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Les enfants sauvages
Date de parution : 04/11/2002
Éditeurs :
10/18

Les enfants sauvages

Date de parution : 04/11/2002
« ​Un classique de l'initiation philosophique. » France Inter

On appelle « enfants sauvages » de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d'éducation. Avec une acuité étonnante, Lucien Malson...

On appelle « enfants sauvages » de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d'éducation. Avec une acuité étonnante, Lucien Malson examine les cas reconnus de ces marginaux à travers les siècles. L’occasion d’un prodigieux questionnement sur l’essence de notre nature...

On appelle « enfants sauvages » de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d'éducation. Avec une acuité étonnante, Lucien Malson examine les cas reconnus de ces marginaux à travers les siècles. L’occasion d’un prodigieux questionnement sur l’essence de notre nature humaine.


« L’homme est une histoire. » Lucien Malson

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EAN : 9782264036728
Code sériel : 157
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264036728
Code sériel : 157
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • TmbM 10/07/2023
    Je vous ai déjà parlé de mes gosses. Ils me rendent fou. Ce sont des sauvages. Des sauvages ? Toute proportion gardée, bien sûr. Rien à voir avec ceux dont il question dans l'essai de Lucien Malson. L'auteur se penche sur les différents cas connus d'enfants ayant grandi en marge de la société pour tenter d'établir, à défaut d'une règle, une théorie sur le déterminisme et sur le rapport entre culture et nature. Il confronte et analyse alors ces quelques cas, très différents les uns des autres et peu comparables. Par conséquent, il peine à en arriver à une conclusion satisfaisante et en tire une leçon qui, bien qu'intéressante, tient finalement moins de la psychologie que de la philosophie. Son étude, assez courte mais dense, est ici complétée par un texte passionnant sur le dénommé Victor de l'Aveyron, un jeune garçon découvert dans les bois en 1797. L'enfant, alors âgé d'une douzaine d'années, nu, couvert de cicatrices et muet, est placé sous la responsabilité du docteur Jean Itard. Ce dernier se fixe comme objectif de l'éduquer, de lui apprendre à parler et de le réinsérer socialement. Il pose sur le garçon un regard scientifique, rigoureux, et se met à la tâche. Pour autant, il parvient à communiquer une certaine forme de compassion. Et, en effet, si Victor rassemble toutes les caractéristiques de l'enfant sauvage, il est difficile d'oublier qu'il a, surtout, tout du martyr. Cette deuxième partie, rédigée dans une langue incroyablement riche et élaborée, est le rapport que le médecin rédigera à l'attention des autorités. Il y "récapitule les changements heureux", relate les progrès de "ce jeune homme extraordinaire", qu'il recommande "à l'attention des savants, à la sollicitude de nos administrateurs et à la protection du gouvernement", mais constate surtout ce qu'il considèrera comme un échec : Victor ne parlera pas. Tout cela n’ôte rien au fait que me enfants sont des sauvages à leur manière. Et me rendent fou. Touchez mon blog, Monseigneur...Je vous ai déjà parlé de mes gosses. Ils me rendent fou. Ce sont des sauvages. Des sauvages ? Toute proportion gardée, bien sûr. Rien à voir avec ceux dont il question dans l'essai de Lucien Malson. L'auteur se penche sur les différents cas connus d'enfants ayant grandi en marge de la société pour tenter d'établir, à défaut d'une règle, une théorie sur le déterminisme et sur le rapport entre culture et nature. Il confronte et analyse alors ces quelques cas, très différents les uns des autres et peu comparables. Par conséquent, il peine à en arriver à une conclusion satisfaisante et en tire une leçon qui, bien qu'intéressante, tient finalement moins de la psychologie que de la philosophie. Son étude, assez courte mais dense, est ici complétée par un texte passionnant sur le dénommé Victor de l'Aveyron, un jeune garçon découvert dans les bois en 1797. L'enfant, alors âgé d'une douzaine d'années, nu, couvert de cicatrices et muet, est placé sous la responsabilité du docteur Jean Itard. Ce dernier se fixe comme objectif de l'éduquer, de lui apprendre à parler et de le réinsérer socialement. Il pose sur le garçon un regard scientifique, rigoureux, et se met à la tâche....
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  • Chasto 01/07/2020
