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Le diable parle toutes les langues
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Pocket

Le diable parle toutes les langues

Date de parution : 18/08/2022
Région parisienne, 1936. Au seuil de la mort, le millionnaire Basil Zaharoff se penche sur son passé. Sans regret, ni pénitence. Car sa vie durant, c’est dans le sang des autres qu’il a... Région parisienne, 1936. Au seuil de la mort, le millionnaire Basil Zaharoff se penche sur son passé. Sans regret, ni pénitence. Car sa vie durant, c’est dans le sang des autres qu’il a puisé son immense
fortune : des pacifistes, qu’il a fait taire, des grévistes, qu’il a écrasés, des peuples, qu’il a armés… Éminence grise...
Région parisienne, 1936. Au seuil de la mort, le millionnaire Basil Zaharoff se penche sur son passé. Sans regret, ni pénitence. Car sa vie durant, c’est dans le sang des autres qu’il a puisé son immense
fortune : des pacifistes, qu’il a fait taire, des grévistes, qu’il a écrasés, des peuples, qu’il a armés… Éminence grise des bourreaux de 1914, de Turquie, de Namibie ou des Balkans, le vorace marchand de canons est ce genre de diables en gants blancs, sans plus de morale que d’états d’âme, qui ont fait, dans l’ombre, le xxe siècle. Aussi néfaste qu’invisible. Itinéraire d’un profiteur de guerre…
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EAN : 9782266315401
Code sériel : 18160
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266315401
Code sériel : 18160
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un portrait fascinant, au soir de sa vie, de cette incarnation d'un capitalisme sans foi ni loi. »
Bernard Lehut / RTL

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ducol 28/02/2023
    ce roman complète utilement la lecture du mage du Kremlin. Les deux ouvrages nous décrivent l'envers du décor de ce que nous, pauvres spectateurs, pensons comprendre des mouvements du monde, de la géopolitique. A éviter de lire en période de déprime, le cynisme vous achèvera.
  • Charybde2 15/11/2022
    Le glaçant portrait intime imaginaire du marchand d’armes Basil Zaharoff (1849-1936) Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/11/15/note-de-lecture-le-diable-parle-toutes-les-langues-jennifer-richard/ Issu d’une famille grecque de Constantinople, jeune homme intrépide et dépourvu de scrupules, habile et plein de sang-froid, Basil Zaharoff devient dans le dernier quart du dix-neuvième siècle, en tant que représentant des firmes d’armement Nordenfelt, puis Maxim et Vickers, l’un des plus emblématiques marchands d’armes que l’Europe ait connu, atteignant son point culminant de puissance autour du conflit mondial de 1914-1918. Déployant une activité inlassable dans les Balkans, où les paranoïas nationalistes et géopolitiques de l’époque offrent un terrain particulièrement favorable, puis auprès des grandes puissances qui seront celles de la première guerre mondiale, il amasse une fortune considérable et se répand en largesses hors du commun, mêlant judicieusement trafic d’influence et mécénat authentique. Au soir de sa vie, diminué par la maladie, le voici plongé dans un journal rétroactif à valeur de mémoires, destiné plus particulièrement à l’une de ses filles chéries dont il espère, sinon une véritable absolution, au moins une compréhension de l’homme qu’il fut, du début à la fin. Ce sont ces mémoires fictifs que nous lisons ici en grande partie. Cinquième roman de la Franco-Américaine Jennifer Richard, publié en 2021 chez Albin Michel, trois ans après le succès de « Il est à toi ce beau pays », « Le diable parle toutes les langues » est une belle réussite. Face à un personnage et un sujet d’une telle puissance intrinsèque (au point d’avoir directement suscité un personnage chez Hergé, dans son « L’oreille cassée » de 1937), qui plus est déjà abondamment traité du côté des essais et des biographies, en anglais mais aussi en français (la dernière en date étant celle de Tristan Gaston-Breton, publiée chez Tallandier en 2019), l’angle intime et rétrospectivement méditatif adopté par la romancière propose une ruse éminemment fonctionnelle – surtout en regard de l’objectif essentiel qu’elle évoquait dans un entretien de 2021 avec Gladys Marivat pour Le Monde des Livres, à savoir celui de saisir l’amoralité des États à travers celle de cet interlocuteur si privilégié – et si honni ex post. Si l’on songera sans doute, pour une version plus contemporaine des implications du commerce des armes, munitions et systèmes, en termes d’avidité débridée sous couvert de géopolitique, au fameux film d’Andrew