Lisez! icon: Search engine
Les femmes n'ont pas d'histoire
Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 17/02/2022
Éditeurs :
10/18

Les femmes n'ont pas d'histoire

Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 17/02/2022
Au fin fond de la Pennsylvanie, la lutte de deux générations de femmes pour devenir elles-mêmes.
En Pennsylvanie, dans cette région désolée qu’on appelle la « ceinture de rouille », la vie ressemble à une condamnation. Les habitants se sentent tellement oubliés de Dieu qu’ils se... En Pennsylvanie, dans cette région désolée qu’on appelle la « ceinture de rouille », la vie ressemble à une condamnation. Les habitants se sentent tellement oubliés de Dieu qu’ils se raccrochent à lui, aveuglément. C’est un pays d’hommes déchus, où les femmes n’ont pas voix au chapitre. Élevée dans l’ombre... En Pennsylvanie, dans cette région désolée qu’on appelle la « ceinture de rouille », la vie ressemble à une condamnation. Les habitants se sentent tellement oubliés de Dieu qu’ils se raccrochent à lui, aveuglément. C’est un pays d’hommes déchus, où les femmes n’ont pas voix au chapitre. Élevée dans l’ombre de son père, un prêcheur implacable et charismatique qui envoûte même les serpents, la jeune Wren grandit, comme sa mère avant elle, dans un monde où l’espoir n’est pas de mise. Il faudra des drames, un décès, une disparition, pour qu’enfin cette société rigide se fissure et que peu à peu se révèlent tous les secrets et les non-dits qui pèsent sur sa famille et sur le village. Alors seulement, peut-être, Wren pourra-t-elle aller au-delà d’un destin tout tracé, sauver ce qui peut l’être et prendre sa vie en main.
Ce premier roman inoubliable, qui dépeint la lutte de deux générations de femmes pour devenir elles-mêmes dans un pays en pleine désolation, annonce la naissance d’une écrivaine au talent époustouflant.

PRESSE :
« Avec Les femmes n'ont pas d'histoire, Amy Jo Burns nous met face à un environnement mystérieux et luxuriant qui semble façonner les destinées. » Elle 
« Sur le thème de la difficile émancipation féminine, un premier roman époustouflant dans la tradition du grand roman américain. » L'Obs
« Amy Jo Burns explore avec finesse la bataille souvent discrète mais lumineuse des femmes pour rester en vie. » La Vie 
« L'écriture est ample, puissante, et la construction, merveilleuse d'intelligence, donne envie de reprendre au début une fois parvenu à la fin. » L'Express
​« Ce roman noir est un miracle. » Le Canard enchainé
« Un grand roman, fort et touchant. » La Voix du Nord
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264079473
Code sériel : 5737
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 312
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264079473
Code sériel : 5737
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 312
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • emilieandbooks 11/09/2023
    Un roman qui dépeint la lutte de deux générations de femmes qui aspirent à la liberté et à la reconnaissance de leur identité dans la Rust Belt. Le roman aborde les thèmes de l’émancipation féminine, la religion, la violence et les secrets. Mon avis est mitigé : j’ai aimé l’écriture poétique et immersive de l’auteure, ainsi que son exploration des différentes facettes de l’amour, mais j’ai trouvé certains passages ennuyeux. C’est un roman dans la pure tradition des romans américains, qui nous fait découvrir une réalité sociale et culturelle. Je le recommande aux amateurs de littérature américaine et aux lecteurs qui aiment les histoires de femmes fortes et courageuses
  • fabienne2909 13/08/2023
    Derrière ce titre intriguant, « Les femmes n’ont pas d’histoire », se cache un roman âpre, d’une terrible violence. Mais il s’en dégage aussi un étrange charme, un peu envoûtant, qui en a fait pour moi une lecture (d’été) captivante. En Virginie-Occidentale, région désolée de la Rust Belt américaine régie par la religion et le moonshine (whisky de contrebande), la vie de Wren se passe dans une certaine dureté entre son père Briar, une espèce de prédicateur dont le prêche religieux se fait en levant des serpents venimeux dans les bras, et sa mère Ruby, dont la vie tourne autour d’Ivy, son amie d’enfance. On comprend rapidement que le couple que Ruby forme avec Briar ne fonctionne plus très bien, notamment parce que celui-ci est enfermé dans sa foi, forgée après un accident réputé dû à la foudre qui lui a laissé un œil blanc, le faisant être un mari et un père défaillant. Mais le jour où un accident terrible arrive à Ivy, c’est le début d’un enchaînement de catastrophes qui signera la fin de l’enfance de Wren, et qui lui apprendra — à la dure — que la vérité a toujours de multiples facettes… Cette vérité à facettes vaut également... Derrière ce titre intriguant, « Les femmes n’ont pas d’histoire », se cache un