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Les Corps solides
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Pocket

Les Corps solides

Date de parution : 24/08/2023
« Mettez l’humanité dans un alambic, il en sortira l’essence de ce que nous sommes devenus : le jus incolore d’un grand jeu télévisé. »
Anna vend des poulets rôtis sur les...
« Mettez l’humanité dans un alambic, il en sortira l’essence de ce que nous sommes devenus : le jus incolore d’un grand jeu télévisé. »
Anna vend des poulets rôtis sur les marchés pour assurer ­l’essentiel, pour que son fils Léo ne manque de rien. Ou de pas grand-chose. Anna aspire seulement...
« Mettez l’humanité dans un alambic, il en sortira l’essence de ce que nous sommes devenus : le jus incolore d’un grand jeu télévisé. »
Anna vend des poulets rôtis sur les marchés pour assurer ­l’essentiel, pour que son fils Léo ne manque de rien. Ou de pas grand-chose. Anna aspire seulement à un peu de tranquillité dans leur mobile-home au bord de l’Atlantique, et Léo à surfer de belles vagues. À vivre libre, tout simplement.
Mais quand elle perd son camion-rôtissoire dans un accident, le fragile équilibre est menacé, les dettes et les ennuis s’accumulent.
Il faut trouver de l’argent.
Il y aurait bien ce « Jeu » dont on parle partout, à la télé, à la radio, auquel Léo incite sa mère à s’inscrire. Gagner les 50 000 euros signifierait la fin de leurs soucis. Pourtant Anna refuse, elle n’est pas prête à vendre son âme dans ce jeu absurde dont la seule règle consiste à toucher une voiture et à ne plus la lâcher.
Mais rattrapée par un monde régi par la cupidité et le voyeurisme médiatique, a-t-elle vraiment le choix ?
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EAN : 9782266331883
Code sériel : 18923
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266331883
Code sériel : 18923
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Joseph Incardona convoque le rire comme remède au tragique de l’existence, dans une fiction mêlant critique sociale et fable allégorique. »
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • raime 27/03/2024
    "Les Corps Solides" de Joseph Incardona m'a amené aux cotés d'Anna et de son fils Léo, luttant pour leur survie dans une société impitoyable. Une immersion totale rendue possible par le talent de l'auteur. Anna vend des poulets rôtis pour subvenir aux besoins de son fils et aspire à une vie tranquille au bord de l'Atlantique, mais tout bascule lorsque son camion-rôtissoire est détruit dans un accident. Dépassée par les dettes et les ennuis, Anna est poussée à bout. Lorsque Léo lui suggère de participer à un jeu télévisé offrant un prix de 50 000 euros, elle refuse d'abord, réticente à vendre son âme pour de l'argent facile. Cependant, la pression financière la pousse à accepter, même si elle est confrontée à des dilemmes moraux. Le roman explore les thèmes de la dignité humaine face à la cupidité et au voyeurisme médiatique. Une très belle histoire d'amour filial et maternel qui se dévoile, confrontée à un monde où tout semble à vendre, même les consciences. Joseph Incardona excelle à dépeindre la tension entre la lutte pour la survie et la préservation des valeurs personnelles. Son récit permet une réflexion sur les défis auxquels sont confrontés les individus dans un monde en proie à la superficialité et à la corruption. Une lecture à la fois captivante et profondément émouvante."Les Corps Solides" de Joseph Incardona m'a amené aux cotés d'Anna et de son fils Léo, luttant pour leur survie dans une société impitoyable. Une immersion totale rendue possible par le talent de l'auteur. Anna vend des poulets rôtis pour subvenir aux besoins de son fils et aspire à une vie tranquille au bord de l'Atlantique, mais tout bascule lorsque son camion-rôtissoire est détruit dans un accident. Dépassée par les dettes et les ennuis, Anna est poussée à bout. Lorsque Léo lui suggère de participer à un jeu télévisé offrant un prix de 50 000 euros, elle refuse d'abord, réticente à vendre son âme pour de l'argent facile. Cependant, la pression financière la pousse à accepter, même si elle est confrontée à des dilemmes moraux. Le roman explore les thèmes de la dignité humaine face à la cupidité et au voyeurisme médiatique. Une très belle histoire d'amour filial et maternel qui se dévoile, confrontée à un monde où tout semble à vendre, même les consciences. Joseph Incardona excelle à dépeindre la tension entre la lutte pour la survie et la préservation des valeurs personnelles. Son récit permet une réflexion sur les défis auxquels sont confrontés les individus dans un monde en proie à la...
