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Les aventures de China Iron
Guillaume Contré (traduit par)
Date de parution : 07/04/2022
Éditeurs :
10/18

Les aventures de China Iron

Guillaume Contré (traduit par)
Date de parution : 07/04/2022
" Gabriela Cabezón Cámara renouvelle la littérature des grands espaces."  Télérama
Les Aventures de China Iron, c'est la relecture d'un classique de la littérature, Martín Fierro, le poème épique de José Hernandez.
C'est une épopée radieuse et lumineuse, où China Iron, la femme...
Les Aventures de China Iron, c'est la relecture d'un classique de la littérature, Martín Fierro, le poème épique de José Hernandez.
C'est une épopée radieuse et lumineuse, où China Iron, la femme de Martin Fierro, et Liz, partent à la conquête d'une nouvelle manière de vivre ensemble, à rebours des mythes fondateurs...
Les Aventures de China Iron, c'est la relecture d'un classique de la littérature, Martín Fierro, le poème épique de José Hernandez.
C'est une épopée radieuse et lumineuse, où China Iron, la femme de Martin Fierro, et Liz, partent à la conquête d'une nouvelle manière de vivre ensemble, à rebours des mythes fondateurs de nos sociétés.
C'est un roman bouleversant sur la libération d'une femme, une merveilleuse histoire d'amour et d'aventures, un western queer et féministe.
C'est enfin un appel à fonder un monde libre où les créatures s'embrasseraient avec désir et jouiraient du même amour pour les rivières, les oiseaux et les arbres. Et elles ne se sentiraient plus jamais seules.

PRESSE :
« C’est toute une odyssée fantasque et queer que propose la romancière, dévoilant les magnificences de la pampa déserte, ses couleurs changeantes et ses foules inattendues d’animaux, qu’elle détaille avec des trésors de poésie, dans une écriture vive et lumineuse. » Le Monde.
« Les aventures de China [sont] contées avec un sens du récit digne des meilleurs westerns et une ironie ravageuse par une autrice inspirée. » L’Humanité.
« Gabriela Cabezón Cámara renouvelle la littérature des grands espaces. » Télérama.


 
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EAN : 9782264079503
Code sériel : 05749
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264079503
Code sériel : 05749
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • charlenepiaia 24/07/2023
    Une splendeur de western féministe, comme il est siiii rare d'en lire (ou d'en voir). Construit en 3 parties, chacune nous fait découvrir de nouvelles couleurs, de nouveaux goûts. Je dirai que c'est un des livres les plus texturés que j'ai pu avoir dans les mains, je me suis délectée de ses paysages, des pensées de China Iron, je me suis laissée envahir par les sensations qu'elle nous partage. C'est absolument délicieux et incroyablement sensible.
  • sophiecarmona 20/05/2023
    Les Aventures de China Iron de Gabriela Cabezón Cámara est un roman western, une chevauchée épique dans la Pampa argentine. C'est une réécriture féministe et féminisée du poème Martin Fierro, personnage gaucho mythique de José Hernandez, qui clame la lutte pour la liberté. L'écriture est engagée, sauvage et féroce mais devient poétique quand China Iron et Liz se libèrent des carcans de la société en vivant dans un bouleversement d'émotions une histoire passionnée. A noter la belle traduction de Guillaume Contré . Cette lecture tient du hasard, un conseil d'une amie. Je ne sais qu'en penser. Avez-vous lu ce livre ?