Niccol, « Lord of War » (2005), ou davantage encore à l’excellent « Journal intime d’un marchand de canons » (2009) de Philippe Vasset, les exploits de la firme de BTP et d’équipement parapétrolier Halliburton du vice-président américain Dick Cheney au lendemain de la deuxième guerre d’Irak nous rappelleront s’il en était besoin que l’Histoire, en tragédie ou en farce, tend bien à se répéter. On pourra tout au plus regretter que l’écriture adoptée ici par Jennifer Richard soit plutôt immédiate, et dépourvue par exemple de l’ironie politique à longue portée déployée par un Éric Vuillard, dans son « Congo » ou dans sa « Bataille d’Occident ». J’ai en tout cas fort envie de découvrir ce que nous réserve la romancière dans son tout récent « Notre royaume n’est pas de ce monde ». Le glaçant portrait intime imaginaire du marchand d’armes Basil Zaharoff (1849-1936) Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/11/15/note-de-lecture-le-diable-parle-toutes-les-langues-jennifer-richard/ Issu d’une famille grecque de Constantinople, jeune homme intrépide et dépourvu de scrupules, habile et plein de sang-froid, Basil Zaharoff devient dans le dernier quart du dix-neuvième siècle, en tant que représentant des firmes d’armement Nordenfelt, puis Maxim et Vickers, l’un des plus emblématiques marchands d’armes que l’Europe ait connu, atteignant son point culminant de puissance autour du conflit mondial de 1914-1918. Déployant une activité inlassable dans les Balkans, où les paranoïas nationalistes et géopolitiques de l’époque offrent un terrain particulièrement favorable, puis auprès des grandes puissances qui seront celles de la première guerre mondiale, il amasse une fortune considérable et se répand en largesses hors du commun, mêlant judicieusement trafic d’influence et mécénat authentique. Au soir de sa vie, diminué par la maladie, le voici plongé dans un journal rétroactif à valeur de mémoires, destiné plus particulièrement à l’une de ses filles chéries dont il espère, sinon une véritable absolution, au moins une compréhension de l’homme qu’il fut, du début à la fin. Ce sont ces mémoires fictifs que nous lisons ici en grande partie. Cinquième roman de la Franco-Américaine Jennifer Richard, publié en...
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  • ClaudeAttard 04/10/2022
    J’ai eu beaucoup de mal à avancer dans ce livre. Pas parce qu’il est mauvais, au contraire, parce qu’il est très bon, mais qu’il parle de choses terribles. Je ne vais pas entrer dans les détails et décrire le sujet, vous le connaissez, sinon vous ne seriez pas en train de lire cette analyse. En bref : Basil Zaharoff (1849-1936) a été un des premiers et des plus grands marchands de mort des temps modernes, fournissant des armes à tous les pays qui en demandaient, et indirectement responsable de plusieurs dizaines de millions de morts. Tout ça sans aucune conviction idéologique, simplement pour gagner du fric, et aussi sans une once de scrupule ni la plus petite culpabilité. Il a été à son époque un des hommes les plus puissants du monde, dictant leurs décisions aux dirigeants politiques. Ce qui m’a fait frémir, c’est de voir avec quel cynisme il a mené ses affaires, sans se poser la moindre question sur les conséquences. Même lorsque la guerre a été là, même lorsqu’il a été riche au-delà de l’imaginable, il a continué, car « Il n’était animé ni par le bien ni par le mal, mais uniquement par la matière et par la peur. » Une bonne partie de ce roman est constitué d’une autobiographie qu’il confie à sa fille à la fin de sa vie, qu’elle a le temps de lire avant qu’il meure, et que nous découvrons avec elle. Ce n’est évidemment pas vraiment lui qui s’exprime, mais l’auteure, Jennifer Richard, qui le fait parler. Elle a effectué un colossal travail de documentation, mettant à jour des notes prouvant que dans ses dernières années, Zaharoff, alors naturalisé français, avait financé le parti d’un certain Adolf Hitler, en qui il voyait un grand avenir pour les affaires. « Et la responsabilité, n’est-t-elle pas plus du côté de l’acheteur que du vendeur ? » Ce qui est inquiétant lorsqu’on lit ces pages, c’est qu’on réalise que les choses n’ont guère changé. Les guerres et la violence sont toujours un des meilleurs moyens de gagner des fortunes gigantesques. Notre monde, aux mains des banques, est un monde de profits que rien ne semble pouvoir arrêter. « C’est la magie du capitalisme : socialisation des pertes, privatisation des profits. » Les mécanismes qui font que des négociateurs achètent des objets avec du fric qui ne leur appartient pas, à d’autres négociateurs qui ne les possèdent pas, chacun touchant au passage une commission, sont toujours d’actualité. Que ces objets soient des armes ne leur importe pas. Si une guerre éclate, c’est la promesse d’affaires lucratives, et tout cela est justifié en toute bonne foi. Les choses sont ainsi, ce sont les règles, et il n’y a rien au-dessus d’elles. « Contrairement à la vision qu’en ont les honnêtes gens, la corruption est un phénomène inhérent à la logique que le marché impose. » Zaharoff est un symbole, mais non une exception. Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui n’a pas beaucoup évolué depuis son époque il y a un siècle. Il y a toujours une poignée de gens qui dirigent tout, en restant dans l’ombre, tirant leur immense pouvoir de la mort et de la souffrance du plus grand nombre. Même parvenu au terme de son existence, et réalisant que son pouvoir et son fric ne lui sont d’aucune utilité face à la mort, Zaharoff ne remet rien en question, au contraire. Pourtant, il a vécu en parasite, grignotant la vie des autres. « Ton temps ne t’a pas suffi, il a fallu que tu empiètes sur celui des générations futures. » Rien n’a changé, nous sommes toujours des pions inutiles aux yeux d’une minorité qui se croit supérieure. Même la planète, de nos jours, n’est pour eux qu’une quantité négligeable, tant ils sont aveugles.J’ai eu beaucoup de mal à avancer dans ce livre. Pas parce qu’il est mauvais, au contraire, parce qu’il est très bon, mais qu’il parle de choses terribles. Je ne vais pas entrer dans les détails et décrire le sujet, vous le connaissez, sinon vous ne seriez pas en train de lire cette analyse. En bref : Basil Zaharoff (1849-1936) a été un des premiers et des plus grands marchands de mort des temps modernes, fournissant des armes à tous les pays qui en demandaient, et indirectement responsable de plusieurs dizaines de millions de morts. Tout ça sans aucune conviction idéologique, simplement pour gagner du fric, et aussi sans une once de scrupule ni la plus petite culpabilité. Il a été à son époque un des hommes les plus puissants du monde, dictant leurs décisions aux dirigeants politiques. Ce qui m’a fait frémir, c’est de voir avec quel cynisme il a mené ses affaires, sans se poser la moindre question sur les conséquences. Même lorsque la guerre a été là, même lorsqu’il a été riche au-delà de l’imaginable, il a continué, car « Il n’était animé ni par le bien ni par le mal, mais uniquement par la matière et par la...
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  • Iraultza 15/09/2022
    L'histoire officielle est bien souvent écrite par les vainqueurs. Et dans cette histoire, il y a parfois la volonté de faire disparaître des personnalités peu reluisantes, des trajectoires obscures qui ont participé à entretenir un système profondément inégalitaire et criminel, comme peut l'être le capitalisme. C'est ainsi que l'autrice franco-américaine Jennifer Richard a exhumé du passé Basil Zaharoff (1849-1936) en revenant sur son parcours de marchand d'armes dans une biographie historique et romancée. Le roman débute en 1936 à l'aube de sa vie, où on le suit dans un de ces nombreux hôtels à Monaco, accompagné de sa fille Angèle. Lui qui a vécu dans le mystère, n'hésitant pas à éliminer les journalistes trop curieux, il décide de transmettre à sa fille ses mémoires dans lequel on découvre l'entièreté de son parcours, son histoire d'amour avec sa femme Pilar, et ses réflexions sur ses affaires. Grec né dans l'empire Ottoman, marchand d'arme impitoyable, surnommé «Ministre des munitions des Alliés» pendant la Guerre 1914-1918 - conflit durant lequel il aura constitué son immense fortune – Zaharoff a été aussi banquier, propriétaire de nombreux journaux, travaillant avec les plus grandes familles d'industriels (Krupp, Vickers, Schneider), et proche de nombreux chefs d’États de l'époque (de Clemenceau à Hitler), ce qui lui a valu d'être décoré des plus hautes distinctions dans de nombreux pays, dont celle de commandeur de la Légion d'honneur...reçue le jour de l'assassinat de Jean Jaurès, le 31 juillet 1914. Confronté à sa fille qui ne partage pas sa vision du monde, et qui lui partage ses critiques au fur et à mesure qu'elle découvre les mémoires de son père, on pourrait penser que près de la mort, Basil Zaharoff s'absoudrait de ses crimes... Mais rien n'y fait : cynique jusqu'au bout il garde l'idée que si ce n'était pas lui qui avait agi de la sorte, une autre personne l'aurait fait. L'autrice aurait pu tomber dans l’écueil de faire de Zaharoff une version personnalisé de la théorie du complot. Sans jugement, elle présente un parcours