roman âpre, d’une terrible violence. Mais il s’en dégage aussi un étrange charme, un peu envoûtant, qui en a fait pour moi une lecture (d’été) captivante. En Virginie-Occidentale, région désolée de la Rust Belt américaine régie par la religion et le moonshine (whisky de contrebande), la vie de Wren se passe dans une certaine dureté entre son père Briar, une espèce de prédicateur dont le prêche religieux se fait en levant des serpents venimeux dans les bras, et sa mère Ruby, dont la vie tourne autour d’Ivy, son amie d’enfance. On comprend rapidement que le couple que Ruby forme avec Briar ne fonctionne plus très bien, notamment parce que celui-ci est enfermé dans sa foi, forgée après un accident réputé dû à la foudre qui lui a laissé un œil blanc, le faisant être un mari et un père défaillant. Mais le jour où un accident terrible arrive à Ivy, c’est le début d’un enchaînement de catastrophes qui signera la fin de l’enfance de Wren, et qui lui apprendra — à la dure — que la vérité a toujours de multiples facettes… Cette vérité à facettes vaut également pour le lecteur : le récit est partagé en plusieurs parties racontées par différents personnages qui donneront chacun leur version de l’histoire, venant éclairer celle de Wren, forcément partielle. Pourquoi Briar a-t-il exilé sa femme puis sa fille loin dans les montagnes, les forçant à vivre à l’ancienne (troublante sensation quand on comprend que l’action se passe dans les années 2000 et non pas dans les années 1930 !) et obligeant Wren à étudier en cachette ? Pourquoi Ruby et Ivy, si avides de liberté plus jeunes, se sont laissées enfermer dans les montagnes de Virginie-Occidentale pour ne plus jamais en sortir ? Pourquoi les femmes sont-elles condamnées à être fille ou femme d’un homme, au point que leurs histoires personnelles voire même leur nom, sont oubliées ? « Les hommes de la montagne pouvaient se soûler n’importe où […]. Mais s’ils voulaient un morceau de la montagne, tiré du sol sur lequel ils se tenaient et de l’eau qu’ils buvaient, un alcool de maïs blanc doux de Virginie-Occidentale, égrené et moulu à maturité par les mains d’un père aimant, avant d’être cuit jusqu’à ce qu’il né en reste que le plus robuste, alors il leur fallait le moonshine de Sherrod. C’est pour ça qu’ils le choisissaient : pour y trouver le goût de la vie qu’ils menaient. » Si la religion et le moonshine, domaines jalousement masculins en Virginie-Occidentale, donnent un cadre (écrasant) à cette histoire, ce sont bien aux personnages féminins qu’Amy Jo Burns donne le premier rôle, pour contrer cette vie faite d’obligations et de contraintes que les hommes réservent aux femmes, dont Ruby : « Nous, les femmes, on est pas aussi libres que vous de faire ce qui nous chante. Pour vous autres, ça va tellement de soi que ça m’écœure. Mais je peux pas dire que ça m’étonne. Toi et Briar, tous les deux, vous faites toujours exactement ce qui vous plaît, sans prendre qui que ce soit en considération. […] Tous les deux, vous pensez que je suis un bestiau qu’on marchande, parce qu’on vous apprend que le monde est à vous, que vous avez qu’à vous servir. Et que mon monde à moi, c’est de me faire prendre. » Car malgré tout, qu’on ne s’y trompe pas, malgré son titre, « Les femmes n’ont pas d’histoire » est un roman aux accents féministes : si l’histoire ne se souvient pas d’elles, les légendes si, prouvant que malgré tout ce sont les femmes qui œuvrent en sous-main, notamment pour que les choses changent peu à peu. Wren aura-t-elle le choix que sa mère Ruby et Ivy n’ont pas eu, celui de mener sa vie comme elle le veut ? « Les femmes n’ont pas d’histoire » est un premier roman impressionnant de maîtrise, notamment dans sa structure qui vient éclairer peu à peu l’histoire de Ruby, d’Ivy et de Briar. Une histoire pleine de croyances, de fatalité, de désespoir et d’amertume, seuls sentiments qui restent quand la foi est partie. Les mots sont secs et durs comme cette terre montagnarde arrosée de soleil et de foi, seules richesses qu’elle possède, mais parfois aussi doux et remplis de poésie que le moonshine que les hommes produisent à partir de son maïs et de son eau. Liquide qui semble avoir le pouvoir de rendre fou ou de remplir d’amour. La lecture de ce roman n’est pas des plus simples, par les thématiques traitées que par la construction adoptée par l’auteur, qui révèle ses vérités au fur et à mesure. Mais il constitue un roman saisissant, et fait partie de ces lectures que l’on n’oublie pas.
    Lire la suite
    En lire moins
  • Bagheera01 12/08/2023
    J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a été offert. Je partais d'une découverte totale et j'ai été touchée par ces femmes perdues dans la montagne qui essayent de trouver leur place parmi le machisme ambiant. Belle histoire quoique tragique. J'ai oublié que je lisais un livre.
