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Les Puissances des ténèbres
Georges Belmont (traduit par), Hortense Chabrier (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 26/09/2019
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Puissances des ténèbres

Georges Belmont (traduit par), Hortense Chabrier (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 26/09/2019
« Le mal ne prend-il pas souvent l’apparence du bien ? II fallait le talent et la langue de l’auteur de L’Orange mécanique pour nous tenir en haleine, sur plus de mille pages, sur ce vaste sujet. » Madame Figaro.

Tout le XXe siècle passe dans ces Puissances des ténèbres, emportant le lecteur dans sa chevauchée fantastique. Truculent, la tête dans le ciel, un homme de foi mène sans répit...

Tout le XXe siècle passe dans ces Puissances des ténèbres, emportant le lecteur dans sa chevauchée fantastique. Truculent, la tête dans le ciel, un homme de foi mène sans répit la bataille contre le Malin. « Sacrée bataille ! » dit-il, mais sans douter un instant de la victoire finale...

Tout le XXe siècle passe dans ces Puissances des ténèbres, emportant le lecteur dans sa chevauchée fantastique. Truculent, la tête dans le ciel, un homme de foi mène sans répit la bataille contre le Malin. « Sacrée bataille ! » dit-il, mais sans douter un instant de la victoire finale du bien. A-t-il raison ? A-t-il tort ? Autour de lui, le monde étend ses ravages. L’odeur de Buchenwald imprègne encore l’air. Un fou de Dieu, enfant miraculé, provoque un carnage au nom de l’amour, car le Malin peut aussi prendre la forme de l’amour.
Entre cynisme et drôlerie, courage et veulerie, anticonformisme et exigence, ce roman d’Anthony Burgess témoigne d’un temps où la littérature pouvait être colossale, sublime, effarante.

