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Les Sorcières de Salem
Marcel Aymé (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Sorcières de Salem

Marcel Aymé (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 18/08/2022
« Viscéral et vital. » The Guardian
Lorsque Abigail et une dizaine d’autres jeunes filles sont aperçues dansant nues en pleine nuit dans la forêt, quelques puritains de Salem s’empressent de crier à la sorcellerie. Bientôt, un... Lorsque Abigail et une dizaine d’autres jeunes filles sont aperçues dansant nues en pleine nuit dans la forêt, quelques puritains de Salem s’empressent de crier à la sorcellerie. Bientôt, un procès plonge cette communauté de Nouvelle-Angleterre dans la colère et la confusion. Ceux qui sont accusés d’être des oeuvres du... Lorsque Abigail et une dizaine d’autres jeunes filles sont aperçues dansant nues en pleine nuit dans la forêt, quelques puritains de Salem s’empressent de crier à la sorcellerie. Bientôt, un procès plonge cette communauté de Nouvelle-Angleterre dans la colère et la confusion. Ceux qui sont accusés d’être des oeuvres du démon encourent la potence.
En 1953, alors que l’Amérique est en proie au maccarthysme et à la « chasse aux sorcières », Arthur Miller écrit une pièce incisive sur un célèbre épisode de l’histoire américaine : le procès qui, en 1692, ébranla la petite ville de Salem, gagnée par une crise d’hystérie puritaine, et se solda par la condamnation de nombreuses personnes soupçonnées de pratiques sataniques et par vingt-cinq exécutions.
Cette oeuvre illustre de façon magistrale comment peut être franchie - à toute époque - la frontière entre raison et folie, justice et fanatisme.
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EAN : 9782221264294
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221264294
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Leoracle 28/01/2023
    Voici un classique, parlant des malheureuses personnes qui ont été tuées en 1692 à Salem. Plusieurs femmes vont être accusé par une jeune femme, Abigaïl Williams, tout ça a cause d'un amour interdit. Dans cette pièce on découvre la fourberie dont le personnage d'Abigaïl fait par mais aussi, à quel point les hommes ont pu se faire avoir et ont préféré croire une enfant que tout un village. Quelle triste histoire.
  • CallieTourneLesPages 13/11/2022
    J'ai découvert cette pièce un peu par hasard. Je ne savais même pas que c'était du théâtre n'ayant même pas reconnu Simonet Signoret en couverture. C'est le titre qui m'a attirée et la côte de la médiathèque m'a surprise. Et une bonne surprise ! Pendant mes études j'aimais lire du théâtre et j'en lisais souvent. Je n'en lis plus beaucoup. Arthur Miller a très bien écrit cette pièce, beaucoup de réalisme entre raison et folie. On y retrouve la force avec laquelle l'homme peut broyer l'homme sur la base de témoignages. Comment le fanatisme pousse à la cruauté sans limite. 1692, sur les accusations de jeunes filles, un tribunal se réunit à Salem en Nouvelle-Angleterre, pour juger en sorcellerie et autre diablerie, des citoyens de la ville. Certains seront pendus, d'autres condamnés à la prison. La pièce est bien rythmée, chacun des quatre actes expose les interrogatoires entre citoyens puis face au tribunal. On y découvre en tant que spectateurs/lecteurs, les mensonges et leurs causes. Mais nous sommes les témoins impuissants de l'injustice et de la folie humaine. Cette pièce n'est pas seulement le récit de la terrible affaire des Sorcières de Salem mais aussi un puissant exemple d'un fait de société... J'ai découvert cette pièce un peu par hasard. Je ne savais même pas que c'était du théâtre n'ayant même pas reconnu Simonet Signoret en couverture. C'est le titre qui m'a attirée et la côte de la médiathèque m'a surprise. Et une bonne surprise ! Pendant mes études j'aimais lire du théâtre et j'en lisais souvent. Je n'en lis plus beaucoup. Arthur Miller a très bien écrit cette pièce, beaucoup de réalisme entre raison et folie. On y retrouve la force avec laquelle l'homme peut broyer l'homme sur la base de témoignages. Comment le fanatisme pousse à la cruauté sans limite. 1692, sur les accusations de jeunes filles, un tribunal se réunit à Salem en Nouvelle-Angleterre, pour juger en sorcellerie et autre diablerie, des citoyens de la ville. Certains seront pendus, d'autres condamnés à la prison. La pièce est bien rythmée, chacun des quatre actes expose les interrogatoires entre citoyens puis face au tribunal. On y découvre en tant que spectateurs/lecteurs, les mensonges et leurs causes. Mais nous sommes les témoins impuissants de l'injustice et de la folie humaine. Cette pièce n'est pas seulement le récit de la terrible affaire des Sorcières de Salem mais aussi un puissant exemple d'un fait de société qui se répète à travers l'histoire : la chasse aux « sorcières ». Une très bonne pièce à découvrir ou re-découvrir.