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  • Figuresdestyle 19/03/2024
    Il en faut peu pour rendre Anna et son fils Léo passablement heureux : un mobile-home, une planche de surf, un peu de cannabis et une bonne dose de liberté partagée. Surviennent un accident et la perte du camion-rôtissoire qui permettait au duo de subvenir à ses besoins. Un élément déclencheur d'une série d'ennuis et de dettes en cascade. Pour trouver de l'argent, nerf de la guerre qu'elle a entamée, Anna accepte alors, non sans honte, de participer à un jeu de téléréalité absurde dont l'unique règle consiste à ne plus lâcher la voiture sur laquelle elle aura posé la main... Joseph Incardona perturbe l'équilibre précaire d'une famille monoparentale pour dénoncer marginalisation sociale, téléréalité dégradante et absence de scrupules des grandes entreprises nationales et du gouvernement tout-puissants. Un roman divertissant qui frôle seulement l'engagement : si le propos est cynique, la réflexion reste souvent superficielle voire inachevée et l'on pourra aussi regretter l'happy end d'une histoire de tendresse filiale néanmoins touchante. La lecture vaudra donc davantage pour son incursion réussie dans "Le Jeu" qui, en une mise en abyme subtile, place le lecteur dans la même position de voyeurisme et d'attente fébrile que les (télé)spectateurs. Dérangeant et captivant à la fois.
  • Flo_herisson 19/03/2024
    Première incursion dans l’univers de Joseph Incardona et suite à cette vraie belle découverte, je peux vous dire que ce ne sera pas ma dernière. Ce livre commence comme un roman social avec la descente aux enfers d’Anna. Elle vit seule avec Léo, son fils de 13 ans et elle peine à joindre les deux bouts. Mais quand un accident de la route lui fait perdre son outil de travail, c’est la catastrophe. Et contre toute attente, le livre prend alors une dimension satirique car, toutes ses tentatives de rebonds échouant, le seul moyen qu’elle entrevoit pour s’en sortir est de participer à un jeu télévisé, doté d’un prix de 50000€. La solution à ses problèmes mais aussi un pacte avec le diable pour cette idéaliste, indépendante et droite. Un choix lourd de conséquences et une décision bien difficile à prendre. . Jusqu’où est-on capable d’aller pour ses enfants ? Jusqu’à quel niveau d’humiliation est on prêt à se soumettre ? Quel degré de cynisme peuvent atteindre dirigeants et marchands pour des visées électoralistes ou mercantiles? Autant de points finement abordés dans ce roman à la construction implacable et au rythme débridé, dénonçant avec brio les dérives de la société de l’image. Un autre point fort de ce livre c’est aussi de réussir le parfait équilibre entre une peinture sociale réaliste, mais jamais plombante, et une critique de la toute puissance des médias, cyniques et amoraux. Cela donne un mélange détonnant sur fond d’amour maternel, un amour qui transcende tout et qui donne roman une tonalité, résolument, lumineuse, tendre et finalement optimiste. Entre fable contemporaine et critique mordante, entre tendresse et acidité, un roman au ton savoureux qui a su m’émouvoir.Première incursion dans l’univers de Joseph Incardona et suite à cette vraie belle découverte, je peux vous dire que ce ne sera pas ma dernière. Ce livre commence comme un roman social avec la descente aux enfers d’Anna. Elle vit seule avec Léo, son fils de 13 ans et elle peine à joindre les deux bouts. Mais quand un accident de la route lui fait perdre son outil de travail, c’est la catastrophe. Et contre toute attente, le livre prend alors une dimension satirique car, toutes ses tentatives de rebonds échouant, le seul moyen qu’elle entrevoit pour s’en sortir est de participer à un jeu télévisé, doté d’un prix de 50000€. La solution à ses problèmes mais aussi un pacte avec le diable pour cette idéaliste, indépendante et droite. Un choix lourd de conséquences et une décision bien difficile à prendre. . Jusqu’où est-on capable d’aller pour ses enfants ? Jusqu’à quel niveau d’humiliation est on prêt à se soumettre ? Quel degré de cynisme peuvent atteindre dirigeants et marchands pour des visées électoralistes ou mercantiles? Autant de points finement abordés dans ce roman à la construction implacable et au rythme débridé, dénonçant avec brio les dérives de la société de l’image....