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EAN : 9782221242841
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 1024
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221242841
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 1024
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Piwai 20/03/2022
    Un roman de la solitude et du vain. Solitudes des trois principaux protagonistes, volontaire ou subie, qui, bien qu'étant accompagnés quelquefois restent imcompris (sauf entre eux). Vain, des vies de luttes pour un constat final de désert. Le personnage principal, Ken Toomey, écrivain se définissant lui même comme moyen, traverse le 20ème siècle entremêlant grands moments d'Histoire et petites misères personnelles, notamment son rapport à la religion en tant qu' homosexuel. Les discussions philosophico-religieuses avec beau-frère, futur pape, ou les réflexions de ce dandy solitaire, occupent une place centrale du roman. Les personnages secondaires sont peu nombreux, bien suivi et pas "gratuits" : tous ont un rôle et une finalité. De fait la lecture est fluide, bien que le roman soit très epais (quasi 2 kg dans la version publiée par Acropole, il vaut mieux la version poche en 2 tomes pour le transport...). Les 150 premières pages de cette épopée personnelle, intellectuelle et historique posent le sieur Toomey, ce qui peut la rendre un peut lente, mais tout s'emballe ensuite et le roman devient addictif. Un chef d'œuvre, une écriture racée, littéraire non pédante, à laquelle l'auteur ajoute une solide culture et un humour sous-jacent régulier. Comme son "héros" écrivain rencontre beaucoup de ses collègues, Anthony Burgess en profite pour nous livrer ses appréciations , incisives voire quelquefois drôles, de ceux-ci. Une œuvre bien écrite et intéressante, à lire et à déguster sans moderation. Un roman de la solitude et du vain. Solitudes des trois principaux protagonistes, volontaire ou subie, qui, bien qu'étant accompagnés quelquefois restent imcompris (sauf entre eux). Vain, des vies de luttes pour un constat final de désert. Le personnage principal, Ken Toomey, écrivain se définissant lui même comme moyen, traverse le 20ème siècle entremêlant grands moments d'Histoire et petites misères personnelles, notamment son rapport à la religion en tant qu' homosexuel. Les discussions philosophico-religieuses avec beau-frère, futur pape, ou les réflexions de ce dandy solitaire, occupent une place centrale du roman. Les personnages secondaires sont peu nombreux, bien suivi et pas "gratuits" : tous ont un rôle et une finalité. De fait la lecture est fluide, bien que le roman soit très epais (quasi 2 kg dans la version publiée par Acropole, il vaut mieux la version poche en 2 tomes pour le transport...). Les 150 premières pages de cette épopée personnelle, intellectuelle et historique posent le sieur Toomey, ce qui peut la rendre un peut lente, mais tout s'emballe ensuite et le roman devient addictif. Un chef d'œuvre, une écriture racée, littéraire non pédante, à laquelle l'auteur ajoute une solide culture et un humour sous-jacent régulier. Comme son "héros" écrivain rencontre beaucoup...
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  • Blok 20/03/2021
    C'est en effet un roman du siècle, qui se demande pourquoi ce siècle, qui avait assez bien commencé, a si mal tourné. Mais c'est surtout une interrogation sur le Mal. Pourquoi les innocents sont-ils broyés? Pourquoi le frère du narrateur meurt-il d'un cancer ? Pourquoi tout ce que fait Carlo tourne-t-il aussi mal ? C'est un personnage bien intéressant. Il n'a voulu que le Bien et pourtant c'est lui qui a causé indirectement la mort de ses neveux, et pour sa nièce à cause d'un miracle mal à propos qu'il a accompli, et de ses réformes mal comprises par certains ; à ce sujet, je soupçonne Burgess de ne pas avoir eu un enthousiasme débordant pour Vatican Il. Dans le roman, le Mal est incarné et on voit le Démon à l'œuvre (je pense en particulier à l'étrange mort de l'ami de Toomey que Carlo ne pourra sauver malgré l'exorcisme qu'il pratique). On pense aux romans de Graham Greene, catholique comme Burgess (et Toomey) avec la nuance particulière du catholicisme anglais, où le Mal est également très concret. Burgess a établi son bilan du siècle en 1980. Je ne suis pas sûr qu'il serait meilleur aujourd'hui. A part cela, le livre est très drôle. . La première phrase est éblouissante Oui, très drôle. Qui a dit que l'humour était la politesse du désespoir ? C'est en effet un roman du siècle, qui se demande pourquoi ce siècle, qui avait assez bien commencé, a si mal tourné. Mais c'est surtout une interrogation sur le Mal. Pourquoi les innocents sont-ils broyés? Pourquoi le frère du narrateur meurt-il d'un cancer ? Pourquoi tout ce que fait Carlo tourne-t-il aussi mal ? C'est un personnage bien intéressant. Il n'a voulu que le Bien et pourtant c'est lui qui a causé indirectement la mort de ses neveux, et pour sa nièce à cause d'un miracle mal à propos qu'il a accompli, et de ses réformes mal comprises par certains ; à ce sujet, je soupçonne Burgess de ne pas avoir eu un enthousiasme débordant pour Vatican Il. Dans le roman, le Mal est incarné et on voit le Démon à l'œuvre (je pense en particulier à l'étrange mort de l'ami de Toomey que Carlo ne pourra sauver malgré l'exorcisme qu'il pratique). On pense aux romans de Graham Greene, catholique comme Burgess (et Toomey) avec la nuance particulière du catholicisme anglais, où le Mal est également très concret. Burgess a établi son bilan du siècle en 1980. Je ne suis pas sûr qu'il serait meilleur aujourd'hui. A part cela, le livre est très drôle. ....
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  • Madilou 15/06/2019
    à lire, c'est un gros pavé, mais une lecture très prenante.
  • Bougnadour 21/05/2018
    Saga familiale centrée sur la figure de Kenneth Toomey écrivain à succès à défaut de talent, homo et catholique. La soeur de Toomey épousera un musicien Italien doté d'un frère prêtre qui finira Pape. Les membre de ces deux clans vont traverser tous les moments tragiques du 20ème siècle qui n'en a pas manqué, ils ne seront que des figurants mais dramatiquement impliqués. Ce gros pavé mérite qu'on s'y accroche malgré un début peu encourageant centré sur les malheurs amoureux de Toomey. Il faut reconnaître à A.Burgess un éblouissant sens des dialogues qui sont mordants, cyniques et d'un humour réjouissant. Cela relève un plat alourdi par des réflexions redondantes sur l'incompatibilité de l'homosexualité et du Catholicisme (on s'en doutait). A la fin mélancolique du roman, un Toomey vieilli et solitaire pointe avec vigueur le déclin de l'esprit, le bluff de l'art moderne, la société de consommation et la perte du religieux