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  • Steff_bouquine 13/10/2022
    Petite entorse à mes lectures, j'ai lu une pièce de théâtre, car oui, ce petit objet en est bien une 😉 J'ai tout d'abord été réticente puis quelques retours m'ont fait changer d'avis. Avec cette histoire, l’auteur nous fait comprendre à quel point tout n'est que faux semblant et que parole d'homme n'est pas forcément parole d'évangile. Pour preuve, le nombre de personnes accusés et condamnés pour sorcellerie sur le oui-dire d'un voisin, par pure vengeance d'une femme ou simplement par pure crise puritaine..... un épisode tragique totalement bien retranscrit dans cette pièce.
  • Lamifranz 28/09/2022
    On ne dira jamais assez le calvaire que c'est de porter un nom trop connu : quand vous vous appelez Armstrong, il faut sans cesse expliquer comment vous faites pour marcher sur la Lune en gagnant cinq fois le Tour de France et tout ça sans quitter votre trompette ! Arthur Miller c'est pareil : toute sa vie il s'est défendu d'avoir écrit « Tropique du Cancer » et « La Crucifixion en rose » sur l'air de « In the mood » ! Plus sérieusement, je me demande s'il ne souffrait pas plus d'être considéré comme Monsieur Marylin Monroe, que comme l'immense dramaturge qu'il était (le plus grand de sa génération avec Tennessee Williams). Car oui, Arthur Miller (1915-2005) est un géant de la littérature américaine. Auteur de plus d'une vingtaine de pièces de théâtre, il écrivit aussi pour le cinéma (« Les désaxés » (« The Misfits »), le film mythique de John Huston (1961) avec Clark Gable, Marylin Monroe et Montgomery Clift), il est l'auteur également de plusieurs, romans, essais et articles divers. Mais l'essentiel de sa notoriété (en plus d'être le mari de Marylin Monroe, ce qui, il faut le reconnaître, n'est pas à la portée de tout... On ne dira jamais assez le calvaire que c'est de porter un nom trop connu : quand vous vous appelez Armstrong, il faut sans cesse expliquer comment vous faites pour marcher sur la Lune en gagnant cinq fois le Tour de France et tout ça sans quitter votre trompette ! Arthur Miller c'est pareil : toute sa vie il s'est défendu d'avoir écrit « Tropique du Cancer » et « La Crucifixion en rose » sur l'air de « In the mood » ! Plus sérieusement, je me demande s'il ne souffrait pas plus d'être considéré comme Monsieur Marylin Monroe, que comme l'immense dramaturge qu'il était (le plus grand de sa génération avec Tennessee Williams). Car oui, Arthur Miller (1915-2005) est un géant de la littérature américaine. Auteur de plus d'une vingtaine de pièces de théâtre, il écrivit aussi pour le cinéma (« Les désaxés » (« The Misfits »), le film mythique de John Huston (1961) avec Clark Gable, Marylin Monroe et Montgomery Clift), il est l'auteur également de plusieurs, romans, essais et articles divers. Mais l'essentiel de sa notoriété (en plus d'être le mari de Marylin Monroe, ce qui, il faut le reconnaître, n'est pas à la portée de tout le monde), c'est le théâtre. Dans son abondante production, on retiendra essentiellement quatre pièces, qui ont eu un succès universel : « Ils étaient tous mes fils » (1947), « Mort d'un commis-voyageur » (1949), « Les Sorcières de Salem » (1952) et « Vu du pont » (1955). « Les Sorcières de Salem » est une pièce double : c'est d'une part l'évocation d'un fait réel qui s'est passé à Salem (Massachussetts, pas loin de Boston) à la fin du XVIIème siècle. D'autre part, c'est une allégorie transparente sur les méfaits du maccarthysme, cette « chasse aux sorcières » d'une intolérance inégalée qui, et en dépit de toute justice ou de toute légalité, fut exercée non seulement contre tous les communistes, mais également contre tous les sympathisants de gauche, et ce, dans tous les milieux (autre exemple de l'ouverture d'esprit de l'Oncle Sam, à qui nous devons également le génocide des Indiens, la ségrégation raciale, le Ku-Klux-Klan, Hiroshima et tous ses conseils éclairés au monde sur la démocratie et le vivre-ensemble) (réflexion toute personnelle qui n'engage que moi, les Américains ont quand même fait de bonnes choses, Star Wars, par exemple – avant Disney, faut pas exagérer, non plus). En 1692, à Salem, colonie puritaine des descendants du Mayflower, la jeune Abigaïl Williams, perverse et manipulatrice, devient la maîtresse de John Proctor. La femme de ce dernier, Elizabeth, la chasse de la maison. Abigaïl prépare une vengeance terrible qui entraînera dans la tragédie toute la communauté. Elle se livre à un rituel de sorcellerie, et quand celui-ci est découvert, elle se pose en victime et accuse ses accusateurs. La pièce décrit alors l'hystérie collective qui s'empare de la communauté, attisée par la malignité des uns, l'obscurantisme puritain des autres, et marquée par