qui est rendu possible par le capitalisme, et le soutien des États impérialistes et colonialistes. D'ailleurs, à la fin de sa vie, il admet, amèrement, que sa mort ne changera rien à la conduite du monde, qui s'apprête à basculer dans l'horreur de la Seconde Guerre Mondiale. Par là-même, l'autrice – qui dédie ce roman aux Gilets Jaunes – nous rappelle que s'il est important de dénoncer les agissements des puissants, c'est en s'attaquant à l'organisation sociale capitaliste que nous pourrons stopper le carnage en cours. L'histoire officielle est bien souvent écrite par les vainqueurs. Et dans cette histoire, il y a parfois la volonté de faire disparaître des personnalités peu reluisantes, des trajectoires obscures qui ont participé à entretenir un système profondément inégalitaire et criminel, comme peut l'être le capitalisme. C'est ainsi que l'autrice franco-américaine Jennifer Richard a exhumé du passé Basil Zaharoff (1849-1936) en revenant sur son parcours de marchand d'armes dans une biographie historique et romancée. Le roman débute en 1936 à l'aube de sa vie, où on le suit dans un de ces nombreux hôtels à Monaco, accompagné de sa fille Angèle. Lui qui a vécu dans le mystère, n'hésitant pas à éliminer les journalistes trop curieux, il décide de transmettre à sa fille ses mémoires dans lequel on découvre l'entièreté de son parcours, son histoire d'amour avec sa femme Pilar, et ses réflexions sur ses affaires. Grec né dans l'empire Ottoman, marchand d'arme impitoyable, surnommé «Ministre des munitions des Alliés» pendant la Guerre 1914-1918 - conflit durant lequel il aura constitué son immense fortune – Zaharoff a été aussi banquier, propriétaire de nombreux journaux, travaillant avec les plus grandes familles d'industriels (Krupp, Vickers, Schneider), et proche de nombreux chefs d’États de...
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  • Mortiscia 02/09/2022
    Quand j'étais petite, ma mère me disait souvent: "L'une des meilleures façons d'apprendre la vie, est de lire celle des autres". J'ai mis du temps à comprendre, et surtout à apprécier, préférant pendant longtemps les fictions aux biographies que je préjugeais ennuyeuses. Mais le temps, l'âge et certaines biographies ont fini de me convaincre au moins d'une chose: les mamans ont très souvent raison! (Mon fils, si tu lis ces lignes…) Bref, revenons à cette biographie donc, et à ce personnage surtout, ce Bazil, figure incontournable des coulisses d'une époque riches en événements et dont, personnellement, je n'avais jamais entendu parler (le personnage, pas l'époque!). Loin de me passionner pour la période dans laquelle s'encre ce récit, les dessous des événements que je ne connaissais qu'à travers mes souvenirs des cours d'histoire ont suscité chez moi un intérêt que je n'aurai pas cru possible. Incapable d'admirer, de m'attacher ou d'apprécier un personnage tel que celui-ci, je dois avouer avoir été fascinée par son parcours. Ajoutez à tout ça une plume de qualité et voilà que j'ai dévoré cette biographie avec une gourmandise que je réserve d'habitude aux romans. J'ai tellement apprécié cette lecture que je suis allée chercher d'autres titres de cette auteure que je ne connaissais pas pour les ajouter dans ma liste "A lire". Double belle découverte!Quand j'étais petite, ma mère me disait souvent: "L'une des meilleures façons d'apprendre la vie, est de lire celle des autres". J'ai mis du temps à comprendre, et surtout à apprécier, préférant pendant longtemps les fictions aux biographies que je préjugeais ennuyeuses. Mais le temps, l'âge et certaines biographies ont fini de me convaincre au moins d'une chose: les mamans ont très souvent raison! (Mon fils, si tu lis ces lignes…) Bref, revenons à cette biographie donc, et à ce personnage surtout, ce Bazil, figure incontournable des coulisses d'une époque riches en événements et dont, personnellement, je n'avais jamais entendu parler (le personnage, pas l'époque!). Loin de me passionner pour la période dans laquelle s'encre ce récit, les dessous des événements que je ne connaissais qu'à travers mes souvenirs des cours d'histoire ont suscité chez moi un intérêt que je n'aurai pas cru possible. Incapable d'admirer, de m'attacher ou d'apprécier un personnage tel que celui-ci, je dois avouer avoir été fascinée par son parcours. Ajoutez à tout ça une plume de qualité et voilà que j'ai dévoré cette biographie avec une gourmandise que je réserve d'habitude aux romans. J'ai tellement apprécié cette lecture que je suis allée chercher d'autres titres de cette auteure que...
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