  • Charybde2 25/01/2023
    Réécriture féministe et queer d’un mythe littéraire fondateur de l’Argentine virile des gauchos, un roman solaire, acéré et hilarant, en dépit des cruautés et avanies qui le parcourent. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/01/25/note-de-lecture-les-aventures-de-china-iron-gabriela-cabezon-camara/ Indienne, orpheline, mariée avant ses quatorze ans à un gaucho ombrageux et mère de deux enfants, la toute jeune China Iron, dans cette pampa argentine du XIXe siècle, semble bien avoir son destin tout tracé, celui d’une esclave domestique traditionnelle de l’époque, qui s’usera prématurément à la tâche, quelle qu’elle soit exactement. Mais le sort – et la volonté, farouche – en décident autrement, et le chemin tout tracé vole alors en éclats, pour dessiner un tout autre apprentissage que celui qui semblait inscrit dans le marbre de cette société : son mari enrôlé pour la guerre, China Iron s’enfuit, uniquement accompagnée du petit chien qu’elle vient d’adopter, et croise presque tout de suite la charrette de Liz, une jeune Anglaise extraordinaire pour le lieu et pour l’époque, qui a tout sauf froid aux yeux, et qui est bien décidée à récupérer son mari, enrôlé par erreur, lui, puisqu’il est britannique, ainsi que la vaste ferme qu’il est censé administrer pour le compte d’un grand propriétaire terrien argentin. Les deux jeunes femmes que tout pourrait séparer deviennent immédiatement amies et amantes et, ensemble, vont, contre toutes attentes et probabilités, joyeusement et férocement renverser les tables de la Loi écrite par les hommes blancs pour les hommes blancs. « Pleines de grâce » (2009), le premier roman de Gabriela Cabezón Cámara, avait subverti et dynamité en beauté et en joie les attendus de la lutte socio-politique qui fait rage aujourd’hui en Argentine, peut-être un plus qu’ailleurs, entre nantis et laissés-pour-compte. Publié en 2017, traduit en 2021 par Guillaume Contré pour les éditions de L’Ogre, finaliste de l’International Booker Prize 2020, son deuxième, « Les Aventures de China Iron », est encore plus ambitieux et réussi (ce qui n’est pas peu dire), s’en prenant délicieusement à l’un des mythes littéraires fondateurs de l’Argentine, célébré dans toute son ambiguïté : le « Martín Fierro » (1872) de José Hernandez, totalement réécrit et transfiguré ici dans la joie (en dépit des innombrables cruautés et avanies qui le parcourent) d’une approche féministe et queer tout à fait résolue. Texte particulièrement solaire, parvenant avec ruse et humour à, comme le dit Ariane Singer dans le Monde des Livres (à lire ici), « convertir un divertissant récit picaresque en profond roman de formation », ou à, comme le dit Melina Balcázar dans En attendant Nadeau (à lire ici), « reconquérir par la fiction une force collective pleine de joie », il ouvre aussi de vibrantes perspectives utopiques, radicales et joueuses, dans un espace-temps ô combien inattendu (à l’image de l’Ariane Mnouchkine des « Naufragés du Fol Espoir », peut-être), et signale une belle ligne de fuite collective derrière l’héroïsme déconstruit et reconstruit (ce que laissait entendre aussi l’entretien de l’autrice avec Jean-Philippe Cazier dans Diacritik, ici). Un texte essentiel et salutaire.Réécriture féministe et queer d’un mythe littéraire fondateur de l’Argentine virile des gauchos, un roman solaire, acéré et hilarant, en dépit des cruautés et avanies qui le parcourent. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/01/25/note-de-lecture-les-aventures-de-china-iron-gabriela-cabezon-camara/ Indienne, orpheline, mariée avant ses quatorze ans à un gaucho ombrageux et mère de deux enfants, la toute jeune China Iron, dans cette pampa argentine du XIXe siècle, semble bien avoir son destin tout tracé, celui d’une esclave domestique traditionnelle de l’époque, qui s’usera prématurément à la tâche, quelle qu’elle soit exactement. Mais le sort – et la volonté, farouche – en décident autrement, et le chemin tout tracé vole alors en éclats, pour dessiner un tout autre apprentissage que celui qui semblait inscrit dans le marbre de cette société : son mari enrôlé pour la guerre, China Iron s’enfuit, uniquement accompagnée du petit chien qu’elle vient d’adopter, et croise presque tout de suite la charrette de Liz, une jeune Anglaise extraordinaire pour le lieu et pour l’époque, qui a tout sauf froid aux yeux, et qui est bien décidée à récupérer son mari, enrôlé par erreur, lui, puisqu’il est britannique, ainsi que la vaste ferme qu’il est censé administrer pour le compte d’un grand propriétaire terrien argentin. Les deux...