l'impuissance des esprits « raisonneurs » qui cherchent à calmer le jeu et rétablir la vérité. « Les Sorcières de Salem » est une pièce d'une tension insoutenable : le spectateur assiste impuissant à ce débat entre le bien et le mal, et où le bien … est bien mal. L'auteur dénonce à gros boulets, la rumeur, les fausses informations, la crédulité, l'emprise de la religion (et du clergé) sur des esprits malléables, surtout il dénonce le fait d'invoquer un motif général pour assouvir des rancoeurs personnelles (ce qui fut le cas avec le maccarthysme). En parallèle il souligne le courage et la volonté pour quelques individus de faire face à l'obscurantisme et à la malveillance organisée, par la raison, la compassion et l'amour. Très précisément datée dans le temps : 1692 pour le procès des sorcières, 1950 pour le maccarthysme, la pièce a pour principal intérêt de nous rappeler la vigilance (et c'est encore plus vrai aujourd'hui), sur la manipulation des esprits, sur la confiance limitée qu'on peut avoir dans les élites qui n'hésitent pas à abuser de leur pouvoir, sur la rumeur (écrite, parlée, et aujourd'hui informatisée) enfin sur sa propre capacité à résister à ces pressions multiples… Une oeuvre très forte, toujours d'actualité. A signaler une adaptation de Jean-Paul Sartre, portée au cinéma en 1957 par Raymond Rouleau, avec Yves Montand et Simone Signoret. Un film honorable, mais Rouleau est plus un metteur de scène de théâtre que de cinéma. La pièce sur scène doit être extraordinaire.
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  • LN 30/08/2022
    En 1692 dans plusieurs villages du Massachusetts proches de Salem, plusieurs personnes sont accusées de sorcellerie et exécutées sur la foi de ces affirmations. Il s'agit de la la chasse aux sorcières la plus importante de l'histoire de l'Amérique du Nord. En 1953 dans un contexte fortement marqué par le maccarthysme, une autre forme des chasses aux sorcières, Arthur Miller écrit cette pièce, montrant ainsi qu'à plusieurs siècles d'intervalle les mêmes erreurs se répètent et des personnes peuvent être accusées et condamnées sans preuve. Il reprend ainsi l'histoire des sorcières au moment où Abigail, jeune femme de 17 ans a provoqué chez l'une de ses camarades Betty une crise profonde : elle a convié plusieurs de ses amies à une cérémonie nocturne durant laquelle elle a bu un philtre à base de sang. Le Révérend Samuel Parris père de Betty et oncle d'Abigail cherche à cacher cette cérémonie durant laquelle les morts ont été invoqués, il fait appel au révérend Hale pour l'aider à chasser le Démon de la ville. Mais l'affaire s'envenime se transformant en chasses aux sorcières et prétexte à de multiples accusations invérifiables. A qui faire confiance si ce n'est à soi-même ? Faut-il mentir pour sauver sa... En 1692 dans plusieurs villages du Massachusetts proches de Salem, plusieurs personnes sont accusées de sorcellerie et exécutées sur la foi de ces affirmations. Il s'agit de la la chasse aux sorcières la plus importante de l'histoire de l'Amérique du Nord. En 1953 dans un contexte fortement marqué par le maccarthysme, une autre forme des chasses aux sorcières, Arthur Miller écrit cette pièce, montrant ainsi qu'à plusieurs siècles d'intervalle les mêmes erreurs se répètent et des personnes peuvent être accusées et condamnées sans preuve. Il reprend ainsi l'histoire des sorcières au moment où Abigail, jeune femme de 17 ans a provoqué chez l'une de ses camarades Betty une crise profonde : elle a convié plusieurs de ses amies à une cérémonie nocturne durant laquelle elle a bu un philtre à base de sang. Le Révérend Samuel Parris père de Betty et oncle d'Abigail cherche à cacher cette cérémonie durant laquelle les morts ont été invoqués, il fait appel au révérend Hale pour l'aider à chasser le Démon de la ville. Mais l'affaire s'envenime se transformant en chasses aux sorcières et prétexte à de multiples accusations invérifiables. A qui faire confiance si ce n'est à soi-même ? Faut-il mentir pour sauver sa peau ? « Ne vous attachez donc pas à des principes si ces principes doivent faire couler le sang. C’est justement une loi trompeuse que celle qui nous conduit au sacrifice. La vie est le plus précieux des dons de Dieu, et rien ne donne le droit à personne de l’ôter à un être.» « Faites ce que vous voudrez, mais ne laissez personne être votre juge. » La frontière entre raison et folie s'avère infime, l'imagination portant ici bien son nom de "folle du logis". Malheureusement, le fanatisme rôde encore et toujours, profitant de ces failles pour s'engouffrer et condamner arbitrairement. Même la notion de justice est alors mise à mal. Un grand texte qui nous enjoint à rester attentifs, toujours...
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