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  • fredbologsen 22/02/2024
    Un très bon cru Incardona, que ce roman "Les corps solides". Le sixième ou septième de cet auteur, dont on ne parle pas assez, et que je lis. Je lis et dévore.. Dans une société de consommation où le voyeurisme télévisuel est la norme, où l'information "choc" remplace "l'information choc", peu importe le fond, où tout se fait par SMS et non de vive voix, - y compris larguer son prochain- où l'on préfère mettre 500 euros (voire plus) dans un téléphone portable et où l'on gueule pour payer 3 euros le kilos de pommes de terre,( vous êtes en train de dire que Fred Bologsen s'est attardé un peu trop longtemps sur sa moquette ou bien que sa grenadine était frelatée), eh bien, Jo Incardona, nous livre un hymne à "l'amour", amour filial et maternel. Le sujet est simple: une "tronche" spécialiste des jeux débiles qui en créé un nouveau encore plus débile: garder sa main le plus longtemps possible sur une voiture. On perd si on lâche. Ah, nous sommes loin des jeux qui nécessitaient un minimum de connaissances, il y a ...50, 60 ans? Monsieur Cinéma, Quitte ou double, le jeu des 1000 francs? En fait, un jeu à l'image de ce que l'on nous propose aujourd'hui: taper 1 ou taper 2, pour répondre à la question "Qui vient de marquer le but de la France dans ce quart de finale? 1: Mbappé. 2 / Raymond Poulidor. Une mère de famille en galère et dans la mouise -je sais c'est la même chose, mais c'est pour renforcer sa situation- va y participer, poussée par son fils. Un jeu qui va à l'encontre de ses principes, mais les principes, quand la situation l'exige ou l'impose, on les mets sous le paillasson avec la poussière. Un roman fort, où les liens entre la mère et son fils vont évoluer tout au long du roman, en totale opposition avec le jeu et ses partisans et spectateurs. Un hymne à la vie, à l'amour, à la vie vraie et ses valeurs, les importantes, un hymne à l'Essentiel. Hegel disait que le bonheur c'était la rencontre avec l'Autre. L'Autre, un ou une inconnue au départ. Mais ce peut être aussi la "rencontre" ou la découverte de son enfant, de son parent, d'un ami que l'on pensait connaître déjà. Bon, vous savez quoi, lisez ce livre! C'est une bouffée d'oxygène et d'espoir, un retour aux fondamentaux et à l'essentiel. Un recadrage social, sentimental. Bon j'arrête. Mais putain, qu'est-ce que j'ai kiffé!!!!!Un très bon cru Incardona, que ce roman "Les corps solides". Le sixième ou septième de cet auteur, dont on ne parle pas assez, et que je lis. Je lis et dévore.. Dans une société de consommation où le voyeurisme télévisuel est la norme, où l'information "choc" remplace "l'information choc", peu importe le fond, où tout se fait par SMS et non de vive voix, - y compris larguer son prochain- où l'on préfère mettre 500 euros (voire plus) dans un téléphone portable et où l'on gueule pour payer 3 euros le kilos de pommes de terre,( vous êtes en train de dire que Fred Bologsen s'est attardé un peu trop longtemps sur sa moquette ou bien que sa grenadine était frelatée), eh bien, Jo Incardona, nous livre un hymne à "l'amour", amour filial et maternel. Le sujet est simple: une "tronche" spécialiste des jeux débiles qui en créé un nouveau encore plus débile: garder sa main le plus longtemps possible sur une voiture. On perd si on lâche. Ah, nous sommes loin des jeux qui nécessitaient un minimum de connaissances, il y a ...50, 60 ans? Monsieur Cinéma, Quitte ou double, le jeu des 1000 francs? En fait, un...
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  • Emilie_StephenKingFr 09/02/2024
    Je l'ai lu au hasard sans savoir ce qu'il racontait, gagné parmi d'autres livres dans un concours, je l'ai emmené en vacances avec moi parce qu'il était petit.Il m'a emmenée avec lui dans les vagues sans que je m'y attende. Une écriture vive, avérée, juste. Des personnages émouvants, réels. Une critique sociale sans détour, avec beaucoup d'amour, et si proche de la réalité que la lecture en est cruelle. Mais si belle.
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