtre demeure inélucidé encore aujourd'hui et reste un mystère. L'auteur tente de retracer la vie de cette femme et de trouver les raisons de ce meurtre. Ce récit nous plonge dans les années 30 et tente d'être le plus fidèle aux faits. A nous d'adhérer ou pas aux propositions effectuées, l'auteur laisse son lecteur libre. Une analyse réussie et une lecture très agréable. Merci à #NetGalleyFrance et à #editions1018 pour la lecture de ce récit
  • mfla 18/08/2023
    Laetitia, jeune femme franco-italienne est tuée dans un wagon de 1ere classe du métro Puis on revient en arrière pour nous décrire ce qui est arrivé avant ... Est-ce un policier , car il n'y a pas de suspense réel Ce livre décrit assez bien le milieu de la pègre très liée aux milices d'extrême droite vers 1936. Mais les personnages sont tous assez bizarres, sans vraie psychologie Et quand on lit les derniers chapitres, on ne comprend pas bien le but de l'auteur. Ça se lit, et ça s'oublie
  • Didjmix 26/02/2023
    1937, le Front populaire en France, les fascistes en Italie, et une femme franco-italienne retrouvée poignardée dans le métro le dimanche de Pentecôte. C'est le premier crime accompli dans le métro parisien, et ce sera un crime parfait, jamais élucidé. Qui est cette femme, à la fois ouvrière, à la fois espionne pour le compte de l'ambassade d'Italie, qui travaille aussi dans un dancing certaines nuits ? A la fois veuve et a qui on reconnaît des amants de tout genre ? Notre auteur tente de nous conter gentiment une version possible des évènements dans une écriture où l'on s'y croirait.
  • polacrit 13/01/2023
    Le Crime du Métro a été publié en 2018 par Cap Béar Editions puis en format poche en janvier 2022 par les éditions 10/18. Le style est vif, sublimé par des phrases courtes. L'intrigue est construite d'après l'histoire vraie du premier meurtre commis dans le métro parisien. Thème: l'affaire Laetitia Toureaux qui a défrayé la chronique des faits divers en 1937, d'une part pour sa proximité avec les milieux fascistes italiens et l'extrême-droite, d'autre part parce que, malgré diverses pistes, le meurtrier ne fut jamais identifié. Le 16 mai 1937, dans le métro, porte de Charenton, Laetitia Toureaux, jeune veuve d'origine italienne, prend place dans le wagon central de la rame. Il est désert. Elle est seule, assise dans le sens de la marche. Une station plus loin, on la retrouve assassinée. Mais que faisait en première classe une ouvrière qui emballait des boîtes de cirage à Saint-Ouen ? L'enquête révélera que Laetitia avait de multiples vies : originaire du Val d'Aoste, elle était venue enfant en France avec sa mère et ses frères et sœur, laissant leur père sur place. Cette jeune Italienne semblait porter en elle de troubles secrets : elle fréquentait le milieu interlope de la Cagoule, proche du grand banditisme et du fascisme mussolinien. Au vu de ces éléments, plusieurs mobiles se dessinent: crime passionnel? En rapport avec son activité politique consistant à identifier les antifascistes italiens sur le territoire français? Ou la surveillance de syndicalistes à l'usine Maxi, située à Saint-Ouen, où la jeune femme travaille sous couverture? Le roman commence deux mois avant le meurtre. L'auteur nous mène dans sa reconstitution des faits et gestes des différents protagonistes. Chacun de ces fils se déroulent parallèlement aux autres jusqu'au meurtre. Lætitia-Marie-Joséphine, dite Yolande, est la fille d'un cultivateur italien, émigrée en France avec sa mère et ses trois frères et sœur. Elle se marie en 1930 avec Jules Toureaux, potier en étain repoussé, qui mourra de la tuberculose en 1935. Elle est naturalisée française par ce mariage. En 1937, elle est ouvrière dans une firme industrielle de Saint-Ouen, spécialisée dans la fabrication de cirage. « Ouvrière modèle et serviable » pour ses camarades d'usine, elle est en fait chargée par le patronat de les espionner. Elle sort dans les bals et les guinguettes, et tient le vestiaire de l'As de Cœur (un bal musette situé rue des Vertus). Ses deux amants du moment sont " militaires sur des sites sensibles, l'un sur la ligne Maginot, l'autre au port de Toulon ". Lætitia Toureaux est retrouvée assassinée à Paris à la station de métro Porte Dorée le dimanche 16 mai 1937. Un des passagers du métro, un médecin militaire, la découvre écroulée sur son siège de première classe, un couteau à cran d'arrêt de type Laguiole planté dans le cou. Entre fiction et réalité, Le Crime du Métro se lit comme un roman policier dans lequel on suit pas à pas la reconstitution des faits comme dans une chronique judiciaire. Avec minutie et passion, Christian di Scipio nous apprend à connaître Laetitia, à la comprendre, à l'apprécier. Nous laissant sur notre faim, taraudé par cette question qui vraisemblablement restera sans réponse, sauf rebondissement tardif: qui l'a assassinée dans le métro ce dimanche de printemps? Et pourquoi?Le Crime du Métro a été publié en 2018 par Cap Béar Editions puis en format poche en janvier 2022 par les éditions 10/18. Le style est vif, sublimé par des phrases courtes. L'intrigue est construite d'après l'histoire vraie du premier meurtre commis dans le métro parisien. Thème: l'affaire Laetitia Toureaux qui a défrayé la chronique des faits divers en 1937, d'une part pour sa proximité avec les milieux fascistes italiens et l'extrême-droite, d'autre part parce que, malgré diverses pistes, le meurtrier ne fut jamais identifié. Le 16 mai 1937, dans le métro, porte de Charenton, Laetitia Toureaux, jeune veuve d'origine italienne, prend place dans le wagon central de la rame. Il est désert. Elle est seule, assise dans le sens de la marche. Une station plus loin, on la retrouve assassinée. Mais que faisait en première classe une ouvrière qui emballait des boîtes de cirage à Saint-Ouen ? L'enquête révélera que Laetitia avait de multiples vies : originaire du Val d'Aoste, elle était venue enfant en France avec sa mère et ses frères et sœur, laissant leur père sur place. Cette jeune Italienne semblait porter en elle de troubles secrets : elle fréquentait le milieu interlope de la Cagoule, proche du...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…