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Le garçon et la ville qui ne souriait plus
Date de parution : 18/06/2020
Éditeurs :
Pocket

Le garçon et la ville qui ne souriait plus

Date de parution : 18/06/2020
Paris, fin XIXe, l’Église a imposé ses Lois, celles de la Norme sous le règne de Nicéphore le IIIe. Les fous, les obèses, les boiteux, les difformes, les homosexuels -... Paris, fin XIXe, l’Église a imposé ses Lois, celles de la Norme sous le règne de Nicéphore le IIIe. Les fous, les obèses, les boiteux, les difformes, les homosexuels - en somme, tous ceux considérés comme « anormaux » - sont relégués sur une île, surnommée la Cour des Miracles.... Paris, fin XIXe, l’Église a imposé ses Lois, celles de la Norme sous le règne de Nicéphore le IIIe. Les fous, les obèses, les boiteux, les difformes, les homosexuels - en somme, tous ceux considérés comme « anormaux » - sont relégués sur une île, surnommée la Cour des Miracles. Romain, un garçon de bonne famille, fils du préfet de police, aime à s’y rendre en cachette la nuit. Il n’y a que là qu’il se sente lui-même, au vu du secret qu’il porte. Jusqu’au jour où il surprend une conversation et comprend que la Cour des Miracles est menacée de destruction et que ses habitants en seront au mieux chassés. Commencent alors une course contre la montre et l’obligation de s’accepter… enfin.
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EAN : 9782266307314
Code sériel : 7292
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266307314
Code sériel : 7292
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un superbe roman plein de belles valeurs : courage, force de caractère, amitié, amour et bravoure. Des personnages super touchants à qui on s’accroche énormément. Une ode à la différence et contre les injustices qui régissent la société. À lire sans modération ! », Livraisons littéraires
Livraisons littéraires
« Un roman brillant, bien écrit, déroutant et qui vient pointer des problèmes actuels. », Booknode
Booknode
« En bref, vous l’aurez compris, ce livre est tout simplement extraordinaire, et il ne fait aucun doute que je m’en souviendrais bien longtemps ! L’auteur nous offre ici une histoire atypique et puissante qui évoque avec brio la quête de liberté et d’identité, la différence et l’adolescence, qui nous fait passer par une ribambelle d’émotions et qui nous happe du début à la fin… », Les mots étaient livres
Les mots étaient livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • celindanae 24/11/2023
    Le garçon et la ville qui ne souriait plus est un roman de David Bry publié en grand format chez Links éditions, puis repris en poche par Pocket 1 an et demi plus tard. Ce roman est une uchronie sans élément surnaturel d’aucune sorte qui se déroule en France en 1858. L’intrigue est proche du roman d’aventures et du récit d’initiations. Le point de divergence est l’arrivée au pouvoir d’empereurs autocrates qui se sont alliés à l’Église pour édicter les Lois de la Norme. Celles-ci régissent la vie de tous, et exigent de mettre de côté les « anormaux », ceux qui sont considérés comme en marge de la société, que ce soit pour un aspect physique, ou un comportement qui ne correspondrait pas « aux bonnes mœurs ». A Paris, ils sont parqués sur l’île de la Cité devenue une sorte de Cour des Miracles. Dans ce monde, Romain, jeune adolescent fils de bonne famille, rêve de pouvoir vivre sa vie libre loin des contraintes familiales. Il fuit sa vie toute tracée en allant dans les rues de Montmartre, et depuis peu espionne la Cour des Miracles qui lui parait être une promesse de libertés, où il pourrait être ce qu’il est vraiment. Un soir par hasard, Romain entend une conversation dans le bureau de son père préfet de police. Il comprend que la Cour des Miracles est en danger. Voilà l’élément qui va bouleverser sa vie. La construction de l’intrigue est classique, le rythme est soutenu, les rebondissements attendus. Ils sont destinés à servir de révélateur à Romain, à lui permettre de s’affirmer face à sa famille et aux autorités. Ce sont les personnages et les thématiques du roman qui méritent surtout la lecture. David Bry nous parle de discriminations de toutes sortes, de tolérance, d’affirmation de son identité. C’est très bien fait, sans tomber dans le manichéisme. Au début de chaque chapitre, on trouve un texte historique qui permet de comprendre comment les lois de la Norme ont été mises en place et leur impact sur la société. Romain est un personnage adolescent très réussi. Ses dilemmes intérieurs en font quelqu’un de très humain. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, leurs différences font leurs richesses. Le garçon et la ville qui ne souriait plus est ainsi une uchronie historique où David Bry fait passer des messages modernes tout en offrant une intrigue divertissante. Son univers est soigné et crédible. Un roman tout public qui donne l’occasion de lire ou découvrir un très bon auteur.Le garçon et la ville qui ne souriait plus est un roman de David Bry publié en grand format chez Links éditions, puis repris en poche par Pocket 1 an et demi plus tard. Ce roman est une uchronie sans élément surnaturel d’aucune sorte qui se déroule en France en 1858. L’intrigue est proche du roman d’aventures et du récit d’initiations. Le point de divergence est l’arrivée au pouvoir d’empereurs autocrates qui se sont alliés à l’Église pour édicter les Lois de la Norme. Celles-ci régissent la vie de tous, et exigent de mettre de côté les « anormaux », ceux qui sont considérés comme en marge de la société, que ce soit pour un aspect physique, ou un comportement qui ne correspondrait pas « aux bonnes mœurs ». A Paris, ils sont parqués sur l’île de la Cité devenue une sorte de Cour des Miracles. Dans ce monde, Romain, jeune adolescent fils de bonne famille, rêve de pouvoir vivre sa vie libre loin des contraintes familiales. Il fuit sa vie toute tracée en allant dans les rues de Montmartre, et depuis peu espionne la Cour des Miracles qui lui parait être une promesse de libertés, où il pourrait être ce qu’il...
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  • psfournier 10/06/2022
    Romain est fils de bonne famille, dans une société dont l'église toute puissante condamne les marginaux à l'exclusion vers un lieu commun : la Cour des Miracles. Romain ne se sent pas à sa place dans son groupe social et le récit suit son parcours pour s'accepter d'une part, et pour déjouer un vaste complot visant la Cour des Miracles. Le roman incarne la vision que je me fais d'une certaine littérature YA : des choix de simplicité au profit du rythme, un peu d'optimisme et de la représentation. Dans l'ensemble il y a pas mal de petits défauts, mais la lecture est passée en un éclair tant l'histoire est adorable. Le récit avance très vite, les aventures de Romain et ses compères étant pleines de rebondissements (souvent attendus). L'auteur a créé un Paris assez riche, mais ce rythme prend parfois un peu le pas sur l'univers. On découvre des sociétés secrètes en quelques pages, le patois de la cour de miracle sert juste de ressort humoristique là où il aurait pu être une réflexion sur l'impact du langage sur les idées, l'histoire de l'intolérance de cette société est brossée à travers quelques documents historiques en début de chapitres... Des choix ici on été fait au profit de l'efficacité narrative plutôt que de la profondeur conceptuelle. On peut tout de même parfois regretter à la lecture que la richesse entre-aperçue de l'univers ne crée pas plus de surprises dans l'enchaînement de péripéties de Romain et ses compères, un peu prévisible. Un autre point négatif saute assez vite aux yeux, et celui-ci ne s'accorde pas trop aux idéaux de représentativité sous-tendus par le roman : les personnages féminins sont vraiment peu développés, et quand ils le sont, c'est à travers des backstories un peu expédiées et stéréotypées ([masquer] mes espoirs d'un retournement de situation avec Ninon ont été salement douchés par exemple [/masquer]). On peut aussi reprocher que les personnages soient un peu manichéens, recelant peu de surprises ni retournements venant expliquer leurs actions (Axel par exemple...). Enfin, le peu de magie de l'univers n'est pas exploité de manière très surprenante non plus (les tarots, qui prédisent un peu des trucs qui sont déjà dans la 4eme de couverture...). Passées ces observations, la lecture a