    Livre intéressant par son sujet mais glaçant par ces "études" et ces "rapports médicaux" établis. L'environnement est en effet primordial, essentiel pour le développement de chacun tant physique qu'intellectuel. Une plus grande part l'analyse humaine aurait été intéressante et moins choquante que ces analyses sur ce "spécimen", ce "phénomène" inconnu. Un domaine scientifique naissait et, heureusement a vite grandi malgré certaines faiblesses longtemps présentes;
  • CharlesEdouard 16/01/2019
    "Les enfants sauvages".. Cela me fait penser à cette expérience de l'Empereur Frédéric II (XIIIe siècle) pour savoir quelle était la langue "naturelle" de l'être humain. Il installa six bébés dans une pouponnière et ordonna à leurs nourrices de les alimenter, les endormir, les baigner, mais surtout, sans jamais leur parler. Non seulement aucun bébé ne se mit à parler un quelconque langage, mais tous les six dépérirent et finirent par mourir. http://www.apophtegme.com/MYSTERES/frederic2.htm Les enfants sauvages donc quel qu'ils soient ont besoin de contacts, que ce soit avec des animaux ou êtres humains, d'autres créerons un personnage avec des chiffons par exemple, ou un personnage imaginaire. Même l'adulte a besoin de contact, je me souviens du film : "Seul au monde" de Robert Zemeckis, le Héros du film Tom Hanks parle avec un ballon de foot dont il a dessiné des yeux et une bouche avec son sang. Privé d'affection, un nourrisson souffre de modifications cérébrales. Ce livre nous fera découvrir ces enfants qui ont réussi à survivre même dans un environnement difficile.
  • fleya 01/09/2015
    Lecture intéressante, je peux désormais dire avoir quelques connaissances sur le sujet... Cependant, je suis tout de même déçue de la première partie... trop évasive et pas assez construite à mon goût. La seconde partie est en revanche plus pertinente, bien qu'en faisant quelques recherches sur le cas de Victor de l'Aveyron, il se trouve des rumeurs d'un enfant battu et non sauvage... du coup il en ressort de cette lecture un sentiment de doute... Itard soupçonnait-il ne serait-ce qu'une fois que Victor ne soit pas ce qu'il semble être?
  • Tatooa 18/06/2013
    Je me souviens avoir été déçue par ce livre, non à cause de ce qui y est raconté, mais à cause des implications à grande échelle et à long terme de ce qui y est raconté, même si, dans le fond, ce qui est décrit dans ce livre semble plutôt évident, à posteriori. C'est une étude vraiment très intéressante sur les cas d'enfants ayant grandi totalement isolés d'autres êtres humains, et qui, dans le fond, restent dans un comportement uniquement instinctif destiné à satisfaire les besoins primaires. Ils en restent, en fait, au stade 1 et 2 de la pyramide de Maslow (Et encore... Etant donné qu'ils n'éprouvent même plus le besoin de se reproduire, on peut se demander s'ils ne régressent même pas en deça d'un état dit "animal"...) Et voilà, n'étant pas d'un optimisme forcené, déjà, en ce qui concerne l'espèce humaine et son évolution (qui est à mes yeux, depuis quelques décennies, plutôt une stagnation, voire, pire, une dégénérescence...), il me semble que si le petit d'homme devient ce qu'il est socialement et familialement programmé à devenir, en tant qu'espèce, nous n'avons pas le cul sorti des ronces, si j'ose dire... Pourtant ici ou là surgit parfois quelque miracle. Mais ici ou là, c'est encore trop peu, hélas, pour contrebalancer tous ceux qui ont un magnifique cerveau, mais ne s'en servent pas, ou si peu... Plus tous ceux qui ne s'en servent que pour dominer, asservir autrui, assouvir des besoins de pouvoir et de richesse illusoires.Je me souviens avoir été déçue par ce livre, non à cause de ce qui y est raconté, mais à cause des implications à grande échelle et à long terme de ce qui y est raconté, même si, dans le fond, ce qui est décrit dans ce livre semble plutôt évident, à posteriori. C'est une étude vraiment très intéressante sur les cas d'enfants ayant grandi totalement isolés d'autres êtres humains, et qui, dans le fond, restent dans un comportement uniquement instinctif destiné à satisfaire les besoins primaires. Ils en restent, en fait, au stade 1 et 2 de la pyramide de Maslow (Et encore... Etant donné qu'ils n'éprouvent même plus le besoin de se reproduire, on peut se demander s'ils ne régressent même pas en deça d'un état dit "animal"...) Et voilà, n'étant pas d'un optimisme forcené, déjà, en ce qui concerne l'espèce humaine et son évolution (qui est à mes yeux, depuis quelques décennies, plutôt une stagnation, voire, pire, une dégénérescence...), il me semble que si le petit d'homme devient ce qu'il est socialement et familialement programmé à devenir, en tant qu'espèce, nous n'avons pas le cul sorti des ronces, si j'ose dire... Pourtant ici ou là surgit parfois quelque...
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