  • Gataparda 22/01/2018
    Qualifié (par jeu de mots) lors de sa sortie en 1981 de « roman du siècle », cette œuvre imposante d’Anthony Burgess (deux tomes de plus de six cents pages chacun dans Le Livre de Poche) place effectivement ses personnages dans la perspective des événements qui se sont écoulés entre la première guerre mondiale et la fin des années quatre-vingts. Bien que le traitement littéraire de l’intrigue relève principalement de la littérature blanche, l’intérêt, du point de vue des littératures de l’imaginaire, réside dans une habile combinaison (peu courante) d’uchronie, de fantastique et d’évènements historiques « réels ». Kenneth Toomey est un écrivain britannique à succès, mais il vit mal son homosexualité qu’il juge incompatible avec la solide foi catholique que sa mère française a imprimée en lui. Ainsi restera-t-il jusqu’à la fin de sa vie en perpétuel conflit interne, malgré sa décision précoce de renier ses croyances religieuses. Cette culpabilité latente fait de lui un errant qui fuit les scandales et les accusations, un solitaire qui ne connaît que des amours de passage et doit supporter les caprices de quelques gitons insupportables. Il voyage donc, en Europe, en Orient, aux Etats-Unis, en Australie, tandis que se déroule en toile de fond l’histoire du XXeme siècle. Il fréquente pour s’encanailler les bouges les plus sordides, et se prélasse dans les palaces les plus chics. Il est scénariste à Hollywood, Goebbels l’invite à un festival de cinéma à Berlin, il traverse l’Allemagne nazie à la recherche de Jakob Stroeler, écrivain génial. Il découvre le grand amour (et le malheur) en Malaisie. Mais surtout, d’Hemingway à Joyce, il rencontre toute l’intelligentsia de l’époque, ce qui nous vaut une galerie de portraits particulièrement croustillante. Seuls les Français ne trouvent aucune grâce à ses yeux et ne semblent avoir produit aucun artiste au cours du siècle écoulé. Mauvaise foi britannique ? ;-). Quoi qu’il en soit, le personnage le plus extraordinaire dont Kenneth fait la connaissance est sans conteste Carlo Campanati, prêtre et exorciste de terrain, qui a fait de sa vie entière un combat contre le Mal. Un Mal personnifié par le prince des ténèbres et ses créatures s’entend, et non réduit à un simple concept moral. Mélange de rouerie paysanne et de naïveté désarmante, Carlo possède une foi formidable, monolithique, et une dialectique à toute épreuve qui justifie la coexistence de Dieu et de son Contraire, et ne laisse aucun doute sur l’issue finale du combat. « D’un mal peut sortir un bien », démontre Carlo. Erreur de tactique que de sous-estimer l’adversaire : il ne songe pas à inverser la proposition… Il devient évêque et se heurte avec vigueur aux fascistes italiens, puis (et c’est là qu’intervient l’élément uchronique), pape, sous le nom de Grégoire XVII, à la suite d’une élection animée qui voit la mort de son principal rival, foudroyé par la maladie alors qu’il venait d’être élu. Du point de vue chronologique, le pontificat de Carlo se substitue à celui de Jean XXIII. On peut aussi noter que Carlo est l’anagramme de Karol (Jean-Paul II était déjà pape lorsque le livre est sorti) et que Grégoire XVII est, lui aussi, un infatigable voyageur. Kenneth est le témoin de la carrière de Carlo. Il le voit accomplir un miracle, combattre à mains nues (au sens propre) les suppôts des ténèbres. Il l’appelle à son secours lorsque l’homme qu’il aime est victime d’une possession démoniaque. Il lui sert de prête-nom pour la publication d’un livre fondamental sur l’œcuménisme. Il partage ses repas pantagruéliques et ses soirées de joueur invétéré dans les grands casinos. C’est lui, Kenneth, qui finira par avoir la clef du sens de toute chose, et ce qu’il découvrira est si vertigineux qu’il le refoulera au plus profond de lui-même et n’en soufflera mot à quiconque. Les puissances des ténèbres est l’un des textes majeurs d’Anthony Burgess, fondé sur une réflexion profonde sur le Bien et le Mal et une fresque historique et sociale de premier ordre examinée à la loupe, avec un humour noir grinçant. Nous sommes bien loin d’Orange mécanique et de ses effets faciles destinés à choquer le bourgeois. Le style (ou est-ce plutôt la traduction ?) présente quelques inégalités, mais il faut reconnaître qu’elles sont minimes, eu égard à la difficulté de l’exercice : imiter l’écriture d’un grand auteur qui puise ses racines dans le XIXe siècle et traverse l’inimaginable au cours du XXe. Une œuvre puissante à lire et à relire. Qualifié (par jeu de mots) lors de sa sortie en 1981 de « roman du siècle », cette œuvre imposante d’Anthony Burgess (deux tomes de plus de six cents pages chacun dans Le Livre de Poche) place effectivement ses personnages dans la perspective des événements qui se sont écoulés entre la première guerre mondiale et la fin des années quatre-vingts. Bien que le traitement littéraire de l’intrigue relève principalement de la littérature blanche, l’intérêt, du point de vue des littératures de l’imaginaire, réside dans une habile combinaison (peu courante) d’uchronie, de fantastique et d’évènements historiques « réels ». Kenneth Toomey est un écrivain britannique à succès, mais il vit mal son homosexualité qu’il juge incompatible avec la solide foi catholique que sa mère française a imprimée en lui. Ainsi restera-t-il jusqu’à la fin de sa vie en perpétuel conflit interne, malgré sa décision précoce de renier ses croyances religieuses. Cette culpabilité latente fait de lui un errant qui fuit les scandales et les accusations, un solitaire qui ne connaît que des amours de passage et doit supporter les caprices de quelques gitons insupportables. Il voyage donc, en Europe, en Orient, aux Etats-Unis, en Australie, tandis que se déroule en toile de...
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