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Le roman de Tristan et Iseut
Gaston Paris (préface de)
Collection : Domaine Français
Date de parution : 01/09/1981
Éditeurs :
10/18

Le roman de Tristan et Iseut

Gaston Paris (préface de)
Collection : Domaine Français
Date de parution : 01/09/1981
Légende celte aux origines du roman, le récit de Tristan et Iseut bâtit le mythe des amants maudits, triomphants par-delà la mort.

« Seigneurs, vous plaît-il d'entendre un beau conte d'amour et de mort ? C'est de Tristan et d'Iseut la reine. Écoutez comment à grand'joie, à grand deuil ils s'aimèrent, puis en moururent un même jour, lui par elle, elle par lui. »

Légende celte aux origines du roman, le récit de Tristan et Iseut bâtit le mythe des amants maudits, triomphants par-delà la mort.

EAN : 9782264003799
Code sériel : 1439
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 177 x 108 mm
EAN : 9782264003799
Code sériel : 1439
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 177 x 108 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BVIALLET 06/04/2023
    Orphelin de père et de mère, Tristan, fils du roi Rivalin, est élevé par son maréchal, Rohalt le Foi-tenant. Sa mère lui avait donné ce nom, car elle était triste à mourir d’avoir perdu son cher époux. Puis à l’âge de 7 ans, il fut confié au bon écuyer Gorneval qui lui enseigna tous les « arts qui viennent aux barons », ceux de la guerre, mais aussi le chant, la harpe et la vènerie. Mais un jour, il fut enlevé par des marchands norvégiens qui l’abandonnèrent sur le sable d’une plage suite à une tempête qu’ils crurent créée par lui. Il se retrouve sur les terres du roi Marc lequel doit payer aux Irlandais un très lourd tribut. Il doit leur fournir 100 chevaliers une année et 100 jeunes filles la suivante à moins qu’un volontaire courageux ne provoque en duel leur envoyé, un géant invincible nommé Morholt. Tristan parvient à le tuer non sans peine. Mais c’est l’oncle de la très belle Iseut la blonde que le roi Marc veut demander en mariage. Tristan réussit à la convaincre de prendre le bateau avec lui pour l’emmener se marier à la cour de Tintagel. Mais un peu par mégarde, alors qu’il... Orphelin de père et de mère, Tristan, fils du roi Rivalin, est élevé par son maréchal, Rohalt le Foi-tenant. Sa mère lui avait donné ce nom, car elle était triste à mourir d’avoir perdu son cher époux. Puis à l’âge de 7 ans, il fut confié au bon écuyer Gorneval qui lui enseigna tous les « arts qui viennent aux barons », ceux de la guerre, mais aussi le chant, la harpe et la vènerie. Mais un jour, il fut enlevé par des marchands norvégiens qui l’abandonnèrent sur le sable d’une plage suite à une tempête qu’ils crurent créée par lui. Il se retrouve sur les terres du roi Marc lequel doit payer aux Irlandais un très lourd tribut. Il doit leur fournir 100 chevaliers une année et 100 jeunes filles la suivante à moins qu’un volontaire courageux ne provoque en duel leur envoyé, un géant invincible nommé Morholt. Tristan parvient à le tuer non sans peine. Mais c’est l’oncle de la très belle Iseut la blonde que le roi Marc veut demander en mariage. Tristan réussit à la convaincre de prendre le bateau avec lui pour l’emmener se marier à la cour de Tintagel. Mais un peu par mégarde, alors qu’il fait très chaud, tous deux se désaltèrent en buvant un étrange philtre d’amour concocté par sa mère et destiné aux deux futurs époux… « Le roman de Tristan et Iseut » est une extraordinaire histoire d’amour impossible comportant 19 chapitres rassemblés au début de l’autre siècle par Joseph Bédier à partir de textes anciens datant de plusieurs époques. Il a principalement pris pour sources Eilhat d'Oberg, Béroul, Thomas d’Angleterre et quelques anonymes, ce qui lui a permis de reconstituer cette affaire assez compliquée, pleine d’amour courtois, de sorcellerie, de combats chevaleresques et de luttes contre toutes sortes de monstres et de dragons. L’ensemble est passionnant bien qu’un peu hétéroclite, chaque auteur ayant mis l’accent plus sur le fantastique, sur les combats et le côté « chevalier sans peur ni reproche » ou sur les amours contrariés. Une liaison légendaire pleine de rebondissement finissant dans la peine, la souffrance et le désespoir comme tout amour impossible. Avec Roméo et Juliette et Héloïse et Abélard, Tristan et Iseut sont certainement les amants légendaires les plus connus et les plus attachants de la littérature ancienne. Leur histoire, malgré une prose un peu « médiévale », reste fort agréable à lire quand même, car totalement intemporelle.
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  • MaggyM 13/06/2022
    Voilà une légende du Moyen-Age, qui a parcouru les siècles, inspiré Shakespeare, et que l'on lit encore avec plaisir aujourd'hui. Il faut souligner le travail de (re)composition de Joseph Bédier qui en a fait, début du 20e siècle, une œuvre qui reste accessible après plus d'un siècle. L'histoire en elle-même, on la connait tous même si c'est sans les détails. Une histoire d'amour tragique, qui finit mal comme il se doit. C'est l'histoire, comme le précise la préface, de la fatalité de l'amour, qui l'élève ainsi au-dessus de toutes les lois. Même si ici, de fatalité il n'est point puisque tout commence par un philtre bu par erreur. Le récit ressemble à toutes ces histoires moyenâgeuses, colportées de villages en villages par les ménestrels et autres troubadours et destinés à faire frémir et rêver. Notre brave Tristan vit moult aventures, tandis que sa belle se morfond et seule la mort réunira les deux amants. Un classique à lire au moins une fois.
