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Le vieux nègre et la médaille
Collection : Domaine Français
Date de parution : 15/03/2005
Éditeurs :
10/18

Le vieux nègre et la médaille

Collection : Domaine Français
Date de parution : 15/03/2005

Dans une langue chaleureuse et piquante, Ferdinand Oyono brosse le portrait de Meka, un « vieux nègre » que l’administration a décidé de récompenser pour son dévouement pour la France....

Dans une langue chaleureuse et piquante, Ferdinand Oyono brosse le portrait de Meka, un « vieux nègre » que l’administration a décidé de récompenser pour son dévouement pour la France. Les truculentes aventures de cet homme, humble, mais non dépourvu de malice, sont un régal pour les sens et une...

Dans une langue chaleureuse et piquante, Ferdinand Oyono brosse le portrait de Meka, un « vieux nègre » que l’administration a décidé de récompenser pour son dévouement pour la France. Les truculentes aventures de cet homme, humble, mais non dépourvu de malice, sont un régal pour les sens et une subtile critique de la domination coloniale. Une pépite de la littérature africaine, réquisitoire et dénonciatrice.

« Ferdinand Oyono s'attaque au bon vieux contraste noir et blanc avec une vigueur sympathique et un sourire intelligemment désinvolte. »
Le Canard enchaîné