  • Valerielle 20/05/2023
    C’est une ambiance très sombre qui règne dans cette histoire : une famille coupée de tout, pauvre, dans les Appalaches, une région prospère jadis et désormais abandonnée, L'héroïne, une jeune fille, rêve d'une autre vie mais comment faire quand on est sans le sou, coincée entre un père illuminé, un prêcheur et une mère complètement coincée dans cette vie sans horizon ? Seuls la drogue et le moonshine, un whisky de contrebande semblent être les moyens d'évasion à portée des habitants. Les conditions sont réunies pour qu'un drame arrive : sera-t-il porteur d'une autre vie pour la jeune fille ? J'ai eu envie à plusieurs reprises de secouer ce père de pacotille, manipulateur de serpents, incapable de pourvoir aux besoins de sa famille, beau parleur, qui n'assume rien et parce qu’il a un pouvoir avec les serpents détient une certaine aura sur la population. Dans cette histoire, les hommes sont misérables et exercent leur autorité sur les femmes et les filles, ne leur laissant aucune possibilité de s'en sortir, consommant le peu d'argent dans l’alcool. Pourtant, dans cette noirceur brille la forte amitié qui lit Ruby et Ivy, les mères, elles se soutiennent et font tout pour ne pas sombrer. Alors que Wren... C’est une ambiance très sombre qui règne dans cette histoire : une famille coupée de tout, pauvre, dans les Appalaches, une région prospère jadis et désormais abandonnée, L'héroïne, une jeune fille, rêve d'une autre vie mais comment faire quand on est sans le sou, coincée entre un père illuminé, un prêcheur et une mère complètement coincée dans cette vie sans horizon ? Seuls la drogue et le moonshine, un whisky de contrebande semblent être les moyens d'évasion à portée des habitants. Les conditions sont réunies pour qu'un drame arrive : sera-t-il porteur d'une autre vie pour la jeune fille ? J'ai eu envie à plusieurs reprises de secouer ce père de pacotille, manipulateur de serpents, incapable de pourvoir aux besoins de sa famille, beau parleur, qui n'assume rien et parce qu’il a un pouvoir avec les serpents détient une certaine aura sur la population. Dans cette histoire, les hommes sont misérables et exercent leur autorité sur les femmes et les filles, ne leur laissant aucune possibilité de s'en sortir, consommant le peu d'argent dans l’alcool. Pourtant, dans cette noirceur brille la forte amitié qui lit Ruby et Ivy, les mères, elles se soutiennent et font tout pour ne pas sombrer. Alors que Wren veut échapper à ce destin tout tracé, nous remontons dans le temps pour comprendre comment ces deux femmes aux caractères forts se sont retrouvées malgré tout dans cette situation. C'est une histoire qui ne laisse pas indifférent.e et qui montre une autre facette des États-Unis, celle des laissés pour compte.
    Lire la suite
    En lire moins
  • Jelisaisjelisjelirai 09/03/2023
    Un premier roman captivant et bouleversant. Pour moi, si ce roman était un lieu, ce serait une colline isolée dans les Appalaches de Virginie-Occidentale. Si ce roman était un animal, ce serait un serpent. Si ce roman était un mot, ce serait pauvreté. Si ce roman était un alcool, ce serait du whisky. Si ce roman était un dilemme, ce serait rester ou partir. Si ce roman était une expression, ce serait "Y a qu'un seul monde" (Caleb prononce ces mots dans ce roman). Vous aimez les récits de femmes fortes, battantes et résilientes, alors comme moi, vous adorerez ce roman. Ivy, Ruby, Wren sont des combattantes. Ces femmes ont effectué des choix de vie, contre la volonté de leur père et/ou de leur mari. Elles ont délibérément choisi de rester dans cette colline, à l'écart de la société et elles savaient en faisant ce choix, quel avenir les attendait. Qu'il serait synonyme de pauvreté, de solitude et de dépendance. Par amour, Ruby est restée, par amitié Ivy aussi. La vie dans cette colline sera rude mais grâce à leur amitié, Ivy et Ruby résistent un certain temps. Partir ou rester : quel choix fera Wren, la fille de Ruby? Préférera-t-elle quitter cet endroit, synonyme de drame ou... Un premier roman captivant et bouleversant. Pour moi, si ce roman était un lieu, ce serait une colline isolée dans les Appalaches de Virginie-Occidentale. Si ce roman était un animal, ce serait un serpent. Si ce roman était un mot, ce serait pauvreté. Si ce roman était un alcool, ce serait du whisky. Si ce roman était un dilemme, ce serait rester ou partir. Si ce roman était une expression, ce serait "Y a qu'un seul monde" (Caleb prononce ces mots dans ce roman). Vous aimez les récits de femmes fortes, battantes et résilientes, alors comme moi, vous adorerez ce roman. Ivy, Ruby, Wren sont des combattantes. Ces femmes ont effectué des choix de vie, contre la volonté de leur père et/ou de leur mari. Elles ont délibérément choisi de rester dans cette colline, à l'écart de la société et elles savaient en faisant ce choix, quel avenir les attendait. Qu'il serait synonyme de pauvreté, de solitude et de dépendance. Par amour, Ruby est restée, par amitié Ivy aussi. La vie dans cette colline sera rude mais grâce à leur amitié, Ivy et Ruby résistent un certain temps. Partir ou rester : quel choix fera Wren, la fille de Ruby? Préférera-t-elle quitter cet endroit, synonyme de drame ou rester pour imposer son choix de vie?
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…

Lisez maintenant, tout de suite !