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  • JulieGorsky 28/09/2022
    Après la lecture de Pleines de Grâces, j’avais hâte de découvrir le second roman de Gabriela Cabezón Cámara paru en 2017 en version espagnole puis en 2021 aux Éditions de l’Ogre. Finaliste en 2020 de l’International Booker Prize, Les aventures de China Iron est une ode à la liberté. Le roman s’ouvre sur l’élan de liberté de China Iron. Mariée, mère de deux enfants, cette orpheline décide de quitter la pampa argentine avec Estreya, le chiot qu’elle vient d’adopter. À bord de la charrette d’Elizabeth, une britannique qui souhaite traverser le pays pour retrouver son mari, les deux femmes vont alors entamer un périple aux allures de western queer et nous faire voyager au cœur de l’Argentine du XIXème siècle. La liberté est au cœur du roman et de son écriture. L’autrice revisite ici le poème de José Hernandez, Martin Fierro de 1872. Avec un point de vue féminin et féministe, Gabriela Cabezón Cámara nous offre un voyage initiatique au cœur de la pampa avec une vision très actuelle et moderne. De nombreux thèmes sont abordés dans ce roman : le féminisme, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’esclavage, les écarts de richesse… Des thèmes abordés avec la plume incisive et engagée de l’autrice. Le roman est court, concis et nous offre un tableau rempli de grands espaces, d’évasion et d’émancipation. Portés par la voix de China Iron, nous découvrons des personnages diamétralement opposés, des histoires de vie bouleversantes, des peuples oubliés, des amours passionnés. Un roman surprenant, poétique et révolutionnaire. Après la lecture de Pleines de Grâces, j’avais hâte de découvrir le second roman de Gabriela Cabezón Cámara paru en 2017 en version espagnole puis en 2021 aux Éditions de l’Ogre. Finaliste en 2020 de l’International Booker Prize, Les aventures de China Iron est une ode à la liberté. Le roman s’ouvre sur l’élan de liberté de China Iron. Mariée, mère de deux enfants, cette orpheline décide de quitter la pampa argentine avec Estreya, le chiot qu’elle vient d’adopter. À bord de la charrette d’Elizabeth, une britannique qui souhaite traverser le pays pour retrouver son mari, les deux femmes vont alors entamer un périple aux allures de western queer et nous faire voyager au cœur de l’Argentine du XIXème siècle. La liberté est au cœur du roman et de son écriture. L’autrice revisite ici le poème de José Hernandez, Martin Fierro de 1872. Avec un point de vue féminin et féministe, Gabriela Cabezón Cámara nous offre un voyage initiatique au cœur de la pampa avec une vision très actuelle et moderne. De nombreux thèmes sont abordés dans ce roman : le féminisme, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’esclavage, les écarts de richesse… Des thèmes abordés avec la plume incisive et engagée...
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  • Julia_K 04/05/2022
    Quelle lecture surprenante et inspirante ! Un bijou d’écriture qui détourne audacieusement un poème de José Hernandez, « Martín Fierro ». L’œuvre originale m’était jusqu’alors inconnue mais intégrer une histoire d’amour lesbienne et du queer dans des traditions sociétales du XIXe siècle en pleine pampa argentine c’est juste vivifiant, enivrant et jubilatoire. J’ai voyagé aux côtés de China Iron et Liz avec la folle envie de sauter dans leur charrette au fur et à mesure de leur épopée. Si vous avez envie de grands espaces, d’une écriture poétique moderne, de libérer tout le féminisme qui est en vous ou d’en prendre une dose supplémentaire, foncez !
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…