  • Lillia 05/12/2021
    Ma lecture de l'été. J'ai re-trouvé là, la gourmandise de lire. Quelques scènes de jeu d'échecs : Iseut et Marc, les soldats dans l'attente... Mais qui saura me dire dans quelle version nous voyons Iseut jouer aux échecs avec Tristan dans l'embarcation qui les mène au roi Marc, juste après avoir bu le philtre ? Il existe une illustration de cette scène.
  • Morphil 30/08/2021
    Une des plus belle histoire d'amour, un roman dont l'origine se perd dans la nuit des temps, une source d'inspiration pour des générations d'écrivains, un rêve d'adolescent, une aspiration à la pureté, une quête d'absolu... des multiples versions plus ou moins heureuses. celle-ci est merveilleuse au sens merveilleux du moyen-âge
  • pompimpon 05/03/2019
    " Iseut, amie, et vous, Tristan, c'est votre mort que vous avez bue !" Une mort lente, qui consume les amants les plus célèbres de la littérature occidentale, devant Guenièvre et Lancelot, Juliette et Roméo, Scarlett et Rhett, Blanche-Neige et les sept nains ( non, là je m'égare...). Je ne vous ferai pas l'affront de vous trousser un petit résumé à ma façon, censé dire sans dire, histoire de vous appâter. Le roman de Tristan et Iseut, on y vient tout naturellement, ou bien contraint par un(e) professeur(e) de français au coeur tendre sous des dehors de dragon. Pour moi, ç'avait été la seconde option. Les histoires d'amour dont je savais qu'elles finissent mal en général, comme dit la chanson, très peu pour moi. Et voilà que cette prof, Mademoiselle S., un dragon, un vrai, dont les yeux lançaient des éclairs pour anéantir l'imprudente qui chuchotait au troisième rang, et qui crachait des flammes pour réduire en cendres la moindre faute de ponctuation, je ne vous parle même pas de l'orthographe, et son ennemi juré, j'ai nommé Montaigne dont elle disait pis que pendre, Mademoiselle S. donc, nous mit cet ouvrage entre les mains en espérant que nos coeurs adolescents y répondraient mieux que... " Iseut, amie, et vous, Tristan, c'est votre mort que vous avez bue !" Une mort lente, qui consume les amants les plus célèbres de la littérature occidentale, devant Guenièvre et Lancelot, Juliette et Roméo, Scarlett et Rhett, Blanche-Neige et les sept nains ( non, là je m'égare...). Je ne vous ferai pas l'affront de vous trousser un petit résumé à ma façon, censé dire sans dire, histoire de vous appâter. Le roman de Tristan et Iseut, on y vient tout naturellement, ou bien contraint par un(e) professeur(e) de français au coeur tendre sous des dehors de dragon. Pour moi, ç'avait été la seconde option. Les histoires d'amour dont je savais qu'elles finissent mal en général, comme dit la chanson, très peu pour moi. Et voilà que cette prof, Mademoiselle S., un dragon, un vrai, dont les yeux lançaient des éclairs pour anéantir l'imprudente qui chuchotait au troisième rang, et qui crachait des flammes pour réduire en cendres la moindre faute de ponctuation, je ne vous parle même pas de l'orthographe, et son ennemi juré, j'ai nommé Montaigne dont elle disait pis que pendre, Mademoiselle S. donc, nous mit cet ouvrage entre les mains en espérant que nos coeurs adolescents y répondraient mieux que nos hormones. Ricanements des vingt-cinq filles et des deux garçons de ma classe de seconde. Soit ça allait être cucul, soit on n'allait rien y comprendre, vu que passé Balzac avec qui certains avaient déjà bien du mal, la littérature française virait facilement au javanais pour la plupart. Au premier round, Mademoiselle S. prit les rênes, et nous fit la lecture, dans un silence d'église. Sa voix était pleine de la passion qu'elle mettait en tout, et elle nous embarqua facilement dans le frêle esquif de cet amour nourri au vin herbé. Mais nous résistions, tout de même. Explications de texte et devoirs se faisaient avec un sourire narquois. Au second round, Mademoiselle S. fit lire chacun(e) d'entre nous à voix haute, dans la classe un peu chahuteuse pour le coup. Oh, très peu et à bas bruit, le dragon veillait. Au troisième round, elle nous demanda de relire l'ensemble de l'ouvrage, tranquillement à la maison, pendant les vacances de février. Dès le mercredi matin de la rentrée, devoir sur table, quatre heures de dissert' à la clé. Une perspective pas follement alléchante... Quatrième round, le devoir sur table. Tristan et sa copine Iseut nous avaient eu par KO, tous autant que nous étions. Vingt-sept gamins, à gratter comme des fous furieux jusqu'à la dernière seconde, jusqu'au bout de nos mots tant ces deux-là nous avaient rendus intarissables sur leur amour, courtois ou non. Mademoiselle S., en nous rendant nos copies, irradiait de fierté : le meilleur travail rendu par cette classe de cancres et d'ignorants sauvages, depuis le début de l'année. Comme dirait Cyrano, "Qu'à la fin de l'envoi, je touche !" Grâce à Mademoiselle S., superbe Cyrano de la littérature qu'elle défendait avec fougue, cette magnifique et terrible histoire d'un amour maudit est entrée dans mon coeur pour y faire son nid. Comment y résister ? C'est une merveille.
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