été addictive, grâce à l'enchaînement sans répit de péripéties ([masquer] et au bourgeonnement de sentiments partagés entre Romain et Lion [/masquer]). Enfin spoiler sur la fin: [masquer] l'optimisme du dénouement fait du bien, surtout sur le sujet de l'intolérance, dont le traitement "réaliste" se prête souvent à des tons plus graves...Romain est fils de bonne famille, dans une société dont l'église toute puissante condamne les marginaux à l'exclusion vers un lieu commun : la Cour des Miracles. Romain ne se sent pas à sa place dans son groupe social et le récit suit son parcours pour s'accepter d'une part, et pour déjouer un vaste complot visant la Cour des Miracles. Le roman incarne la vision que je me fais d'une certaine littérature YA : des choix de simplicité au profit du rythme, un peu d'optimisme et de la représentation. Dans l'ensemble il y a pas mal de petits défauts, mais la lecture est passée en un éclair tant l'histoire est adorable. Le récit avance très vite, les aventures de Romain et ses compères étant pleines de rebondissements (souvent attendus). L'auteur a créé un Paris assez riche, mais ce rythme prend parfois un peu le pas sur l'univers. On découvre des sociétés secrètes en quelques pages, le patois de la cour de miracle sert juste de ressort humoristique là où il aurait pu être une réflexion sur l'impact du langage sur les idées, l'histoire de l'intolérance de cette société est brossée à travers quelques documents historiques en début de chapitres... Des choix ici on été...
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  • JonT 24/05/2022
    Le garçon et la ville qui ne souriait plus, de David Bry. Si je devais résumer le livre en un mot : gentillet. À Paris, dans un 19ème siècle uchronique, les Lois de la Norme, inspirée par l’Eglise, interdisent les « anormalités », c’est-à-dire les différences physiques ou mentales, au motif qu’il faut être semblables pour faire société. Tous les anormaux sont rejetés sur une île sur la Seine, et y forment la Cour des Miracles. Romain, fils du chef de la police et d’une aristocrate, secrètement gay, étouffe dans le carcan de sa bonne famille et va en secret la nuit épier les anormaux qui font la fête sur leur île miséreuse. Je ne vous raconte pas la suite, d’une part car c’est le livre et que ce serait du spoil, d’autre part car vous l’avez probablement immédiatement imaginée et que vous avez probablement raison, au moins dans les grandes lignes. Clairement, on n’est pas sur un scénario surprenant ; il y a un message dans le livre, et ce message n’est pas caché x) Ce n’est pas forcément dérangeant, d’autant plus que le livre est assez court et se lit vite, on suit les péripéties de Romain et ses ami-e-s sans jamais vraiment s’inquiéter mais sans déplaisir. Le tout laisse quand même une impression très « jeunesse » – y compris dans le style. On est quand même bien lui de la poésie et de la mélancolie de Quand passe l’hiver – et j’ai été assez surpris de voir que ce dernier avait été écrit avant, j’aurais pensé l’inverse après ma lecture… Bref, comme je le disais : gentillet :pLe garçon et la ville qui ne souriait plus, de David Bry. Si je devais résumer le livre en un mot : gentillet. À Paris, dans un 19ème siècle uchronique, les Lois de la Norme, inspirée par l’Eglise, interdisent les « anormalités », c’est-à-dire les différences physiques ou mentales, au motif qu’il faut être semblables pour faire société. Tous les anormaux sont rejetés sur une île sur la Seine, et y forment la Cour des Miracles. Romain, fils du chef de la police et d’une aristocrate, secrètement gay, étouffe dans le carcan de sa bonne famille et va en secret la nuit épier les anormaux qui font la fête sur leur île miséreuse. Je ne vous raconte pas la suite, d’une part car c’est le livre et que ce serait du spoil, d’autre part car vous l’avez probablement immédiatement imaginée et que vous avez probablement raison, au moins dans les grandes lignes. Clairement, on n’est pas sur un scénario surprenant ; il y a un message dans le livre, et ce message n’est pas caché x) Ce n’est pas forcément dérangeant, d’autant plus que le livre est assez court et se lit vite, on suit les péripéties de Romain et ses...