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EAN : 9782264038340
Code sériel : 695
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264038340
Code sériel : 695
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Dombrow01 09/05/2023
    Après avoir terminé le vieux nègre et la médaille, j'ai relu la présentation qui en est faite et je me suis demandé si j'avais lu le même livre. "l'homme bafoué et meurtri apprend comment on passe du ressentiment et de la colère à la lutte pour la justice". Je n'ai vu aucune lutte pour la justice. Contraste noir-blanc d'accord, "vigueur sympathique et un sourire intelligemment désinvolte" encore d'accord car le récit est bien vivant et nous fait souvent sourire, mais le livre ne se moque pas que des Blancs : il y a pas mal de piques dirigées contre les Noirs également. Contre ceux qui veulent profiter de la gloire de Meka, du rassemblement au village pour picoler du vin de palme malgré les mésaventures de Meka. En fait ce livre m'a plus jusqu'à la cérémonie de remise de la médaille, car le récit est une très bonne description de la vie au village et des relations entre les habitants. Ensuite je n'ai pas aimé. [masquer] Qu'on abandonne Meka à cuver dans le Foyer Africain pourquoi pas, mais son attitude envers les policiers, et même envers Gosier d'Oiseau, est difficile à croire. Il n'arrive même pas à se défendre un tant soit peu, et tout ce qu'il dit aggrave son cas. Ce qu'il dit aux policiers lui vaudrait une bonne bastonnade dans beaucoup de pays. Enfin même si les Blancs sont hypocrites avec lui, le bilan n'est pas aussi tranché que la description veut nous le faire croire. Car on note que ce sont les policiers noirs qui lui font la misère après la cérémonie, et c'est le Blanc, le fameux Gosier d'Oiseau, qui le reconnait et le fait relâcher. [/masquer]Après avoir terminé le vieux nègre et la médaille, j'ai relu la présentation qui en est faite et je me suis demandé si j'avais lu le même livre. "l'homme bafoué et meurtri apprend comment on passe du ressentiment et de la colère à la lutte pour la justice". Je n'ai vu aucune lutte pour la justice. Contraste noir-blanc d'accord, "vigueur sympathique et un sourire intelligemment désinvolte" encore d'accord car le récit est bien vivant et nous fait souvent sourire, mais le livre ne se moque pas que des Blancs : il y a pas mal de piques dirigées contre les Noirs également. Contre ceux qui veulent profiter de la gloire de Meka, du rassemblement au village pour picoler du vin de palme malgré les mésaventures de Meka. En fait ce livre m'a plus jusqu'à la cérémonie de remise de la médaille, car le récit est une très bonne description de la vie au village et des relations entre les habitants. Ensuite je n'ai pas aimé. [masquer] Qu'on abandonne Meka à cuver dans le Foyer Africain pourquoi pas, mais son attitude envers les policiers, et même envers Gosier d'Oiseau, est difficile à croire. Il n'arrive même pas à se défendre un...
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  • ANCELESTE 26/11/2022
    Ce livre se situe dans un contexte post-colonial. L’histoire suit le vieux Méka, un homme intègre, pieux et respecté dans sa communauté. Pendant la guerre, Méka avait contribué à faciliter l’œuvre de la France dans son pays, en donnant ses terres aux missionnaires, ainsi que deux fils qui sont mort sur le champ de bataille pour la France. Ayant tout perdu, l’administration coloniale pour le remercier, lui promet une médaille. Cette médaille devait symboliser "une amitié entre lui et l’homme blanc, faisant d’eux des égaux". Cette promesse aussi inattendue qu’improbable força l’admiration de l’entourage de Méka. Mais cette promesse marquera également le début des péripéties de Méka, qui va passer de la joie, à une désillusion totale. Le tout est raconté avec humour, et sans langue de bois afin de dénoncer la réalité des liens qui existaient à cette époque entre le peuple et l’administration coloniale. L’histoire nous surprend, on rit de Méka, et on pleure avec lui. L’écriture est fluide, et nous livre des paroles sages. Pour ma part, je pense qu’il est nécessaire de replonger dans ces récits historiques non pas pour attiser la colère. Mais c’est en connaissant le passée, son histoire, et les erreurs commises que l’on peut appréhender l’avenir avec plus de clairvoyance.Ce livre se situe dans un contexte post-colonial. L’histoire suit le vieux Méka, un homme intègre, pieux et respecté dans sa communauté. Pendant la guerre, Méka avait contribué à faciliter l’œuvre de la France dans son pays, en donnant ses terres aux missionnaires, ainsi que deux fils qui sont mort sur le champ de bataille pour la France. Ayant tout perdu, l’administration coloniale pour le remercier, lui promet une médaille. Cette médaille devait symboliser "une amitié entre lui et l’homme blanc, faisant d’eux des égaux". Cette promesse aussi inattendue qu’improbable força l’admiration de l’entourage de Méka. Mais cette promesse marquera également le début des péripéties de Méka, qui va passer de la joie, à une désillusion totale. Le tout est raconté avec humour, et sans langue de bois afin de dénoncer la réalité des liens qui existaient à cette époque entre le peuple et l’administration coloniale. L’histoire nous surprend, on rit de Méka, et on pleure avec lui. L’écriture est fluide, et nous livre des paroles sages. Pour ma part, je pense qu’il est nécessaire de replonger dans ces récits historiques non pas pour attiser la colère. Mais c’est en connaissant le passée, son histoire, et les erreurs commises que l’on peut appréhender l’avenir...
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  • TiboLexie 02/10/2020
    Une médaille pour Meka. Au nom de quoi ? Peu importe l'objet dans ce récit qui s'attache à narrer ce que cela représente (ou ce qu'il imagine) pour le récipiendaire. En effet, Meka est un vieil indigène qui reçoit ce geste de reconnaissance d'un colon, d'un Blanc. Ainsi, il devient quelqu'un, un grand homme pour les siens, mais est-ce assez pour être perçu comme l'ami des Blancs, et se croire l'ami des Blancs ? Assez pour "trainer" dans le quartier de ces Blancs sans être inquiété, notamment par les gardes, jeunes et indigènes, comme lui ? C'est l'enjeu principal de ce roman qui brosse le portrait biaisé de deux communautés qui se tiennent à distance. Ferdinand Oyono pointe également du doigt les travers de ces indigènes qui accordent une importance démesurée à cette " valorisation" du puissant du moment. Dommage que la description des manifestations y afférentes alourdisse le propos.
  • Pringles 02/07/2020
    Prendre conscience de la signification du colonialisme voilà tout l'enjeu du roman d'Oyono. A l'instar de son protagoniste qui reçoit une médaille pour services rendus à la France et comprend que les discours des colons et du missionnaire blanc ne visent qu'à le maintenir soumis pour mieux l'exploiter. Le vieux nègre finira par rejeter le monde des blancs pour effectuer un retour aux sources de sa propre culture. C'est un ouvrage précieux, drôle et impitoyable qui marque la naissance de la littérature camerounaise en langue française et transmet le récit d'un moment peu glorieux de notre histoire nationale.
  • kouassijoel 05/02/2020
    C'est très riche
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