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  • Loubhi 22/05/2022
    Passionnant et foisonnant, à nouveau une belle découverte avec ce livre de David Bry que fait le lecteur.  Dans un Paris du 19 ème siècle imaginaire, les autorités et les bourgeois de "La Norme" rejettent sur une île de la Cité toutes les personnes présentant des anomalies physiques ou morales créant ainsi une sorte de cours des miracles et amenant forcémment le lecteur à repenser au livre classique "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo ou dans celui du monde de la Fantasy d'auteur tel que Pierre Pevel. Ce récit est celui de Romain, jeune homme, fils de bonne famille ; celle du Préfet de Police, se sentant incompris par ses parents et particulièrement de sa mère. Un seul véritable allié dans son univers quotidien, un certain mal être au milieu de ses pairs fils de la bourgeoise, amoureux du jeune Lion, un de ces êtres rejetés dans cette nouvelle "cour des miracles", il apprend qu'après cette politique d'exclusion des "anormaux", c'est une politique d'extermination que les autorités politiques et religieuses s'apprêtent à mettre en pratique. Il lui reste peu de temps pour se trouver des alliés, souder ses nouveaux amis de la Cour des Miracles, engager le combat contre ces exterminateurs que sont "Les Lames Noires" avant que cette nuit des "longs couteaux" ne s'exécute et alors que ses parents sont sur le point de l'orienter vers un pensionnat. Trahisons, amitiés, courage, rebondissement, combat d'épée digne des Trois Mousquetaires, le livre nous bouscule et se lit d'une seule traite avec fièvre et bonheur. La plume de David Bry reste tout aussi alerte, fluide, riche d'un vocabulaire crée pour le coup et c'est une nouvelle facette qui nous réjouit et nous passionne. Passionnant et foisonnant, à nouveau une belle découverte avec ce livre de David Bry que fait le lecteur.  Dans un Paris du 19 ème siècle imaginaire, les autorités et les bourgeois de "La Norme" rejettent sur une île de la Cité toutes les personnes présentant des anomalies physiques ou morales créant ainsi une sorte de cours des miracles et amenant forcémment le lecteur à repenser au livre classique "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo ou dans celui du monde de la Fantasy d'auteur tel que Pierre Pevel. Ce récit est celui de Romain, jeune homme, fils de bonne famille ; celle du Préfet de Police, se sentant incompris par ses parents et particulièrement de sa mère. Un seul véritable allié dans son univers quotidien, un certain mal être au milieu de ses pairs fils de la bourgeoise, amoureux du jeune Lion, un de ces êtres rejetés dans cette nouvelle "cour des miracles", il apprend qu'après cette politique d'exclusion des "anormaux", c'est une politique d'extermination que les autorités politiques et religieuses s'apprêtent à mettre en pratique. Il lui reste peu de temps pour se trouver des alliés, souder ses nouveaux amis de la Cour des Miracles, engager le combat contre ces exterminateurs que...
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  • Melisende 20/03/2022
    Adultes, enfants… David Bry s’adresse aussi à un public résolument adolescent avec Le Garçon et la ville qui ne souriait plus (accessible dès le collège). Il y est question de quête d’identité, de tolérance, d’amitié… autant de thématiques qui toucheront les jeunes lecteurs qui pourraient vivre des questionnements similaires dans leur quotidien. Pas de fantasy ici ; imaginez plutôt un Paris à la Victor Hugo où les « anormaux » (selon les Lois de l’Eglise) sont parqués dans un quartier bien particulier : la Cour des Miracles. Handicaps physiques ou invisibles, jugés trop gros, trop petits, assumant une sexualité différente… bref, si vous sortez des normes établies, vous ne pouvez vous fondre dans la foule et subissez au mieux les regards insistants, au pire le rejet et les brimades. La communauté se réunit donc dans un quartier particulier où elle trouve amitié, soutien, entraide… et nuits colorées par les festivités de la Cour des Miracles ! Romain est né avec une cuillère en argent dans la bouche : son père est le chef de la police, sa mère une noble n’ayant plus de fortune mais conservant le titre. Mais Romain ne souhaite pas jouer la comédie dans les soirées huppées pour suivre les traces de ses parents ; l’avenir que sa famille lui réserve ne l’intéresse pas. Ainsi, alors qu’il n’a que 15 ans, il se faufile chaque nuit dans les rues de Paris pour aller observer la Cour des Miracles et les anormaux qui y évoluent. Il se sent proche d’eux mais peine à comprendre pourquoi. Il voudrait les rejoindre mais, né dans la bonne société et dans une famille plus ou moins aimante, il est difficile pour lui de s’en détacher. Lorsque Romain apprend qu’un complot se met en place pour exterminer ses nouveaux amis, l’adolescent se retrouve écartelé entre sa loyauté envers sa famille et sa véritable identité. Que faire ? Renier complètement d’où il vient et renoncer à ses proches (notamment sa jeune sœur) pour devenir celui qu’il aperçoit au fond de lui ? Qu’il est dur de s’affirmer face à ses parents et d’accepter de suivre un chemin qui n’est pas forcément celui qu’ils auraient souhaité pour lui… Le héros traverse la ville parisienne en long en large et en travers, fait quelques passages dans l’eau de la rivière et ne manque pas de courir sur les pavés pour échapper à quelques poursuivants… Les aventures fonctionnent, le rythme est soutenu et sans temps mort, les personnages – Romain en tête évidemment – sont plutôt attachants et le message est éminemment important (même s’il ne comporte aucune surprise notable, c’était l’évidence)… Mais ce que je retiens surtout, c’est l’immersivité de l’univers : les scènes défilaient sous mes yeux comme si j’étais devant un film au cinéma. Décidément, David Bry est doué pour nous transporter dans les aventures qu’il décrit ! Le Garçon et la ville qui ne souriait plus est un roman d’aventures certes, mais est surtout, et vous l’avez compris, une quête d’identité. C’est un texte principalement destiné aux adolescents, l’âge où l’on se cherche. L’âge où l’on doit apprendre à s’accepter soi-même et à accepter les différences que l’on peut percevoir chez les autres, malgré la peur qu’elles peuvent inspirer (par méconnaissance). A l’heure où l’on parle de plus en plus de tolérance et d’inclusion, on ne peut que mettre ce roman de David Bry dans les mains des lecteurs adolescents. De mon côté, je préfère la poésie et l’introspection des grands espaces aux courses-poursuites et aventures dans les ruelles parisiennes donc Que passe l’hiver reste mon favori de l’auteur… Mais à chaque âge ses préférences !Adultes, enfants… David Bry s’adresse aussi à un public résolument adolescent avec Le Garçon et la ville qui ne souriait plus (accessible dès le collège). Il y est question de quête d’identité, de tolérance, d’amitié… autant de thématiques qui toucheront les jeunes lecteurs qui pourraient vivre des questionnements similaires dans leur quotidien. Pas de fantasy ici ; imaginez plutôt un Paris à la Victor Hugo où les « anormaux » (selon les Lois de l’Eglise) sont parqués dans un quartier bien particulier : la Cour des Miracles. Handicaps physiques ou invisibles, jugés trop gros, trop petits, assumant une sexualité différente… bref, si vous sortez des normes établies, vous ne pouvez vous fondre dans la foule et subissez au mieux les regards insistants, au pire le rejet et les brimades. La communauté se réunit donc dans un quartier particulier où elle trouve amitié, soutien, entraide… et nuits colorées par les festivités de la Cour des Miracles ! Romain est né avec une cuillère en argent dans la bouche : son père est le chef de la police, sa mère une noble n’ayant plus de fortune mais conservant le titre. Mais Romain ne souhaite pas jouer la comédie dans les soirées huppées pour suivre les traces...
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